Revue de presse (24 - 30 novembre 2014)

Musées Régions Centre

Source : Panorama de presse de la Drac Centre

(Orleans) Dessins d’El Roto aux Beaux-Arts

Depuis le 3 octobre, le cabinet d’arts graphiques du musée des Beaux-Arts d’Orléans expose des œuvres originales du célèbre dessinateur satirique espagnol El Roto. Peintre, graveur, dessinateur autodidacte, El Roto (Le Cassé), de son vrai nom Andrès Rabago Garcia, collabore depuis plus de trente ans avec la presse espagnole. Son dessin du jour dans le quotidien. madrilène El Pais constitue pour des milliers de lecteurs un rendez vous à ne pas manquer. Jusqu’au 28 décembre Ni caricaturiste, ni humoriste, c’est dans un esprit satirique que cet artiste engagé porte son regard sur notre société. En 2012, il reçoit le prix national de l’illustration pour sa «vision critique, poétique, subtile et intelligente». Une trentaine de dessins originaux provenant de sa collection personnelle, sont ici présentés. Réalisés entre 2001 et 2010, ces dessins nous confrontent à la facticité de notre monde moderne. Le trait est sec et mordant, les compositions d’une grande lisibilité, et l’utilisation des couleurs est économe et pertinente. À ces images simples et directes sont souvent associés des textes/légendes précis et dérangeants qui ne manquent pas d’éveiller nos consciences. Les quelques dessins présentés ici sont saisissants d’esprit et de justesse et méritent à coup sûr le détour. (intégral)
RC, Orleans, 21/11

(Chateaumeillant) Une archéologue dépoussière le musée

Sous la férule de l’archéologue Sophie Lacan, les services municipaux procèdent actuellement au déménagement du musée Emile Chenon et de ses nombreux éléments. «Je suis chargée de superviser le déménagement et de faire le lien entre tous les intervenants. Les vitrines étaient surchargées. Beaucoup d’éléments restaurés au plâtre présentent peu d’intérêt pour la future muséographie. Aussi, un nombre non négligeable va partir en réserve», explique cette jeune femme de 27 ans, originaire de Montpellier. Jusqu’au mois de mai, l’intéressée va s’évertuer à concrétiser le parcours muséographique réalisé par l’archéologue Gérard Coulon et l'architecte Catherine Autissier.
Le Berry, 21/11, p.37

(Issoudun) Fred Deux : des voyages tellement intérieurs

Incontestablement, Fred Deux aura été gâté cette année. Mais il est vrai que l’artiste de La Châtre méritait bien un tel honneur. Son 90e anniversaire en aura été le prétexte. Le Musée Saint-Roch possède pas moins de deux cents de ses dessins, ce qui en fait la collection la plus importante de France avant Beaubourg. Mais le Musée Saint-Roch ne s’est pas contenté d’exposer ce qui est rangé dans les réserves. L’idée aura été de présenter des grands formats appartenant à diverses collections afin que le visiteur puisse s’imaginer le travail titanesque que représente chaque œuvre. Des formats de deux mètres sur plus d’un mètre sur lesquels, avec un crayon à la mine graphite, il dessine des petits carrés à l’infini. De ces minuscules géométries naissent des silhouettes, des personnages, appartenant bien souvent à ses mondes intérieurs. Fred Deux avance pas à pas, trait après trait, sans jamais effacer.
NR, Indre, 22/11, p.20

(Romorantin) Fin d’année chargée pour le musée Matra

Exposition Citroën prolongée jusqu’au 25 janvier en raison de son grand succès (22.396 visiteurs au 17 novembre), la prochaine exposition sur Ferrari qui prend forme, le dynamisme du musée de la rue des Capucins ne se dément pas.En plus de ses deux événements au sein du musée, la collection des voitures bleues s’exporte. Matra est en effet l’invité d’honneur d’un salon au Luxembourg qui se tient du 12 au 14 décembre. Le stand qui leur est réservé est situé en plein cœur d’un salon qui accueille 30.000 visiteurs en 3 jours. Côté Ferrari, une dizaine de propriétaires privés ont déjà donné leur accord de principe pour prêter au moins une Ferrari qui sera mise en scène dans un décor inspiré par le septième art,puisque l’exposition «Ferrari à l’affiche» est largement inspirée d’un livre écrit par Philippe Ramlot «Moteur ! Elles tournent ; les Ferrari au cinéma». La 308 GTS rendue célèbre par Tom Selleck dansMagnum, tout comme la Dino 246 vue et revue dans Amicalement vôtre, seront parmi une douzaine de célèbres Italiennes, deux pièces cultes du petit écran. L’exposition débutera le 17 avril pour se poursuivre jusqu’en novembre.
NR, Loir et CherS, 22/11, p.24

(Chartres) Les réserves vont déménager

Les Amis du musée ont tenu leur assemblée générale, samedi. L’occasion pour le président, François Tulpain, de parler du déménagement du musée et de quelques difficultés financières de l’association.
L'Echo, 24/11, p.8

(Orleans) Des photos « land-art » en vitrine des Beaux-Arts

À la fois photographe et plasticien, Ludovic Fesson, expose quelques-uns de ses travaux dans les vitrines du Musée des Beaux-arts d’Orléans. Inspiré par les grands artistes du land art tels Andy Goldsworthy ou Nils Udo, Ludovic Fesson est un jeune artiste de 24 ans d’une belle et sensible créativité à découvrir. Créant des structures géométriques complexes faites de branches et autres matériaux naturels trouvés au bord de l’eau, il les photographie ensuite dans la nature, souvent au fil de l’eau, créant des images irréelles, planantes. Ses sculptures abstraites étranges semblent flotter entre le ciel et la surface de l’eau. Des petits croquis préparatoires présentant les recherches de l’artiste s’ajoutent et complètent avec pertinence les photographies présentées. Et pour ceux qui souhaiteraient approfondir cette découverte, signalons que d’autres oeuvres de Ludovic Fesson sont visibles sur le site behance.net. (intégral)
RC, Orleans, 25/11

(Orleans) Le maire a rejeté le projet de muséum à la place de la prison

Depuis la mi-septembre, Corine Parayre collecte les signatures. Plus de 600 pour le moment et autant de partisans au projet de bâtir un muséum du XXIe siècle, entouré d’un jardin botanique, sur le site de la maison d’arrêt désormais vidée de ses détenus. Ces soutiens, elle les a remis en main propre au maire qui l’a reçue le vendredi 14 novembre. Un entretien «cordial et détendu», aux dires de Corine Parayre. Un tête à tête d’une grosse demi heure entre Serge Grouard et son ex adjointe, actuelle présidente du comité des fêtes Gare Pasteur Saint Vincent. «On est vite entrés dans le vif du sujet. Il m’a dit qu’il y avait beaucoup d’inconnus encore sur le devenir du site de la prison et que le coût important de ce projet faisait peur. Nous l’avons quantifié à 20 millions d’euros au minimum, ce qu’il a corroboré.» Pour autant, s’il ne valide pas la forme qu’il juge «intéressante», le maire semble d’accord sur le fond du projet : il est nécessaire de rénover le muséum, mais sur site.
RC, Orleans, 25/11, p.17

