Patrimoine région CentreSource : magcentre.frChambord : restauration, restitution et recréation d’un jardin
Dans le cadre de son jumelage avec les palais chinois du Yuanming Yuan (Ancien Palais d’été) et du Yiheyuan (Palais d’été), le domaine national de Chambord convie mardi 11 et mercredi 12 octobre prochains architectes, historiens, conservateurs, paysagistes ou encore responsables de sites patrimoniaux français et chinois, à une journée d’étude sur le thème de la « restauration, la restitution et la recréation » de jardins historiques.
Lire la suite :
http://www.magcentre.fr/107004-chambord-restauration-restitution-et-recreation-dun-jardin/Source : Panorama de presse de la DRAC Centre
Si attirante route Jacques-CoeurAu départ, ils n’étaient que trois. Actuellement, ils sont dix sept. Combien de sites constitueront, au 1er janvier prochain, la route Jacques Coeur, cette route touristique qui sillonne le Cher au gré des sites à la richesse patrimoniale indéniable ? Le château de Peufeilhoux, situé dans la commune de Vallon en Sully (Allier) à quelques kilomètres du Cher, veut intégrer ce réseau qui attire les visiteurs. Comment cette route créée en 1954 fonctionne t elle ?
Le Berry, 07/10, p.22(Bourges) L’église Saint Jean, bénite en 1966, soufflera ses cinquante bougies, samedi et dimancheÀ la chancellerie, l’église Saint Jean se dresse fièrement sur la place André Cothenet. Il y a cinquante ans, le 5 juin 1966, l’édifice était béni en grande pompe par le cardinal Joseph Charles Lefèbvre, archevêque de Bourges. La communauté paroissiale fêtera dignement cet anniversaire, ce samedi et ce dimanche,
dans l’église. La construction de l’église Saint Jean est liée à celle du quartier de la Chancellerie. En 1950, le quartier dépendait de la paroisse Saint Bonnet. La chapelle Notre Dame de la Paix constituait l’unique lieu de culte. Mais le quartier s’étend, avec 7.000 habitants en 1961. L’Église catholique décide alors de construire une église. Elle est inaugurée le 5 juin 1966. « Les gens étaient très heureux, raconte Christian Birbet, paroissien arrivé en 1970. Lors de la bénédiction, il y a eu tout un rituel. L’archevêque a fait le tour de l’église en la bénissant. » Et le quartier grandit encore. Un nouveau lieu de culte, la chapelle Saint Paul, est bâti en 1972. Puis l’église Saint Jean bénéficie de réparations importantes en 1982 et 1990.
Le Berry, 07/10, p.16
(Chartres) Des ornements menaçaient de tomberLes sapeurs pompiers de Chartres et de Dreux du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) sont intervenus, hier après midi, sur le portail sud de la cathédrale. Dans la matinée, une entreprise qui menait une opération de contrôle des parois de l’édifice religieux avait détecté trois éléments ornementaux qui menaçaient de se desceller. Les sapeurs pompiers ont dû utiliser la grande échelle afin d’intervenir à 15 m de hauteur. Ils ont mis deux heures pour déposer les éléments au sol. (intégral)
L'Echo, 07/10
(Chateauroux) Sarah Caryth, dompteuse de lions, est bien connue dans le départementElle fut aussi antiquaire à Saint-Benoît-du-Sault dans les années 70 et exposait aussi à la brocante des Marins, à Châteauroux. Les visiteurs du IXe Salon des antiquaires sauront
tout sur cette artiste atypique. Des objets lui ayant appartenu (livres, jupes, lettres, papiers officiels, affiches publicitaires) seront exposés. Pendant tout le week-end, Isabelle Hannequart, universitaire, répondra aux questions des curieux et dédicacera son livre, Sarah Caryth-Rancy, la dame du cirque. Maître de conférence à la faculté de droit de Tours, elle a été propriétaire de l’ancienne demeure de l’artiste, à Saint-Lactencin, devenue Le Manoir des fauves.
