Revue de presse (18 - 24 mai)

Patrimoine Région Centre

Restauration exemplaire de la collégiale (Bueil-en-touraine)

Je suis né à Bueil, j'ai grandi à Bueil et j'ai servi la messe dans cette collégiale : c'est par ces mots remplis d'émotion que Rémi Tondereau, maire de Bueil, a ouvert la cérémonie d'inauguration des importants travaux effectués sur l'ensemble des deux églises et du parvis. Arnaud de Saint-Jouan, architecte en chef des monuments historiques, a présenté les prouesses des artisans et entreprises et insisté sur les 2.800 m² d'échafaudages mis en place, la réfection des 800 m² de couverture, les 14 m³ de bois changés suivant les techniques d'assemblages anciennes et la découverte de décors des XIV^e et XVI^e siècles. ...La restauration en chiffres. Cette opération a été financée dans le cadre d'un plan « collégiales » signé, le 16 novembre 2000, entre l'État et le département d'Indre-et-Loire pour assurer la conservation et la mise en valeur des collégiales situées dans des communes de moins de 500 habitants : Montrésor, Candes-Saint-Martin, Faye-la-Vineuse et
Bueil-en-Touraine.
NR, Indre et Loire, Nord Ouest, 18/05

Les merveilleuses peintures de l'église de Lignières

En 2008, l'église de Lignières-de-Touraine partait en lambeaux. Les travaux de restauration ont permis de faire une précieuse découverte. Il y a huit mois à peine, les murs de l'église étaient en piteux état, la faute à l'humidité ambiante. Des travaux de restauration ont donc été lancés. Et là, sous les panneaux du XIX^e siècle, une découverte exceptionnelle attendait les ouvriers : des fresques romanes de plus de 850 ans. « Je n'ai jamais découvert ça de ma vie », affirme Mme Reille Taillefer, venue du Luxembourg pour restaurer les peintures murales. « Il n'y a pas eu de
trouvaille équivalente depuis presque 100 ans », renchérit Bernard Veron,
maire de la commune.
NR, Indre et Loire, 20/05

L'observatoire Loire bientôt en vitesse de croisière

Faire toujours davantage connaître la navigation en Loire sur des bateaux traditionnels, tel est l'enjeu que fait Agglopolys à travers l'Observatoire Loire.
NR, Loir et Cher, 21/05, p.2

le chiffre - 30.000

C'est le nombre estimé de personnes qui ont visité la soixantaine de sites ouverts à l'occasion des journées du patrimoine départemental 2008. L'ambition affichée par le conseil général, avant le début du rendez-vous 2009, est évidemment de faire encore mieux. Loin d'être utopique puisque les sites ouverts au public seront encore plus nombreux cette année. Rappelons que la pluvieuse édition 2008 avait été placée sous le signe des mamans alors que le rendez-vous 2009 sera celui des enfants à travers notamment l'organisation du concours de dessins. Ultime et très importante précision : les soixante-six sites sont ouverts gratuitement au public. (article intégral)
NR, Indre, 22/05

Le scute de Savennières bientôt mis à l'eau

Huit toises de long, deux de large, l'embarcation conçue au Moyen Age sera mise à l'eau le 13 juin à Savennières. A l'occasion d'une grande fête. De la belle ouvrage. Désormais prêt à rejoindre les eaux calmes du Cher, le scute de Loire va débuter sa carrière sous les yeux de milliers de spectateurs attendus samedi 13 juin autour de la petite plage qui fait face au bourg de Savennières. Les bénévoles de l'association Les Bateliers du Cher viennent d'ajuster les dernières des 2.500 chevilles en aulne, un bois souple capable d'épouser parfaitement les formes. Couchés sous la coque de l'embarcation, les ouvriers des temps modernes se sont appliqués à fignoler l'ouvrage.
NR, Indre et Loire, 22/05

Les Européens se sont pressés dans les musées, samedi 16 mai, à l'occasion de la 5^eédition de la "Nuit des musées" où plus de 2 000 établissements ont ouvert leurs portes gratuitement. Cet événement, qui a démarré en France en 1999 et s'est étendue à l'échelle européenne en 2005, a été organisée cette année par plus de 2 200 établissements dans 41 pays, dont 1 100 en France.

Patrimoine sans frontières est une organisation non gouvernementale particulièrment originale, qui fait du patrimoine une cause humanitaire. Parmi ses actions, on compte la restauration de peintures murales conservées dans des églises d'Albanie, le sauvetage de fonds photographiques ou de monuments, mais également des actions portant sur le patrimoine immatériel. Nous avons voulu souligner le rôle de cette association en rencontrant sa présidente, Béatrice de Durfort, et son vice-président, Adrien Goetz.