(Chateauroux) Schwob et les “ 100.000 ”

De nombreux habitants de l’Indre se souviennent de l’entreprise textile de renom, les 100.000 Chemises. Mais beaucoup ont oublié le nom de son fondateur, Maurice Schwob. Mardi, dans les locaux des Archives départementales, Nathalie Gaillard, directrice du Musée de la chemiserie à Argenton, a évoqué le parcours remarquable de ce patron. Initiée par l’Académie du Centre, présidée par Jean-Pierre Surrault, cette soirée abordait là, un sujet cher aux Castelroussins. Moïse, juif alsacien, dit Maurice Schwob, est né en 1838. Issu d’une famille sans fortune, il s’est vite imposé dans les affaires en se lançant seul, à l’âge de 35 ans, dans une activité de chemisier à Paris. Son ascension est fulgurante tant ses techniques commerciales et ses procédés de fabrication sont innovants.
NR, Indre, 26/11, p.10

(Orleans) Les rendez-vous du Cercil, en décembre

Ginette Kolinka est une rescapée des camps de la mort. Mais son frère et son père y ont péri, en 1944. Il y a 70 ans. Elle sera le 2 décembre prochain à la médiathèque Anna Marly, à Saint Jean de la Ruelle, à 18 heures, pour une rencontre animée par Hélène Mouchard Zay. C’est l’un des premiers rendez vous organisés par le Cercil (Centre d’étude et de recherche sur les camps d’internement du Loiret), le mois prochain. Le 9, c’est Hervé Rotten, musicologue spécialiste de la musique juive, qui donnera une conférence au théâtre d’Orléans à 18 heures.
RC, Orleans, 27/11, p.8

(La Chatre) Le dernier achat du musée présenté

Dans le cadre de l’animation Une heure une œuvre, spéciale acquisition de la vente Fraysse à Drouot qui se déroulera samedi, Annick Dussault, directrice du musée George-Sand, présentera succinctement les lettres et manuscrits acquis le 5 novembre par la Ville de La Châtre, grâce aux mécènes privés, à l’Association des Amis du musée, au Fonds régional d’aide aux musées (État et Région). Les sept lots seront ensuite visibles aux heures d’ouverture du musée, du 29 novembre au 31 décembre. L’établissement a ainsi pu acquérir de nombreux documents venant compléter la riche collection du musée, entre autres une lettre inédite de George Sand rappelant son travail autour de la Commedia dell’Arte, un ensemble très intéressant de lettres entre Maurice Sand et sa mère pendant la révolution de 1848, évoquant les évènements à Nohant et l’intégralité des placards des bulletins de la République, rédigés par George Sand, des documents relatifs au théâtre et marionnettes de Nohant, au travail de Maurice Sand, une lettre de la grand-mère de George Sand évoquant la vie à Nohant, les voyages de Nohant à Paris, etc. - «Une heure une œuvre», samedi 29 novembre, à 11h30 au musée, 71, rue Venôse. Gratuit. (intégral)
NR, IndreE, 28/11

(Bourges) Ses origines remontent au XIXe siècle

La Société d’archéologie et d’histoire du Berry (SAHB) fêtera ses cinquante ans, aujourd’hui, à 14 heures, à l’amphithéâtre du muséum d’histoire naturelle de Bourges. Elle fait partie des centaines de sociétés savantes qui existent en France, et qui sont regroupées au sein du comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS). Les sociétés savantes sont nées en France lors de la Restauration (1815-1830) et de la Monarchie de Juillet (1830-1848). Elles ont pour objectif de «faire avancer la recherche et la faire connaître», souligne Béatrice de Chancel Bardelot, présidente de la SAHB. Ces sociétés sont créées dans un contexte statistique : «Au début, il s’agissait d’une volonté de l’État de faire une statistique départementale, poursuit la présidente. À Bourges et dans le Cher, on commence alors à recueillir des antiquités, des stèles…»
+ La Société d’archéologie et d’histoire débouche le champagne !
Le Berry, 29/11, p.6

(Savonnières) Tuilerie : un statut pour évoluer

Claude Aubert, propriétaire de la serre de la Tuilerie, réfléchit et consulte pour changer de statut. Une évolution est nécessaire pour préserver l’avenir des activités de la Tuilerie qui, en 25 ans, a vu défiler près de 500.000 visiteurs. Si la restauration est interrompue depuis septembre faute de restaurateur, le musée agricole reçoit toujours autant de visiteurs. La serre continue à louer ses salles pour des événements familiaux, des comités d’entreprise ou des réunions d’associations. Il est même possible, en saison, de réserver une pelouse de 5.000 m2 pour un rassemblement de voitures de collection par exemple. Les animations continuent elles aussi. L’association Serre-expo s’occupe des expositions, Au fil du temps poursuit ses prestations de chants et danses folkloriques et l’Amicale de la Treille tiendra chapitre en juin. Pendant tout l’hiver, l’association Les Amoureux de la danse fait guinguette les mardis et les dimanches. L’agenda est chargé : sont inscrits au programme le Printemps des arts (dernier weekend de mars), le salon des collectionneurs (10 mai), la fête du battage (dernier dimanche de juillet), la fête de la vendange (1er samedi d’août) et la palette d’automne en septembre. Mais Claude Aubert, conscient du temps qui passe, s’est tourné à la fois vers la commune, vers Tour(s) plus et vers la Chambre de commerce et d’industrie pour pérenniser l’oeuvre d’une vie. Une réflexion est en cours pour mettre sur pied une fondation (sous l’égide de la Fondation du patrimoine) qui prendrait en charge le musée, pendant que la CCI cherche un repreneur pour la partie restauration. En attendant, le patron et son équipe de bénévoles ont démarré la construction d’un moulin à vent, à côté de la loge de vigne, avec, dans l’idée, de nouvelles animations pour cet été. (intégral)
NR, Indre et LoireT, 29/11

Le Loir révèle un Vendôme du passé

Les discussions semblaient sans fin après le vernissage de «Vendôme au fil du Loir» présenté par Laurence Guilbaut, conservateur du musée. «Mais, on est positionné où, là ? Vous êtes sûr que c’est bien Vendôme ?» Les représentations de la ville vue du Loir suscitent de nombreuses réactions, d’autant que nombre de peintures, eaux-fortes ou plans exposés datent d’avant 1940 et représentent donc la ville avant le bombardement suivi d’un incendie qui a considérablement transformé la configuration du centre-ville. La ville, vue sous l’angle du Loir, a permis au musée de sortir, d’une part des oeuvres de ses collections, tel ce tableau de Pierre Moussu, d’une vue des grands moulins sous la neige. «Vendôme sous la neige, c’est une représentation que nous avons rarement et nous avons pu nous assurer qu’il s’agissait bien de Vendôme car Gervais Launay avait dessiné une vue presque identique», détaillait Laurence Guilbaud, conservateur du musée.
Nr, Loir et Cher, 30/11, p.9

