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 Revue de presse ( 5 - 11 août 2013)

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valerie.maillochon
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MessageSujet: Revue de presse ( 5 - 11 août 2013)   Revue de presse ( 5 - 11 août 2013) Icon_minitimeLun 26 Aoû - 10:54

Musées région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Mormant sur Vernisson) À la découverte de la Motte de Prez

Les valises sont chargées à bloc. Le coffre est rempli à ras bord. Sur la galerie placée sur le toit de la Peugeot 403, la tente de camping, le parasol, et encore quelques valises. Lunettes de soleil sur le nez. Les vitres baissées et le moteur qui ronronne sur la nationale 7, la «route bleue». C’est parti pour les vacances, la chaleur et les embouteillages. Le tout accompagné du doux parfum des années 5060, la belle époque des yéyés. Plus que l’étalage de souvenirs nostalgiques, vieux de près d’un demi siècle, le musée de la nationale 7, à Mormant sur Vernisson, près de Montargis, embarque le visiteur dans un périple, haut en couleur, sur l’actuelle RD 2007.
RC, Orleans, 05/08, p.3

(La Couture Boussay) Voyage au pays des instruments à vent

Plus qu’un lieu d’exposition, ce musée rend hommage à une industrie communale. Et pas n’importe laquelle. Cette industrie est musicale, née à La Couture Boussey il y a bien des siècles. Le Musée des instruments à vent situé dans cette petite localité de l’Eure en témoigne depuis 1888. «Il a été créé par les facteurs d’instruments de musique couturiots», précise Hélène Legrand, guide du musée. «Ils voulaient archiver chaque type d’instruments de musique fabriqués à La Couture Boussey. Ils invitaient également les apprentis à se rendre au musée afin d’observer les instruments présentés avant de les reproduire dans les ateliers.»
L'Echo, 05/08, p.3

(Bourges) Le rhinocéros n’aura plus l’air si féroce

Le son de la perceuse vrille les tympans, une odeur de résine chauffée titille les narines. Au muséum d’histoire naturelle de Bourges, hier matin, Yves Walter, restaurateur en taxidermie habilité par le ministère de la Culture, et Laurent Arthur, conservateur adjoint, s’affairaient sur une tête de rhinocéros. Ils la creusaient afin d’y introduire une fibre optique qui illuminera la nouvelle corne en résine translucide réalisée pour le muséum par l’artiste de la région parisienne Constance Giraudon. Une corne de rhinocéros translucide, un choix surprenant qu’explique la conservatrice du muséum de Bourges, Michèle Lemaire.
Le Berry, 06/08, p.9

(Eguzon) Hélène Clavaud quitte le musée

Responsable du musée depuis l’année dernière, Hélène Clavaud quitte son poste pour aller rejoindre la Dordogne et un poste de responsabilité au Pôle des métiers d’art. Après l’obtention de son master il y a trois ans, ce contrat à Éguzon a été pour la jeune femme son premier CDI. Elle a assuré son travail avec beaucoup de compétence. Jean- Paul Thibaudeau, président de l’Aspharesd, association qui gère le musée, a tenu  à la remercier : «Ce poste demande beaucoup de polyvalence et vous avez réussi à rapidement être autonome». De son côté, Hélène a avoué : «Au début, j’ai été un peu effrayée de gérer un musée, mais c’est ma  plus belle expérience professionnelle». Antoine Thibaudeau, 22 ans, étudiant aux Arts Déco, va lui succéder jusqu’au 31 août. Une commission d’embauche pour le poste est actuellement en préparation.
NR, Indre, 06/08

(Bourges) Le muséum, lieu de recherche

Depuis vingt ans, le muséum recueille des chauves souris mortes en centre de soins, suite au percutement d’un véhicule ou d’un autre obstacle, ou encore retrouvées par des particuliers. Les cadavres de ces bêtes sont stockés dans les congélateurs du muséum. Ils servent maintenant à la recherche scientifique. Lundi, Matthew Stuckey, originaire de San Fransisco, aux États Unis, doctorant en médecine vétérinaire à l’Université de Californie à Davis était venu effectuer des prélèvements de sang directement dans les organes des animaux pour ensuite pouvoir en séquencer l’ADN.
Le Berry, 07/08, p.10

Le “Dunois en guerres” les passionne (Châteaudun)

Passionnés, Ludovic Lebreton, 28 ans, et son frère Julien Dechartres, 22 ans, ont, au fil des ans, collecté des centaines d’objets historiques et hors du commun. «J’ai commencé à collectionner tout ce qui avait un rapport avec l’histoire militaire de la région dunoise, dès l’âge de 13 ans. C’est un monde qui me passionnait par tradition familiale.» Professeur d’histoire à Tours (Indre et Loire), Ludovic Lebreton, a grandi dans le Dunois. Il est réserviste à la base aérienne 705 de Tours, après l’avoir été sur la base aérienne 279 de Châteaudun. Il y a un an, il crée à Châteaudun, son association Mémoire et Histoire afin de développer une démarche historique et pédagogique sur le territoire dunois.
+ Un musée d’histoire militaire en gestation
L'Echo, 07/08, p.14

(Blois) Ouvrez l’oeil à la Maison de la magie !

Il faut avoir l’oeil vif pour visiter la Maison de la magie cet été. La belle demeure du XIXe siècle, située place du Château à Blois (Loir et Cher), fait la part belle aux illusions d’optique. Jusqu’au dimanche 22 septembre, puis du samedi 19 octobre au dimanche 3 novembre, se tient l’exposition temporaire intitulée «Fascination optique». Elle réunit d’incroyables collections, mêlant trompel’oeil, anamorphoses ou miroirs déformants. «Nous avons voulu lier la science, l’art et le jeu», précise Dominic Marquet, directeur de la Maison de la magie. Ainsi, l’exposition, mise en scène, évoque un cabinet médical, celui du Docteur Convexe et du Professeur Concave.
RC, Orleans, 08/08, p.3

(Chécy) Un terrain propice au plaisir

D’ordinaire, le Musée de la tonnellerie, à Chécy, s’attache à retracer le passé viticole de la commune, du faste XIXe siècle au déclin progressif de l’activité viticole, après la Seconde Guerre mondiale. Chaque été, le musée s’accorde pourtant quelques digressions. Depuis 2005, en effet, des expositions temporaires sont proposées en complément, à l’étage. Elles conservent toujours un rapport avec le territoire. Ainsi, depuis le 6 juillet et jusqu’au 29 septembre, les visiteurs peuvent découvrir une rétrospective baptisée «Plaisirs de Loire 1800-1970», initiée par la Mission Val de Loire et l’association des Amis du vieux Montargis.
RC, Orleans, 08/08, p.5

(Bourges) Le bois au cœur de l’exposition

Depuis le 23 juin dernier, au musée des arts décoratifs, sont exposés des meubles issus des collections des musées de Bourges dans le domaine de la marqueterie. L’exposition permet de découvrir l’évolution de la marqueterie depuis le règne d’Henri IV c’est à dire depuis la fin du XVIe siècle. Ainsi les visiteurs peuvent venir contempler une multitude d’oeuvres qui pour la plupart ont été  acquises par le biais de dons souvent anonymes. Ceux d’Alphonse Charmeil sont l’une des exceptions. Lui, qui a été bibliothécaire à Bourges puis conservateur adjoint du musée au XIXe siècle, a fait entrer sept œuvres remarquables actuellement exposées comme la bibliothèque dans le goût de Boulle.
Le Berry, 08/08, p.9

