Revue de presse (18 - 24 mai 2015)

Musées région Centre

Source : leparisien.fr

La patrie de Rabelais accueille Daniel Spoerri, le père du "Eat-Art"

La ville médiévale de Chinon, patrie de François Rabelais, Gargantua et Pantagruel, accueille une exposition centrée sur l'oeuvre de Daniel Spoerri, le père du "Eat-Art", qui à la fin des années 1950 eut l'idée de fixer pour l'éternité des tables en fin de repas dans des "tableaux pièges".
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Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Chateauneuf sur Loire) L’eau et l’architecture s’exposent au musée de la marine de Loire

«Quand l’eau rencontre l’architecture» tel est l’intitulé de l’exposition temporaire présentée par le musée de la marine de Loire et le Fonds régional d’art contemporain de la région centre jusqu’au lundi 21 septembre. Le vernissage a eu lieu mercredi. Le maire Florence Galzin et Audrey Madec, directrice du musée, ont mis l’accent sur l’originalité de cette vitrine et son côté innovant avec la présentation d’œuvres contemporaines ou l’eau est un élément d’architecture à part entière. Au travers de maquettes, dessins et de vidéos, les visiteurs pourront découvrir des recherches repensant la relation entre l’eau et l’architecture dans le milieu marin, fluvial et lacustre. Des solutions alternatives et des projets rationnels ou utopiques, réalisés ou non qui intègrent l’eau de différentes manières. (intégral)
RC, Orleans, 16/05

(Vierzon) Depuis 20 ans la passion des tracteurs

Il y a 20 ans, la Case fermait ses portes. Un choc énorme, avec sa vague de licenciés grossissant le flot des autres fermetures d’usines dans la ville. Un déclic aussi. Le souvenir de la Société Française, usine emblématique que le groupe Case avait rachetée, véritable ville dans la ville, est alors remonté à la surface. Les fameux tracteurs de la marque Société Française de Vierzon (SFV ) ont supplanté définitivement dans la mémoire  collective les backhoes américains. Ce weekend, la Mémoire industrielle et agricole du pays de Vierzon fait revivre cette épopée des tracteurs sortis des usines jusqu’en 1958, en invitant d’autres marques, ses concurrents de l’époque. Sans rancune ! D’usine désaffectée, le site est ainsi entré dans le patrimoine, une mutation qui n’est pas terminée. Cette année en effet, le projet scientifique et cultureldu futur musée de Vierzon doit être bouclé. Au delà du machinisme agricole, qui occupera une nouvelle travée réhabilitée du B3, c’est un lieu déjà ouvert au public d’évocation de toute l’histoire industrielle et cheminote de la ville, celle des productions (machinisme, porcelaine, verrerie…), des hommes et des luttes sociales. Il y a vingt ans, créer un musée était déjà un des objectifs de l’association Mémoire.
Le Berry, 17/05, p.2/3

(Dreux) Des sculpteurs, des hommes et l’histoire

On est accueilli par Jacques Coeur, Vigny, Rabelais, Jeanne d’Arc, Descartes et Rotrou. Toutes les grandes figures de la région Centre-Val de Loire sont là. Tous les musées de la région aussi. Ils en profitent pour sortir de leurs réserves de vrais trésors qui retrouvent ici tout leur éclat. Le musée d’art et d’histoire de Dreux accueille jusqu’au 4 octobre une exposition à la fois belle, instructive, originale et régionale. «Cette exposition, Statues dans la ville, a été conçue par le service régional de l’inventaire avec le soutien de l’association du personnel scientifique des musées de la région Centre», rapporte Axelle Marin, conservatrice du musée drouais. Elle s’appuie sur le travail de Matthieu Chambrion, chercheur conservateur à l’inventaire qui a recensé les grandes statues de la région du XIXe siècle et des premières années du XXe siècle.
L'Echo, 17/05, p.8

(Pithiviers) Le projet de musée en bonne voie ?

