Revue de presse ( 15 -21 décembre 2014)

Musée région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Tours) Le musée des Compagnons publie ses “fragments d’histoire”

Comme chaque année à cette période, le musée du Compagnonnage de Tours vient de publier ses « Fragments d’histoire ». Il s’agit du recueil des conférences données au musée durant l’année écoulée. Au sommaire de cette 16e édition : le travail au noir et les chansons anarchistes au tournant des XIXe et XXe siècles, l’univers végétal chez les Compagnons, les savoirs antiques dans le compagnonnage ou le pèlerinage des Compagnons à la grotte de la Sainte-Baume. Le tout fait une somme de 188 pages richement illustrées vendue 22 €. Renseignements au 02.47.21.62.20. (intégral)
NR, Indre et Loire, 15/12

(Chinon) Ann Chevalier veut donner une nouvelle vie au Carroi

Nouvelle maire de Couziers, et ancienne conservatrice en chef des musées de la province de Liège, Ann Chevalier a tout naturellement hérité de la viceprésidence en charge de la culture, au sein de Chinon Vienne et Loire (CVL). Et, c’est avec son franc-parler naturel et une réelle vision des questions culturelles qu’elle a pris en main les dossiers intercommunaux. Premier objectif : faire évoluer le rôle du musée. Ann Chevalier explique : «Au XXe siècle, c’était un lieu des savoirs, destiné à des gens ayant la chance d’avoir des connaissances. Les sociétés savantes y ont fait un travail remarquable, qu’il faut souligner, mais maintenant il faut donner envie aux touristes de franchir la porte, faire en sorte que la visite du musée ne soit pas considérée comme une corvée par les écoliers». L’élue considère que l’on a déjà bien évolué durant l’année écoulée : «Grâce à l’exposition de la céramique de Langeais, couplée à deux expositions d’art contemporain, on a multiplié les publics et suscité des curiosités croisées». Résultat : il y a eu au Carroi 5.000 visiteurs en 2014 contre 1.500 l’année d’avant. Anne Chevalier ne veut pas en rester là.
+ ••• Du “ livre à système ” à l’expo “ Eat art ”
NR, Indre et LoireW, 16/12, p.18

(Sainte-Maure de Touraine) Exposition : de la vigne au vin

Une belle exposition avec panneaux didactiques traitant de la vigne et du vin ou «du cep au verre» est actuellement visible à la Maison du patrimoine, à Sainte-Maure de Touraine. Réalisée en partenariat avec les archives municipales, la bibliothèque municipale, Ciclic, la bibliothèque départementale d’Indre-et-Loire, les Archives départementales d’Indre-et-Loire… et la famille Boissonneau (vignerons Sainte-Mauriens pendant plusieurs générations) qui a prêté du matériel ancien, cette exposition «Sainte-Maure-de-Touraine, terre de vignes », est ouverte jusqu’au 31 janvier.
NR, Indre et LoireW, 16/12, p.21

(Bourges) « Une vrillette à dos large » selon Philippe Gitton
Le 6 décembre, nous relations le fait que l’hôtel Lallemant, rongé par des insectes, devait fermer six mois. Philippe Gitton, ancien adjoint à la culture, apporte quelques précisions. «J’ai lu sur un blog traitant de l’actualité berruyère (celui de Roland Narboux, NDLR) que les proches de la municipalité actuelle auraient dit : “Qu’a fait Philippe  Gitton à propos de l’infestation des meubles du musée Lallemant par la vrillette ?” «Je tiens tout d’abord à rappeler que l’adjoint à la culture n’est pas en charge de l’état des collections, c’est le rôle du conservateur des musées. L’infestation a été découverte par Mme Delannoy, conservatrice des musées, lors de sa décision de réaliser une exposition sur les meubles en marqueterie. «Dès qu’elle m’a fait part de cette alerte, j’ai dégagé les sommes  nécessaires sur les crédits culture afin de faire réaliser une étude exhaustive sur l’étendue des dégâts, déterminer la méthode de traitement et le coût envisagé. Cela fait, nous avons, préparé les demandes de subvention auprès de la direction des Affaires culturelles (Drac).
Le Berry, 18/12, p.11

(Romorantin) ••• Près de 14.500 visiteurs au Musée

Le Musée de Sologne a consacré son exposition temporaire aux camps américains en Sologne et dans la Vallée du Cher de 1917 à 1919. De début avril à mi-novembre, elle a attiré près de 14.500 visiteurs. «L’exposition a aussi été présentée à Gièvres et au lycée Claude-de-France, rappelle Martine Vallon, directrice du Musée. Elle va pouvoir tourner dans les communes : nous la prêtons gratuitement.» Martine Vallon remarque : «Beaucoup de gens ne savaient pas que les Américains avaient eu des camps dans la région. Ils connaissent leur présence à Châteauroux pendant la deuxième guerre mais pas celle-ci, pendant la Première Guerre mondiale. C’est un aspect sur lequel très peu d’historiens ont travaillé. Il faut dire que nous trouvons peu de choses dans les archives françaises : les camps étaient des territoires américains.» Cette exposition a en tout cas déjà permis de «faire sortir» des documents. «On nous a apporté beaucoup de choses, nous numérisons tout ce qui peut être intéressant», précise Martine Vallon. La guerre de 14-18 devrait à nouveau être à l’honneur l’an prochain au Musée de Sologne : une exposition sur le vécu, au quotidien, à Romorantin, se prépare.
Nr, Loir et Cher, 18/12

(Pithiviers) Grandes manoeuvres hivernales au musée des Transports

Durant la saison froide, les bénévoles de l’Association du musée des transpor ts de Pithiviers (AMTP) ne chôment jamais. Environ un weekend sur deux est consacré à l’entretien et à la réparation du matériel roulant, du musée et des voies. Cet hiver, le gros du travail se concentre sur la remise en état intégrale de la 030 Decauville type «tramway de Royan», appelée plus couramment Martrois. Cette locomotive de 1912 classée monument historique ayant vaillamment repassé les épreuves décennales de pression, les mécanos s’activent à la remettre en état pour la prochaine saison d’ouverture, prévue du 1er mai au 4 octobre 2015.
RC, Loiret, 06/01, p.13