(Unverre) Retour vers le début du XXe siècle

Restaurée et réaménagée par l’association Unverre Autrefois, l’ancienne école d’Unverre est devenue un musée, le 13 avril 2003. Les bénévoles se sont mobilisés tout au long des années pour aménager un accueil et une salle d’exposition puis l’ancienne cave de l’institutrice et celle de l’arsenal construit en 1835 pour abr iter la pompe à bras des pompiers. Deux salles supplémentaires se sont  ajoutées, en février dernier, dans le logement de l’ancienne institutrice, loué par la municipalité. De quoi mettre en place de nouvelles expositions sans pour autant supprimer celles qui, depuis plusieurs années, retiennent l’attention des visiteurs. Point central du musée, la classe d’autrefois a été reconstituée peu à peu, à l’aide d’objets et de documents, acquis ou prêtés par des passionnés d’histoire.
L'Echo, 08/08, p.4

Saint Martin, sa vie son oeuvre... et sa basilique

Au coeur du quartier Châteauneuf, dans le vieux Tours, le musée Saint-Martin est discret. À deux pas des halles, l’entrée est dissimulée au milieu de la rue Rapin. L’emplacement est stratégique : le musée a pris  place dans la chapelle Saint-Jean, qui faisait autrefois partie de la basilique Saint-Martin. À l’intérieur, une seule et même pièce. Si la taille de l’endroit peut surprendre, les vitrines sont riches. Pour attirer petits et grands, le musée met en place des animations tout l’été. Des visites ludiques, en famille, sont proposées certains dimanches. Les enfants devraient également apprécier la chasse au «trésor de la basilique disparue», avec des énigmes qui les emmèneront sur les traces de saint Martin.
Nr, Indre et Loire, 08/08, p.3

(Bourges) L’hôtel Lallemant, musée d’art déco

C’est au cours du XIIIe siècle que la famille Lallemant, probablement originaire de Nuremberg, arrive en Berry. Toutefois, c’est au XVe siècle que Guillaume Lallemant, marchand de draps, décide la construction de l’hôtel particulier. Son fils Jean et ses petitsfils, poursuivront l’ouvrage et agrandiront le bâtiment après l’incendie de la Madeleine de 1487, qui détruisit une grande partie de la ville. Les travaux furent achevés en 1506.En 1950, l’hôtel devient le musée des arts décoratifs de la ville de Bourges.
Le Berry, 09/08, p.4

(Chartres) Le Compa fidèle aux rendez-vous d’été


Derrière les vitrines d’exposition, des miniatures de tracteurs de toutes l’Europe, et issues exclusivement des collections du musée, répondent aux machines grandeur nature. Au rez de chaussée du Compa, le musée départemental consacré à l’agriculture, une trentaine d’enfants participent à des ateliers d’été. Cette semaine, la Ferme d’Augustin pour les 4-7 ans, s’est appuyée sur l’exposition Images//Paysages, prolongée jusqu’au 2 septembre. 500 clichés, réalisés par dix neuf photographes, composent cette expostion conçue en six étapes et à visiter en famille puisque de nombreuses interactions ont été conçues pour les enfants, notamment des bornes où on peut noter les photos.
L'Echo, 09/08, p.3

(Loury) L’histoire du compagnonnage

C’est l’une des communautés les plus anciennes encore en activité. Les premières traces datant du Xe siècle avant Jésus-Christ. Une association louriotte a eu l’idée de faire découvrir le compagnonnage. «Le compagnonnage est une bonne école de la vie. On y apprend un travail, le respect et on voyage.» Jean-François Chesneau est le vice président de la Société archéologique et historique de Loury, association qui gère le musée de la petite commune beauceronne.
RC, Orleans, 10/08, p.4

(Orleans) La culture s’invite, aussi, en vacances…

Orléans, l’été, ce n’est pas que l’île Charlemagne, ce n’est pas uniquement la cathédrale. Non. Orléans, l’été, c’est également autre chose. Les musées, les expositions… Ils vivent. Et plutôt bien. 1.400 visiteurs dans les salles de la Galerie du Lion, rue Croix de Malte, depuis le 7 juin ; déjà 1.400 curieux séduits par l’exposition «Faune du monde». En famille, également, au Muséum. Là, les mammouths, au cœur de deux expositions, n’ont rien perdu de leur pouvoir d’attraction. La billetterie de juillet indique 2.822 visiteurs. «Les musées marchent bien quand il fait froid ou quand la chaleur est forte car les visiteurs viennent y chercher un peu de fraîcheur.» Est ce la raison pour laquelle la tendance est également encourageante au musée des Beaux Arts ?
RC, Orleans, 11/08, p.7

(Dreux) Des pépites du passé chez Flora Gallica

La vigne court sur les tonnelles. Elles abritent des grappes dodues qui arriveront à maturité dans plusieurs semaines. Les vignerons de Flora Gallica, association fondée en 1989, s’empareront alors de leur sécateur. Ce sera l’heure des vendanges à l’Écomusée des vignerons et des artisans drouais mais aussi sur les vignes que des mordus de patrimoine font pousser sur les hauteurs de Dreux. Car le musée de la rue Saint Thibault est un lieu de vie où l’on se retrouve pour les Journées du patrimoine, pour les vendanges. Un lieu d’exposition également. L’ancien relais de poste abrite d’ailleurs des pépites d’autrefois, des objets que nombre de Français jettent en se disant qu’ils ne servent à rien. Et pourtant, ces objets ont une histoire. L’Écomusée de Dreux est leur refuge. Les visiteurs guidés par cinq salariés, peut être bientôt six, peuvent (re)découvrir ces pépites.
L'Echo, 10/08, p.3

(Dreux) Un musée d’art et d’histoire tout court

Les services de la Ville ont commencé à prendre le pli. Aux autres de faire pareil ! Dans un communiqué, la municipalité a tenu à rappeler que «le musée doit être présenté comme le musée d’art et d’histoire de Dreux, et non plus le musée Marcel Dessal. Ce changement est intervenu par délibération du conseil municipal.» Il ne s’agit pas de remettre en cause le travail ni l’importance de Marcel Dessal, qui est tout de même le fondateur du musée, explique la Ville. Ainsi, on ne doit pas s’attendre à voir déboulonner les deux plaques qui portent son nom, à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. «Mais on s’est rendu compte que c’est une dénomination qui prête à confusion. Il y a des visiteurs qui s’attendent à y trouver des œuvres de Marcel Dessal. Il n’y en a pas ! Il était conservateur. En outre, nous avons peu d’informations sur lui.» L’idée de la Ville, en adoptant l’appellation Musée d’art et d’histoire, est de «dire ce qu’on va y trouver, l’art et l’histoire de l’art. C’est plutôt un souci de précision.»
L'Echo, 11/08, p.7

(Bourges) Marqueterie ornementale


Depuis le 23 juin dernier, au musée des Meilleurs Ouvriers de France (Mof ) a lieu l’exposition L’Excellence de la marqueterie aujourd’hui. Depuis 1999, une exposition annuelle a lieu au sein de ce musée. Cette année c’est l’occasion de découvrir la marqueterie qui est l’art de l’ornementation des surfaces planes. Une soixantaine d’œuvres est exposée, réalisée pour la plupart par des personnes qui ont été meilleur ouvrier de France.
Le Berry, 11/08, p.5

(Luçay-le-Mâle) Au pays de la pierre à fusil


Unique en Europe, un petit musée retrace l’histoire de l’éclat du silex qui permettait de produire une étincelle. Le petit musée n’a rien de banal : situé en pleine campagne berrichonne, il accueille le travail détonant d’un certain Jean Emy, originaire du Loir-et-Cher. Il retrace l’histoire et l’origine de la pierre à fusil. «On appelle, ainsi, l’éclat de silex qui en appuyant sur la gâchette, frappait la batterie et enflammait la poudre préalablement introduite, explique le guide, Emmanuel. Grâce à l’étincelle produite, le coup pouvait alors partir.» De l ’extraction du silex, jusqu’à la reconstitution de la maison du caillouteux (celui qui façonne les pierres), en passant par la méthode de taille de l’éclat, le musée dresse un panorama de cette pierre devenue précieuse pour l’armée. Il en profite pour proposer un tour d’horizon de certains métiers d’antan comme bûcheron, scieur de long ou encore, tonnelier. (intégral)
NR, Indre, 11/08