Le projet de musée sur le site de l’ancienne gare de Pithiviers «va aboutir». Hier, en marge des cérémonies organisées en mémoire des Déportés juifs, Serge Klarsfeld a expliqué avoir eu «la confirmation» que la SNCF était en négociation avec le Mémorial de la Shoah sur ce dossier. Le fondateur et président de l’Association des fils et filles des déportés de France qui devient un habitué des annonces. L’année dernière déjà, en  pareille occasion, il avait surpris tout le monde en expliquant que la vente de la gare était annulée et que le site pourrait devenir un lieu de mémoire. «J’espère que, quand je reviendrai à Pithiviers, le projet aura avancé», avait conclu l’ancien avocat, connu pour son action militante. Les négociations prendront du temps Un an après, son souhait est donc exaucé. Même si ledit projet ne devrait pas voir le jour de sitôt. Les négociations sont toujours en cours et pourraient bien durer très longtemps. L’importance historique de ce bâtiment ne fait pas de doute. «C’est par la gare de Pithiviers que sont arrivés vers le camp puis repartis vers la mort des milliers d’hommes, de femmes, et d’enfants», rappelait ainsi Serge Klarsfeld en 2014. Mais la création de ce lieu de mémoire implique, de facto, que la gare ne rouvrira pas aux voyageurs.
RC, Loiret, 18/05, p.11

(Orleans) Souriant songe musical avec La Rêveuse

Raffinement. Duo sensible et accrocheur à Orléans. «Si vous pouviez entendre tout cela, ce serait une vraie cacophonie» dit-elle devant une toile du musée des Beaux-Arts d’Orléans, évoquant le réveil de la jolie Psychée entourée de musiciens. Quant à la «Sainte Cécile concertant avec les anges», tout serait bien, sauf que l’archet tenu entre le pouce et l’index est inefficace pour soutenir ou attendrir le trait ! En vérité, ici et là, dans les  collections des oeuvres des musées d’Orléans, Florence Bolton et Benjamin Perrot traquent avec une tendre éloquence les licences prises par les peintres avec les règles élémentaires de la technique musicale. Ravissant «boucan» Tous deux, fondateurs de La Rêveuse, ensemble de musique ancienne, font un impressionnant boucan composé de talent, de propos et de sourires spontanés. Un régal.
RC, Orleans, 20/05, p.14

(Montargis) Ça avance aussi au musée Girodet

L’autre gros chantier de l’agglomération, la rénovation du musée Girodet à Montargis, n’est pas aussi avancé que les Tanneries. Mais on peut voir le  nouveau musée prendre forme. On peut déjà apercevoir la forme que prendra la galerie vitrée qui doit embellir la façade nord. À l’arrière, l’extension  est elle aussi en train de sortir de terre. L’opération devrait permettre au musée de quasiment doubler sa taille (de 1.000 à 1.800 m²). Le coût de cette refonte, qui entre dans le «Plan musée» national, environ 5,4 millions d’euros, sera supporté pour moitié par la région, le département et l’État.  Le reste sera à la charge de l’agglomération montargoise. La réouverture du musée est prévue fin 2016. (intégral)
RC, Loiret, 20/05

(Richelieu) Le musée s’enrichit de pièces d’exception

L’exceptionnel ouvrage sur le Cardinal de Richelieu offert à la ville en septembre 2013 par Antoine d’Espous et son épouse, vient  d’intégrer le musée après une restauration complète. Cet important volume historique intitulé «Histoire du ministère d’Armand Jean du Plessis, Duc de Richelieu» a été édité en 1650, très peu de temps après la mort du cardinal survenue en 1642. Vendredi dernier, une cérémonie présidée par Hervé Novelli, maire, réunissait les donateurs, le restaurateur Olivier Maupin et de nombreux invités. L’occasion de rappeler que ce livre rare, acquis dès sa parution par les ancêtres d’Antoine d’Espous, n’avait jamais quitté la propriété familiale de  Boisbonnard à Villeperdue. Propriété pourtant occupée pendant quatre années par les Allemands pendant la dernière guerre !
Nr, Indre et LoireW, 21/05, p.20

(Tours) Des animaux préparés pour défier le temps

Les collections du Muséum d’histoire naturelle de Tours viennent de s’enrichir de cinq nouvelles pièces, cinq petites chèvres naturalisées, don de la commune de Sainte-Maure-de-Touraine. Il s’agit d’un des vestiges d’un musée du fromage qui a fermé ses portes il y a quelques années. Pour la Ville de Sainte-Maure, il s’agit d’un moyen pratique de se débarrasser d’un bien encombrant et devenu inutile. Côté muséum, Arnaud Leroy, directeur adjoint et attaché de conservation, prévient d’emblée qu’il n’est pas prévu dans l’immédiat d’exposer les nouvelles pensionnaires, qui offrent, il est vrai, un intérêt scientifique très restreint.
Nr, Indre et Loire, 22/05, p.10/11