Archéologie Régions Centre

Source : Panorama de presse de la Drac Centre

(Vierzon) Sur la piste des chemins antiques

Avec ses vestiges archéologiques gallo romains, ses traces de mottes féodales vieilles de mille ans, le Vieux Domaine et le Bois d’Yèvre sont l’objet de bien des hypothèses historiques. Et même de légendes. Tenez, celle du château de Ban de Beues, père de Lancelot du lac, par exemple. Parmi les bribes du passé, qui seraient bien plus que des suppositions, figure le passage d’une route antique. Pour l’historien local Alain Rives, qui a mené un travail de recherche et de synthèse sur les chemins anciens de Vierzon, il n’existe guère de doutes quant à l’existence, à cet endroit, d’une voie. Elle ne serait autre que le chemin reliant Tours à Bourges, via Vierzon.
Le Berry, 24/11, p.15

(Lamotte-Beuvron) Découvertes archéologiques en Sologne

Le dernier bulletin du Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne (GRAHS) traite d’archéologie. C’est le troisième d’une série commencée en 1995. Ce magazine a été rédigé avec le concours du Service régional de l’archéologie (SRA). Même si la lecture de ce bulletin semble ardue, elle apporte des précisions surprenantes sur la Sologne et ses confins. Il semblait, depuis longtemps, que la Sologne ne présentait pas d’intérêt archéologique.
RC, Orleans, 29/11, p.25

Saint Marcel ou Argentomagus ?

Pendant l'été 2013, le site gallo romain d'Argentomagus a été valorisé par la découverte exceptionnelle d’un service à vin du IIIe siècle. Cet ensemble de quinze pièces, dont la facture et l’état de conservation sont loués par les spécialistes, figure désormais en bonne place dans les collections permanentes du musée, installé au coeur de la cité antique qui a préfiguré l’actuelle commune de Saint-Marcel. Si l’établissement inauguré en 1990 permet de suivre l’évolution de l’homme dans la basse vallée de la Creuse, il souligne forcément l’intérêt des objets trouvés à ses pieds. Un trésor archéologique longtemps en hibernation puisque les premières fouilles sérieuses réalisées dans l’enceinte gallo-romaine, qui domine la ville d’Argenton-sur-Creuse, ont seulement débuté dans les années soixante sous la direction d’un passionné d’histoire, le docteur Jacques Allain. Ces recherches officielles ont mis fin à une période de déshérence inimaginable : à la fin du XIXe siècle, la destruction d’une statue de Minerve a servi à consolider un chemin, et plus récemment, les pierres rectangulaires de l’amphithéâtre ont permis la construction de maisons.
Nr, Indre, 30/11, p.44

Patrimoine Régions Centre

Source : Panorama de presse de la Drac Centre

Remise des labels 2014

La protection du patrimoine sera à l’honneur, aujourd’hui à 12h30, à l’hôtel du département, à Orléans. Quatorze projets de restauration recevront, cette année pour le Loiret, le label 2014 de la Fondation du patrimoine. Une distinction qui permet d’identifier, mettre en valeur et préserver le patrimoine privé bâti non protégé au sens des Monuments historiques et visible de la voie publique ou accessible au public. Seront par exemple mis à l’honneur, les travaux de restauration d’une tour carrée à Montcorbon ou la restauration d’une longère à Chévry sous le Bignon. Le conseil général participe financièrement, depuis 14 ans, au fonds d’intervention de la Fondation du patrimoine. Il lui a attribué en 2014 une enveloppe de 24.125 €. Depuis 2005, 126 opérations de restauration dans le département ont bénéficié de ce partenariat. (intégral)
RC, Orleans, 21/11

(Neuville aux Bois) Les travaux de mise en sécurité de l’église prévus début 2015

Lundi, le conseil municipal de Neuville aux Bois a annoncé le choix de la société qui réalisera les travaux de mise en sécurité de l’église Saint Symphorien. Lors de la séance du 7 juillet dernier, une consultation avait été lancée pour sélectionner la société. La commission communale d’achat proposait alors de retenir l’offre de ROC, pour un tarif de 858.240 euros toutes taxes comprises. La première phase des travaux devrait être lancée au début du mois de février. (intégral)
RC, Orleans, 21/11

(Tours) Mais où sont les reliques du bras de saint Martin ?

On le savait qu’il y avait des reliques dans le bras de la statue de saint Martin. On le disait d’ailleurs à chaque fois aux pèlerins qui passaient dans la basilique, explique soeur Agathe, la dynamique et souriante jeune mère supérieure des huit Bénédictines qui vivent dans le cloître de la basilique martinienne depuis 14 ans maintenant. Ces fameuses reliques ont d’ailleurs été retirées du bras levé de la statue (celui qui bénissait les Tourangeaux), le lundi 17 février dernier, lors de la dépose de la sculpture de bronze pesant plus de deux tonnes, hissée sur le dôme de la basilique de Victor Laloux en 1889. Et ensuite ? Les Tourangeaux qui vont à la messe à la basilique Saint Martin et les pèlerins qui vont prier près de son tombeau le savent très bien puisque la sainte boite a été déposée derrière la grille entourant le tombeau de l’ancien légionnaire romain et évangélisateur de la Gaule au IVe siècle.
NR, Indre et LoireT, 21/11, p.12

(Beaulieu lès Loches) Le mur d’enceinte et le lavoir restaurés

Se promener dans Beaulieu-lès-Loches, c’est remonter le temps car la ville a un patrimoine exceptionnel qu’elle protège. Mardi, le maire Sophie Métadier, accompagnée d’élus, de Jacques Guionnet, délégué de la fondation du patrimoine de la région Centre, Lucio de Risi, président du fonds de dotation Loches Patrimoine et Culture et du souspréfet Edmond Aïchoun, ont visité les deux derniers chantiers : le mur d’enceinte et le lavoir du pont Guénard. Pour celui-ci, l’objectif était triple : restauration de ce patrimoine, valorisation de ce dernier, et insertion professionnel le avec l’association d’insertion Orchis qui a oeuvré depuis décembre 2012 sur les restants des remparts et de la tour qui ont protégé la cité notamment pendant la guerre de cent ans (1337-1454). Un sentier piétonnier, « Le chemin des écoliers », spécialement aménagé, permet de longer ses anciennes fortifications. Le montant des travaux concernant le mur s’élève à 33.237 €, l’aide de la Fondation du Patrimoine à 13.200 €.
NR, Indre et LoireE, 21/11, p.17