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MessageSujet: Revue de presse ( 5 - 11 août 2013)   Revue de presse ( 5 - 11 août 2013) Icon_minitimeLun 26 Aoû - 10:55

Archéologie région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Chartres) C’est au tour des fouilles

Après le ballet des pelleteuses sur le parterre de l’ex-îlot Casanova, à Chartres, c’est le calme qui reprend ses droits. Car le temps est venu de laisser la place aux fouilles archéologiques. C’est l’entreprise DC Villedieu qui doit intervenir pour la nouvelle étape de ce projet, qui verra à terme la construction d’un bâtiment ultramoderne. Les barrières ont déjà été installées, afin de protéger le chantier. Car selon les archéologues, les pillages sont malheureusement de plus en plus fréquents, même si l’objectif des personnes qui pénètrent dans un chantier de fouilles n’est pas forcément de détruire.
L'Echo, 06/08, p.9

(Châteaumeillant.) Le président du conseil général en visite


Le nouveau président du conseil général, Jean-Pierre Saulnier, a effectué une de ses toutes premières sorties dans le sud du Cher, à Châteaumeillant. Une façon de montrer le soutien apporté par le département à deux projets importants pour le sud du Cher. Il a d’abord visité le site des fouilles archéologiques sur l’oppidum gaulois, Médiolanum. En une décennie, les fouilles conduites par l’archéologue Sophie Krausz ont révélé de nombreux objets rares et quelques trésors (notamment quatre pièces en bronze exceptionnelles). Le conseil général subventionne le chantier des  fouilles à hauteur de 73.800 euros depuis 2009. Mais il compte aller plus loin. Hubert Robin, vice président en charge de l’Éducation et de la Culture, soutient aujourd’hui un projet de création de musée dans le sud du Cher qui permettrait de faire le lien entre les sites de Drevant et d’Argentomagus.
Le Berry, 07/08, p.21

(Bourges) Des fouilles archéologiques réalisées au coeur de la ville

Si vous allez à la place Séraucourt, ne soyez pas étonné à la vue de barrières. Des fouilles archéologiques sont effectuées dans le cadre du projet d’une nouvelle Maison de la Culture. Les fouilles se font, du côté du  skate parc, sur la pente entre la place Séraucourt et la rue JeanBouin où quelques places sont réquisitionnées. L’objectif de ce diagnostic archéologique est de déceler la présence, ou non, de vestiges de toutes natures et de toutes périodes. Ainsi que la caractérisation des différentes séquences, phases et périodes d’occupation. Ces fouilles sont réalisées par le service d’archéologie préventive de la communauté  d’agglomération de Bourges Plus. Elles ont commencé depuis le 22 juillet dernier, pour une durée maximum de trente cinq jours ouvrés soit l’équivalent de sept semaines.
Le Berry, 09/08, p.4

(Bâtilly en Gâtinais) Bienvenue chez un aristocrate gaulois

«Nous sommes des spécialistes des poubelles. Les experts, c’est nous», plaisante Stephan Fichtl, professeur d’archéologie à l’université de Tours et responsable du chantier école qui a débuté cette semaine à Bâtilly en Gâtinais. Référence à la série policière culte de TF1 mais qui prend tout son sens devant les étudiants qui mettent minutieusement à jour les «restes de boucherie et les débris d’amphores» jetés dans le fossé qui entourait la résidence d’un aristocrate gaulois quelque part entre 150 et 50 avant Jésus Christ. C’est le troisième chantier mené sur le site coupé par l’autoroute A19. «Là, nous sommes sur le bâtiment C.» Stephan Fichtl pointe du doigt un emplacement sur la carte, au lieudit Les Pierrières. «Il s’agit d’un des pavillons qui bordait l’esplanade, dans la partie agricole du domaine.» 220 m2 au sol. Moins impressionnant que les quelque 350 m2 sortis de terre l’année dernière, du côté de Boynes, mais qui confirment que les Gaulois «n’avaient pas que de petites huttes» et qu’ils maîtrisaient l’art de la charpente : «Regardez, il n’y a que très peu de traces de poteaux au centre du bâtiment.»
RC, Pithiviers, 10/08, p.7

(Chartres) Les découvertes des archéologues

Les archéologues de la Ville de Chartres auraient pu ne rien trouver du tout. Les constructions des XIXe et XXe siècles ont pas mal abîmé les vestiges anciens sur le chantier de l’îlot Casanova à Chartres, où doit être érigé, courant 2014, un complexe immobilier de soixante dix sept logements et des bureaux. Les traces d’une vie bien antérieure ont été endommagées, notamment par la construction de caves modernes. Mais dans la partie la plus haute, plus préservée de l’action de l’Homme moderne, les archéologues ont pu retrouver des vestiges. «On a découvert des fragments de voie», indique Pascal Gibut, responsable des opérations sur l’îlot. «Le reste a été détruit par des bâtiments modernes.» Un fossé, perpendiculaire à cette voie a été mis au jour. De même, un grand foyer dallé, datant visiblement de la fin du IIe, début du IIIe siècle, a été découvert.
L'Echo, 10/08, p.7

(Martizay) Les archéologues brennous remontent le temps

Tout avait commencé en 1850 avec la découverte de fragments de poteries à l’entrée Ouest de la commune de Martizay. Ce qui allait devenir le site archéologique de Saint-Romain livrait ensuite une série importante de vestiges allant de la préhistoire à la période mérovingienne, illustrée par des sarcophages. Mais ce sont surtout les vestiges d’une villa gallo-romaine qui ont enthousiasmé les chercheurs, la mise en valeur de fresques des Ier et IIIe siècles trouvées dans les années 1960 servant même de prétexte à la création du musée actuel. Si de récentes et fructueuses campagnes de fouilles ont confirmé l’intérêt de cette demeure du début de notre ère, le chantier qui vient de se terminer était en quelque sorte un retour aux sources.
NR, Indre, 10/08, p.5

(Montbazon) Dernières découvertes à la chapelle

D’importantes fouilles ont pris fin hier dans la chapelle castrale Saint-Georges, située dans l’enceinte de la forteresse, suite à cinq semaines de recherches financées par le conseil régional. Dirigées par Marie-Denise Dalayeun, archéologue responsable d’opération Inrap, à la tête d’une équipe d’une dizaine de personnes, les dernières découvertes remettent en question les datations communément admises, y compris les fouilles menées en 2009 et en 2011. Dernière mise à jour : les fondations d’un bâtiment antérieur à la construction de la chapelle.
NR, Indre et LoireT, 10/08, p.18



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MessageSujet: Revue de presse ( 5 - 11 août 2013)   Revue de presse ( 5 - 11 août 2013) Icon_minitimeLun 26 Aoû - 10:55

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Blois) Exposition artistique et repas au château royal

Quelques tables installées devant l’aile Gaston d’Orléans invitent le visiteur à s’asseoir et à se restaurer. Depuis le premier jour de juillet et jusqu’au dernier d’août, au rez-de-chaussée dans la salle de conférences, le Palais des gourmandises régale les affamés. Pour y déjeuner, il faut toutefois s’acquitter du billet d’entrée au château, ou profiter de l’entrée gratuite pour les titulaires du Pass Blois. Le cadre exceptionnel accueille
deux expositions d’artistes locaux.
Nr, Loir et Cher, 05/08, p.9