Archéologie région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Sancerrois) Le plus vieil outil préhistorique dévoilé

Plié dans une multitude de couches de papier, bien à l’abri des chocs, le nouveau chopping-tool découvert dernièrement par François Boitel, géologue historien, et Sylvie Aullen-Boitel, archéologue, est manipulé comme un véritable trésor. Un traitement de faveur justifié, puisqu’il s’agit là du plus ancien outil préhistorique découvert en Europe. Vieux de 2,7 millions d’années, il a été découvert par les deux passionnés au cœur de l’ancien lit de la Loire, près de Sancerre. Un événement notable qui s’ajoute à leur découverte d’un premier chopping-tool d’environ 2,6 millions d’années, faite en avril 2014. Il s’agissait alors d’un galet de silex. «Cette fois ci, c’est un choppingtool taillé sur un genre de plaquette siliceuse en meulière compacte faisant apparaître une pointe angulaire évidente», décrit François Boitel.
Le Berry, 16/05, p.20

(Vendome) Quand la ville frappait sa propre monnaie

La ville de Vendôme a pendant plusieurs siècles eu le privilège de frapper sa propre monnaie. « Cela a commencé au temps des Carolingiens, au Xe siècle, jusqu’au XIIe. C’est en 1320 exactement que le droit monétaire a été vendu au roi de France », détaille Bernard Diry, président de la Société d’archéologie et féru de cette histoire numismatique. «La monnaie dévoile beaucoup du passé général d’une ville. À chaque fois qu’on découvre une nouvelle pièce, on en déduit que les émetteurs se sont donné les moyens de créer des coins monétaires. C’est une entreprise coûteuse à l’époque, de tailler l’acier monétaire.» Et chaque coin marque spécifiquement les pièces qu’un oeil aiguisé peut donc attribuer aux différentes villes. Le nom de Vendôme apparaît parfois dans ces monnaies ou le nom même de l’émetteur. Au fil des siècles, les pièces vendômoises se reconnaissent à sa «tête» d’abord très figurative puis de plus en plus stylisé. C’est ce qui permettra à Bernard Diry, vendredi 22 à l’occasion de l’assemblée générale de la Société archéologique, d’aborder la question des monnaies unique.
Nr, Loir et Cher, 17/05, p.9

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Meung squr Loire) « L’attractivité du territoire existe »

Xavier Lelevé est propriétaire des châteaux de Meung-sur-Loire et Beaugency. Il constate avec satisfaction une dynamique du tourisme qui se met en place progressivement sur le territoire Meung-Beaugency-Cléry. Rencontre.
RC, Orleans, 16/05, p.20

(Blois) Le jeu collectif fait la force du château royal

Il y a besoin de toujours faire plus pour valoriser notre territoire à travers la richesse de son patrimoine. Lors de la signature de la convention de partenariat conclue entre le château royal et la Mission Val de Loire, Marc Gricourt en a profité pour rappeler à quel point la ville chouchoutait son monument phare. «Grâce à Jack Lang qui a énormément oeuvré pour la réhabilitation du château en parvenant à obtenir de nombreuses aides financières, on est tranquille pour un siècle. Ceci pour la partie contenant. Mais au niveau du contenu, nous agissons également beaucoup. C’est ainsi qu’un nouveau parcours de visite a été mis en place avec une muséographie totalement repensée. Les investissements sont permanents.» Mais pour faire venir un public toujours plus nombreux, le travail en équipe s’impose. L’inscription en novembre 2000 du Val de Loire sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco a ouvert la voie. La charte d’excellence, qui lie 21 sites des régions Centre - Val de Loire et Pays-de-la-Loire, constitue un autre outil pour jouer collectif.
Nr, Loir et Cher, 16/05, p.8

(La Chapelle blanche St Martin) Restauration d’un tableau.

