Patrimoine région Centre
Source : magcentre.f
Blois : 300 ans d'histoire du tourisme à la Maison de la BD
Depuis le 13 septembre et jusqu'au 29 octobre, une exposition visible à la Maison de la BD à Blois retrace 300 ans d'histoire de promotion touristique à Blois et dans le Val de Loire.Vous les connaissez, ces affiches colorées vantant les mérites des châteaux, bains de mer, et stations touristiques de montagne. Au XIXe siècle, l'État ne voulait pas entendre …
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http://www.magcentre.fr/104777-blois-300-ans-dhistoire-du-tourisme-a-la-maison-de-la-bd/Source : panorama de presse de la DRAC Centre
Châteaudun. Philippe Bélaval « Le château doit être mieux connu »
Elles sont douze et hautes de trois mètres. « Les grandes robes royales » de l’artiste styliste dionysien Lamyne M., installées au château de Châteaudun depuis le 4 juillet, ont été inaugurées,vendredi matin, par Philippe Bélaval, président du Centre des monuments nationaux. Un château qui selon, Ph. Bélaval mériterait davantage de notoriété. Pour cela il lui semble essentiel de développer la communication autour du château. Sur la question de la reconduction de l'administratrice Anne Rousset dont le contrat arrive à échéance en décembre, il se montre prudent : "Nous donnerons cette information en temps utile. L’annonce de projets montre que l’avenir du château est assuré et que la continuité devrait l’être aussi par conséquent."
Echo rép. 11/09/2016, p. 12
Un site dédié aux lignes de chemin de fer disparues
Jean Randé, un ingénieur nantais de 59 ans, vient de créer un site Internet qui répertorie toutes les anciennes lignes de train aujourd’hui disparues, soit plusieurs dizaines de milliers de kilomètres de tracés. Ce site est en accès libre. Pour le consulter :
http://archeologieferroviaire.free.fr/Rép. Centre Orléans 13/09/2016, p. 6
Dreux. Montrer la beauté de l’église
Les amis de l’église de Saint-Pierre de Dreux a été créée il y a 20 ans pour sauver l’orgue de l’église, un magnifique Cavaillé Coll. Depuis l'’association se fait un devoir de participer à la restauration du monument. « Nous ne faisons pas tout ce qu’on rêve de faire », prévient la vice présidente. « Nous n'en avons pas les moyens financiers. Il y a aussi des règles très strictes à respecter. Nous travaillons main dans la main avec Ville et de la Drac ».
Echo rép. 14/09/2016, p. 16
Tours. Basilique Saint-Martin : le plomb avant le saint
Les travaux de la basilique Saint-Martin se poursuivent avec la pose de la toiture en plomb (du plomb recyclé à 90 %). Juste à temps pour accueillir la statue de Saint-Martin en octobre.
NR Tours & agglo 14/09/2016, p. 14
Fontaine-Raoul. Les vitraux de l’église seront refaits à neuf
La commune a fait appel à l’association Résurgence en Vendômois afin de refaire un vitrail de l’église Saint-Marc. L’ensemble du conseil a choisi de refaire les trois vitraux restant de l’église avec les mêmes couleurs, entourage en couleur et le milieu du vitrail transparent. Un devis va être demandé à l’association Résurgence en Vendômois.
NR Loir-et-Cher 14/09/2016, p. 22
Belles images d’antan : Chambord prend la pose
Du 16 septembre au 2 janvier, le château accueille l’exposition “ Chambord, Image(s) d’un château ”… Le public va pouvoir découvrir cinq siècles de construction progressive de l’image de Chambord à travers de multiples supports : tapisseries, estampes, dessins, peintures, photographies…
NR Loir-et-Cher 14/09/2016, p. 7
(La Ferté Saint Aubin) Lancelot Guyot, gestionnaire de châteaux
La vie de château, Lancelot Guyot est tombé dedans il y a 25 ans et la connaît bien. En effet, son père et son oncle se sont lancés dans la restauration de ces monuments il y a maintenant 37 ans, après avoir géré un poney club au château de Valençay (Indre). Jusqu’à ses 10 ans, le gamin s’amusait bien dans cet environnement. «J’ai fait ma première visite guidée à 8 ans», confie t il. Ensuite, de 10 à 18 ans, ce fut un peu plus difficile. S’il reconnaît que grâce à cette situation il a appris à tout faire de ses mains, voir les copains jouir de loisirs de toutes sortes et partir en vacances alors que lui passait son temps à la restaurer des édifices a parfois été compliqué. S’en est suivie une période de rejet. Pendant 5 ans, il n’a pas mis les pieds à La Ferté. Après une école de commerce à Lille, il intègre une entreprise internationale, à Paris. L’expérience ne dure pas longtemps. «Je ne m’y attendais pas mais l’envie de retrouver cette atmosphère, ce privilège de vivre dans de tels lieux est vite revenu. J’ai toutefois mis une condition à mon retour, celle de créer une entreprise pour réconcilier le grand public avec le patrimoine, sans pour autant le dénaturer et afin de le transmettre aux générations suivantes. Cette idée est née d’un constat : d’une part les propriétaires de petits châteaux en milieu rural rencontrent des difficultés de transmission et, d’autre part, les baisses de dotations de l’État pour la culture posent problème aux édifices publics».