(Romorantin) Un fidèle du musée Matra s’en est allé

La disparition brutale a été ressentie comme un coup de massue hier au musée de la rue des Capucins. Jean-Pierre Beltoise était encore dans ses allées voici quelques semaines. Le musée perd l’un de ses plus célèbres ambassadeurs. Si Henri Pescarolo s’est dit anéanti par la nouvelle au micro de RTL, pour Dany Chamfrault et son équipe, la stupeur était également de mise lorsque le décès de Jean-Pierre Beltoise a été annoncé hier matin, suite à un double AVC. «Il est venu il y a très peu de temps avec un club Porsche et de nombreux amis. Il était toujours aussi affable, sympathique prêt à livrer quelques anecdotes, disponible et souriant», livre le responsable du musée Romorantinais. Avec Henri Pescarolo, Jean-Pierre Beltoise était l’autre pilote emblématique dont s’était entouré Jean-Luc Lagardère. Les deux complices ont fait la renommée de Matra sur tous les circuits internationaux. «C’était un des grands noms du sport français en général, toujours très sollicité. Malgré cela, lorsque l’on se rencontrait et échangeait au téléphone, il avait toujours du temps à consacrer.» Souvent présent lors des inaugurations d’expositions temporaires, il dédicaçait livres et photos sans rechigner aux sollicitations des nombreux fans. (intégral)
Nr, Loir et Cher, 06/01

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Vierzon) PATRIMOINE SECRET (70) Il y a douze ans, Dournon reprenait vie

Dournon a bien failli disparaître. Inoccupée depuis des lustres, délabrée au possible, squattée, pillée, la ferme manoir du XVe siècle s’élevant à l’entrée Est de Vierzon était sur le point d’être livrée aux démolisseurs à l’aube des années 2000. C’était avant qu’un passionné de vieilles pierres de Mehun sur Yèvre, Philippe Boutard, ne se penche à son chevet. Et la rachète, en 2002. Depuis, il la restaure, patiemment. «C’était une ruine, se souvient aujourd’hui le propriétaire des lieux. J’ai trouvé dommage que ce lieu tombe par terre. Depuis quelque temps, j’avais prévu d’acheter quelque chose de très ancien. Et je me suis lancé sur celui ci.» Il était moins une. «L’arrivée des pelleteuses était déjà annoncée.» Avant même qu’une démolition pure et simple soit envisagée, la destinée du lieu a été un véritable feuilleton à rebondissements. Propriété d’un promoteur immobilier de Vierzon depuis 1991, après avoir appartenu à la ville quelques années, le site avait été mis en vente. Et avait fait l’objet d’une multitude de projets. Un restaurant, un établissement hôtelier… Une jardinerie, aussi, pour laquelle on pensait tout bonnement déplacer la façade ! La communauté de communes avait même lorgné sur les vieux murs lézardés pour y installer sa maison de pays… Des plans sur la comète restés sans suite. Notamment en raison du coût des travaux. Les mots de «sursis» ont ainsi émaillé les titres de la presse locale pendant une bonne décennie… C’était toujours sans compter l’opposition de défenseurs du patr imoine. Qui se sont opposés à la disparition de ce pan d’histoire vierzonnaise.
Le Berry, 15/12, p.15

(Thiron Gardais) 3.000 euros au profit de l’abbaye

Cécile Mozer, directrice territoriale d’ERDF, a remis un chèque de 3.000 € à Claire Dard, présidente de l’association de restauration de l’abbaye de Thiron Gardais, vendredi soir, à la Grange aux Dîmes de Thiron Gardais. La remise de ce chèque de soutien s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités locales parmi lesquelles Victor Provôt, maire du chef lieu de canton et président de l’association de l’Ordre de Tiron. Cécile Mozer a expliqué la raison de cette contribution : «Le soutien aux projets à caractère  culturel permettant de mettre en valeur le patrimoine du département fait parti des volontés fortes d’ERDF. Nous nous engageons, à
travers ce partenariat, à accompagner l’association pour la restauration de l’abbaye et à soutenir ses animations culturelles dans la durée puisque ces aides seront renouvelées chaque année». (intégral)
L'Echo, 15/12

(Saint-Bohaire) L’église sauvegardée par les brocantes

Vendredi soir se tenait la trentième assemblée générale de l’association «Sauvegarde de l’église de Saint-Bohaire» sous la présidence de Geneviève Vincent et en présence du maire Bernard Pannequin. La brocante du 8 Mai, seule manifestation organisée par l’association, malgré un temps mitigé, a connu un beau succès de participation avec 140 exposants et de nombreux visiteurs dont les bénéfices continueront de financer des travaux rendus indispensables pour la préservation de cet édifice. C’est ainsi que cette année, la somme de 17.910 € a été versée à la municipalité qui, avec les subventions accordées par la Drac (Direction  régionale des affaires culturelles) et le conseil général, ont permis de financer entièrement les travaux de réfection d’une partie des enduits extérieurs de l’église. Avec ce versement, c’est la somme totale de 87.425 € qui a été investie par l’association depuis sa création lors de diverses campagnes de travaux. Pour la présidente, «l’état de nos finances nous permet de financer d’autres travaux dont les urgences seront déterminées par le maire et l’architecte afin de monter les dossiers et de solliciter des aides, ce qui demande beaucoup de patience». (intégral)
NR, Loir et Cher, 15/12

(Le Plessis-Dorin) Une nouvelle vie pour les peintures murales

La semaine dernière s’est achevée la première tranche des travaux de restauration des peintures murales de l’église Saint-Jean-Baptiste du Plessis-Dorin. Commencée en octobre, elle a permis de mettre en valeur les peintures de 7 des 12 tableaux représentant des saints et des saintes, connus, comme les apôtres Pierre et Paul, ou un peu oubliés, comme Sainte Appoline, patronne des dentistes ou Sainte Emérence que le roi Louis XI affectionnait particulièrement. On peut aussi citer Saint Eutrope, qui avait au temps jadis sa chapelle (aujourd’hui détruite) et son pèlerinage près de l’étang de Bois-Vinet. Ces peintures murales, d’une hauteur de 2 mètres chacune, datent du XIXe siècle et sont l’oeuvre de Zacharie Roger-Duval, habitant de La Ferté-Bernard. Quatre restauratrices de peintures anciennes, Fanny Chauvet, Aurélia Garnier-Liénart, Elisabeth Koltz et Aurélie Terral-Dréans, ont partagé le travail de rénovation des tableaux. L’association Les Amis de l’église Saint-Jean-Baptise a joué un rôle  déterminant dans la réalisation de cette opération.
NR, Loir et Cher, 15/12, p.18

(Loches) Sous les remparts, l’ardoise

Le chiffre parle de lui-même. 12.747.649,72 €. Voilà ce que coûterait la restauration des remparts de Loches, selon le cabinet  Architrav. Son étude, pourtant remise en septembre 2013 (il y a donc plus d’un an !), n’est publique que depuis quelques jours, et encore, selon une procédure qui ne favorise pas forcément l’information du citoyen (lire par ailleurs). A croire que le diagnostic a fait peur aux trois financeurs : les trois propriétaires publics des murailles, c’est-àdire la Ville de Loches, l’État et le conseil général.
Il faut dire que les experts délivrent un constat sans détour : «L’état sanitaire des remparts de la citadelle de Loches est d’une manière générale très préoccupant». Ils décrivent «de nombreuses altérations des matériaux qui les composent» et «une préservation précaire» participant au «mauvais état de présentation de cet ensemble, symbole de la ville».
+ ••• Environ 1,5 million d’euros pour Loches
NR, Indre et LoireT, 15/12, p.20