Le projet de restauration de la copie du tableau «L’Ange gardien», de Dominico Fetti, est approuvé avec le plan de financement représentant 8.778 € TTC de dépenses pour la restauration. Elle sera financée à hauteur de 2.194 € par la Drac et par une participation du comité des fêtes de 6.583 €, soit le total 8.778 €. Le nouvel emplacement du tableau dans l’église sera installé sur le mur ouest du bras sud du transept, à 2,20m de hauteur. (intégral)
Nr, Indre et LoireE, 16/05

(Boissy en Drouais) Une foire à tout pour sauver l’église

L’ABCP, Association Buxéenne Culture et Patrimoine que préside Jean-Pierre Meriaux, organisera sa première foire à tout le dimanche 14 juin, dans  le pré situé près du château d’eau. «Les bénéfices de cette manifestation seront affectés à la souscription de la fondation du patrimoine pour le financement des travaux de l’église» précise le président. Pour pouvoir lancer le processus de financement, il faut que les souscripteurs collectent un total de 15.600€ à la fondation du patrimoine. (intégral)
L'Echo, 18/05, p.14

(Beaugency) Les tentures ont retrouvé tout leur éclat

Dimanche après-midi, le service patrimoine de la ville proposait une visite pour découvr ir les huit tentures brodées de l’hôtel de ville, restaurées et  installées dans un nouvel écrin. Cinquante trois personnes sont venues (re)découvrir ces oeuvres très lumineuses, sous la houlette de Christine Laflorentie qui a dû organiser trois visites consécutives au lieu d’une seule, initialement prévue. Le public y a appris la différence entre une tapisserie sur métier, nécessitant un travail mécanique, et une tenture brodée, travaillée à l’aiguille sur toile de lin, le tout révélant des tableaux proches d’une peinture.
RC, Orleans, 19/05, p.20

(Neuvy deux Clochers) Une nouvelle saison autour de Lin’art

L’association Autour de la cathédrale de Jean Linard a dévoilé le programme de sa saison 2015. Expositions, ateliers participatifs, contes, visites et concerts rythmeront la nouvelle saison de l’association, qui fait vivre ce lieu mythique et hors du temps situé en pleine nature.
Le Berry, 19/05, p.21

(Chartres) Le drone qui survolait la cathédrale s’est écrasé

Un pilote amateur de drone a perdu le contrôle de son appareil qui s’est écrasé au pied de la cathédrale, hier matin. L’homme de 53 ans, habitant de la commune de Saint Martin de Nigelles, a survolé la cathédrale de Chartres, hier, aux alentours de 9h30, avec un drone équipé d’une caméra. Entraîné par une bourrasque de vent, l’appareil volant a chuté au pied de la cathédrale. Personne n’a été blessé. Interpellé par les policiers, le pilote a déclaré vouloir prendre des photographies de la cathédrale et reconnaît n’avoir eu aucune autorisation préalable de survol, pourtant obligatoire. À l’issue de sa garde à vue pour «mise en danger de la vie d’autrui», il a été laissé libre. Il devrait être jugé au tribunal correctionnel. (intégral)
L'Echo, 20/05

(Saint Sauveur Marville) Statues et images rentrent au bercail

Les paroissiens de Saint Sauveur Marville ont retrouvé leur patrimoine religieux : statues polychrome, bâtons de procession, nécrologe, partis en restauration depuis 2011. Les sculptures et bâtons de procession : saint Michel, saint Fiacre, saint Jacques, saint Martin, la Vierge à l’enfant, Saint Roch étaient éprouvées par les insectes xylophages. Leur restauration a été confiée aux soins d’Élisabeth Wolkowski pour les sculptures et par Isabelle Drieu la Rochelle pour le nécrologe. La préfecture de la région centre a inscrit en totalité au titre des monuments historiques l’église de Saint Sauveur. Le dossier a été suivi par Georges Carlier, adjoint au maire chargé de la culture et la communication, aidé par une petite équipe du Conseil municipal et de bénévoles. Restauration. Coût : 24.000 € financés par des subventions de la Drac (direction régionale des affaires culturelles et de la fondation du patrimoine ; une souscription populaire à hauteur de 11% de la somme et 15% à la charge de la commune.
Le Berry, 19/05, p.21