(Maillé) Le château d’Argenson ouvre ses portes

Deuxième rendez-vous exceptionnel : mercredi 14 août, l’office de tourisme du pays de Sainte-Maure vous permet de pénétrer exceptionnellement sur un site privé de Maillé, le château d’Argenson. Bien que faisant aujourd’hui partie de Maillé, Argenson fut au Moyen Âge un fief relevant de Nouâtre.
Nr, Indre et LoireW, 05/08, p.15

(Beaugency) Remonter le temps, pas à pas

Beaugency, cité médiévale par excellence, embellie de vestiges tout droit venus de la Rennaissance. L’office de tourisme balgentien invite, jeudi 8 août, le public à découvrir les trésors de ce havre de paix situé en bord de Loire. Il est presque 10 heures. Dans quelques minutes, les âmes assoiffées d’histoire vont pouvoir satisfaire leur curiosité. Leur guide leur dévoilera, en effet, tous les secrets de Beaugency. Une seule chose à faire, ouvrir grand les mirettes et laisser vagabonder son regard sur les détails.
RC, Orleans, 06/08, p.4

Nogent se visite au rythme des contes

Ils étaient encore vingt cinq, vendredi dernier, à suivre la conteuse Céline Cardot dans les rues de Nogent le Rotrou. Ce groupe d’estivants participait à la troisième des quatre ballades contées programmées par l’office  de tourisme tout au long de l’été. La dernière se déroule vendredi après midi, au départ du château Saint Jean. «C’est une nouveauté dans le programme estival et nous sommes heureux de voir que la formule semble très appréciée», explique Anne-Laure Boiteux, hôtesse d’accueil de l’office. En tenue médiévale, accompagnée d’un musicien, Céline Cardot renoue avec la tradition des saltimbanques. Théâtre, chant, humour… Elle use de ses multiples talents pour rendre cette visite interactive. La légende de la Bourbonnaise, l’histoire de la dame de Rians, la procession du dragon ou encore le trésor volé de Sainte Gauburge : la conteuse a pioché dans le répertoire local.
L'Echo, 06/08, p.3

(Chartres) Un patrimoine qu’il fallait stabiliser

Rue Saint André, la restauration de l’édifice qui constitue l’une des richesses du patrimoine Chartraine continue. Les gros travaux ont déjà redonné à la Collégiale Saint André l’allure qu’elle avait au milieu du XIXe siècle. Les échafaudages se trouvent de l’autre côté, rue du Massacre, le long de l’Eure. Depuis le printemps, l’entreprise de maçonnerie Lefevre, d’Alençon (Orne), spécialisée dans la restauration des monuments historiques, est à l’oeuvre. «Nous consolidons l’édifice et nous réalisons un embellissement extérieur» indique Paul Mornet, ouvr ier spécialisé sur ce chantier. Patiemment, les ouvriers renforcent la  pierre à l’aide de chaux liquide et d’un brochage maintenu par une résine. Les opérations sont placées sous le contrôle du service des monuments historiques.
+ Un chantier passionnant...avec des canes
L'Echo, 06/08, p.6

(Bretoncelles) Le calvaire de la Régeolière restauré

Pas moins d’une cinquantaine de Bretoncellois étaient présents, dimanche matin, au lieudit La Régeolière, pour assister à l’inauguration du calvaire érigé à l’ombre de tilleuls, au beau milieu de ce hameau. Un calvaire dont l’association Bretoncelles patrimoine et nature (BPN) a assuré la rénovation pour un montant de 5.350 €. «Une association de sauvegarde du patrimoine finance généralement les travaux de son église», a ajouté Daniel Chevée. «Pour la nôtre, la facture s’élève à 700.000 €. Alors, en attendant d’avoir réuni cette somme, on privilégie le côté nature de la commune». Ce calvaire, qui aurait été érigé entre 1895 et 1905, a été découvert en très mauvais état par Christian Pitel.
L'Echo, 06/08, p.6

(Bourges) Dans la cour de Jacques Coeur

La visite guidée commence dans la cour d’honneur. Le palais JacquesCoeur est un bijou architectural de style gothique flamboyant. À l’or igine, Jacques Coeur, marchand «qui fait fortune en commerçant avec l’Orient fait construire une “grand’maison” et non un palais», résume Véronique Hortet, guide au palais Jacques Coeur. L’argentier du roi suscite déjà la jalousie en 1443 lorsque le bâtiment sort de terre. L’édifice très vite célébré comme plus bel exemple de demeure privée sera confisqué par le roi en 1451 juste après l’arrestation de Jacques Coeur. L’hôtel deviendra palais de justice puis musée L’hôtel changera de mains à plusieurs reprises. Il appartiendra à Colbert notamment, pendant trois ans. Il devient un hôtel de ville jusqu’à la Révolution. «L’État le rachète en 1820 et le transforme en palais de justice.» En 1923, les Monuments historiques s’en emparent et engagent un programme de restauration.
Le Berry, 06/08, p.3

(Chateaumeillant) Un bijou de l’art roman en Berry

Lorsque l’on pénètre dans l’église Saint Genès, il y règne un silence de cathédrale. Son ampleur et sa longueur laissent le visiteur sans voix dès l’entrée. L’église de Châteaumeillant est décrite par l’office de tourisme de Bourges comme «l’un des plus impressionnants édifices romans du Cher, par sa situation dominante et surtout par son ampleur». Avec ses cinquante deux mètres de longueur et plus de treize mètres de large, l’église est un véritable atout touristique pour la commune et plus largement pour le territoire. Cette église est un bijou de l’art roman en Berry.
Le Berry, 06/08, p.4

(Chalivoy-Milon) Marcia Kupfer à l’église vingt ans après

Après le succès de la nuit des églises qui a vu quelques sommités civiles et religieuses franchir le portail de l’édifice dédié à Saint Eloi, les bénévoles de Patrimoine et nature ont eu la surprise d’accueillir Marcia Kupfer, professeure à l’université du Michigan et auteure d’une thèse sur les fresques et peintures des églises romanes en France. Concernant les peintures de Chalivoy-Milon, c’est encouragée par son professeur, l’éminent Walter Cahn qu’elle les étudie bien que les fresques françaises soient jugées «minables donc non apprises lors d’études sur la structure architecturale», dixit Marcia Kupfer. Profitant d’un séjour découverte de la France pour sa fille Gaby, elle n’a pas résisté au désir de lui faire connaître les lieux qui ont fait sa renommée outreatlantique. Pendant près de deux heures, elle s’est à nouveau extasiée devant les tableaux retraçant la nativité, la mappemonde et s’est même interrogée encore sur la présence de tableaux à Chalivoy, ressemblant à ceux de Nohant en Vic, objets de sa thèse de doctorat en 1984 (les noces de Cana). (intégral)
Le Berry, 06/08, p.21

La vie de château à Talcy et Fougères

Avant de s’offrir lui même quelques jours de vacances, le préfet de Loir-et-Cher Gilles Lagarde a joué les touristes aux châteaux de Talcy et Fougères jeudi et vendredi derniers. En effet, ces deux édifices sont les derniers, en Loir-et-Cher, à être gérés par le Centre des monuments nationaux, établissement public placé sous l’autorité directe de l’État via le ministère de la Culture. Pour mémoire, le château de Chambord ressort désormais de la compétence d’un établissement industriel et commercial autonome et celui de Chaumont-sur-Loire est passé sous la tutelle de la région Centre. Même si l’un et l’autre se trouvent un peu à l’écart des grands axes touristiques, Talcy et Fougères tiennent une place reconnue dans la vie culturelle départementale. Ils le doivent à l’action d’équipes motivées sous la direction d’Anne Rousset, administratrice, qui assure par ailleurs la responsabilité du château de Châteaudun et celle des tours de la cathédrale de Chartres.
Nr, Loir et Cher, 06/08, p.5

