Revue de presse ( 12 - 18 août 2013)

Musées région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

Le Lochois Lansyer rejoint Zola, Monet, Vinci et les autres

Il est désormais en bonne compagnie. L’égal de Renoir, Montaigne, Hugo ou encore Corneille. Comme eux, le peintre lochois du XIXe siècle Emmanuel Lansyer a sa «Maison des illustres». Le feu vert du ministère de la Culture est arrivé en mairie fin juillet. Le musée Lansyer vient d’obtenir ce label signalant au public les lieux qui transmettent la mémoire de femmes et d’hommes qui les ont habités et se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France. Il en existe 111 dans le pays. Lansyer aussi «illustre» que Claude Monet ? Voilà qui peut interroger. Pascal Dubrisay, adjoint au patrimoine, n’était d’ailleurs pas sûr d’en convaincre le ministère «J’ai décidé de tenter le coup. Emmanuel Lansyer était un grand peintre mais il était fortuné. Il peignait pour son plaisir et ne s’est donc pas intégré dans l’école de Barbizon aux côtés de Millet ou Corot. Par conséquent, il ne s’est pas fait un nom parmi les grands de son temps». L’argumentation a vaincu les réticences initiales de l’État.
Nr, Indre et LoireT, 12/08, p.16

Archéologie région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

Esvres-sur-Indre. L’histoire des Gaulois de Touraine mise au jour

Les archéologues tentent de percer les secrets de la nécropole d’Esvres-sur-Indre. Elle vient d’être fouillée afin de comprendre les rites funéraires gaulois. Des projets de constructions de maisons ont permis, à partir de 2008, de lancer quatre chantiers de fouilles. Ce sont les 31 tombes fouillées lors du dernier chantier qui permettront d’expliquer les rites autour de la mort dans la communauté gauloise. Des datations seront alors possibles en comparant avec les résultats des trois premiers chantiers. Les objets récupérés sont multiples et expliquent des pratiques funéraires peu connues.
NR Indre-et-Loire, Tours agglo, 17/08/2013, p. 6

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Saint Amand) Une pyramide dédiée à l’or et aux bijoux

Lentement mais sûrement, la pyramide de l’or de Saint-Amand a tracé sa voie au sein des incontournables sites touristiques du Cher. Si l’idée même de voir une pyramide en plein bocage saint-amandois a de quoi attirer le curieux, l’intérieur de l’édifice vaut également son pesant… d’or. Trônant à l’une des entrées de Saint Amand, l’édifice aux faces de verre est en effet entièrement consacré à l’or et la bijouterie. Au fil de son musée, les visiteurs peuvent pénétrer dans la riche histoire aurifère de la cité, qui s’est tournée vers la bijouterie depuis 1888.
Le Berry, 12/08, p.4

(Sermaises) Une église classée monument historique

Les visites d’églises se poursuivent dans le Pithiverais, pendant le mois d’août sous la houlette de l’association Connaissance et sauvegarde du patrimoine et de l’Office de tourisme de Pithiviers. Samedi après midi, les portes étaient ouvertes pour découvrir d’église Saint Martin Saint Loup de Sermaises. Située au centre du bourg à côté d’un petit jardin public ombragé, l’église est une des plus belles du diocèse d’Orléans et est classée monument historique. Elle fut construite par les moines bénédictins à la fin du XIIIe siècle. De l’extérieur, le clocher de style roman est étroit et ne laisse pas présager de l’important édifice rectangulaire que l’on découvre avec son imposante façade.
RC, Pithiviers, 12/08, p.9

Visite guidée : “ A l’origine Châteauroux n’existait pas ”

Devant l’office de tourisme, trois jeunes filles font le pied de grue avec leurs grands-parents. Ils ont réservé pour une visite guidée de la ville spécialement préparée pour eux par l’office de tourisme. Anna Sabathé,  guide conférencière, entre d’emblée dans le vif du sujet : «A l’origine, Châteauroux n’existait pas… Un jour, des seigneurs sont arrivés pour construire un premier château en bois. Puis un second. Ils s’appelaient tous Raoul. C’est devenu le château Raoul et, par contraction, Châteauroux». Pendant une heure et demie, les yeux écarquillés, les jeunes ont dévoré le patrimoine castelroussin : les guitardes de la rue de la Gare,  l’Apollo, le berger couché de la place Saint- Cyran, les places de la République et Monestier, la porte de la nouvelle prison, l’église Saint-Martial, le Musée Bertrand, les Cordeliers et les lavoirs. «L’idée est d’expliquer l’évolution d’une ville, de l’époque médiévale à nos jours. Voir comment elle a évolué, comment le développement des transports a favorisé sa croissance», a précisé Anna Sabathé. «Pour nous, c’est une activité supplémentaire à proposer à nos petits-enfants. Ça leur permet de découvrir autre chose, ça change de la piscine et apprendre l’histoire d’une ville ne leur fait pas de mal», ont estimé les grands-parents qui en ont finalement appris… autant que les petits ! (intégral)
NR, Indre, 12/08