(Valençay) Château : les décors du théâtre restaurés

Le petit théâtre du château, ce lieu unique, a la particularité d’avoir conservé une partie des machineries et des décors de scène d’origine. Un inventaire a permis d’identifier dix ensembles de décors qui, pour certains, sont incomplets. Ainsi, soixante-sept châssis sont actuellement répertoriés ainsi que quatre toiles de fond et cinq frises. Une collection rare et inédite que le château de Valençay souhaite avant tout protéger. C’est en octobre dernier, lors d’un colloque organisé par l’Institut national du patrimoine, en partenariat avec le Centre de recherche du château de Versailles, intitulé Conserver et restaurer les théâtres historiques (XVIIIe- XIXe siècles) : pour qui, pour quoi ?, que Sylvie Giroux, directrice du château, a rencontré Aline Geny, étudiante en cinquième et dernière année à l’École supérieure des arts Saint-Luc, de Liège, en Belgique, haut lieu de formation axé sur la conservation et la restauration d’oeuvres d’art. Depuis le mois de janvier, Aline a réalisé un état sanitaire de l’ensemble des décors choisis, qui sont maintenant en cours de restauration. Son travail consiste avant tout à stopper les altérations et à y remédier, sans chercher un aspect neuf et clinquant. Une fois ce travail achevé, il faudra réimplanter ce décor composé de huit châssis dans le théâtre.
Nr, Indre, 20/05, p.21

(Le Liège) Habits liturgiques : “ Pas que du chiffon ”

Pour sa quatrième participation au Printemps du patrimoine, initié par la commission tourisme et culture communauté de communes de Montrésor , Annick Deschamps, du Liège, a, une fois de plus, fort bien fait les choses. L’exposition d’habits liturgiques et de cérémonie, présentée dans l’église communale, dédiée à Saint Martin, a connu un franc succès, pendant quatre jours, du jeudi 14 au dimanche 17. «Y’a du fond, y’a pas que du chiffon», a fait remarquer une visiteuse, admirative. En effet, les habits liturgiques, de plus de 100 ans, conservés dans des conditions de température et d’hygromét rie idéales, ont été ressortis avec leurs accessoires : étoles, chasubles, voile huméral, bourses, ornement de dais donné par Napoléon III vers 1868, crécelle et claquoir (fort décrié par la hiérarchie car trop militaire !). Tous ces objets font partie du patrimoine communal. Ils ont été inscrits à «l’inventaire des biens dépendant de la fabrique paroissiale de  Le Liège» établi, le 10 mars 1906, à 10h30, en vertu de la loi de séparation de l’Église et de l’État du 9 décembre 1905.
Nr, Indre et LoireE, 20/05, p.15

L’entreprise ROC placée en redressement judiciaire

L’entreprise ROC (Restauration orléanaise Construction), spécialisée dans la restauration de monuments historiques, a été placée, le 7 mai, en redressement judiciaire par le tribunal de commerce d’Orléans. La holding, CV Investissement, qui regroupe au total onze sociétés dont ROC, fait l’objet d’une procédure plus légère de sauvegarde. Ces mesures de protection, sollicitées par le chef d’entreprise, Christophe Villemain, font suite aux difficultés financières auxquelles la société de Saint Cyr en Val doit faire face depuis trois ans.
RC, Orleans, 21/05, p.4

(Blois) Le goût de l’histoire grâce aux traces du passé

Le Loir-et-Cher est l’un des rares départements à être doté d’un centre de ressources pédagogiqque sur le patrimoine historique, un incontestable atout dans une ville riche d’histoire comme l’est Blois. Le Centre de recherches pédagogiques sur le patrimoine historique de Blois, outil dont peuvent disposer les enfants des écoles maternelles ou élémentaires du public ou du privé, a de multiples objectifs : éveiller la curiosité des enfants pour l’histoire à partir des monuments ou des traces du passé dans la ville, développer chez eux «le goût du patrimoine par une approche autre que celle de la classe» et disposer d’un lieu de documentation spécifique.
Nr, Loir et Cher, 21/05, p.13

(Saint Sulpice) Eglise communale

Un avis favorable a été émis pour que la Commission départementale propose à la Commission nationale des Monuments historiques le classement de la custode. Une souscription sera lancée auprès des habitants afin d’obtenir l’aide de la Fondation du Patrimoine pour la réhabilitation du mur de l’église et les dons devront atteindre 5% du montant des travaux, soit la somme de 2.000 €, pour pouvoir bénéficier de la participation de la Fondation. (intégral)
Nr, Loir et Cher, 21/05