(Langeais) Des bâtisses remarquables à restaurer

L’Institut de France a entrepris une campagne de restauration du château de Langeais dont la phase sur la tour nord, est en cours. La ville compte également un riche bâti qui a subi à des degrés divers les mêmes dégradations. La municipalité a donc décidé de s’investir dans la restauration de ce patrimoine, en jouant un rôle incitatif. L’opération programmée d’amélioration de l’habitat et l’opération façades, en partenariat avec la communauté de communes et le PACT 37, ont conduit à la restauration de la quasi-totalité des façades de la rue Gambetta et celle du 1, rue Anne-de-Bretagne, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments  historiques. Il restait deux maisons à caractère exceptionnel, très dégradées, situées au pied même du château. La maison du XVe siècle, au sud, est actuellement en chantier. Au nord, la maison de Rabelais est la dernière de la place Pierre de Brosse qui nécessite une restauration.
NR, Indre et LoireW, 15/12, p.19

(Thiron Gardais) Le patrimoine bâti n’a plus de secrets

Une trentaine de personnes a assisté à la réunion de restitution de l’inventaire du patrimoine bâti effectué durant six mois par Florent Maillard sur la commune de Thiron Gardais, vendredi, à la Grange aux Dîmes. Un inventaire qui a permis de retracer l’histoire des Thironnais depuis le XIIe siècle. Florant Maillard, responsable de l’inventaire du patrimoine bâti au Parc naturel régional du Perche, a résumé le cadre de ses recherches : «Je n’ai pas voulu axer mes recherches sur l’abbaye, qui a été déjà très étudiée, mais plutôt sur le bourg lui même. De la gare, encore très bien conservée, jusqu’à l’école pour filles ou même les anciennes auberges du centre ville, l’architecture est très parlante».
L'Echo, 16/12, p.27

(Blois) Restauration de la statue de l’église Saint-Nicolas

Le coût des travaux pour restaurer la sainte Marie-Madelaine repentante est est imé à 17.935 €. Une subvention de 50% du montant a été sollicitée auprès de l’État. (intégral)
NR, Loir et Cher, 16/12

(Tours) La jeunesse tourangelle du grand aventurier

Lorsqu’il écrivit que l’Angleterre était une île, Michelet oublia de préciser «d’aventuriers». L’un des plus célèbres, Richard Francis Burton, a été officier en Inde, escrimeur, explorateur des sources du Nil avec Speke, traducteur des «Mille et une Nuits» et du Kâmasûtra, ethnologue, maître soufi, érotomane, orientaliste, polyglotte maîtrisant quarante langues ou dialectes… En bon Anglais, il excelle dans l’art du déguisement ce qui lui vaut d’être l’un des premiers Européens à entrer habillé en pèlerin dans la Mecque interdite. Un «diable d’homme», comme le surnomme sa biographe américaine, Fawn Mc Kay Brodie. «La mâchoire d’un démon, le front d’un Dieu», le décrit le poète Swinburne. Mais avant de parcourir le monde, ses premiers  horizons ont été ceux de la Touraine auxquels il consacra un poème. Né en Angleterre en 1821, il est venu avec sa famille  emménager dans la Vallée de la Loire en 1825 où son père, un colonel, espérait trouver un climat plus favorable pour ses problèmes d’asthme. Le clan s’installe d’abord rive droite, au château de Beauséjour, belledemeure du XVIIIe siècle avec vue sur le fleuve, les vignes et la cathédrale. Au bout de quelque temps, la famille a trouvé le « château » trop éloigné de la ville, alors elle emménagea dans l’une des plus belles rues de Tours, la rue de l’Archevêché (aujourd’hui rue Émile-Zola).
NR, Indre et LoireT, 16/12, p.14

(Ballan-miré) La Grange aux moines

Fort de son rôle de président de la commission bâtiments et propriétés et  surtout de maire de Berthenay, Jacques Le Tarnec demande une subvention auprès du Sigec pour la mise hors d’eau de la Grange aux moines. En effet, il est urgent de réaliser des travaux estimés à 4.548 € TTC. Le financement serait ainsi assuré à hauteur de 1.516 € venus de la Drac, de 500 € par la commune de Berthenay et de 1.774 € par le Sigec. Si les élus votent pour, ils demandent des précisions sur ces bâtiments ex-propriétés de La Confluence. Il est répondu que chacune de ces propriétés ou bâtiments est revenue à la commune initialement propriétaire, mais les réparations courantes restent à la charge du Sigec. (intégral)
NR, Indre et LoireT, 16/12, p.17

(Loches) Il y a 35 ans…

Il y a de quoi avoir un choc en regardant cette photo de la mairie. Elle donne à voir l’hôtel de ville de Loches en 1979. Elle circule  sur les réseaux sociaux, grâce à un Britannique qui se présente, comme il l’a dit à la NR, comme un «découvreur, un collectionneur qui partage des souvenirs capturés sur des vieilles diapositives». Ce dernier a acheté les diapositives à un ancien membre d’un club de photographie au Royaume-Uni qui lui-même en ignorait l’origine. Face à l’état de délabrement du monument sur la photo, notre interlocuteur a demandé à la NR si le bâtiment tenait encore debout («Does the building still stand ?») : on est ravi d’avoir pu le rassurer… On peut voir les vieilles photos de Loches, ainsi que des clichés du monde entier, sur twitter (@viewthisside) ou consulter son site internet (www.viewfromthisside.com). (intégral)
NR, Indre et LoireE, 16/12

(Château-Renault) Des fissures dans la porte de l’horloge

Depuis quelque temps, de grosses fissures sont apparues sur la façade de la porte de l’horloge, qui permet d’accéder à la mairie en voiture. Vendredi dernier, quelques pierres ont commencé à se détacher et à tomber sur la voie. Par mesure de sécurité, l’accès a aussitôt été fermé à toute circulation. La porte de l’horloge, classée monument historique depuis 1949, est l’unique voie automobile qui permet de se rendre à la mairie, ce qui n’est pas sans poser problème. Aussi, dès lundi matin, les services techniques de la commune étaient sur place pour étayer dans un premier le bâtiment et éviter toutes nouvelles chutes de pierres.
NR, Indre et LoireE, 16/12, p.23