Quatorze lauréats labellisés et reçus au Conseil général

La sauvegarde du patrimoine bâti non protégé au titre des monuments historiques était au cœur de la petite cérémonie qui s’est déroulée, hier, dans le hall de l’hôtel du Département. Quatorze propriétaires de biens immobiliers ont reçu des mains du président du conseil général, Éric Doligé, et du délégué régional de la Fondation du patrimoine, Claude Joly, un label récompensant leur investissement pour restaurer cet «héritage». Éric Doligé a rappelé que depuis le début du partenariat, il y a une dizaine d’années, dix à quinze projets sont ainsi soutenus chaque année par la Fondation, à laquelle la collectivité verse une enveloppe de 24.000 €. «Ce n’est pas que culturel, la fondation a aussi un rôle social qui a son importance dans la transmission de son savoir faire», souligne Claude Joly, faisant référence aux fonds d’insertion pour les jeunes et de valorisation. Les lauréats : Anne-Marie Surault (Orléans) ; Jean- ierre Hugon ( Orléans) ; Daniel Legras (Saint-Gondon) ; Avelino Vallé (Orléans) ; Bruno Germain (Orléans) ; Christophe Malavoy (Chévry-sous-le-Bignon ; Alex Trémeau et Laurence Campos (Saint- Denis-en-Val) ; Jean Piron (Montcorbon) ; Gérard Clément (Chevry-sous-le-Bignon) ; Vincent Baranger (Orléans) ; François Descoqs (Orléans) ; Benjamin Paillaud et Coline de Valence (Orléans) et Jean-Richard Zanandrea (Olivet). (intégral)
RC, Orleans, 22/11

Plongez-vous dans les secrets du Berry

Qui n’a pas rêvé de savoir à quoi ressemblent les «souterrains» de Bourges ? Comment se présente le trésor de la cathédrale ? Qu’est ce qui se cache derrière les portes des hôtels particuliers de Bourges ? Autant de questions auxquelles Le Berry secret répond. Soixante cinq secrets sont dévoilés dans les 148 pages du hors série richement illustré, qui sort aujourd’hui chez les marchands de journaux du Cher et de l’Indre.
Le Berry, 22/11, p.5

(Nogent le Rotrou) La Radiotechnique crève encore l’écran

«Ici, il y avait le restaurant de l’entreprise et là mon bureau. Je me souviens des arbres de Noël dans cette grande salle à droite…» Voilà 24 ans que La Radiotechnique a cessé son activité à Nogent le Rotrou, pour autant l’émotion est toujours vive chez les anciens salariés. Des souvenirs marquants qu’ils ont fait rejaillir à l’occasion d’une visite orchestrée par le Centre universitaire du temps libre et Claude Hamelin. Ils étaient plus d’une centaine à marcher jusqu’au bâtiment de l’avenue de la Messesselle qui accueillait l’usine de production. «Ce sont 25 ans de ma vie qui se sont déroulés ici», explique l’une des anciennes salariées en fixant le bâtiment aujourd’hui occupé par la société Calpac. «Je n’ai jamais retrouvé autant de plaisir à travailler dans la suite de ma vie professionnelle.» Le Centre universitaire du temps libre et Claude Hamelin ont connu un grand succès pour la conférence puis la visite d’anciennes industries nogentaises.
+ « Magnan, Habert, Villette, Tirard : des noms qui ont fait l’histoire »
L'Echo, 22/11, p.26

(Chateauroux) Mais pourquoi ont-ils détruit le théâtre ?

Tel l’Atlantide, il n’existe plus mais on en parle beaucoup. Détruit en 1957 pour laisser la place au building, le théâtre de Châteauroux revit sous la plume de Simone Thabault-Zaepfel. L’ouvrage publié aux éditions de La Bouinotte est richement illustré. Il ressuscite une époque malheureusement disparue. «J’ai connu ce théâtre et je m’y suis rendue très souvent», se souvient Simone Thabault-Zaepfel. L’édifice avait été érigé en 1832 grâce à un mécène, M. de Saint-Cyran. Racheté par la ville en 1886, le fameux théâtre a accueilli les plus grands artistes de l’époque, parmi lesquels la grande Sarah Bernhardt venue se produire à Châteauroux en 1910. Fallait-il le détruire ? Notre interlocutrice n’est absolument pas d’accord.
NR, Indre, 22/11, p.9

(Amboise) Registres reliés, mémoire sauve

Ces registres, nous nous en servons énormément. Tous les jours, on les ouvre ! C’est justement pour cela que Françoise Denay, la responsable du service état civil de la Ville d’Amboise, tient à ce que ces gros volumes soient bien couverts, bien protégés, pour qu’ils soient prêts à traverser les décennies, puis les siècles. La matière contenue dans ces livres est sensible, intime, précieuse : c’est de l’ADN administratif, propre à  chaque personne née, ou mariée, ou décédée à Amboise. Et ces actes sont placés directement sous la responsabilité du maire. Dans l’idéal, ces documents ne doivent pas quitter les murs de la mairie. Et c’est notamment pour cela que les services municipaux ont fait appel à un relieur itinérant, l’un des rares artisans à travailler encore de cette façon en France. Jean-Luc Gonzalez est donc arrivé avec ses presses et ses pots de colle pure et de colle diluée, il y a une quinzaine de jours, avec pour mission de relier plusieurs cahiers provisoires d’actes d’état civil.
NR, Indre et Loire, 23/11, p.10

(Muides sur Loire) Pour devenir acteur du patrimoine

Vendredi dernier, le maire Bernard Clément était tout sourire pour la signature de la convention entre la mairie et la Fondation du Patrimoine, représentée par Annette Doire. Objectif : restaurer intérieurement et extérieurement l’église Saint-Lubin datant du XIe siècle. «Elle a été le témoin des passages des pèlerins de Saint-Jacques et des mariniers de Loire, aujourd’hui les amateurs de la Loire à vélo et des promeneurs peuvent l’admirer, la visiter», explique le maire. Le conseil (aidé par les Amis de Saint-Lubin) a décidé d’élargir les pistes de financement pour effectuer des travaux de 500.000 € sur deux ans, d’où le partenariat avec la Fondation du Patrimoine.
NR, Indre, 24/11, p.13