(Azay sur Cher) Le Patrimoine azéen, nouvelle association

A l’initiative de Martine Guibert, rejointe par une vingtaine de personnes motivées, une association de sauvegarde du patrimoine local vient de voir le jour. Son nom : Le Patrimoine azéen. Le groupe s’est d’abord mobilisé sur le projet de restauration d’une loge de vigne en très mauvas état, située près du château d’eau. «L’urgence a mis chacun de nous en éveil», disent les fondateurs. De là s’est développée l’idée d’agir de manière pérenne en faveur du patrimoine local : «Une structure permanente permettra d’agir dans le temps. Nous voulons répertorier le patrimoine bâti, oral et documentaire de la commune d’Azay, le préserver et le valoriser.»
Nr, Indre et LoireT, 21/05, p.20

(Orleans) Le Campo Santo se lance dans le privé

A louer. Écrin de verdure de 4.500 m2, en plein centreville, avec vue imprenable sur la cathédrale… Pour concerts privés, anniversaires d’entreprises, etc. Depuis le mois de novembre dernier, et une décision du conseil municipal, le site historique du Campo Santo peut être loué pour des événements privés, moyennant 3.000 € la journée. Dépourvu désormais de deux des principales manifestations orléanaises sur son sol, le Festival de Jazz et Jour J, le site accueillera le 29 mai, et pour la première fois, une manifestation privée : la fête du soixantième anniversaire de l’entreprise Gallier. On annonce même la présence de la chanteuse Liane Foly pour un petit concert… La municipalité donne donc une nouvelle mission au Campo Santo, mais se réserve le droit de refuser certaines demandes. Pas question non plus d’accueillir un meeting politique ou une fête religieuse.
+ Du grand cimetière à la salle des fêtes : 900 ans d’histoire
RC, Orleans, 22/05, p.9

(La Riche) Le couvent des Minimes veut accueillir des pèlerins

Six ans après l’incendie du couvent des Minimes, rien n’a bougé, ou presque, sur le site. Le 10 décembre 2008 un incendie, dont l’origine n’a jamais été établie, ravagé la majeure partie de la toiture de l’édifice fondé en 1489 par saint François de Paule, avec l’aide de Charles VIII, le fils de Louis XI. Seule une couverture en tôle a été posée pour préserver les murs des intempéries. Depuis cette date, les 4,7 ha ont aussi changé de main. Ancien propriétaire, le centre hospitalier Bretonneau a cédé en mai 2010 le domaine à l’ordre des Minimes dont le siège est basé en Calabre, en Italie. C’est d’ailleurs là son unique possession française. Chargé par l’ordre d’avoir un oeil sur le couvent, le Tourangeau Michel Laurencin, également président de l’association des amis de saint François de Paule, assure que des «études préparatoires ont été réalisées», concernant la rénovation du couvent.
Nr, Indre et LoireT, 21/05, p.20

Source : lemonde.fr

Les vestiges monumentaux de Palmyre à nouveau en danger

L’organisation terroriste Etat islamique (EI) serait aux portes de Palmyre, antique cité florissante située au centre de la Syrie, dont les vestiges monumentaux, savant mariage d’architecture greco-romaine et d’influences locales, datant des premiers siècles de notre ère, s’étirent sur plusieurs kilomètres. Un site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1980, et sur la liste du patrimoine en péril, en 2013, après avoir subi des dommages et des pillages.
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Palmyre, opulent carrefour caravanier de l’antiquité, aux ruines grandioses

Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, en 1980, inscrite en 2013 sur la liste en péril de l’organisation onusienne, pour les pillages et les premiers saccages, Palmyre est l’ancienne Tadmor qui, selon la Bible, aurait été construite par Salomon. Les témoignages connus, datant du XVIIIe siècle av. J.-C., proviennent des fouilles opérées à Mari, cité mésopotamienne, située plus à l’est.
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« La perte de Palmyre, une catastrophe à la fois culturelle et humanitaire »

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les djihadistes de l’Etat islamique (EI) ont le contrôle total de la ville de Palmyre en Syrie et ont pénétré sur le site archéologique, jeudi 21 mai.