(Aubinges) La cuve baptismale retrouve sa place

Samedi l’église Saint Marcel a vécu deux événements en un seul. Le premier était d’accueillir dans la famille chrétienne, Camille, qui y a reçu le baptême dans l’ancienne cuve baptismale datant d’avant le 19e siècle. La deuxième a donc été de retrouver cette cuve baptismale enfouie depuis des années dans les trésors de la mairie. Cette cérémonie a eu lieu avec Stéphane De Maistre le prêtre officiant, le curé doyen Jean-Michel Bodin, l’ancien maire Sylvain Pascaud et le nouveau Jean-Paul Roblet.
Le Berry, 18/12

(Mornay Berry) Le maire a signé une convention avec la Fondation du patrimoine

Une convention de collecte de dons, destinés au financement de la restauration des gravures du monument aux morts afin de perpétuer la mémoire des héros morts pour la France, a été signée mardi dernier. Elle a été signée entre la commune et la Fondation du patrimoine représentée par François Gréau, délégué départemental, et son adjointe, Madame Dessus. Les documents de souscription sont disponibles à la mairie.
Le Berry, 18/12

(Romorantin) Nicolas Xavier : l’histoire locale pour passion

Tout a commencé lors d’une visite au petit musée de Gièvres, installé au dessus de la bibliothèque. De sa rencontre avec Guy Toyer, féru d’histoire locale pour l’association Gièvres souvenirs et Patrimoine, Nicolas Xavier a retenu un conseil, celui de chercher… «Et depuis, je trouve !» Erigés en 1917 et désaffectés en 1920, les camps américains ont laissé de nombreuses traces dans la campagne, mais aussi dans la vie des habitants de la région.  Nicolas Xavier recherche ces traces, dans les greniers, les brocantes, les ventes aux enchères, voire même le nez collé au sol, lorsqu’il se trouve sur des sites naguère occupés, pour détecter des restes de voies ferrées. Il n’hésite pas à l’occasion à se faire rat de bibliothèque. Ainsi il fait émerger des bribes de vies grâce à une veste, un insigne, un fanion, reconstitue des habitudes autour des objets qu’il collecte, tels cette énorme cuisinière, ce lit de camp en toile.
Nr, Loir et Cher, 18/12, p.19

(Loches) Remparts : les raisons du secret

L’ancien maire Jean-Jacques Descamps n’a pas apprécié notre billet consacré au secret ayant entouré l’étude sur l’état des remparts qui lui a été remise en septembre 2013 et cachée depuis (NR du 15 décembr e ). Jean-Jacques Descamps assume ce secret : «Je n’ai effectivement et volontairement pas voulu la rendre publique avant mon départ de la mairie». Pourquoi ? «Quand j’en ai pris connaissance, explique  l’ancien maire, j’ai compris qu’elle aurait des conséquences suffisamment importantes en matière de sécurité et de finance pour que les services compétents de l’État ou du Département en vérifient avec nous le contenu technique avant de la rendre publique, ceci après avoir contrôlé qu’il n’y avait pas de péril imminent en matière de sécurité. Et j’ai clairement répondu en ce sens aux riverains qui s’en inquiétaient.»
NR, Indre et LoireE, 18/12, p.19

(Mardié)  Les travaux auront bien lieu à l’église Saint-Martin

Les travaux de rénovation de l’église Saint-Martin, à Mardié, risquent de se poursuivre avec plus de difficultés financières que prévu. Une nouvelle a jeté un froid sur les élus : la déclaration, rapportée au dernier conseil municipal, du conseiller général, Thierry Soler, prédisant que «les subventions du conseil général ne seraient honorées qu’en 2020». Qu’à cela ne tienne, la deuxième tranche, prévue pour 2016, doit être préparée pour solliciter cette aide. Le troisième adjoint aux travaux, Alain Trumtel, a pris son bâton de pèlerin : «Nous devons adopter la description de principe des travaux pour pouvoir solliciter les subventions.» Installer un vitrail Au programme : restauration des façades de la nef, du collatéral sud, de la chapelle sud, de l’escalier de la tourelle nord ; travaux sur la façade occidentale, autour de la porte d’entrée, avec réouverture de la baie pour installer un vitrail – ouverture qui a été murée – et aménagement de l’accès à l’église pour les personnes à mobilité réduite.
RC, Orleans, 17/12, p.22

(Cloyes sur le Loir) La salle de spectacles sera inaugurée cet été

Le projet de réhabilitation et de transformation du prieuré d’Yron en salle de spectacles sera terminé à l’été 2015.  L’équipement devrait être inauguré avant les vacances, si tout va bien. Ce gros morceau sera l’investissement majeur de la commune en 2015. Le Conseil municipal a examiné, lundi soir, le budget primitif de la Ville pour 2015. 996.512 € ont été inscrits en investissement et 2,9 millions d’euros en fonctionnement. Le projet de reconversion du prieuré et de la
chapelle d’Yron a démarré en 2004, avec le rachat du prieuré par la Commune. Une étude de faisabilité a été lancée en 2006. Les travaux, qui ont commencé en 2011, entrent dans leur phase finale.
L'Echo, 17/12, p.27

(Saint Brisson s/Loire) Le château fait encore des remous

Une semaine après un conseil municipal un peu chahuté, un nouveau conseil a eu lieu jeudi soir. Les conseillères, Laure Crotté et Sophie Gobin, ont refusé de signer le compte rendu du conseil du 11 décembre dernier, aux motifs suivants : leurs interventions à propos du château n’ont pas été retranscrites sur le procès verbal et le maire, à cette heure, n’avait toujours pas répondu à leurs questions (voir notre édition du 13 décembre 2014). Lors du conseil de jeudi, le maire Claude Pléau était absent. Line Fleury, première adjointe, a donc conduit la séance. Celle ci a expliqué qu’elle ignorait la raison de l’absence du premier magistrat. Deux points étaient à l’ordre du jour, la décision modificative du budget et les modifications des commissions consultatives. Ils ont été très rapidement adoptés. Puis, au moment des questions diverses, le problème d’oubli de transcription sur le der nier compte rendu est apparu. Il fallait alors tendre l’oreille pour arriver à entendre ce qui se disait dans la salle du conseil. Le procès verbal a tout de même été approuvé. (intégral)
RC, Loiret, 20/12