NR Indre, 07/10, p.7(Le Blanc) Couvent des AugustinsCe bâtiment étant classé monument historique, la suggestion de poser des panneaux photovoltaïques au-dessus de la mairie n’est pas recevable. La restauration de la toiture et des huisseries, avec doubles vitrages, est adoptée. (intégral)
NR Indre, 07/10(Candes-Saint-Martin) La collégiale de Candes magnifiée dans un livreBertrand Lesoing, alias Don Bertrand, aura fait oeuvre utile durant les cinq années où il officia comme prêtre à la paroisse Sainte-Jeanne-d’Arc en Chinonais.
Arrivé en 2011, le jeune ecclésiastique vient d’être nommé au Centre mondial de prière pour les défunts de Notre-Dame de Montligeon, dans l’Orne, le mois dernier. Il enseigne aussi parallèlement au séminaire d’Évron, en Mayenne. Mais son passage en Chinonais reste donc marqué par la sortie d’un très bel ouvrage qu’il a écrit et qui est consacré à la collégiale de Candes-Saint-Martin. Superbement illustré par des photos de Chanel Koehl, qui magnifient cet édifice où saint Martin a rendu son dernier souffle, le livre vient de sortir aux éditions Anovi. Alliant le plaisir de l’oeil et de l’esprit, l’ouvrage est très précis au plan de la rigueur historique mais il reste accessible au grand public en sachant replacer l’histoire de l’édifice et de Candes dans leur contexte.
NR Indre et Loire, 07/10, p.17
(Loches) A Beaulieu, on se mobilise pour la nouvelle vie du moulinL’Association du moulin des mécaniciens de Beaulieu - prononcer A2MB –, jeune association âgée de trois mois, n’a pas fini de faire parler d’elle. Transformer le moulin en écomusée ouvert à la visite, tel est l’ambitieux projet de l’association et de la municipalité. Légué à la commune par la dernière propriétaire, Mlle Commun, le site n’est plus exploité ni entretenu depuis longtemps, sauf depuis quatre ans, bien avant la naissance de l’association, grâce aux interventions ponctuelles du ferronnier de Beaulieu, Thierry Hérault. L’association prend en charge la remise en état des locaux et des machines, attendant l’intervention de spécialistes pour le gros oeuvre. Le financement des réparations est au coeur des démarches. Un partenariat est en cours d’élaboration avec une grande surface de bricolage. Des contacts s’établissent avec d’autres entreprises et commerces locaux, dans le même objectif. Important vivier de ressources, les lycées de Loches ont été invités à découvrir le moulin. Les enseignants et élèves de la section STI 2B du lycée Alfred-de-Vigny réfléchissent à une éventuelle collaboration. La section bois d’Émile Delataille pourrait travailler sur les huisseries, après signature d’une convention stipulant les responsabilités de chacun.
NR Indre et LoireE, 07/10, p.20(Vrigny) Une convention pour restaurer l’égliseLa convention signée samedi entre la commune et la Fondation du patrimoine devrait permettre le début des travaux de l’église du village dans le courant de l’année prochaine. Ce chantier titanesque est évalué à 410.000 € TTC. Mais c’est à ce prix que Notre Dame de l’Assomption sera préservée et ainsi transmise aux futures générations. Tout a commencé par la volonté de quelques hommes et femmes, avec à leur tête Henry d’Hérouville, qui ont créé voici tout juste deux années l’association des Amis de Vrigny et de son église (2AVE). Les différentes animations, comme des concours de belote, et la cotisation des adhérents ont permis de récolter déjà 7.000 €.