Le Syrien Michel Al-Maqdissi a été directeur des fouilles et études archéologiques (2000-2012) et directeur adjoint de la direction générale des antiquités et des musées de Syrie (2003-2012). Il a mené la dernière mission de fouilles à Palmyre de juillet à septembre 2011. Il effectue aujourd’hui, pour le Musée du Louvre, une mission d’étude concernant un lot d’archives et d’antiquités rapportées de la région de Homs (Syrie) entre 1924 et 1930.
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Tout est politique. Iconoclasme

Les « iconoclastes », qui détruisent volontairement des œuvres d’art – images, sculptures, monuments ou ornements –, ne sont-ils que des « brutes » mues par une haine aveugle, des « barbares » incultes et envieux, bref, des « vandales » (un terme forgé sous la Révolution française, qui a beaucoup détruit, à commencer par la Bastille…) ? Dario Gamboni, dans un livre imposant, richement illustré et déjà célèbre, mais qui ne vient que tout récemment d’être traduit en français, montre qu’il n’en est rien.
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Source : leparisien.fr

Syrie: des miliciens de l'EI sont entrés dans le musée de Palmyre

Le groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui a conquis cette semaine la célèbre cité antique de Palmyre, a pénétré jeudi dans le musée de la ville sans toutefois détruire les précieuses pièces archéologiques, a affirmé samedi le chef des Antiquités syriennes.
Maamoun Abdelkarim a par ailleurs indiqué que l'EI avait planté son drapeau sur le toit de la citadelle mamelouk du 13è siècle qui domine la cité antique.
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Irak: un frère dominicain sauve 800 manuscrits des griffes de Daech

"Najeeb, tu vas nous faire tuer avec tes archives!": Au point de passage frontalier entre l'Irak et le Kurdistan, des balles sifflent. Le frère Najeeb n'a qu'une obsession: sauver ses manuscrits "avant l'arrivée de Daech".
Alors que Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique) vient de s'emparer de Palmyre en Syrie, faisant craindre pour ses trésors archéologiques, Najeeb Michaeel, un frère dominicain irakien de passage à Paris, raconte à l'AFP comment il a exfiltré en août dernier 800 manuscrits irakiens du XIIIe au XIXe siècle vers le Kurdistan.
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Source : lefigaro.fr

À Chambord, une tablette numérique fait traverser l'époque de François Ier

Voyage au centre de la Renaissance! Les visiteurs pourront bientôt déambuler dans le château comme s'ils vivaient à l'époque. Une innovation pour fêter la victoire du roi à Marignan et animer ce joyau architectural.
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Source : latribunedelart.com

Une demeure irlandaise vend ses peintures

Vaut-il mieux un château rénové mais vide ou bien un château délabré mais rempli de chefs-d’œuvre ? Vide et rénové, bien sûr. C’est du moins ce qu’affirme la Fondation Alfred Beit chargée de gérer Russborough House, en Irlande, dans le comté de Wicklow. L’édifice nécessite des travaux de restauration, alors comment les financer ? C’est bien simple, il suffit de vendre une demi-douzaine de toiles de maîtres, rien de bien méchant : deux Rubens - seulement des esquisses -, deux Guardi - des petits formats -, et quelques autres petites choses d’Adriaen Van Ostade, David Teniers le jeune, Boucher ou encore Grimshaw.
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Enrichissement des collections

Source : latribunedelart.com

Proposition pour un « nouveau » Marmion à Dijon

La restauration conduit souvent à revoir les attributions que portent les œuvres, et nous reconnaissons que c’est un lieu commun de l’écrire en exergue d’une note comme celle-ci. La patiente et remarquable campagne menée par l’équipe du musée des Beaux-Arts de Dijon avec celle du C2RMF à la Petite Écurie du Roi à Versailles, dans le cadre de la rénovation du musée, a ainsi conduit à reconsidérer le vieux cartel d’un petit panneau flamand, une Piéta déposée par le Louvre à Dijon il y a presque soixante ans.
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Un portrait de Louis XIII par Juste d’Egmont acquis pour Maisons-Laffitte

Peut-être cette effigie du roi Louis XIII fut-elle commandée pour une galerie de portraits historiques. Un temps attribuée à Philippe de Champaigne, l’œuvre est aujourd’hui rendue à Juste d’Egmont. Elle a été achetée chez Christie’s, après la vente du 30 mars 2015 à Paris, par le Centre des monuments nationaux, pour le château de Maisons. Le CMN mène en effet depuis plusieurs années une politique d’acquisitions pour enrichir et meubler les monuments qui lui sont confiés.
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Un tableau de Butler acquis par Vernon