(Dunet) Chapelle de Vouhet : souscription de restauration lancée

Suite à la découverte d’une fresque murale, une convention de souscription pour restaurer l’ancienne chapelle castrale Saint-Pierre, construite au village de Vouhet, a été lancée. Elle vient d’être signée par Jean-Claude Nogrette, le maire ; Arnaud de Montigny, délégué départemental de la Fondation du patrimoine, en présence de Gérard Mayaud, premier vice-président du conseil général de l’Indre, qui financera ce projet –d’un coût total d’environ 200.000 € –à hauteur de 40%. La communauté de communes de la Marche occitane Val d’Anglin et la Drac participeront également à la restauration de cette chapelle. Sans oublier une dotation sénatoriale, dont le montant sera communiqué ultérieurement. «La commune a lancé cette souscription pour la restauration intérieure de cette chapelle du XIIe siècle. Nous espérons que l’argentrécolté permettra à la municipalité de couvrir une partie du financement, complété en partie également par la Fondation du patrimoine, vraisemblablement à hauteur de 10%», a indiqué Arnaud de Montigny. Et le délégué départemental de la Fondation du patrimoine de préciser que les dons sont déductibles des impôts sur le revenu. «Une façon d’attacher les gens à leur patrimoine, qu’ils soient de la commune ou d’ailleurs.» Contact et retrait des bons de souscription : à la mairie, tél. 02.54.25.71.01 ; don par Internet : www.centre.fondationpatrimoine.org (intégral)
NR, Indre, 25/11

(Tours) Gare : la Ville finance une restauration

Les tableaux en céramique de la gare sont en danger (NR du 6 novembre). Pour les sauver, l’association Patrimoine-Environnement avait lancé un appel à financement participatif. Ces dix-huit tableaux d’Eugène-Martial Simas, de 1898, représentent des destinations accessibles en train au départ de Tours. La Ville n’est pas restée insensible. Elle a voté lors du dernier conseil municipal une participation de 8.000 € (le coût estimé de la restauration d’un tableau). Françoise Amiot, adjointe au patrimoine, a expliqué que la municipalité voulait ainsi participer à la valorisation du patrimoine de la Touraine. Parmi plusieurs sites (dont Chinon, Langeais, Amboi se, Loches), le choix des élus s’est arrêté sur Azay-le-Rideau. Des contreparties seront accordées aux donateurs, parmi lesquelles la mention du nom en gare de Tours. (intégral)
NR, Indre et LoireT, 25/11

(Orleans) Bâtiment abandonné mais pas oublié

Herbes hautes, fenêtres brisées et traces de bombes de peinture sur les murs. Déserté, l’ancien centre d’information EDF de La Source se disloque. Délaissée, cette pépite d’une histoire architecturale des années 60-70 perd de sa splendeur. Abandonnée, oui, mais pas oubliée. Son devenir préoccupe toujours sa famille. Enfin son propriétaire, EDF, qui souhaite s’en débarrasser. Voilà tout ? Aux oubliettes le bâtiment obsolète ? Non, confirme Marc Brugiere : «Il y a un projet de réhabilitation. Il s’agirait de le céder en vue d’une transformation en logements.» Il en détaille les étapes : «Nous sommes en discussion avec la mairie d’Orléans et l’agglo pour faire évoluer le plan local d’urbanisme (PLU), afin de permettre la réhabilitation.» Il faudrait ensuite «demander le classement, ce que souhaite l’investisseur», puis passer au désamiantage, à l’isolation thermique, etc. Si l’affaire est conclue…
RC, Orleans, 26/11, p.16

(Loches) Les Caravage réveillent la ville pour de fausses alertes

C’est une boutade qui masque à peine l’exaspération de ce riverain de la galerie Antonine. «J’ai la preuve que les Caravage sont faux. L’alarme se déclenche plusieurs fois par nuit. Et on ne voit jamais la police !». Ces derniers temps, l’alarme de la galerie Antonine, qui garde en lieu sûr «La Cène à Emmaüs» et «L’Incrédulité de saint Thomas», tableaux attribués au peintre Caravage, ainsi que des objets d’art sacré et le retable de Jean Poyer (XVe siècle), s’est déclenchée intempestivement durant la nuit. Du côté de la mairie, propriétaire des lieux, on a cherché à comprendre pourquoi. Est-ce un insecte repéré par le détecteur de mouvement ? Bertrand Luquel, adjoint au maire en charge de la sécurité, et las lui aussi d’être réveillé à 1h et 4h du matin, a eu une première explication. «C’est un simple dysfonctionnement. Ce n’est rien de grave. Cela viendrait d’un écart d’un dixième de millimètres au niveau des contacteurs de la porte d’entrée qui déclenche l’alarme», avance-t-il. Fausses alertes effectivement, les œuvres du maître de la Renaissance sont toujours là, de surcroît bien protégées par la vitrine blindée.
+ ••• A la cité royale, des caméras s’il le faut
NR, Indre et LoireT, 26/11, p.25

(Lignières) Le retable de l’église bientôt restauré

Après plusieurs semaines d’études, les élus ont décidé la mise en œuvre de la restauration du retable de l’église au cours d’un conseil municipal dédié. En effet, cette œuvre, classée depuis le 16 avril 1973, nécessite une intervention rapide dont le coût a été évalué à 22.165 € HT. Afin de financer cet investissement, le conseil a décidé de solliciter la Direction régionale des affaires culturelles de la région Centre (Drac), le conseil général, la communauté de communes du Perche Haut-Vendômois, et les parlementaires pour l’obtention de subventions au taux le plus élevé mais aussi d’entrer dans une démarche d’appel au mécénat populaire en partenariat avec la Fondation du Patrimoine.
NR, Loir et Cher, 26/11, p.21

(Orleans) Collège à vendre, très bonne situation

Ce n’est pas un joyau comme l’Hôtel Tassin, un bijou de famille royale comme le château de La Motte Sanguin. Mais au 24, rue Jeanned’Arc, l’ancien collège Anatole Bailly est promis à un avenir semblable. La majorité municipale a annoncé ses intentions le mois dernier : il sera privatisé. Depuis la mise en service de la seconde ligne de tram, on achète désormais des tickets là où, un siècle avant, s’ouvrait une fenêtre. Haut lieu de l’histoire d’Orléans (lire par ailleurs), feu le collège devrait être mis en vente prochainement par les services de la ville, dans le cadre de son plan de cession du patrimoine, qui vise à débarrasser la municipalité de bâtiments encombrants, et gourmands en frais d’entretien. En 2015, ledit plan devrait permettre à la ville de faire rentrer dans ses caisses environ 5 millions d’euros. 2,4 millions devant être réalisés par la cession de son réseau de câbles, gageons qu’une bonne part du reste sera apportée par la vente de l’ancien établissement scolaire. «Il est trop tôt pour donner une estimation», renvoie le grand argentier de la ville, Michel Martin (UMP).
+ Une façade historique et pourtant... sans classement
RC, Orleans, 27/11, p.7