Le Cher rend marteau

«Il y a les grenouilles de bénitier et les rats de bibliothèque. Moi, je suis plus ours des salles de vente. J’observe de loin les enchères, je me régale du spectacle et des fois, je me retrouve sur les fesses.» En décembre, deux fois en l’espace d’une journée, Georges, Berrichon au physique d’armoire à glace, s’est retrouvé sur son postérieur. Pris entre le marteau du commissaire priseur qui laisse rêveur et l’enclume de son «maigre» portefeuille, il a suivi «en spectateur attentif» deux ventes berruyères au retentissement mondial. On est loin des montants astronomiques atteints par le Cri de Munch ou le Nu au plateau de sculpteur de Picasso, adjugés 111 et 95 millions d’euros dans les maisons Sotheby’s et Christie’s. Mais Bourges, le 6 décembre, a su faire parler d’elle sur la planète objets rares. Ou plutôt faire reparler d’elle. Ce jour là, une voiture miniature trouvait acquéreur chez Collectoys pour 11.000 euros, quand, dans le même temps, un tableau d’Antoine François Callet, le Portrait de Louis XVI en costume de sacre, était vendu 172.000 euros à l’hôtel Jacques Cœur. Ces ventes, aussi «exceptionnelles» soient elles selon Cédric Casubolo, directeur de l’étude Collectoys, et Olivier Clerc, commissaire priseur à l’hôtel Jacques Coeur, n’ont pourtant pas battu des records.
Le Berry, 21/12, p.2/3

(Pays fort et Vailly sur Sauldre) Le mystère des granges pyramidales

Laissez moi vous conter l’histoire de la grange pyramidale de Vailly sur Sauldre… Pour commencer, vous devez savoir que les historiens de l’art et les archéologues n’ont pas encore percé tous mes secrets. Pour certains, je serais la descendante de la hutte néolithique. Pour d’autres, il faudrait plutôt remonter aux grands courants d’invasion visigothe. J’aurais été inventée au Moyen Âge. Comme l’explique si bien Madeleine Jay, la présidente de l’office de tourisme de Vailly, passionnée par mon histoire, ma carcasse, a été entièrement démontée en 2000. Des analyses ont été réalisées à cette occasion. Deux poutres datent de 1450. À l’origine, j’étais installée à Thou. Ce déménagement était nécessaire pour me sauver de l’abandon, ou, pire encore, de la démolition. En effet, toutes ces granges ont été implantées dans la campagne. Certaines de mes cousines ont carrément été rayées de la carte. L’entretien des toitures coûte trop cher aux propriétaires. Prenez la mienne, elle est composée de pas moins de 35.000 tuiles. Pourtant, malgré mes 12 mètres de haut, j’ai été érigée par des paysans. À l’époque, bien entendu,
Le Berry, 21/12, p.17

Le château de Marçay aux mains d’un Australien

Il n’était pas à vendre. Pourtant, le château de Marçay, situé dans le vignoble chinonais, vient de passer aux mains d’un homme d’affaires australien. La fin de l’ère Philippe Mollard, qui avait racheté en 1973 ce qui est devenu hôtel restaurant quatre étoiles. Pour un montant qui oscillerait «entre 2,5 et 7 millions d’euros», Éric Lucas, financier de Melbourne âgé d’une quarantaine d’années, vient d’acquérir la bâtisse du XVe siècle, prisée des politiques (Mitterrand, Giscard d’Estaing et Chirac y ont notamment séjourné) comme des people. Une question brûle toutefois les lèvres. Après deux offres chinoise et australienne «plutôt alléchantes» déclinées par la famille Mollard en 2014, comment ce client habitué, qu’on présente comme «un amoureux de la Touraine», a-til pu s’offrir Marçay ? C’est «une opportunité» et «le fruit d’une rencontre», répond-on au château.
NR, Indre et Loire, 20/12, p.11

(Château-renault) Tour de l’Horloge : pas à la fête !

Suite à l’effondrement d’un pan de mur de la tour de l’Horloge, monument emblématique de la ville, jeudi, architectes, entreprises et élus étaient réunis hier matin pour se concerter et décider de la suite à donner quant aux travaux de sécurisation à engager. La ville aurait souhaité que les entreprises interviennent rapidement, mais cela ne semble possible qu’à partir du 24 décembre et la toiture, qui menace elle aussi de s’écrouler si un nouveau pan de mur venait à lâcher, était un grand sujet d’inquiétude pour Christian Benois, adjoint à l’urbanisme et aux services techniques. Les quatre familles évacuées devront donc patienter au moins jusqu’à cette date pour réintégrer leur habitation.
NR, Indre et LoireE, 20/12, p.30

(Candé) L’orgue de Skinner se réveille

Ce samedi, la visite commentée de l’orgue de Skinner, organisée au domaine de Candé, affichait complet. L’orgue d’Ernest Skinner, facteur d’orgues américain, est classé monument historique depuis 1993. Cet instrument monumental à jeu automatique, installé en 1930, comprend 1.881 tuyaux et 27 jeux et fûts ; Construit en 1928, il fut acheté par le propriétaire du château, Charles-Eugène Bédeaux. Il a fallu deux années (de 2005 à 2007) pour le restaurer. Il a subi un démontage complet. La restauration a été le fruit d’une étroite collaboration entre Nicolas Toussaint et les facteurs américains Nick Thompson-Allen et Joseph Dzeda. L’aspect très soigné de l’instrument attise la curiosité du visiteur.
NR, Indre et Loire, 21/12, p.8

(Déols) Balade au clair de lune au sommet de l’abbaye

Des portes basses, un escalier en colimaçon particulièrement raide et étroit aux marches étriquées et glissantes, éclairé par une guirlande lumineuse qui court au plafond, avant d’atteindre une plateforme et un escalier métallique moderne qui se termine sur une échelle : c’est ainsi que débute la visite du dernier des sept clochers que comptait l’abbaye de Déols, construite sur le modèle de celle de Cluny, qui culmine à quarante-deux mètres. La plateforme à laquelle accèdent les visiteurs, à vingt-trois mètres, offre une vue panoramique exceptionnelle.
NR, Indre, 21/12, p.6

(Pays de la vallée du cher et du romorantinais) Pays d’art et d’histoire

Désormais labellisé Pays d’art et d’histoire – une convention a été signée avec l’État le 11 septembre dernier à Fougères – le pays de la Vallée du Cher et du Romorantinais va recruter un animateur de l’architecture et du patrimoine à partir du 1er mars 2015. A ce stade, 37 candidatures ont été reçues. Les épreuves du concours se dérouleront à partir du mois de janvier. «On peut donc imaginer les premières actions pour la saison touristique», estime le comité syndical. Le coût de ce recrutement est évalué à 33.400 euros sur 10 mois en 2015. L’État, dont les représentants «doivent être là pour être des facilitateurs de projets de développement locaux», rappelle Alain Gueydan, le souspréfet, présent à la réunion, participera à hauteur de 50% et la Région, 30%. Restera donc 6.700 euros (20%) à la charge du Pays. «Ce qui représente une cotisat ion de 0,09 euro par habitant», précise le président, Claude Chanal. Afin de faire face à ces charges de fonctionnement, il est proposé d’augmenter la cotisation de 0,02 euro. Cette dernière s’élèverait donc à1,26 euro/habi tant, soi t 0,63 euro pour les communautés de communes et 0,63 euro pour les communes, en 2015. (intégral)
Nr, Loir et Cher, 20/12