RC, Orleans, 15/09, p.23
(Vierzon) lls sont les gardiens de la mémoire vive
Certains seront là, cet après midi, lors du lancement officiel de Mémoviv, site internet dédié à la mémoire industrielle de Vierzon. D’autres ont disparu, comme Roger Sornin qui avait confié, en 2011, ses souvenirs de guerre, son entrée au maquis vierzonnais et aux Jeunesses ouvrières chrétiennes. Ils font partie de la quarantaine de témoins de l’histoire industrielle de la ville, ouvriers dans la métallurgie, la porcelaine ou la confection, cheminots, syndicalistes, employés, patrons, enseignants à l’ENP…hommes et femmes, premiers contributeurs du site. Ils ont été filmés par des sociologues de l’université de Tours qui mènent un projet de longue haleine en partenariat avec plusieurs acteurs. Le but est «la création, l’organisation et la diffusion d’une archive audiovisuelle sur la mémoire industrielle en région Centre». Dans l’avenir, de nouveaux témoignages, du passé mais aussi d’historiens locaux, de collectionneurs, de professionnels en activité, dont des jeunes, seront les bienvenus pour enrichir le site. Les partenaires : Ville de Vierzon, région Centre Val de Loire, Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), avec le concours des Archives départementales du Cher, de l’agence régionale du Centre pour le livre, l’image et la culture numérique (Ciclic) et de la fondation Maison des sciences de l’Homme.
Le Berry, 15/09, p.19
(Saint Amand) Les Carmes valent une expo
Qu’y avait il aux Carmes avant que le bâtiment ne devienne l’actuelle mairie ? C’est notamment dans le but de mieux faire connaître l’histoire de l’ancien couvent que la Ville et la bibliothèque ont mis sur pied l’exposition Trésors des Carmes, qui se tient à la bibliothèque jusqu’au 8 octobre. «Notre volonté était de montrer le patrimoine saint amandois qui est riche, indique Élisabeth Mériot, adjointe en charge des affaires culturelles. Nous avons les Carmes dont l’histoire est souvent méconnue. Nous possédons notamment quelques objets qui étaient entreposés au musée ou des documents qui restaient dans la conserverie de la bibliothèque.» Dans une scénographie qui suit l’histoire des Carmes, l’exposition retrace l’évolution du site du temps où il était un couvent, au XVe siècle, jusqu’à aujourd’hui.
Le Berry, 15/09, p.28
Les abbayes du Loir-et-Cher mobilisent les historiens
La rentrée est toujours synonyme d’intense activité pour la Société des sciences et lettres de Loir-et-Cher. Tout d’abord parce que la société publie ses mémoires, cette année dédiées à Pontlevoy. « Nous avons choisi une thématique, comme l’an passé avec la guerre et la foi, parce que peu de villes peuvent se vanter d’avoir une histoire millénaire ! La plupart des travaux concernent Pontlevoy, de1034 jusqu’au début du XVIIe siècle, mais il y a aussi d’autres sujets qui y sont traités », explique la présidente et historienne Colette Beaune. S’il n’existe rien sur Pontlevoy en matière de bibliographie, Colette Beaune et les adhérents des Sciences et lettres se sont donc appuyés sur un magnifique nécrologe
de l’abbaye conservé à la bibliothèque Abbé-Grégoire de Blois, mais aussi sur un cartulaire et une masse d’informations provenant des archives de l’église, qui n’ont jamais été éditées. Un travail passionnant à lire pour les amateurs d’histoire et les amoureux de la superbe abbaye, complété notamment par un castrum de Blois en l’an mil, un travail sur l’architecture de l’hôtel de l’évêché à Blois ou encore sur les bibliothèques populaires et républicaines dans les villages.