(Saint-Paterne-Racan) A l’abbaye de la Clarté-Dieu on prêche le bien-être

 Au coeur du pays de Racan, enclavé dans un écrin de forêt, se cache un véritable havre de paix : la Clarté-Dieu, une ancienne abbaye cistercienne, traverse le temps depuis le  XIIIe siècle. Là, dans un cadre bucolique, des générations de moines ont vécu en communauté jusqu’à la Révolution en faisant voeu de silence. «Nous en sommes tombés amoureux, un véritable coup de foudre» se rappelle Patrick Moussette, propriétaire des lieux depuis 2002. Lui, ébéniste, et sa femme Julita, sculptrice, cherchaient alors une ferme avec dépendances pour leurs ateliers lorsqu’ils ont découvert la Clarté-Dieu. Depuis, ils mettent tout en oeuvre pour redonner vie à l’endroit, en respectant le plus possible son authenticité. Sans eux, ce domaine chargé d’histoire serait tombé en désuétude. «La nature y avait repris ses droits, c’était un véritable bourbier», explique Patrick. Et pour cause, vendue comme bien national sous l’Empire puis reconvertie en ferme, l’ancienne abbaye fut en partie détruite par le temps et les nombreux pillages.
Nr, Indre et Loire, 06/08, p.3

(Reugny) Une visite pour conter l’histoire de la commune

A l’invitation du Pays Loire-Touraine, Anna Brisson, guide-conférencière, a décrit, devant quelques dizaines de passionnés, le patrimoine riche et varié de Reugny. Traversant le bourg, une voie gallo-romaine reliait Tours à Vendôme. Des vestiges de cette époque sont exposés à l’hôtel Gouin, à Tours. Reugny est le berceau de la famille Le Baume Le Blanc, à qui appartenait le château de la Vallière. D’autres bâtisses remarquables jalonnent la commune : le château de la Côte (1530), celui de Launay et l’église dédiée à saint Médard.
Nr, Indre et LoireT, 06/08, p.14

L’escrime raconte des siècles d’histoire (Saint-Ay, Loiret)


À l’abri des regards, derrière les feuillages, sommeille le clos de Bel Air. Situé le long de la RN 152, à la sortie de Saint Ay, direction Meung sur Loire, ce beau château du XVIIe siècle abrite des trésors. Des vestiges qui retracent l’histoire de l’escrime, projetant le visiteur dans les méandres du passé. À l’origine de cette exposition rassemblant 5.000 pièces, Rudi Van Oeveren. Maître d’armes, ce passionné a entraîné les équipes nationales des Pays Bas, de Grande Bretagne ou d’Israël, et continue à enseigner dans la salle d’armes attenante à son musée. Ce Néerlandais, aujourd’hui âgé de 74 ans, est tombé dans la marmite à 8 ans. Depuis, il ne cesse de courir les vide greniers à la recherche de la perle rare. Son influence et ses connaissances lui permettent également de recueillir quelques pièces uniques. Dans sa collection, des affiches de cinéma, des gravures, des sculptures… Mais surtout, des masques de toutes époques, des fleurets, des sabres, des rapières et des épées provenant de nombreux pays. Autant de pièces qui activent la machine à remonter le temps.  
RC, Orleans, 07/08, p.3

(Orléans) Sainte-Croix, tumultueuse histoire

Sainte Croix, passage obligé pour les nouveaux Orléanais, les touristes, les amis ou la famille venus d’ailleurs. On s’arrête sur le  parvis. On franchit les lourdes portes de bois. Et la plupart des visiteurs, dans le même réflexe, embrassent la vue d’ensemble, s’étonnent de la hauteur de la nef, empruntent le déambulatoire… Les yeux contemplent les vitraux, s’arrêtent sur les boiseries du chœur, examinent les chapelles, puis repartent. Fugace et éphémère promenade, dont on ne retient rien. De ce fait, Sainte Croix enfouit ses secrets, au fil d’un collier de pierres qui défie les siècles. Si seulement, les murs pouvaient parler. Ils conteraient l’histoire tumultueuse de l’édifice, qui, tel le phœnix, a pu renaître de ses cendres de nombreuses fois. Et cette légende qui a marqué l’origine de la cathédrale. Levez les yeux vers la voûte du rond point du chœur pour apercevoir «la main de Dieu» entourée de onze rayons. Celle ci a traversé dix sept siècles.
+ La cathédrale : un chantier de restauration infini
RC, Orleans, 07/08, p.10

(Les Autels-Villevillon) L’église millénaire s’ouvre aux visiteurs

«Une première église, sans doute antérieure à l’an 1000, existait avant celle ci. Elle était en ruine au XIe siècle. En 1059, elle fut donnée à l’abbaye SaintPère de Chartres par le seigneur qui la possédait. C’est l’origine de la constr uction actuelle. Après la guerre de Cent Ans, l’église fut l’objet d’importantes restaurations. De cette époque datent les baies flamboyantes, le portail Renaissance et la charpente à fermeture qui supporte le vaisseau de la voûte». Claude et Jean Leteinturier accueillaient les visiteurs, dimanche, dans l’église Notre Dame de Villevillon, et c’est avec leur passion pour l’édifice qu’ils en ont fait la visite guidée.
L'Echo, 07/08, p.18

(Oizon) Dans la peau d’un enquêteur

Pour dépoussiérer l’image des visites fastidieuses et interminables de château, l’association la route Jacques Coeur lance sa deuxième édition de Crime au château. Le concept est simple : au cours d’une visite dans le château, un crime est commis, les visiteurs doivent mener l’enquête pour découvrir le mystérieux coupable. Après le chateau de Meillant, c’est au tour de celui de la Verrerie d’Oizon d’être frappé d’un étrange meurtre. Humour, suspense et comédie se mêlent à l’histoire des lieux au cours de ces deux heures d’enquête. Un beau succès touristique Lors de ces visites surprenantes mêlant fiction et réalité, histoire et clins d’oeil à l’actualité, les propriétaires et responsables de sites, dans leur propre rôle, se mettent en scène et en danger. À l’origine du projet en 2012 : Gaël Chênet, animateur de la route Jacques Coeur, et Emmanuelle Gau, directrice adjointe de l’office de tourisme de Bourges, tous deux passionnés d’histoire et avec en tête l’idée de transformer les châteaux de la route Jacques Coeur en théâtre grandeur nature.  
Le Berry, 07/08, p.3

(Jussy-Champagne) Une noble visite au coeur du Berry

Cette bâtisse du XVIe siècle est ouverte aux visiteurs tous les jours jusqu’au 20 août. C’est, en effet, à partir de 1590 que des nobles picards, la famille des seigneurs de Gamaches, descendus en Berry lors de la guerre de Cent Ans, décida la construction de sa résidence principale. Les travaux furent achevés en 1650. Il n’est alors pas étonnant de voir que les façades de la demeure mêlent harmonieusement briques rouges, caractéristiques des terres nordistes, et pierres de Charly, d’après le nom de la carrière toute proche d’où elles étaient extraites. Le château est encore habité de nos jours par les descendants de la famille de Chamgrand, qui a acquis l’édifice au XVIIIe siècle.
Le Berry, 07/08, p.4