(Combreux) La rénovation du clocher en projet

En 2015, la municipalité souhaiterait lancer la première tranche des travaux de l’église ou tout au moins entreprendre la rénovation du clocher, qui porte encore les stigmates de la Seconde Guerre mondiale. Pour mener à bien ce projet, elle a l’intention de solliciter l’aide du conseil général et de la Fondation du patrimoine. Mauvaise nouvelle pour les administrés, les impôts locaux pourraient augmenter. (intégral)
RC, Orleans, 06/01

(Gien) La lente agonie du Moulin aux Lièvres

Sur les carrelages maculés de crasse, des débris de plafond, de boiseries et quelques gaines de câbles électr iques… Sur le mur du grand escalier, un tag coloré témoigne de l’occupation ponctuelle des lieux. La cave, envahie par les eaux, n’est désormais plus accessible, même avec des bottes.Aujourd’hui, aux Choux, le château du Moulin aux Lièvres n’est plus que l’ombre de luimême. La belle demeure du XIXe siècle, de style Louis XIII, ouverte aux quatre vents et inoccupée depuis des années, se dégrade rapidement : fenêtres brisées, portes arrachées, câbles et plomberie volés, humidité qui détériore murs et plafonds… Il y a 2 ans, pourtant, tout laissait penser que l’ancienne propriété de l’animateur Guy Lux était promise à un nouvel avenir. Après une vente aux enchères du mobilier, les acquéreurs, pour les murs et la dizaine d’hectares que compte le domaine, ne s’étaient pas bousculés. Au cours de l’été 2012, on apprenait qu’Ahmad Rahgoshay était le nouveau propriétaire des lieux et porteur d’un projet teinté d’humanisme : le château serait transformé en une sorte d’espace de vie et de culture pour des personnes âgées, à qui l’on rendrait toute leur dignité et leur utilité au sein de la société. Malheureusement, les banques n’ont pas suivi. Pas plus que les collectivités locales d’ailleurs.
RC, Loiret, 06/01, p.17

(Chartres) Nouveau départ pour des oeuvres d’art

En quelques heures, hier après midi, Hervé Loire et son équipe des ateliers Loire, à Lèves, ont déposé quatre ses six verrières conçues par son père, Jacques Loire, en 1979, pour l’Hôtel de Ville, en haut de l’escalier d’honneur de la place des Halles. Les deux autres baies seront enlevées aujourd’hui. «Nous avons pu aller assez vite parce que nous avons étudié le démontage depuis plusieurs mois, explique Hervé Loire. L’entreprise TTC nous a prêté sa nacelle pour découper de l’extérieur le silicone qui maintenait les panneaux. Elle nous a facilité le travail». Réalisés en trois ans, démontés en deux jours Les baies en dalles de verre éclatée, posées sur résine epoxy, pèsent chacune plus de 50 kg. Elles ont parfaitement résisté au temps, depuis le jour où leur créateur a réalisé cette oeuvre pour l’aile Maunoury. Jacques Loire confie : «Le maire Georges Lemoine m’avait dit qu’il n’avait pas de budget. Il a fait appel aux banques locales. Chacune a financé une verrière. Leur nom figure en bas à droite, comme sur les vitraux du Moyen Âge. Sur ces baies, j’ai voulu accompagner le public qui monte vers les étages avec des couleurs vives en mouvement». Les vitraux ont été réalisés en trois ans à Lèves. Démontés en deux jours, ils seront stockés sur le lieu où ils sont nés.
+ Plus de 8.500 m3 de matériaux à évacuer pour la déconstruction
L'Echo, 06/01, p.6

(Joué les Tours) Une dalle du XIVe siècle trouve refuge en l’église

L’histoire de la dalle funéraire qui vient de prendre place dans l’église Saint-Pierre-Saint-Paul de Joué-Centre est assez extraordinaire. Parce qu’en général, un objet de ce type a tendance à rester là où on l’a mis. Pour l’éternité, ou presque. Or celle-ci a connu une histoire mouvementée, en plusieurs épisodes. Datant du XIVe siècle, elle fut, à cette époque, installée dans l’église de Joué-lès-Tours. En 1868, l’ancienne église est détruite, et la dalle est démontée pour servir de table d’autel devant la croix centrale du cimetière de la Rabière. En 1957, le cimetière est à son tour désaffecté. Le maire de l’époque, Raymond Lory, fait don de l’objet à la Société archéologique de Touraine. Celui-ci sera encore maintes fois déplacé, avant de faire l’objet d’un dépôt aux archives municipales de Tours. En 2011, à l’occasion des travaux du tramway et des fouilles de l’ancienne église, la dalle est redécouverte et étudiée. Et tout récemment, les Jocondiens ont pu la découvrir à la galerie du Parc, lors de l’exposition «Une église sous le tramway». Depuis, elle n’a plus quitté sa commune d’origine.
NR, Indre et LoireT, 06/01, p.11

(le grand-pressigny) Dossier AVAP : les élus expliquent leur refus

Le 2 décembre dernier, le conseil municipal a rejeté le projet d’AVAP (aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine)*. Les conseillers municipaux qui ont voté contre le dossier AVAP expliquent leur refus. «Ce projet avait été estimé à 100.000 euros pour les trois communes participantes - Le Grand-Pressigny, Boussay, Chaumussay - montant correspondant à l’inventaire du patrimoine et à la mise sur pied d’une charte, avant toute intervention concrète. Ce coût devait être ramené à 10.000 euros pour le Grand-Pressigny après le versement de subventions diverses éventuelles». Les élus s’interrogent sur les retombées ultérieures : «Il n’en reste pas moins que, pour le contribuable, cette opération se montait à 100.000 euros et, pour ce prix, aucun argument vraiment convaincant quant aux retombées avérées pour l’avenir du village n’a pu être obtenu de la part des instances concernées. Nul doute que, si l’intérêt du projet avait emporté l’adhésion de la majorité des conseillers, ceux-ci auraient été motivés pour le prendre en main et activement». Et de conclure : «Il ne s’agit pas pour le conseil municipal de rechigner à la tâche […] mais bien d’être le garant de la bonne utilisation des deniers publics». (intégral)
NR, Indre et LoireW, 06/01

Enrichissement des musées

Source : latribunedelart.com

Le Musée d’Art et d’Histoire de Genève achète un dessin d’Ingres

16/12/14 - Acquisition - Genève, Musée d’Art et d’Histoire - Mercredi dernier, dans la vente aux enchères de la collection Reverdin à l’hôtel des Ventes de Genève, le musée suisse a acquis, pour 55 000 francs suisses hors frais (57 250 €), le portrait dessiné par Ingres du peintre et graveur genevois François-Gédéon Reverdin.
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Deux acquisitions récentes de l’Art Institute of Chicago