Cour-sur-Loire se souvient de Radegonde

La curiosité la plus discrète de l’église de Cour-sur-Loire se trouve au sommet du clocher : il s’agit d’un coq pourvu de ses deux pattes, une authentique rareté assure Nicole Fiot, présidente du syndicat d’initiative de Suèvres-Cour, quand elle explique le monument, quasi inchangé dans son aspect extérieur depuis sa construction à la fin du XVe siècle. Mais bien d’autres singularités plus visibles justifient la visite. La plus évidente réside dans le mobilier immuable depuis des siècles. Les bancs de famille numérotés munis d’une porte rappellent l’époque où chacun d’eux faisait l’objet d’une concession à titre onéreux.Si saint Vincent est le patron de la paroisse, c’est plutôt sainte Radegonde qui fait l’objet d’une dévotion particulière. En témoignent les bâtons de procession et le dais datant de Louis XIV qui servent encore lors du pèlerinage annuel à la fontaine miraculeuse. Mais impossible de quitter l’église de Cour-sur-Loire sans avoir consacré un moment aux vitraux. Réalisés à la Renaissance, ils sont classés parmi les plus beaux du Val de Loire.
Nr, Loir et Cher, 12/08, p.8

Indre-et-Loire. Le patrimoine un argument de poids

Le Département est la deuxième collectivité en France par le nombre de ses monuments. Un atout massif mais aussi un impact sur les finances.
Le conseil général va dépenser cette année 2 millions d’euros dans des gros chantiers concernant ses monuments. Sur ces deux millions d’euros, la restauration de l’Hôtel Goüin, à Tours, absorbera à elle seule 1,4 million d’euros. Souvent, le Département s’appuie sur un cofinancement avec la Région qui peut atteindre 50 %. Outre cette enveloppe d’investissements, chaque année le conseil général dépense entre 150.000 € et 200.000 € de travaux d’entretien « courant » dans ses différents sites. Sans compter 150.000 € à 180.000 € pour des interventions liées à la conservation et l’enrichissement des collections ainsi que l’entretien muséographique. Il faut également ajouter entre 350.000 € et 400.000 € pour la programmation culturelle au sein des édifices dont le Département a la charge. Côté recettes, le Département espère collecter cette année 1,168 million d’euros au travers des droits d’entrée dans ses monuments et 463.000 € issus des ventes de marchandises dans les boutiques qu’ils abritent.
NR Indre-et-Loire Tours 14/08/2013, p. 7

Loches. La collégiale prend l’eau…

Au printemps, le conservateur régional des monuments
historiques Frédéric Aubanton et l’Architecte des bâtiments de France (ABF) Sybille Madelain-Beau ont visité l’édifice, constatant de visu les dégâts causés par l'humidité. Dès septembre, les premiers travaux vont être engagés. L’ABF a donné son aval. Le chantier portera sur le narthex. Par ailleurs, avec l’accord de la Drac, une étude intégrale du bâtiment va être conduite, qui portera sur les sols, les murs, la toiture, le portail peint…, une étude que Pascal Dubrisay, adjoint au patrimoine, souhaiterait voir aboutir avant les élections municipales.
Quant au jardin situé au pied de la collégiale, il fait également triste figure suite à quelques "ratés" assumés pleinement par Pascal Dubrisay, adjoint au patrimoine en charge des espaces verts. La mise en ordre du jardin aura lieu à l’automne.
NR Indre-et-Loire, Tours agglo, 17/08/2013, p. 17


.... Collégiale : le maire prudent sur l’agenda

le maire Jean-Jacques Descamps se montre plus prudent quant au « calendrier budgétaire » que son adjoint au patrimoine, Pascal Dubrisay. « Même si ces travaux nous paraissent urgents à réaliser, les arbitrages budgétaires ne sont
pas encore faits pour la fin de l’exercice 2013 et ne pourront l’être qu’au prochain conseil municipal fin septembre, après avoir eu confirmation, pour la collégiale, des subventions et accords techniques de la Drac [l’État, NDLR] sur le budget 2013. Sinon 2014 », indique Jean-Jacques Descamps.
NR Indre-et-Loire, Tours agglo, 19/08/2013, p. 16

Source : territorial.fr

Lettre d'information du réseau culture

Le gouvernement présentera début 2014 le projet de loi su le patrimoine annoncé le 14 septembre 2012 par Aurélie Filippetti. Le Cimap (Comité interministériel pour la modernisation de l'action publique) du 17 juillet a évoqué le volet concernant les espaces protégés, en précisant que ceux-ci seraient limités à 3 catégories ("Villes historiques", "Sites classés" et "Abords") contre 10 aujourd'hui. Les délais et les procédures d'instruction relatifs à ces trois catégories d'espaces protégés seront harmonisés : à titre d'exemple, les délais d'avis des architectes des bâtiments de France (ABF) sur les permis de construire aux abords des monuments historiques passeront de quatre à deux mois.
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Source : blogs.mediapart.fr

Culture ou communication, il faut choisir

Chère Aurélie Filippetti,

Ce qui agite aujourd’hui le cénacle des professionnels de cette profession que l’on nomme (avec ironie ?) spectacle vivant, c’est la grave question des nominations à la tête des théâtres publics.