Cet entretien a eu lieu il y a déjà plus de deux mois. Pour diverses raisons, nous n'avons pu le mettre en ligne plus tôt. Or, il s'avère que, depuis l'interview, Patrimoine sans frontières fait face à de très graves problèmes de financement, qui mettent en péril sa pérennité. Nous le mettons en ligne tel que nous l'avons réalisé, mais nous rajoutons en post-scriptum un appel de l'association.
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Faire du Palais de Tokyo un grand centre de l’art contemporain : voici le pari exposé aujourd’hui en Conseil des ministres par Christine Albanel. Elle entend ainsi mettre un terme à des décennies d’atermoiements et d’annonces contradictoires pour faire naître une forte entité indépendante, sous une forme juridique inédite, qui renforcerait l’offre muséale à l’ouest de Paris.

En 1977, le Musée national d’Art moderne quittait cette architecture massive des années 30 pour s’installer à Beaubourg. Depuis, tout et son contraire a été envisagé pour faire revivre un bâtiment laissé quasiment à l’abandon, qui offre
un aspect désolant.

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Le gouvernement est résolu à engager dès cette année la réforme des collectivités territoriales. Mais pour s'attaquer au "mille-feuille de l'enchevêtrement des structures et des compétences" dénoncé par le chef de l'État, Nicolas Sarkosy, il a choisi de procéder avec prudence. Malgré les pressions de l'UMP pour la mise en œuvre d'une réforme "profonde", il a opté pour la recherche du consensus plutôt que pour le passage en force.

Devant l'association des maires des petites villes, réunis pour leurs assises nationales à Chinon (Indre-et-Loire, Michèle Alliot Marie, ministre de l'intérieur, a confirmé, vendredi 15 mai, la méthode et le calendrier : un avant-projet de loi devrait être présenté en juillet pour être débattu au Parlement à l'automne. Elle a aussi exposé quelques-unes des pistes retenues à l'issue de quatre rencontres avec les associations des élus des villes, des communautés, des départements et des régions.
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L'exposition des œuvres acquises par Abou Dhabi (n'est pas) annulée

Nous annoncions dans une brève précédente (datée du 16/5/09) que les dix-neuf œuvres déjà acquises par France-Muséums pour le Louvre Abu Dhabi devaient être présentées au public des Emirats à partir du 25 mai prochain, à l'occasion de la pose de la première pierre par Nicolas Sarkozy.

Premier comité d'acquisition du Louvre-Abou Dhabi

Une commission d'acquisition du Louvre-Abou Dhabi a été constituée et s'est réunie pour la première fois le 21 avril dernier. Sa composition rendra triste plus d'un lecteur, car parmi les huit membres français (les quatre autres sont émiriens), on trouve Pierre Rosenberg qui s'est pourtant toute sa vie battu pour que les œuvres d'art puissent enrichir les musées français. On le savait favorable au projet du Louvre-Abou Dhabi, on n'aurait pas imaginé qu'il puisse s'engager activement dans l'achat d'œuvres pour ce musée.


La commission a statué, de manière rétroactive, sur les dix-neuf acquisitions déjà réalisées par l'agence France Muséums. Les premières l'ont été lors de la vente Saint Laurent-Bergé comme nous l'avions révélé sur ce site.

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« Les œuvres des musées doivent être déposées dans les musées » Christine Albanel, ministre de la Culture

La phrase mise en exergue de cette enquête a été prononcée par la ministre de la Culture en réponse à une question que nous lui avions posée lors de la conférence de presse du jeudi 29 janvier 2009 à propos du récolement des œuvres d'art. Or, ce qui suit le démontre clairement, il s'agit là d'un vœu louable mais pieux. On ne compte pas les œuvres des musées nationaux déposées, en toute irrégularité et parfois très récemment, dans des endroits (Elysée, Sénat, Assemblée Nationale, ministères, ambassades, préfectures, mairies, etc) où elles n'ont rien à faire.