(Mardié) Nouvelle souscription à lancer pour les travaux de l’église

La cloche de l’église de Mardié a sonné de nouveau, le 11 novembre, pour la première fois depuis l’ouverture des travaux de rénovation de l’édifice. Afin de poursuivre les travaux de restauration et d’aménagement prévus dans la deuxième tranche du projet, une nouvelle convention a été passée avec la Fondation du patrimoine, qui a déjà accompagné la première étape de remise en état du clocher. Pour obtenir un financement auprès des différents partenaires que sont la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) et le conseil général, un appel à souscription publique va être lancé, en partenariat avec la Fondation du patrimoine. Des concerts seront de nouveau programmés à cette fin, et le dossier sera instruit durant l’année 2015, pour un redémarrage des travaux en 2016. Cette fois, il sera question de refaire toute la façade extérieure de l’édifice, d’enlever les enduits de la nef, de réaliser un accès pour les personnes à mobilité réduite, et de refaire le parking et la place de l’église. Les travaux intérieurs seront repris dans une troisième tranche. (intégral)
RC, Orleans, 28/11

(Cormainville) La rénovation de l’église prévue en 2015

Le dernier conseil municipal portait sur les finances de la commune. Le cabinet Trouvé  assurera la maîtrise d’œuvre des travaux de l’église. Ils seront financés par la commune, avec une aide de la Fondation du patrimoine via une convention signée en janvier 2015. Celle ci permettra de faire appel aux dons privés et, s’ils atteignent 5% du montant, une subvention de 10% sera accordée par la Fondation. Il s’agit de la réfection totale de la toiture de l’abside qui abrite la sacristie, de la restauration de la maçonnerie et de la rénovation de vitraux. Les élus ont voté les décisions modificatives au budget pour avoir la réserve de fonds nécessaire. (intégral)
RC, Orleans, 28/11

(Pithiviers) Des étudiants au secours du château

La municipalité se penche donc sérieusement sur la question de son patrimoine. Et justement, un de ses bijoux de famille, le château de Bellecour, pourrait profiter de travaux de réhabilitation. Le site, qui actuellement fuit de partout, devrait devenir un chantier école pour des étudiants en bâtiment. Ces jeunes qualifiés auraient ainsi l’occasion de travailler sur du concret, tandis que la ville bénéficierait de leur expertise à moindre frais. Dans ce dossier, l’objectif est simple : la sauvegarde du site, qui risque sinon de disparaître… (intégral)
RC, Loiret, 28/11

Le Loir révèle un Vendôme du passé

Les discussions semblaient sans fin après le vernissage de «Vendôme au fil du Loir» présenté par Laurence Guilbaut, conservateur du musée. «Mais, on est positionné où, là ? Vous êtes sûr que c’est bien Vendôme ?» Les représentations de la ville vue du Loir suscitent de nombreuses réactions, d’autant que nombre de peintures, eaux-fortes ou plans exposés datent d’avant 1940 et représentent donc la ville avant le bombardement suivi d’un incendie qui a considérablement transformé la configuration du centre-ville. La ville, vue sous l’angle du Loir, a permis au musée de sortir, d’une part des oeuvres de ses collections, tel ce tableau de Pierre Moussu, d’une vue des grands moulins sous la neige. «Vendôme sous la neige, c’est une représentation que nous avons rarement et nous avons pu nous assurer qu’il s’agissait bien de Vendôme car Gervais Launay avait dessiné une vue presque identique», détaillait Laurence Guilbaud, conservateur du musée.
Nr, Loir et Cher, 30/11, p.9

Patrimoine (Vierzon) Le Cher bientôt de retour sur le canal ?

«C’est officiel ! Nous avons enfin conclu un accord d’achat.» André Barre ne cache pas son enthousiasme. L’Association pour la réouverture du canal de Berry (Arecabe), qu’il préside, vient de faire un pas décisif pour sauver le Cher, un rare bateau berrichon métallique automoteur, amarré à Paris. Un rêve un peu fou se rapproche : pouvoir le ramener jusqu’à Vierzon. Depuis près d’un an, l’association se bat pour éviter que le bateau ne parte à la ferraille. Après avoir longtemps servi d’avitailleur sur les eaux de la Seine, jusqu’en 2009, il avait été mis en vente à la suite de la cessation d’activité de son propriétaire, la société Excelsior II. Les longs mois de tractations ont été payants. Le liquidateur judiciaire et l’association se sont mis d’accord sur le prix d’acquisition, 10.000 euros. L’Arécabe ne compte en aucun cas laisser passer l’occasion lui filer entre les doigts. Et pour cause. D’une longueur de 25 m pour 2,60 m de large, le Cher est une véritable rareté. «Il s’agit de l’un des cinq derniers bateaux au gabarit du canal de Berry encore existants, insiste André Barre. C’est un bateau d’intérêt patrimonial !»
+ Des eaux du Berry aux quais de la Seine
Le Berry, 29/11, p.19

(La Loupe) Les fragments de vitraux seront restaurés

Lors de leur dernière réunion, les élus de La Loupe ont décidé la restauration des fragments du vitrail de l’église Notre Dame de la Loupe, qui viennent d’être retrouvés. «L’église a brûlé en 1929. Ces vitraux de style art déco des années 1920 représentent une tête de femme et d’homme stylisée. Ils avaient été ramassés au lendemain du bombardement du 17 juin 1944 par Jeanne Daveau, épouse d’André Daveau, à l’époque ingénieur des Ponts et chaussées à La Loupe. Ils viennent d’être restitués à la Ville par leur petit fils, le docteur Jestin, qui habite Paimpol, en Bretagne», explique Annette Renauldon, élue en charge du projet. En vue d’une exposition dans l’église prévue en 2015, la municipalité a donné son accord pour qu’un tableau de ces fragments soit réalisé par Michel Claisse, vitrailliste depuis plus de vingt cinq ans.
L'Echo, 29/11, p.29

(Chateauroux) Léon-XIII : livre, souvenirs et conférence

J'ai écrit ce livre pour ne pas oublier. Le collège Léon-XIII a une place importante dans la vie de Châteauroux, depuis 1831. Marie- Madeleine Neveu-Berrier, ancienne élève de l’établissement, où elle a par la suite enseigné l’anglais, a décidé d’exploiter les documents historiques qu’elle accumule depuis 1975. Elle retrace toute l’histoire de l’établissement, depuis sa création, traitant également du lycée Sainte-Solange et de l’école Saint-Pierre.
NR, Indre, 29/11, p.2

(Loches) Remparts : les riverains ne voient toujours rien venir

Soixante-dix-neuf mille euros pour financer l’étude sur l’état de santé des remparts. Le diagnostic a été remis par la société Architrav aux propriétaires historiques des remparts (mairie, conseil général et État), et… toujours rien depuis un an. Les riverains des remparts attendent toujours de connaître l’ampleur des travaux qui doivent être accomplis, et au passage, le montant. A défaut de voir tomber les informations sur le sujet, ils voient toujours dégringoler des fragments de pierre dans leur jardin. Mais Bernard Verdier nourrit quelques espoirs : « On devrait pouvoir consulter le document d’Architrav en écrivant poliment aux trois intéressés, la sous-préfecture, la mairie et le conseil général. Le problème est que nous n’avons jamais de réponses de la part du conseil général, regrette le président de l’association de défense des amis des murailles (Adam). Ce diagnostic commence à dater, il a été fait en 2013. Bon, il a le mérite d’être plus récent que les remparts… ».
NR,Indre et LoireT, 29/11, p.31