15/12/14 - Acquisitions - Chicago, Art Institute - Le musée américain a récemment acquis, auprès de la galerie Talabardon & Gautier, deux œuvres françaises de la seconde moitié du XIXe siècle.
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Acquisitions, découvertes, travaux : actualité du Musée de Picardie

15/12/14 - Acquisitions, découvertes, travaux - Amiens, Musée de Picardie - Le « club 25 lux1 » est une association informelle qui réunit les conservateurs des musées français en charge des collections d’art graphique. Deux fois par an, ceux-ci se réunissent une journée dans un musée, en alternant la province et Paris, pour voir des dessins - et des tableaux -, échanger entre eux sur l’actualité, tisser des liens qui permettront ainsi de mieux faire fonctionner le réseau des musées.
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Quatre Corot pour la National Gallery

5/12/14 - Acquisition - Londres, National Gallery - Il a fallu moins d’une semaine à Camille Corot pour peindre quatre panneaux représentant les différentes heures du jour. Il réalisa l’ensemble pour son ami Gabriel Decamps chez qui il séjournait, à Fontainebleau. Celui-ci le supplia de ne pas travailler trop vite, et lorsque Corot eut terminé, Decamps contempla ces œuvres avec une admiration teintée de mélancolie : « je ne voudrais d’autres vertus que la vôtre : la sincérité ».
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Source : la-croix.com

Le tableau retrouvé grâce au film « Stuart Little » a été vendu

La Dame endormie au vase noir, la toile du maître d’avant-garde hongrois Robert Bereny, a été adjugée 229 500 euros lors d’une vente aux enchères à Budapest, le 13 décembre 2014. Mise à prix 110 000 euros, elle a séduit un collectionneur hongrois, peut-être autant pour sa valeur artistique que pour son étonnante histoire.
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Source : la-croix.com

Les châteaux de la Loire courtisent la télévision

À Chenonceau, des journalistes et des techniciens de France 2 achèvent un long et mystérieux documentaire, qui sera diffusé en 2015.

Dans le château de Diane de Poitiers, qui attire en moyenne 850 000 visiteurs par an, une équipe d’accueil de tournages a été bâtie pour obtenir les faveurs des grandes productions françaises (« Des Racines et des Ailes », « Secrets d’histoire » ou « L’Ombre d’un doute ») et étrangères, qui stimulent l’envie de découvrir ou de revoir ce fleuron du patrimoine français.
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Source : la-croix.com

L'Egypte dévoile les premières salles rénovées du musée du Caire

L'Egypte a dévoilé lundi les premières salles d'exposition rénovées du célèbre musée du Caire, qui offrent un nouveau cadre à l'inestimable trésor du "pharaon enfant" Toutankhamon.
L'inauguration lundi de ces salles par le Premier ministre Ibrahim Mahlab représente la première étape de l'ambitieux programme de rénovation lancé en 2013 pour redonner son aspect originel au bâtiment du musée, à l'allure aujourd'hui décatie.
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Source : lemonde.fr

Le Musée des Confluences, cabinet de curiosités du 21e siècle

Lyon (AFP) - Entre gros insecte et vaisseau spatial, le Musée des Confluences qui a ouvert ce samedi à Lyon surprend de l'extérieur, par son architecture futuriste. Mais aussi à l'intérieur, où l'art, la science et l'ethnographie s'entrecroisent pour "interroger la Terre et raconter l'Homme".

On y verra des minéraux et des gemmes, des squelettes et des crânes, des mammifères naturalisés et des insectes en vitrine, des sculptures africaines, des horloges japonaises, une collection de microscopes, des ustensiles culinaires et des instruments de télécommunication...
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Source : www.images-archeologie.fr

Portfolio : l'équipement du soldat de la Grande Guerre

Casques, armes, munitions..., ce portfolio présente une sélection des vestiges de la Grande Guerre retrouvés par les archéologues de l’Inrap.
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Source : lemonde.fr

Les guides-conférenciers en colère

Rien ne va plus chez les guides-conférenciers. Le 17 décembre, ils ont manifesté place du Palais-Royal, près du ministère de la culture, à Paris. L’objet de leur colère ? Un article de la loi sur la simplification de la vie des entreprises, en examen au Sénat. Le texte prévoit la suppression de certains régimes d’autorisation préalable au profit de régimes déclaratifs. Ce qui, reporté au statut du guide-conférencier, reviendrait à bouleverser une profession fragile.
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Source : lemonde.fr

Fabrice Bakhouche : un « techno » au ministère de la culture

« Matteo Renzi, le président du Conseil italien, incarne cette nouvelle génération politique qui émerge en Europe, comme Emmanuel Macron ou Fleur Pellerin. Une manière moins formatée de dire les choses, il y va, il fonce… Les images qu’ils utilisent parlent aux jeunes de moins de 40 ans. » Fabrice Bakhouche, le nouveau numéro deux du ministère de la culture, a une particularité dans son CV : après trois ans au Quai d’Orsay, à l’ENA et à la Cour des comptes où il suit l’audiovisuel public, trois ans à Bercy – « le cœur de l’Etat, je voulais apprendre comment ces gens travaillent, les comprendre » –, l’AFP, dont il a été directeur général adjoint avant de rejoindre le cabinet du premier ministre Jean-Marc Ayrault, ce jeune « grand commis de l’Etat » a été détaché par le gouvernement socialiste comme conseiller auprès de l’équipe au pouvoir à Rome.
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Source : lemonde.fr

Les métamorphoses intérieures de la BNU de Strasbourg

Dans un style néoclassique massif, conforme à l’esprit wilhelminien qui a soufflé sur Strasbourg après l’annexion de l’Alsace-Moselle par l’Empire allemand naissant, la Bibliothèque nationale universitaire (BNU) impose son austère silhouette. Si les façades et le toit de l’édifice, classés au patrimoine des monuments historiques en 2004, sont restés inchangés depuis leur achèvement en 1895, l’architecture intérieure, restructurée par l’Agence Nicolas Michelin associés (ANMA), vient de connaître une remarquable métamorphose.
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Source : lefigaro.fr

Musée du Quai Branly: une fréquentation en nette hausse en 2014

Le musée du quai Branly a enregistré en 2014 une nette hausse de sa fréquentation avec près de 1,5 million de visiteurs, grâce en particulier au «grand succès» de son exposition Indiens des plaines, a-t-il annoncé jeudi 1er janvier.