Malgré l'accès facile aux données, aucune étude sur ces pratiques n'a jamais été menée... Les informations que nous publions ici sont en effet, pour la plupart, simples à trouver, et les emplacements des dépôts facilement accessibles.Les établissements concernés sont le Louvre, Orsay et Versailles mais nous pourrions probablement poursuivre l'enquête dans les autres musées nationaux. Nous nous sommes appuyé, pour établir une première liste, sur les catalogues des collections, où les dépôts sont en général signalés, sur les bases de données en ligne (celle d'Orsay est très complète sur ce point), sur les documentations accessibles au public et, en vérifiant ponctuellement certaines informations, directement auprès de ces musées. Nous avons ensuite, autant que faire se peut, contacté la plupart des dépositaires pour vérifier que certaines œuvres étaient toujours conservées chez eux, pour préciser leur emplacement et pour les interroger sur les raisons de ces dépôts. Il est toujours possible qu'un ou deux objets cités ici aient fait l'objet d'une restitution récente qui n'aurait pas été signalée, ou que son emplacement soit erroné ; cela ne changerait rien à nos conclusions.

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Le 14 mai 2009 dernier a eu lieu au musée l’audit Qualité concernant la reconduction de la certification ISO 9001 pour les 3 prochaines années. La certification a été délivrée par le Bureau Véritas Certification (BVC). L’auditeur a félicité l’équipe du musée et a souligné l’implication du personnel dans sa mission de service public et la qualité des expositions proposées. C’est le premier musée départemental français à obtenir cette certification reconnue à l’international.

Le 2 juin prochain, le public découvrira à Bruxelles un musée entièrement dédié au peintre surréaliste. Un écrin technologique qui veut lui rendre gloire et lisibilité.


Même si, sur la photo géante, René Magritte vous accueille en fermant les yeux, comme le faisait à ses séances de Photomaton la petite bande farceuse des surréalistes parisiens, l'heure n'est pas au sommeil. Sur la place Royale de Bruxelles, ce serait plutôt le réveil, la prise de conscience, la relecture d'une histoire de l'art, le temps de la réflexion. Il y a un an encore, la collection de Magritte des Musées royaux des beaux-arts de Belgique dormait, en naufragée d'une autre époque, cérébrale et subversive, dans le dédale tristounet des salles souterraines au plafond bas des années 1970.
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Un million d'images, 25000 pièces de matériels, des milliers de documents qui couvrent toute l'histoire de la photographie. Une masse colossale, conservée au Musée français de la photographie. Depuis quelques jours, le musée de la photo possède, en outre, son site Internet, où rien moins que 7000 images et objets numérisés sont en ligne. Une plongée dans des trésors: chambres noires du XVIIIe siècle, lanternes magiques, laboratoires de campagne, interprétations positives des négatifs, pages intérieures des ouvrages... Une fonction zoom permet d'agrandir les images jusqu'à 7 fois, grâce à une numérisation en haute définition. L'occasion aussi de découvrir, à son rythme, les expositions temporaires et collections permanentes...

A l'affiche en ce moment, Sabine Weiss et son expo "Portraits d'artistes", le photographe et journaliste danois Marinus, et l'exposition "Conserver pour partager"... Dense programme, en attendant de fouler, pour de vrai, le sol et de découvrir les murs véritables de cette vénérable institutionnée voilà près d'un demi-siècle...On garde l'oeil ouvert.

L'exposition «Constellation» égrène dans la ville l'esprit du nouveau musée qui ouvrira au printemps 2010.

Comment présenter un nouveau venu dans le monde si compétitif des institutions, en ces temps de pessimisme qui gèlent plus d'un projet muséal ? Comment faire patienter encore un an son public, que l'on espère local, national et international (objectif : 250 000 visiteurs par an) ? La formule tient de l'exercice de style, voire de l'acrobatie, en ce printemps mouillé qui marque le début du compte à rebours pour l'ouverture du Centre Pompidou-Metz, annoncée au printemps 2010. La réponse s'appelle « Constellation », une exposition multiforme ou plutôt une promenade en compagnie d'artistes dans la bonne ville de Metz, premier pas qui donne un avant-goût dynamique et festif de ce que sera ce Centre Pompidou d'un troisième type.

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Quel avenir pour le musée municipal ? C'était là, la principale question d'un conseil municipal dont la quasi-totalité des questions à l'ordre du jour a fait l'objet d'un vote à l'unanimité.

Le musée de Saint-Gaudens est essentiellement consacré au bleu de Valentine. Il possède, également, une des rares collections complètes de la campagne d'Égypte. Mais une expertise réalisée par la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) a eu pour conséquence sa fermeture (lire dans une précédente édition). L'état du bâtiment présente des dangers pour les personnes et les collections. Le 4 mai, le maire, Jean-Raymond Lépinay, a, donc, pris un arrêté de fermeture.

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