Gizeux, entre vie de famille et tourisme

A l’accueil du château de Gizeux, Bérénice, 6 ans. Accompagnée d’une stagiaire, la petite fille indique l’entrée aux visiteurs. C’est comme ça, chez les Laffon. Les habitants du château mêlent famille, touristes et hôtes. Dans le salon aux décors originaux, les visiteurs sont invités à se poser sur des fauteuils fabriqués il y a des centaines d’années, alors réservés aux nobles fesses. Pas de cordon interdisant l’accès à une pièce, pas de coulisse ni d’envers du décor. Tout est partagé, à portée des mains et des yeux. Les touristes peuvent visiter de nombreuses pièces du château, dans lesquelles habitent aussi les propriétaires.
Nr, Indre et Loire, 07/08, p.3

(Louestault) Les Maisons paysannes ont sensibilisé les enfants

Dans le cadre de ses activités, les Maisons paysannes de Touraine ont organisé une journée de sensibilisation au patrimoine entièrement dédiée aux enfants. François Côme, président de l’association, avait convié des jeunes (dont certains venaient d’Allemagne, Belgique, Paris, Touraine…) pour la confection d’un «lavoir» miniature composé d’une ardoise en guise de toit, d’une mini-charpente en bois et de murs en pierre. Cette manifestation s’est déroulée avec le précieux concours de Jean Mercier et de Daniel Cunault, deux éminents spécialistes de charpente et de maçonnerie, adhérents des Maisons paysannes et instructeurs pendant de longues années au sein de l’Éducation nationale.
Nr, Indre et LoireE, 07/08, p.16

(Montargis) Le jeudi matin, c’est visite de l’église

 L’église Sainte Madeleine connaît d’importants travaux depuis le mois de juin. Alisson Deny, peintre en décor du patrimoine, s’occupe de la restauration des peintures de l’église paroissiale. Après un travail de recherche, de fixage et de nettoyage, la jeune restauratrice retouche les peintures anciennes et leur rend leur éclat d’antan. Elle est accompagnée de Gilbert Verdure, chargé de raccorder la lumière et l’eau sur le chantier. Ces restaurations, financées par la ville de Montargis, l’agglomération ainsi que l’État, devraient durer 18 mois. La fréquentation de l’église Sainte Madeleine n’est cependant pas pénalisée. Parallèlement, Jacques Billard, historien passionné de la ville de Montargis, organise chaque jeudi matin des visites guidées de l’église.
RC, Montargis/Gien, 08/08, p.7

Le Gâtinais mythologique

Où se situe le plus grand menhir du département ? Dans le Gâtinais. Il trône dans un champ du côté du lieudit «La Chaise» sur la commune de Louzouer (canton de Courtenay). Ce site sera au menu des adhérents de la Société de mythologie française (SMF) qui vont se réunir de jeudi à dimanche, à Montargis, à l’occasion de leur congrès annuel. Fondée en 1950 par Henri Dontenville, la SMF est une société savante qui a pour vocation d’inventorier, d’étudier et de promouvoir le patr imoine légendaire français sous toutes ses formes. En plus des réunions et des communications à la Salle Carnot, les congressistes iront à la découverte du Gâtinais mythologique.
RC, Montargis/Gien, 08/08, p.8

(Malesherbes) Les charmes cachés du château de Rouville

Il a fait parler de lui dernièrement en devenant l’un des lieux emblématiques du festival «Joueurs de mots». C’est le château de Rouville, un trésor architectural bien caché dans son écrin de verdure entre Malesherbes et le village de Rouville. En été, iI est agréable d’y aller à pied depuis le «lavoir des tanneurs» en suivant les murs de son immense domaine. La demeure a été restaurée au XIXe siècle dans l’esprit Renaissance, ce qui explique la façade ouvragée, les grandes ouvertures et les ravissants clochetons.
RC, Pithiviers, 08/08, p.9

(Rosnay.) La sentinelle du Pays des mille étangs

Lorsque la Brenne est noyée dans la brume, les hauts murs du château du Bouchet semblent jaillir de nulle part. Monument emblématique du Pays des mille étangs, cette forteresse édifiée sur un tertre de grès rouge ferrugineux est, depuis le Moyen Age, la sentinelle du territoire. Ceux qui passent par la Maison du Parc, installée à ses pieds, s’aventurent souvent vers ses douves, mais leur déception est immense : il s’agit d’un site privé ordinairement interdit au public. Les visites guidées organisées cet été ont donc valeur d’exception. L’exposition Regards sur la vénerie présentée depuis le 5 juillet dans la galerie principale, a lancé cette ouverture saisonnière.
Nr, Indre, 08/08, p.7

(Blois) Le tableau du maître de retour à l’église Saint-Nicolas

Il n’y a pas que les églises construites avant 1905, année de la séparation de I’église de l’État, qui relèvent de la compétence des communes. La loi a inclus également le mobilier. Pour le protéger et le maintenir en l’état, la municipalité alloue depuis quelques années une petite ligne budgétaire. «Elle était de 4.000 € et elle est passée à 5.000 €», précise Emmanuelle Plumet, responsable du service ville d’art et d’histoire de la ville. Ce n’est pas l’Amérique mais cela lui permet quand même de lancer des opérations de restauration indispensables. La dernière en date concerne un tableau signé Jean  Mosnier intitulé Adoration des mages. Durant plusieurs siècles, les Blésois ont pu le contempler dans la chapelle Saint-Marcou de l’église Saint-Nicolas. Très endommagé en raison de l’humidité, il était devenu urgent de le restaurer, d’autant plus suite à son attribution définitive à Jean Mosnier obtenue en 2008. Après quelques années d’absence, l’oeuvre du peintre d’origine blésoise a effectué, hier, un retour remarqué dans l’église à un emplacement de tout premier choix.
Nr, Loir et Cher, 08/08, p.9

(Orleans) Témoignages des commerces d’antan

 Patrimoine laissé pour compte, la petite histoire du commerce orléanais est toujours palpable, sur les murs de la cité. Certaines enseignes, qui s’effacent peu à peu, témoignent de la vie quotidienne des Orléanais des XIXe et XXe siècles. D’autant qu’elles ne sont pas spécialement préservées. Celle de l’imprimerie La Laborieuse, rue du Gros Anneau, disparaîtra dans un an ou deux. Même sort pour les traces, à peine visibles, indiquant une entreprise de “bois matériaux construction”, quai du Fort Alleaume. Elles s’effaceront complètement avec la rénovation de la bâtisse. Autant de stigmates de la vie des Orléanais du siècle dernier, qui sombrent peu à peu dans l’oubli.
RC, Orleans, 09/08, p.10

(Sully sur Loire) Qui a assassiné Gabrielle d’Estrées ?

Où étiez vous le 10 avril 1599, à l’heure du décès de Gabrielle d’Estrées ?», lance Charlotte Lefèvre, «enquêtrice» au château de Sully sur Loire. Cet été, en août, le site propose «Les Nuits Henri IV», une animation théâtralisée autour de la mort de Gabrielle d’Estrées, favorite du roi Henri IV et «presque reine» de France, conduite par la compagnie Clin d’OEil de Saint Jean de Braye. L’heure est donc grave. Mort naturelle ou suspecte ? près de 400 ans après la disparition de Gabrielle d’Estrées, au vu de nouveaux éléments, le dossier est rouvert à la demande du roi. Ces nouveaux éléments pourraient laisser croire que la mort de la favorite du souverain arrangeait les desseins de certains personnages dans l’entourage de cette dernière. Les visiteurs devenus enquêteurs devront discerner les mobiles de chacun des suspects et les relations qu’ils entretenaient avec la défunte. Nul doute que les détectives devront faire preuve de perspicacité pour déceler le mensonge chez les protagonistes de cette affaire vieille de 400 ans et qui, sous des  apparences flatteuses et séductrices, cachent peut être un vilain secret.
RC, Montargis/Gien, 09/08, p.9