Le musée de Vernon a récemment acheté la collégiale de la ville, du moins sa silhouette, peinte par Theodore Earl Butler, qu’on avait pu admirer dans l’exposition « Vernon et les bords de Seine au temps des impressionnistes », organisée en 2013 dans le cadre du festival Normandie impressionniste. Le tableau a été acquis auprès d’un collectionneur privé avec l’aide de la Société des amis du musée, de la DRAC, du FRAM et la municipalité.
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Source : latribunedelart.com

Haroué, Richelieu, Chanteloup, le démantèlement du patrimoine mobilier se poursuit

Alors que les défenseurs du patrimoine attendent en vain depuis des années une loi qui permettrait de protéger le mobilier historique in situ, le dépeçage des grandes demeures françaises dénoncé dans un précédent article se poursuit.
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Source : latribunedelart.com

La culture selon Manuel Valls...

Au moins, le Premier ministre, Manuel Valls, a été clair. La culture, ce n’est pas le patrimoine. La culture, ce ne sont pas les musées. On s’en doutait déjà un peu, à vrai dire. Nommer quelqu’un comme Fleur Pellerin au ministère de la Culture, qui ne prononce à peu près jamais les mots « patrimoine » ou « musée » et qui se désintéresse totalement de ces sujets, suffisait à le prouver.
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Source : latribunedelart.com

La loi sur la transition énergétique menace toujours le patrimoine

La loi sur la transition énergétique est de retour à l’Assemblée nationale depuis aujourd’hui, et demain ou après-demain seront examinés les deux articles qui pourraient, s’ils étaient adoptés modifiés comme certains députés le souhaitent1,, déclencher l’un des pires vandalismes que la France ait jamais connu, qui aboutirait à défigurer définitivement nos villes et nos paysages (voir cet article ; nous y annoncions un autre article qui n’est finalement pas paru, car nous pensions le danger écarté…).
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Source : latribunedelart.com

Le retour de la Dormeuse de Naples recouverte par un Giordano !

Et revoilà la Dormeuse de Naples cachée derrière un Luca Giordano ! Décidément très obstinée, une obstination qui confine à l’obsession, Véronique Burnod continue à clamer haut et fort qu’elle a redécouvert le tableau d’Ingres sous un tableau de l’artiste napolitain qui ne serait qu’« une peinture de mauvaise facture » et donc un faux.
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Source : latribunedelart.com

De nouveaux locaux pour les élèves restaurateurs de l’INP

Naguère installé dans des locaux à Saint-Denis, le département des restaurateurs de l’Institut National du Patrimoine a déménagé, au début de 2015, dans un nouveau lieu à Aubervilliers. Nous ne connaissions pas les précédents locaux, mais les nouveaux, une ancienne manufacture d’allumettes, sont très beaux.
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Source : lemonde.fr

La restauration réussie des vitraux de la Sainte-Chapelle

Six ans de travaux et 9,5 millions d’euros ont été investis dans la restauration des verrières de la Sainte-Chapelle qui racontent, telle une BD monumentale, l’histoire du peuple élu en plus de mille scènes historiées. Cet édifice a été construit au XIIIe siècle par le roi Louis IX, futur Saint Louis, comme un reliquaire pour servir d’écrin à la couronne d’épines du Christ.
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Source : leparisien.fr

Centre Pompidou: des collections d'art moderne plus accessibles

Plus didactique, plus fluide, plus ouverte sur la ville, la nouvelle présentation des salles d'art moderne (1905 - 1965) du Centre Pompidou "veut donner des repères parce que le public en a besoin", explique le directeur du musée Bernard Blistène.
Entrée transférée du 4e au 5e étage, accès désormais autorisé aux terrasses, construction de six nouvelles salles, création de "salles-dossier" renouvelées tous les six mois : c'est une transformation d'envergure que connaît le musée d'art moderne (Mam), l'un des plus riches au monde avec plus de 100 000 pièces au compteur.
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Source : leparisien.fr

La grotte du Mas-d'Azil : un refuge pour les hommes depuis 35.000 ans

La grotte du Mas-d'Azil (Ariège) n'a pas fini de dévoiler ses secrets : les archéologues ont réinvesti les entrailles de ce haut lieu de la préhistoire, après avoir récemment découvert qu'il avait été occupé par le premier homme moderne européen il y a 35.000 ans.
Une équipe d'archéologues est à pied d'oeuvre dans cette colossale cavité - classée monument historique en 1941 - depuis la découverte il y a trois ans de traces de vie de la période aurignacienne (33.000 ans avant JC).
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