(Chambon sur Cisse) Des tranchées classées Monuments historiques

C’est le seul camp d’entraînement de la guerre 1418 connu en France. Les tranchées d’entraînement des Sablonnières, à Chambon sur Cisse (Loir et Cher), devraient être inscrites au titre des Monuments historiques début 2015. D’après la Nouvelle république, «c’est un historien local, Alain Gauthier, qui les a révélées au grand public au terme de nombreuses années de recherches». En juillet 2013, le label Centenaire leur a été attribué par la Mission Centenaire de la Première Guerre mondiale. L’association Vallée de la Cisse a permis leur classement aux Monuments historiques. Son but était de préserver ce site, certes resté vierge, mais qui risquait d’être abîmé par les promeneurs. Cette reconnaissance permettrait aussi de mettre en valeur la parcelle d’une surface de 23 hectares, en tant que lieu de mémoire des Poilus. (intégral)
RC, Loiret, 30/11 + NR, 41, 29/11, p.6

(Bléré) Histoire de “ La Fonderie ” : la suite reste à écrire !

Elle fut l’employeur principal du canton, l’usine où les ouvriers étaient mieux payés qu’ailleurs, l’entreprise qui faisait vivre des centaines de familles. Elle était aussi le théâtre du bruit et de la chaleur, de la fureur des machines et du rougeoiement du métal en fusion. Aujourd’hui, les 28.000 m2 du site de la fonderie, en bord de Cher, à deux pas du centre-ville de Bléré, ne sont que poussière et silence. Pourtant, ce patrimoine industriel appartient à l’inconscient collectif, à l’image des hauts fourneaux et des filatures de l’Est, des tanneries de Château-Renault, des structures métalliques et des pressoirs à Amboise. Visite des lieux par la population et boite à idées organisée par la municipalité ont fait naître des suggestions pour la conversion du lieu : salles d’exposition et de spectacle, maison du Cher, ateliers artisanaux, piste de karting électrique, etc. Aujourd’hui, la question reste posée et le rêve doit se teinter de pragmatisme notamment avec des obligations légale.
Nr, Indre et Loire, 30/11, p.11

Source : lemonde.fr

Découverte en France d’un « First Folio » de Shakespeare

Extérieurement, l’objet n’a rien de particulièrement spectaculaire. Un petit livre de format A4 environ, imprimé sur papier ordinaire et privé de ces peintures ou enluminures à l’or fin qui font la splendeur de certains ouvrages du Moyen-Age. C’est pourtant une découverte de première importance qui vient d’être faite à la bibliothèque d’agglomération de Saint-Omer, rue Gambetta, dans le Pas-de-Calais.
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Source : lemonde.fr

Le Musée de Berne accepte l'héritage Gurlitt

Un caricaturiste aurait pu intituler la scène « La Patate chaude ». Lundi 24 novembre, Christoph Schäublin, président de la Fondation du Musée des beaux-arts de Berne (Suisse), Monika Grütters, secrétaire d’Etat allemande à la culture, et Winfried Bausback, ministre bavarois de la justice, ont pris d’infinies précautions oratoires avant de parapher devant la presse une convention sur la gestion de la donation Gurlitt.
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Un musée suisse accepte de recevoir le « trésor nazi » de Cornelius Gurlitt

Le Musée des beaux-arts de Berne a annoncé, lundi 24 novembre, qu'il acceptait l'héritage de l'Allemand Cornelius Gurlitt, un « trésor » de plus de 1 200 œuvres dont certaines volées à des juifs par les nazis. Environ 500 oeuvres dont l'origine est litigieuse seront cependant conservées dans un premier temps en Allemagne en attendant que la lumière soit faite sur leur provenance.
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Source : lemonde.fr

La tour Triangle se casse le nez sur le secret d’un vote

C’est une nouvelle sorte de jury, que le Conseil de Paris a de facto inventée, s’auto-investissant de compétences ordinairement dévolues à des groupes de personnalités plus restreints et composés, au moins en partie, de personnalités du métier, architectes ou urbanistes. Ces jurys, dont la partialité et l’équité sont rarement mises en cause, assurent bon an mal an une qualité architecturale qui n’a cessé de s’améliorer depuis le lendemain des Trente Glorieuses, si tristement fameuses pour l’urbanisme repoussoir qu’elles avaient engendré.
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Source : lemonde.fr

Le Quai Branly se délocalise à Clichy-Montfermeil

Un jour, il y a peu, le dieu Quetzacoatl a atterri à Clichy-Montfermeil (Seine-Saint-Denis), devant des gamins médusés. D’où venait cette apparition ? Surgi de la bouche d’une conteuse à feu roulant, le serpent à plumes aztèque nichait dans les bagages du Musée du quai Branly. L’institution, dévolue à toutes les cultures du monde, est coutumière des voyages, elle dont chaque exposition nous emmène aux quatre coins de la planète. Mais, en ce mois de novembre, elle s’est offert un départ d’un nouveau genre : pendant quinze jours, elle s’est délocalisée à Clichy-sous-Bois et Montfermeil, à quelques encablures de Paris.
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Source : lemonde.fr

La drôle de culture de Fleur Pellerin

Que Fleur Pellerin n’ait pas baigné dans la culture avant de s’asseoir, le 26 août, dans le fauteuil d’André Malraux et de Jack Lang, c’est un peu étrange, mais c’est arrivé à d’autres. Et puis sa tête est bien faite, comme on dit : Sciences Po, Essec, ENA, Cour des comptes, férue de numérique. Pourquoi pas, à condition de s’entourer d’un conseiller rompu aux arcanes de la création.
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Source : leparisien.fr

Face à la crise, Turin mise sur ses palais et ses églises

Turin n'y va pas par quatre chemins pour vanter ses atouts culturels. «Venez voir les deux selfies les plus importants de l'Histoire», invite-t-elle. Car après l'exposition de l'autoportrait de Vincile tour du Saint-Suaire.