NR Loir et Cher, 16/09, p.7
(Vendôme) Le Loir sort du noir dans un écrin de lumière
C’est le déversoir et la Porte-d’Eau, lieux symboliques de CVendôme chers aux touristes nombreux à les photographier qui constitueront le premier tableau de l’animation musicale, lumineuse et ludique « Vendôme, ville d’eau et de lumière ». Une nouveauté livrée en partie à la curiosité, dès ce vendredi et samedi à 21 h et 21 h 30, dans le cadre des Journées du patrimoine avec une évocation en vingt minutes de l’histoire du site dont la légende du dragon de saint Bienheuré. Une nouvelle valorisation du patrimoine Cette mise en lumière deviendra ensuite permanente, réglée sur les horloges de l’éclairage municipal dès que la luminosité baisse, soit à partir de 21 h 30 jusqu’à 1 heure du matin.
+ Un projet de 2 M€ en trois phases
NR Loir et Cher, 16/09, p.19
Meslay classé monument historique
C’est une nouvelle qui tombe à pic pour Charles de Boisfleury, propriétaire du château de Meslay ; la commission nationale a officiellement classé le château de Meslay au titre des monuments historiques. « Jusque-là, le château était simplement inscrit à l’inventaire des monuments historique et c’est aujourd’hui très rare de pouvoir obtenir ce classement », explique Charles de Boisfleury, propriétaire du château. Une nouvelle date, un nouvel épisode à la « saga » qui dure à Meslay depuis onze générations. « Le château est toujours resté dans la même famille, nous fêterons en 2019 les 300 ans de présence à Meslay. » Un destin qui devient un film.
NR Loir et Cher, 16/09, p.20
(Saint Pierre des Corps) La locomotive à vapeur : une restauration sur les rails
Au bout du pont Jean-Moulin, un grand hall, plutôt banal de Aprime abord. A l’intérieur, une locomotive à vapeur qui, elle, n’a rien de commun, d’ailleurs classée monument historique depuis 2003. Une visite était organisée vendredi 9 septembre à Saint-Pierre-des-Corps en présence notamment de Marie-France Beaufils, maire, et Yvon Borri, directeur régional de la SNCF. « Cela fait trois ans qu’elle est arrivée ici, rappelle Jean-Pierre Gomez, chef d’une revue sur l’univers ferroviaire et membre de l’AAATV (Association des anciens et amis de la traction vapeur), chargée de la réhabilitation de la loco. Cette démarche s’appuie sur un grand respect de nos anciens. » Ce chantier hors-norme comporte « énormément de contraintes. Il faut vérifier par le calcul si la chaudière peut être remise en état. » Cela représente la prochaine grosse étape, et cette chaudière pourrait partir en Italie dans deux ans pour y être réparée. Différents mécanismes (roues, essieu) sont également à revoir. Avec un objectif bien précis en tête. « On souhaiterait tous voir la locomotive rouler sur le RFN (réseau ferré national) », avoue Jean-Pierre Gomez. Un souhait appuyé par la maire de Saint-Pierre-des-Corps, Marie-France Beaufils.
NR Indre et Loire, 16/09, p.14
(Saint Cyr sur Loire) Périmètres de protection des monuments historiques
Une enquête publique relative au projet de modification des périmètres de protection des monuments historiques situés sur la commune va être mise en place en mairie à compter du 19 septembre. Catherine Guenser a été désignée en qualité de commissaire enquêteur titulaire par le tribunal administratif d’Orléans. Les pièces du dossier ainsi que le registre d’enquête seront disponibles en mairie, à la direction des services techniques et de l’aménagement urbain, du lundi 19 septembre au vendredi 21 octobre, du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h sans interruption.