Ce Musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques, situé quai Branly à Paris a reçu l'an passé 1,495 million de visiteurs, soit environ 15% de plus qu'en 2013 (1,307 million).
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Source : lefigaro.fr

Les socles de deux bustes vandalisés au château de Versailles

Le domaine de Versailles a déposé plainte, mardi, après la découverte de deux socles de bustes en marbre brisés dans le parc du Grand Trianon, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Les dégradations de ces deux socles en marbre, littéralement «cassés en deux», ont été constatées mardi par le personnel du château, selon une source policière, soupçonnant «un acte de malveillance.» Ils soutiennent «deux bustes en marbre d'inspiration antique, d'un sculpteur inconnu, et datés de la fin du XVIIe-début XVIIIe siècle», a déclaré à l'AFP un porte-parole du château de Versailles.
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Source : lefigaro.fr

Les socles de deux bustes vandalisés au château de Versailles

Le domaine de Versailles a déposé plainte, mardi, après la découverte de deux socles de bustes en marbre brisés dans le parc du Grand Trianon, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Les dégradations de ces deux socles en marbre, littéralement «cassés en deux», ont été constatées mardi par le personnel du château, selon une source policière, soupçonnant «un acte de malveillance.» Ils soutiennent «deux bustes en marbre d'inspiration antique, d'un sculpteur inconnu, et datés de la fin du XVIIe-début XVIIIe siècle», a déclaré à l'AFP un porte-parole du château de Versailles.
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Source : leparisien.fr

Culture: "Becket", marcher pour sauver le patrimoine

Dans l'ombre de stars comme la Tour Eiffel, la France compte des milliers de monuments modestes, parfois menacés: Mohamed Bekada, historien de 26 ans, vient d'achever une odyssée pédestre d'un an et 6.500 km pour sensibiliser l'opinion à la sauvegarde de ce patrimoine.

"Quand j'ai vu qu'on a mis 25 millions d'euros pour refaire le sol panoramique de la Tour Eiffel en 2012, ça m'a fait un électrochoc!", confie-t-il à l'AFP, frustré par cette considération à géométrie variable. C'est ce qui a décidé ce titulaire d'un master d'histoire et d'archéologie au sourire chaleureux à se consacrer pendant deux ans à son projet.
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Source : leparsisien.fr

Centre Pompidou: retrait d'une oeuvre de Jeff Koons, accusé de contrefaçon

L'oeuvre de Jeff Koons "Fait d'hiver" a été retirée de la rétrospective consacrée à l'artiste américain au Centre Pompidou, à la demande du prêteur, à la suite des accusations de contrefaçon portées par un publicitaire, a annoncé mardi le musée.
Franck Davidovici, l'auteur des campagnes de Naf-Naf dans les années 1980, a accusé Jeff Koons de contrefaçon au vu de l'oeuvre en porcelaine de l'artiste.
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Source : leparisien.fr

En Syrie, des trésors inestimables à jamais détruits par la guerre

Près de 300 sites d'une valeur inestimable pour l'Humanité ont été détruits, endommagés ou pillés en trois ans de guerre en Syrie, s'alarme l'ONU en se basant sur des images satellitaires.
Terre de multiples civilisations, des Cananéens aux Ottomans, la Syrie regorgeait de trésors datant des époques romaine, mamelouk et byzantine, avec des mosquées, des églises et des châteaux croisés.
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Source : la-croix.com

Accrochages inattendus au musée de La Rochelle

Ce sont des expositions sans titre. Le Musée des beaux-arts de La Rochelle attribue des numéros à ces accrochages temporaires : en cette fin 2014, voici le « N° 8 ». Cette fois, ce sont les rugbymans de l’Atlantic Stade Rochelais qui ont sélectionné les tableaux présentés au public. Avant eux, des lycéens, des ouvriers du centre technique municipal, des femmes d’un quartier populaire, des anciens de la société des amis des arts… se sont livrés au même exercice.
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Source : latribunedelart.com

Églises parisiennes : le ministère doit imposer des travaux d’office !

Dans un communiqué de presse envoyé le 19 décembre dernier, Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris et adjoint à la Culture, « salue la place centrale accordée [...] à la préservation du patrimoine dans le Programme d’investissement de la Mandature1 ». Le communiqué précise que la préservation du patrimoine sera au cœur des priorités de la « mandature » et annonce, comme si c’était une information nouvelle et, surtout, remarquable, le chiffre de 80 millions d’euros « investis d’ici 2020 pour la rénovation des édifices cultuels parisiens ».
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Source : latribunedelart.com

Confluences, MUCEM, Vuitton : trois étapes de la disparition du musée

Le Président de la République est venu inaugurer (4 juin 2013) le MUCEM à Marseille, ville d’un opposant politique. Il a inauguré le 20 octobre 2014 la Fondation Louis Vuitton, établissement privé. Ni lui, ni la ministre de la Culture n’étaient présents à l’ouverture du Musée des Confluences à Lyon le 19 décembre 2014. Certes, son rôle n’est pas d’apposer des plaques partout où des bâtiments s’ouvrent. Mais cela doit faire réfléchir à ce qui est une double défaite : défaite de la culture dans les priorités sociales et politiques, défaite singulièrement du musée.
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Source : latribunedelart.com

Un rapport parlementaire sur les musées (suite)

Le 9 juillet dernier, nous avons mis en ligne un article à propos d’un prérapport sur les musées demandé par la Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée Nationale et confié à quatre députés. Le sujet exact était : « la gestion des réserves et dépôts des musées ».
Ce prérapport témoignait d’un travail sérieux qui ne comportait pas d’erreurs importantes, mais pas non plus de révélation particulièrement marquante. Il laissait craindre, comme nous l’écrivions, des recommandations discutables et la publication du rapport définitif est à ce titre plutôt une bonne surprise.
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Source : latribunedelart.com

Bases de données et autres sites utiles

Le nouveau numéro de la revue de l’Inventaire In Situ (uniquement en ligne), est consacré au « patrimoine de la Grande Guerre », c’est-à-dire celui créé pendant ou après la Première guerre mondiale, et en relation avec elle. On y trouve de nombreux articles passionnants, notamment sur les monuments aux morts. C’est ainsi que nous avons appris l’existence d’une base de données qui les recense, créée par les enseignants-chercheurs de l’Institut de Recherches Historique du Septentrion (Lille 3).
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Enrichissement des musées

Source : latribunedelart.com

Un Mattia Preti et un Gilbert Stuart pour le Virginia Museum of Fine Arts
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L’Inconsolable de Greuze offerte au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux
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Deux tableaux de Fulchran-Jean Harriet offerts au Musée des Beaux-Arts de Rouen
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Quelques tableaux de Paul Carpentier
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Un tableau de Lionel Walden offert au Musée des Beaux-Arts de Quimper
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Une Vierge mosane pour le musée de Cleveland
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