L'ostension - la plus longue jamais organisée - aura lieu du 19 avril au 24 juin. Le Pape s'y rendra le 21 juin. La précédente, en 2010, avait enregistré deux millions de pèlerins en 42 jours. Soit plus que les Jeux olympiques d'hiver de Turin en 2006. Un événement qui, déjà, avait considérablement modifié la perception de la ville.
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Source : leparsien.fr

Un collectionneur offre une "forte récompense" pour une ?uvre égarée dans un train

Un collectionneur franco-italien ayant égaré un chef d??uvre chinois du XIIIe siècle, estimé à plus d'un million d'euros, dans un TGV Paris-Genève, offre une "forte récompense" à quiconque lui permettra de retrouver ces peintures roulées dans un cartable à dessins.
Le 14 novembre, Francesco Plateroti était descendu peu avant 23H00 du TGV 9791 Paris-Genève en gare de Bellegarde-sur-Valserine (Ain), en oubliant son cartable noir censé contenir des reproductions et des photos, a expliqué le collectionneur à l'AFP, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
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Source : le parisien.fr

Une "Vénus" de craie de 23.000 ans découverte dans le nord de la France

Une statuette de craie représentant une figure féminine datée d'il y a 23.000 ans a été présentée jeudi aux médias à Amiens, dans le nord de la France, la découverte de cette Vénus du paléolithique étant qualifiée d'"exceptionnelle" à plus d'un titre par les spécialistes.
"La découverte de ce chef d'oeuvre est exceptionnelle et d'une importance internationale", a souligné Nicole Phoyu-Yedid, directrice régionale des affaires culturelles de Picardie (nord).
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Source : leparisien.fr

Danses du Burundi ou chants portugais au patrimoine culturel de l'humanité

La danse rituelle au tambour du Burundi, le chant polyphonique du Portugal, le pain traditionnel d'Arménie ou la fabrication des yourtes d'Asie centrale ont désormais un lien commun : ils ont été inscrits au patrimoine culturel de l'humanité, que l'Unesco tente de préserver pour les générations futures.
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Source :leparisien.fr

Comment "Stuart Little" a permis de retrouver un tableau hongrois disparu

Un tableau de maître hongrois considéré comme perdu pendant plus de 80 ans va être vendu aux enchères à Budapest après avoir été identifié tout à fait par hasard par un historien de l'art dans un décor du film américain "Stuart Little", a-t-on appris jeudi.
Signée Robert Bereny (1888-1953), l'un des maîtres de l'avant-garde hongroise de l'entre-deux-guerres, la "Dame endormie au vase noir", une oeuvre dûment répertoriée, était considérée comme perdue depuis les années 1920.
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Source : la-croix.com

Un tableau de maître retrouvé grâce au film « Stuart Little »

Le tableau Dame endormie au vase noir, considéré comme perdu depuis les années 1920, va être vendu aux enchères à Budapest le 13 décembre après avoir été retrouvé dans des circonstances fort curieuses. Gergely Barki, un expert travaillant au Musée national hongrois, ne s’attendait pas à retrouver trace de la toile de Robert Bereny, maître de l’avant-garde hongroise de l’entre-deux-guerres, en regardant avec sa fille de trois ans le film Stuart Little, mettant en scène une souris adoptée par une famille américaine.
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Source : Lacroix.com

Les musées du Vatican filmés en relief

Depuis un premier documentaire en 2011 sur l’exposition Léonard de Vinci à la National Gallery, Pathé Live a produit plusieurs films sur les grands musées.

Son dernier opus, consacré à ceux du Vatican, qui sera projeté le 4 décembre 2014, a pour nouveauté le dernier cri de la technologie en relief (ultra-HD 3D).
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Source : la-croix.com

La Cité des Civilisations du vin coûtera 81 millions d’euros à Bordeaux

C’est, exposé en plein-vent, au quatrième étage de l’ambitieuse Cité des civilisations du vin, sur les quais de la Garonne, que le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a rendu public vendredi 28 novembre 2014, les chiffres du coût estimé de sa construction et de son lancement. Cette institution, dont le gros œuvre vient d’être achevé, a vu la dépense passer de 63 millions à 81 millions d’euros, soit un surcoût de 18 millions d’euros, dont près de la moitié liée à la sous-estimation des travaux dans le projet initial.
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Source : la-croix.com

A Jouy-en-Josas, la « Maison Blum » sera rénovée

On y perçoit encore l’esprit de l’homme d’État controversé.

Rarement destinée fut aussi romanesque que celle de Jeanne Blum, troisième épouse de Léon Blum.

De son coup de foudre, en 1915, pour celui dont la séparaient vingt-sept années, en passant par leur mariage, le 8 octobre 1943, à Buchenwald, jusqu’à « la mort romaine qu’elle s’est donnée, à 80 ans » selon les termes de son ami l’historien Pierre Nora, il y a là, selon celui-ci, un « destin exceptionnel ».
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Enrichissement des musées

Source : latribunedelart.fr

Cinq portraits au pastel de Wallerand Vaillant préemptés par Versailles

Ce sont cinq pastels de Wallerand Vaillant que vient de préempter, à l’hôtel Drouot chez la SVV Couteau-Bégarie, en un lot, le château de Versailles pour la somme de 34 000 € (sans les frais). Ils représentent respectivement Louis XIV, sa mère Anne d’Autriche, son épouse, Marie-Thérèse, ainsi que Marie-Anne d’Autriche, femme de Philippe IV d’Espagne1 et Éléonore de Gonzague (ill. 1 à 5). Ils sont tous signés et datés de 1660, sauf celui de Marie-Anne.
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Un autoportrait de Murillo donné à la Frick Collection

L’un des deux autoportraits connus de Murillo avait été acquis en 1904 par Henry Clay Frick (1849–1919). Il ne rejoignit pas tout de suite les cimaises du musée new-yorkais, mais resta dans la famille, et revint en héritage au fils du collectionneur, Henry Clay Frick II, qui est décédé en 2007 ; la femme de celui-ci qui, Emily T. Frick, a finalement décidé de l’offrir à la Frick Collection. Rarement présentée au public, la toile avait tout de même été prêtée pour l’exposition que le Musée des Beaux-arts de Bilbao avait consacrée en 2009-2010 aux premières années de Murillo.
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Le musée de Lyon lance une souscription pour un Corneille de Lyon

Originaire de La Haye, il fut surnommé Corneille « de Lyon » parce qu’il mena toute sa carrière dans cette ville. Pourtant, il est absent des collections du Musée des Beaux-Arts. Cette lacune pourrait être comblée prochainement : le musée lance une souscription pour acquérir un Homme au béret noir tenant une paire de gants.
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Un Bastien-Lepage pour La Piscine à Roubaix

La Piscine a préempté un tableau de Jules Bastien-Lepage pour 28 600 euros (frais inclus) lors de la vente Artcurial du 18 novembre. S’il fut un peintre rapidement oublié et longtemps déconsidéré, le musée d’Orsay lui a consacré une rétrospective en 2007 prenant ainsi la suite de l’exposition qui lui avait été dédiée par les musées de Montmédy et de Verdun en 1984 et de la monographie que Jacques Thuillier a publié en 2005.
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Peintures britanniques du Louvre : acquisition, exposition, publication (en attendant des salles...)

Comme l’écrit Guillaume Faroult, conservateur en charge de la peinture britannique au Musée du Louvre et co-commissaire de l’exposition présentée actuellement à Quimper, « De Gainsborough à Turner1 » : « Aujourd’hui [le Louvre] cherche un lieu adapté pour présenter dans toute sa mesure cet ensemble ».
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