(Malesherbes) Du château fort à la demeure classique

Le château de Malesherbes est un ancien château fort, réaménagé en demeure classique au XVIIIe siècle par le chancelier Guillaume de Lamoignon. C’est aussi un ensemble de bâtiments d’un grand intérêt architectural et historique harmonieusement répartis autour d’une grande cour : la chapelle, la grange aux dîmes, la maison de Chateaubriand et le pigeonnier. Hauts dignitaires de la cour de France Ces édifices témoignent de l’importance des revenus de leurs propriétaires successifs, de hauts dignitaires de la cour de France : familles de Montaigu, de Graville, de Balzac d’Entragues et de Lamoignon. Maintenant que le château de Malesherbes est privé, il se mérite.
RC, Pithiviers, 09/08, p.8

(Cuffy) Visite de l’église sous un soleil de plomb

Malgré un soleil de plomb, quelques amoureux des vieilles pierres ont participé, récemment, à la visite guidée de l’église dédiée à Saint Maurice. Sous la houlette d’Aline Perdereau, animatrice de l’architecture et du patrimoine du Pays Loire Val d’Aubois, et d’Anne-Catherine Lardeau, du bureau des guides de Bourges, les participants ont pu admirer l’architecture témoignant plutôt de l’influence de La Charité sur Loire. Au menu de cette visite : découverte du transept et de la tour de croisée coiffée de pignons datant du XIXe siècle, du chevet roman percé de baies à colonnettes et couronné d’une corniche à modillons, le choeur revêtu d’arcades dont les chapiteaux ont sans doute été retravaillés vers 1860, l’abside en culdefour ornée d’un Christ, la nef couverte par un berceau de bois, la statue représentant SaintMaurice en soldat ainsi que celle de Saint Nicolas en tenue d’évêque. Motte cadastrale, trace du cimetière accosté à l’édifice, procession de la corporation des mariniers allant de l’ancienne chapelle du Bec d’Allier jusqu’à l’église, ont également été abordés. (intégral)
Le Berry, 09/08

(Ourouer les Bourdelins) Les visiteurs guidés par Saint-Christophe

Le pays Val d’Aubois propose en partenariat avec le bureau des guides de Bourges, pendant la période estivale, des visites se rapportant à l’art roman. Récemment, c’était l’occasion de découvrir l’église dédiée au saint patron des voyageurs avec l’éminente guide Anne-Marie Lardeau. La première curiosité de cet édifice c’est son portail d’entrée qui n’est pas placé au centre de la façade. La visite a captivé la quinzaine de visiteurs présents parmi lesquels se trouvait un couple venu de Nevers, la propriétaire du château de Blet. À l’église primitive, une galerie parallèle considérée comme seconde nef, dont la voûte n’a pas été achevée, communique avec la première nef par trois grandes arcades datées du 16°siècle. Les chapiteaux des colonnes représentent pour la plupart des sujets vulgaires hérétiques. Les visiteurs ont pu découvrir l’église et ses secrets. (intégral)
Le Berry, 09/08

(Valençay) Magali Moulin, vitrailliste

C’est dans une ancienne demeure, aux portes du château du Diable Boiteux, que Magali Moulin a installé son atelier de vitrailliste, l’été dernier. «Un lieu de vie et de travail, un endroit stratégique aussi à quelques pas d’un monument historique qui abrite lui aussi des vitraux.» Dans la fraîche bâtisse aux murs épais, les créations de Magali ont immédiatement trouvé un écrin. Contemporaines, de style Art déco, riches de motifs anciens ou épurés, les vitraux de Magali sont des pièces uniques qui répondent aussi à des commandes de particuliers. «Le  vitrail, c’est d’abord un message que chacun lit selon sa perception propre des couleurs et de l’esthétisme. Et il est très enrichissant de partager sa conception avec celui qui va l’accueillir», explique Magali qui se passionne aussi pour la restauration de vitraux anciens. Le saint Louis de l’église de Celon, les vitraux très endommagés de celle de Saulnay, sont quelques-uns de ses travaux.
Nr, Indre, 08/08, p.5

(Issoudun) De l’avant-garde des vitraux


 Mettre en avant la modernité des vitraux présents dans l’Indre : voilà l’objectif de l’exposition itinérante qui s’arrête jusqu’au 16 août à l’office de tourisme. Grâce à cinq panneaux explicatifs, elle offre l’occasion de (re) découvrir une partie du patrimoine du département peut-être méconnue. «Faute de cathédrales, les ateliers qui assuraient les restaurations des  verrières anciennes ne se sont pas implantées dans l’Indre. Les commanditaires ont cherché ailleurs des verriers capables d’orner les églises.» Résultat : certaines pièces de verreries présentes dans les églises indriennes sont étonnantes de modernité. Si l’exposition qui présente un ouvrage rédigé par la Direction de l’inventaire du patrimoine (Dip), Vitraux du XXe siècle dans l’Indre : le choix de la modernité, étonne mais donne un goût de pas assez, elle inaugure de tout nouveaux locaux à Issoudun : le 1er étage de l’office de tourisme, entièrement restauré.
Nr, Indre, 08/08, p.16

(Montlivault)  La mairie se refait une beauté


C’est le gros chantier de l’été, si ce n’est de l’année, la mairie de Montlivault va faire l’objet d'importants travaux concernant principalement sa toiture. Cet édifice construit en 1887 a certes déjà reçu des soins au fil des ans et cette fois l’intervention va porter sur la réfection de toiture charpente. Des travaux de maçonner ie sont aussi au programme afin de consolider les cheminées. Le coût de l’opération est de 232.000 € et la commune va recevoir des subventions de 56.400 € de l’État, 28.000 € du conseil général, 5.000 € de réserve du député. (intégral)
Nr, Loir et Cher, 09/08

(Saint Avertin) La cour d’honneur est bientôt prête


Le chantier de rénovation du château de Cangé s’est achevé fin 2012 avec l’ouverture en décembre de la médiathèque. Pour autant, quelques travaux ont nécessité des délais supplémentaires, comme celui de la restauration du plafond de la salle dite « du patrimoine ». L’aménagement de la cour d’honneur, la rénovation de l’orangerie, la grille et les jardins n’avaient aucun retard puisqu’ils faisaient l’objet d’un marché à part. Les visiteurs pourront se rendre compte du résultat lors de la Journée du patrimoine. D’ores et déjà, sans que les joints ne soient coulés, c’est un régal pour l’oeil.
Nr, Indre et LoireT, 09/08, p.12

À la découverte des villages de Beauce

Comme chaque année, la Maison de la Beauce organise l’opération «Découvrez un village en Beauce». Le principe est simple : un programme de visites guidées, gratuites à travers la Beauce est proposé jusqu’au 1er septembre afin de faire découvrir et apprécier les richesses du patrimoine de la région. Le mardi 20 août, c’est le village de Montigny le Gannelon qui accueillera les visiteurs. Cette visite sera l’occasion de plonger dans l’histoire du village avec la découverte de l’église et un récit autour du livre des reliques de Sainte Félicité.
RC, Beauce, 10/08, p.13

(Pithiviers) La ville dévoile ses façades


Les visites estivales se poursuivent avec l’office de tourisme de Pithiviers. Samedi après midi, c’est une visite insolite qui sera proposée. Guidés par Jacques Raunet, de l’association Connaissances et sauvegarde du patrimoine, les visiteurs partiront à la découverte des maisons à pans de bois. À l’intérieur des remparts, ce sont en effet dix neuf façades de ce type qui sont actuellement connues des spécialistes, certaines mises en valeur, d’autres parfois recrépies. La visite d’aujourd’hui sera une occasion unique de les observer, de découvrir leurs particularités et les techniques utilisées pour les concevoir.
RC, Pithiviers, 10/08, p.8