NR Indre et Loire, 16/09, p.20
(Parcay Meslay) La commune va acquérir le logis seigneurial
Le conseil municipal a visité, samedi dernier, le logis seigneurial que la municipalité envisage d’acheter prochainement. Le compromis de vente a été signé pendant l’été. Logis et dépendances, datés du XIIe au XVe siècle, sont actuellement la propriété des consorts Pinon. Bien situés en centre-bourg, les bâtiments et terrains sont entourés de propriétés communales (l’orangerie et une partie du vivier au sud, la commanderie et les services techniques à l’ouest, le périmètre de la ZAC à l’est). La signature de l’acte notarié de vente des parcelles et servitudes afférentes sur 3.431 m2 devrait avoir lieu courant octobre pour un montant de 480.000 €, prix fixé par le service de l’État des Domaines. Bruno Fenet, le maire, se projette bien, à terme, vers un grand espace réservé pour des expositions, des activités musicales et la vie associative.
NR Indre et Loire, 16/09, p.22
(Aubigny sur Nère) Devant les monuments, les bornes faites par des élèves
Les bornes numériques pour les monuments albiniens fabriquées par des élèves de troisième en fin d’année scolaire, dans le cadre de leur cours de technologique, avaient séduit les élus albiniens. À tel point que la municipalité a décidé de les installer devant chacun des monuments concernés. Un simple clic sur le flash code, et les visiteurs de la ville peuvent découvrir les images et les commentaires produits par les élèves. Une belle valorisation de leur travail. (intégral)
Le Berry, 17/09
(Vierzon) L’ex-église est devenue salle sportive
Les bancs, l’autel et les fonts baptismaux ne sont plus que de lointains souvenirs. Une nouvelle ère s’ouvre pour l’ancienne église Saint Éloi, rue Jean Baptiste Clément, acquise par la ville il y a maintenant deux ans. Transformée en salle sportive cet été, elle a été inaugurée hier soir, prête à être utilisée par les associations locales. Si, à l’extérieur, l’ex lieu de culte construit dans les années 1950 n’a pas changé de physionomie, l’intérieur, repeint de blanc, a mué. Vaste de 467 mètres carrés au total, le bâtiment est assez grand pour accueillir plusieurs activités. Près de l’entrée, un espace de 100 mètres carrés a été équipé pour la pratique du baby gym, où viendra une partie des jeunes enfants de la section gymnastique de la Vierzonnaise. L’association pourra, ici, proposer de nouveaux créneaux horaires. Aujourd’hui encore, l’acquisition de l’église par la ville après une valse de potentiels acquéreurs est encore dans les mémoires.
Le Berry, 17/09, p.19
(Oizon) Une autre grange pyramidale renaît
Après des décennies passées à demie dissimulée sous des ronces, la grange pyramidale du domaine de Breuzé, à Oizon, peut enfin exposer sa belle toiture à quatre pans en ardoise naturelle. Une toiture refaite à neuf, tout comme l’ont déjà été certains murs… Et ce n’est qu’un début. Car si cette grange pyramidale, monument du patrimoine rural, commence à retrouver son charme d’antan, c’est parce qu’elle est tombée entre de bonnes mains, celles de Julien et Aurore Chollet, amoureux des vieilles pierres. Le couple a en effet été séduit par la maison qui fut celle du métayer du domaine de Breuzé jusqu’en 1950, restée inhabitée depuis, et surtout par cette grange de 200 mètres carrés. «On a eu un vrai coup de coeur pour la grange, avouent ils en coeur. La maison (avec terrain et grange) était en vente depuis 2009, mais chaque fois qu’elle devait être vendue, il s’est passé quelque chose qui a fait que la vente n’a pas eu lieu. Du coup, elle était encore en vente en 2011. C’est comme si elle nous avait attendus», raconte Julien Chollet. La vieille maison du métayer acquise, le couple se lance alors dans d’importants travaux pour en faire sa maison d’habitation. «Il n’y avait pas de toilettes, pas d’eau, et l’électricité n’était pas aux normes… On a dû tout refaire» se souvient Aurore. La grange, en revanche, demeurait toujours pendant ce temps dans un triste état. Et bien que le bâtiment ne soit pas classé Monument historique, le couple a choisi de suivre les conseils de l’architecte par respect pour l’édifice, pour son histoire. Le bâtiment est aujourd’hui mis hors d’eau, mais le chantier est encore loin d’être achevé.