Or, disons-le, l’essentiel n’est pas là ! Nous ne nous joindrons pas à la meute qui hurle pour défendre telle ou telle chapelle, tel ou tel segment de la corporation, tel ou tel copinage en faveur de patrons rivés à leur pouvoir loin des grands idéaux de la Décentralisation théâtrale, telle ou telle rancœur au détour d’une carrière qui a peu à voir avec les vrais enjeux de l’art et de la culture. Non, nous ne nous joindrons pas à cette meute qui vous attaque sur de mauvaises bases, ce n’est pas, à nos yeux, le combat à mener. Mais si la parité est un sujet important, il doit alors s’appliquer à l’ensemble des corps de métier et faire l’objet d’une politique globale de ce gouvernement. Et il ne faudrait pas l’utiliser, en ce qui concerne la culture, pour masquer les enjeux fondamentaux.
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Source : grand-rouen.com

Sylvain Amic veut rendre les musées aux Français

Pour arriver au bureau de Sylvain Amic, il faut prendre le grand escalier en marbre du musée des Beaux-Arts de Rouen, contourner la verrière, se faufiler de salle en salle, passer près des chefs-d’oeuvre de Géricault ou Delacroix et enfin trouver la petite porte au fond d’une salle.

Pas le genre conservateur poussiéreux, pas le genre à avoir sa langue dans sa poche. Sylvain Amic raconte. En 2008, il est allé voir une exposition sur le futurisme au centre Georges Pompidou à Paris. « Mes enfants ont détesté. Il fallait s’y connaître pour la comprendre, il y avait des choses trop pointues », se souvient-il.
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Enrichissement des musées

Source : latribunedelart.com

Souscription lancée pour l’achat de deux peintures de Stubbs

Célèbre pour ses peintures de chevaux, George Stubbs a aussi représenté des animaux beaucoup moins familiers des Anglais. Une souscription avait été lancée au début de l’année 2013 pour acquérir deux de ses œuvres, accompagnée d’une interdiction de sortie de territoire jusqu’au 5 août, qui pouvait se prolonger jusqu’au 5 novembre si les sommes récoltées étaient conséquentes. C’est le cas, et le National Maritime Museum de Londres a lancé un nouvel appel le 13 août dernier, au grand dam des Australiens qui considèrent que ces peintures seraient bien mieux dans leurs collections.
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Source : latribunedlart.com

La Mairie de Paris demande les permis de construire sur les Serres d’Auteuil

La nouvelle est publiée au Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris paru le 13 août : en plein été alors que toute la France ou presque est en congés, la Mairie de Paris a déposé la demande de permis, notamment pour la « démolition de serres techniques » et « la création d’un court entouré de serres botaniques » sur le site protégé du jardin des serres d’Auteuil, juste à côté des serres historiques de Formigé.
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Source : latribundelart.com

Notre-Dame de Paris accueille quatre tapisseries de la tenture de la Vierge

Quatre tapisseries de la tenture de la Vie de la Vierge ont retrouvé, pour quelques semaines, le lieu auquel elles étaient destinées : Notre-Dame de Paris, qui fête cette année ses 850 ans.

A l’occasion du vœu de Louis XIII en 1638, consacrant la France à la Vierge, Richelieu commanda par l’intermédiaire de son secrétaire, le chanoine Michel Le Masle, une tenture de quatre pièces sur l’histoire de Marie.
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Source : latribunedelart.com

Musées américains : de plus en plus d’images libres de droits

Nous avions consacré une émission Patrimoine en question(s) au problème des reproductions d’œuvres d’art. Si La Tribune de l’Art, qui bénéficie notamment de l’exception d’information, ne rencontre aucune difficulté à ce sujet, il n’en va pas de même des éditeurs et des revues d’art, dont beaucoup consacrent un budget très important, et toujours croissant, aux redevances photographiques, ce qui rend parfois impossible certaines publications. Une pratique d’ailleurs à la limite de la légalité, puisque seules sont protégées les œuvres originales, pour les artistes morts depuis moins de 70 ans.
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Source : latribunedelart.com

Un verre camée des frères Woodall acquis par le Chrysler Museum of Art

Adjugé 169 250 livres (frais inclus) lors de la vente Bonhams du 1er mai 2013 à Londres, un verre camée des frères Woodall - George (1850-1925) et Thomas (1849-1926) - a rejoint les collections du Chrysler Museum of Art. Intitulé L’Attaque (ill. 1), il représente dans un style néo-classique une jeune femme dont la pudeur est protégée (ou la nudité suggérée) par un drapé diaphane ; elle est surprise en train de se dévêtir par deux putti facétieux, l’un à genoux sur un muret, l’autre voletant au-dessus de son épaule. Au premier plan, ses vêtements et ses bijoux sont éparpillés sur le sol, près d’une une aiguière et d’un bassin. Un dais couronne la scène tandis qu’une architecture classique rythme l’arrière-plan de colonnes, dont la froide monumentalité contraste avec la légèreté de la scène. La composition s’ouvre au fond sur une baie et un port.
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