(Chartres) La Vierge, souveraine du chœur

Le visiteur contournant le chœur par le déambulatoire aura la surprise de découvrir le majestueux ensemble sculpté se déployant sur la clôture qui délimitait autrefois la partie de l’abside strictement réservée aux clercs, sur une centaine de mètres. Une proportion monumentale qui lui permet de rivaliser avec ses deux modèles, les clôtures des cathédrales d’Amiens (Somme) et de Paris. Ce chef d’œuvre est un parfait témoignage de la période au cours de laquelle l’art médiéval achève sa course millénaire pour céder la place à la Renaissance. Le déambulatoire a conservé l’un des plus beaux témoignages du crépuscule de l’art médiéval : une superbe clôture de chœur relatant en sculpture la vie de la Vierge.
L'Echo, 11/08, p.5

(Le Noyer) Une semaine conviviale de chantier

L’association La Gravière, crée en 1998 et présidée par Dominique Lacroix organise comme chaque année son chantier de bénévoles durant une semaine Ce dixième chantier se termine aujourd’hui. Appartenant au château de Boucard, cet ancien moulin à blé datant de 1540, a été transformé en manoeuvrerie (local pour manœuvres), suite à un détournement de la Sauldre. La propriété est, depuis treize ans, mise à disposition de l’association au moyen d’un prêt à usage, c’est à dire qu’elle assure l’entretien et la rénovation des bâtiments et en contrepartie bénéficie de l’utilisation des lieux pour des expositions d’art contemporain et des divertissements autour de la musique traditionnelle. Si le cadre est d’époque, le travail effectué l’est tout autant car tous les bâtiments sont restaurés avec des outils et matériaux anciens et selon les techniques d’autrefois.
Le Berry, 10/08, p.19

(Mehun-sur-Yèvre) Des vestiges regorgeant d’histoire

À la confluence de l’Yèvre et de l’Annain, une douzaine d’édifices enchevêtrés les uns dans les autres, datés du IXème au XVIème siècle, ont été retrouvés. Le château le plus connu est la résidence que le duc de Berry a commanditée à la fin du XIVème siècle. Le château, qui avait alors pour but d’être un bastion défensif, va devenir une résidence de luxe, de villégiature avec le duc. Le château, dont la tour est le témoin de son existence, a été classé monument historique dès la première liste des monuments établie par Prosper Mérimée en 1840. À l’heure actuelle, le visiteur peut découvrir la tour des nefs, le musée Charles VII et à la possibilité d’aller à la terrasse du château. Ce château musée est le lieu idéal pour découvrir le Moyen Âge.
Le Berry, 11/08, p.3

(Le Blanc) L’intérêt grandissant des loges de vigne

Le petit patrimoine a souvent autant d’intérêt que les constructions monumentales. Yves Quesney, militaire à la retraite, installé depuis l’an passé au Blanc, en est intimement persuadé et veut le faire savoir. S’il s’est investi dans la vie locale en devenant président du Souvenir français, il a également rejoint l’association des Amis du Blanc avec un statut très particulier. Les enseignements de ses recherches ont déjà débouché sur la préfiguration d’un parcours pédagogique lié aux loges de vignes du pays blancois. Le repérage des différents bâtiments en plus ou moins bon état va permettre de retenir une dizaine de sites, dont la restauration sera liée à la mobilisation de crédits avec pour premiers partenaires, le Parc de Brenne et la Fondation du patrimoine.
NR, Indre, 11/08, p.10

Le souvenir de Ronsard au prieuré de Croixval

Le prieuré est fondé en 1125 par un groupe de moines de l’abbaye de Thiron qui défriche la forêt de Gatines. Au XVIe, il devient prieuré commanditaire, le bénéficiaire n’étant autre qu’Amadis Jamyn, le secrétaire de Pierre de Ronsard. Le poète étant déçu de ne pas être propriétaire en Vendômois, son frère aîné Claude ayant hérité de La Possonnière de Couture, il rachète en 1566 Croixval à son ami. Par ailleurs, son implantation dans son Vendômois natal s’est confortée par l’obtention du prieuré Saint-Gilles à Montoire. Ronsard, adulé par la Cour à cette époque, préférait cependant sa résidence tourangelle de Saint-Cosme. Il n’empêche que ses plus beaux sonnets à Hélène de Surgères sont inspirés de Croixval. C’est à l’occasion du 400e anniversaire de la naissance de Ronsard qu’un groupe d’écrivains milite pour le classement de Croixval, chose acquise le 18 février 1925. Pourtant, Croixval connaît toujours une survie difficile avec encore l’an dernier d’importants dégâts de toiture…
Nr, Loir et Cher, 11/08, p.4

(Esvres) L’éolienne Bollée, un patrimoine à découvrir

Nichée à l’entrée de la vallée de l’Échandon, l’éolienne Bollée-Lebert servait autrefois à pourvoir en eau et à irriguer les propriétés du château de la Villaine, situé à quelques centaines de mètres plus haut. On y accède, depuis Esvres-sur- Indre, par la route allant à Saint- Branchs et en tournant à gauche, après avoir franchi le pont sur l’Indre. Restaurée par la commune qui a reçu le prix de Rubans du patrimoine pour cette réhabilitation très réussie, elle est devenue un lieu de visite incontournable pour les amateurs d’énergies alternatives. Constitué essentiellement de fer, de fonte, d’acier et de bronze, l’édifice mesure 24m de haut et pèse 9,6 t. Il est en bon état de marche.
Nr, Indre et Loire, 11/08, p.8
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Revue de presse ( 5 - 11 août 2013) Empty
MessageSujet: Revue de presse ( 5 - 11 août 2013)   Revue de presse ( 5 - 11 août 2013) Icon_minitimeMer 28 Aoû - 12:14

Source : latribunedelart.com

Un beau portrait d’artiste anonyme acquis par le Dallas Museum of Art

Nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire : les musées devraient savoir acheter des œuvres anonymes mais de moins en moins osent le faire lorsque cela concerne des œuvres postérieures au XVe siècle ou qui n’entrent pas dans un groupe identifié comme l’école de Fontainebleau.
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MessageSujet: Revue de presse ( 5 - 11 août 2013)   Revue de presse ( 5 - 11 août 2013) Icon_minitimeMer 28 Aoû - 12:17

Incendie à la BNF

Source : latribunedelart.com

Incendie de la Bnf : un appel extérieur a donné l’alarme

Comme pour l’hôtel Lambert, c’est un appel extérieur qui a donné l’alarme, peu après 5 h 30, après le début de l’incendie qui s’est déclaré lundi matin à la Bibliothèque nationale. La partie touchée se trouvait à l’angle nord-ouest du bâtiment, au coin de la rue de Richelieu et de la rue Colbert. C’est dans un emplacement où le désamiantage venait de se terminer que le feu a pris, sans doute au niveau des moteurs d’extraction de la zone de désamiantage comme le précisait le communiqué du ministère.
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Dégâts mineurs après l’incendie à la Bibliothèque nationale

Va-t-il falloir créer une nouvelle rubrique « Incendies » dans La Tribune de l’Art ? Tôt ce matin, c’était la Bibliothèque nationale, rue de Richelieu, qui était à son tour atteinte par les flammes, une fois de plus en raison d’un chantier de restauration et d’aménagement qui s’y déroule. Fort heureusement, les dégâts sont très limités (une centaine de mètres carrés de toitures tout de même) et n’ont pas touché les collections. Le ministère de la Culture a indiqué que la partie du site ouverte au public pendant les travaux avait rouvert normalement à 10 h, ce que nous avons pu constater sur place.
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