Le Berry, 17/09, p.23
Le billard de Louis XIV recréé à Chambord
Savez-vous – comme le note de Dangeau en 1685 – que Louis XIV séjournant à Chambord y jouait assidûment au billard, avec Monsieur de Vendôme et ses ordinaires ? Oh ce n’était pas le billard tel qu’on le connaît. «Le billard était ce qu’on appelle aujourd’hui la queue. Si cette crosse était de forme plus arquée, on avait alors en main un bistoquet, qui évitait de billarder, c’est-à-dire toucher deux billes à la fois», expliquent les chargés de recherches Virginie Berdal et Éric Jouhannot. Il y avait sur le tapis vert un arceau à travers lequel il fallait passer sa bille et faire tomber une quille, sans omettre d’envoyer les billes de ses adversaires dans les six «belouses» du meuble. Soit six trous avec une poche, un peu comme avec les billards américains d’aujourd’hui. L’engin, qui mesure 1,80 m x 4, 20 m, repose sur 15 pieds. Hier matin, on voyait Jean-François Mathet, grâce à de petits vérins, régler la taille de chacun afin que la surface de jeu soit bien horizontale. C’est ce menuisier attaché au Domaine qui, à partir d’une gravure d’époque, a recréé le meuble royal, homme de l’art aussi à l’aise pour brandir les miradors de la partie cynégétique que pour reconstituer les cuisines du XVIIIe siècle du marquis de Polignac, récemment offertes à la visite publique.
NR Loir et Cher, 16/09, p.7
Tours) Site Mame : chef-d’oeuvre en péril
Du pavillon posé en attique au sommet de la tour, il ne reste que des vestiges : des portes à hublots multicolores, des parquets en lamelles, une grande salle modulable entièrement couverte de bois… Le temps, et surtout l’eau qui s’est infiltrée ont fait leur œuvre. Ce chef d’œuvre des années 1950, designé par Jean Prouvé, a mauvaise mine. C’est pourtant un lieu patrimonial, qu’il faut préserver… à tout prix, expression que l’on peut prendre au pied de la lettre. «Pour l’instant, explique Thibault Coulon, nous sommes juste dans le sauvetage. Pour la restauration, il faudra sans doute faire appel au financement privé, à des mécènes, des partenaires.» Une chose est sûre, dans l’esprit de l’élu : ce lieu unique a vocation à être ouvert au public, sous une forme qui reste à déterminer. (intégral)
NR Indre et Loire, 17/09
(Amboise) Le château royal sort de l’ombre, enfin !
Le château d’Amboise éclairé, se reflétant dans la Loire, coiffé par la pleine lune ? Céline et Thibaut sont tombés sur ce spectacle saisissant jeudi soir, en sortant du travail. Ils ont donc fait une pause sur l’île d’Or avant de rentrer à la maison, pour immortaliser cet instant attendu par de nombreux Amboisiens : «On est content ! Ça met le château en valeur et ça ne peut qu’être bénéfique pour la ville. Le château de Chaumont était éclairé, mais pas Amboise. C’était vraiment dommage». L’attente est forte et les derniers réglages effectués cette semaine par la société Neo Light ne pouvaient pas passer inaperçus ! Sylvain Bigot, concepteur lumière, pilotait à distance, depuis l’île d’Or, les commandes des projecteurs, et savourait avec son équipe la concrétisation de trois ans et demi de travail. Les touches de lumière n’ont qu’un but : sublimer les courbes de ce château gothique flamboyant, période architecturale préférée du concepteur lumière, et révéler la beauté de la matière, le tuffeau.
NR Indre et Loire, 17/09, p.31
(Guilly) Un label pour la demeure de Ferdinand de Lesseps
Dans l’Indre, un touriste ne peut passer à côté des incontournables domaine de George Sand, où vécut la célèbre écrivaine, et château de Valençay, propriété de Talleyrand. Ces deux monuments ont été labellisés Maisons des illustres, après la création de cette distinction par le ministère de la Culture, en 2012. Objectif : permettre «la reconnaissance et la valorisation de ces maisons historiques qui conservent et transmettent la mémoire de femmes et d’hommes qui les ont habitées et se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France», lit-on sur le site du ministère. Cette année, un troisième label vient d’être accordé dans l’Indre, au domaine de Chesnaye, mettant ainsi en avant une autre grande personnalité départementale : Ferdinand de Lesseps. Ingénieur, à l’origine des canaux de Suez et de Panama, diplomate et académicien, il y vécut de nombreuses années. Le domaine était alors la propriété de sa belle-mère quand il s’y installa une première fois, en 1851, à l’âge de 46 ans.
NR Indre, 18/09, p.2