RC Loiret, 10/10, p.13L’ancien adjoint de Loches tacle ses successeurs
Pascal Dubrisay, ancien adjoint au patrimoine de Jean-Jacques Descamps, regrette profondément la disparition de la loge de vigne, jusqu’il y a peu située sur un terrain agricole privé de la côte des Ees. Écroulée l’année dernière (NR 19/09/2015), elle a totalement disparu du paysage il y a quelques jours. Les pierres effondrées ont été retirées. « Voici à peu près un an, […] il était encore possible de la réparer, de la restaurer. Nos élus ont tout de suite été interpellés sur l’urgence qu’il y avait à intervenir […]. Mais c’était trop demander. Nos élus qui ont en charge la responsabilité du patrimoine n’ont porté aucun véritable intérêt à ce sauvetage, provoquant par leur inaction ce que nous voyons aujourd’hui : un champ vide, définitivement vide, rayant ainsi par leur indifférence, deux siècles de notre histoire commune. […] Honte à cette indifférence générale qui nous blesse tous. » “ Personne n’a encore réagi ” Également président honoraire des Amis du Pays Lochois, Pascal Dubrisay décrit cette loge de vigne vieille selon lui de plus de deux siècles comme l’« une des pièces majeures de notre patrimoine rural : la loge de vigne la plus originale, la plus rare et la plus ancienne de Touraine ». Et de lister ce qui aurait pu être fait : « la restaurer sur son emplacement d’origine ou la remonter à proximité (*) pour qu’elle continue […] de témoigner de notre pratique de la viticulture ». Pascal Dubrisay dénonce la même inaction, selon lui, en ce qui concerne la statue de Notre-Dame de Beautertre, propriété de la ville de Loches.
NR Indre et LoireW, 10/10, p.17(Pithiviers) L’élu met en avant des risques majeurs face à la dégradation rapide des 14.000 m2 de bâtimentsJean-Pierre Door n’est pas du genre colérique mais, au son de sa voix, on sent qu’il perd patience au sujet de la caserne Gudin. Le maire de Montargis, et président de l’agglo, veut que le projet de reconversion de l’ancienne école de gendarmerie, le long de la rue Coquillet, à cheval sur Montargis et Amilly, sorte enfin des tuyaux. C’est ce qu’il a écrit, en substance, à Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur. Le 28 septembre, il lui a rappelé que son ministère est propriétaire de cette caserne, désaffectée depuis 2008. Une lettre dont voici de larges extraits. « Voilà bientôt dix ans, maintenant, que ce patrimoine de 45.000 m2 bâtis se dégrade et déprécie fortement le territoire sur lequel il est implanté, notamment par la délinquance générée. Au terme d’une étude récemment menée sous la conduite d’un comité de pilotage associant l’État, les collectivités territoriales et autres partenaires, il ressort que ce site présente un potentiel de développement pour l’agglomération montargoise et l’Est du département du Loiret. Mais cette étude alerte également sur l’état très dégradé et dangereux des bâtiments. Elle démontre que la seule préparation du terrain (déconstruction, dépollution) en vue de l’aménager est estimée à 19 millions d’euros, soit 40 % du coût global de l’opération. Dans ces conditions, aucun opérateur privé ne pourrait faire face à des coûts aussi importants.
RC Loiret, 11/10, p.16
(La Guerche sur l'Aubois) Le Ciap sera livré au printemps prochainLe comité syndical du Pays Loire Val d’Aubois, mercredi dernier, a été largement consacré au Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (Ciap), sur le site de la Tuilerie Sauvard. Le projet consiste en la réhabilitation du bâtiment fondé en 1859 et abritant un four Hoffmann. Il s’inscrit dans une démarche innovante combinant développement du tourisme et de la culture. Le four a été nettoyé Le Ciap disposera d’une exposition permanente présentant le territoire avec une scénographie à l’intérieur et autour du four Hoffmann, d’une exposition temporaire et de locaux d’accueil (salle pédagogique et salle de conférence) dans l’ancienne zone de stockage, d’un parvis à l’avant présentant une collection d’anciennes machines, d’un parvis à l’arrière aménagé pour organiser des événements en plein air, d’une aire de stationnement pour véhicules automobiles et vélos.
Le Berry, 11/10, p.27
(Courville sur Eure) L’église retrouve son imposante verrièreLa première phase de restauration de l’église Saint Pierre, lancée courant 2015, prend fin avec la pose de l’imposante verrière, sur la façade ouest, au dessus du porche d’entrée. Cette installation offre un magnifique élément lumineux coloré, qui doit métamorphoser l’édifice. Mais c’est également un retour aux origines, il y a plus de deux siècles. Frédéric Hallouin, adjoint au maire, souligne : « L’ancien vitrail a été détruit, en 1806, par une tempête. Faute de finances, l’emplacement avait été bouché avec des silex et d’autres matériaux. Cela a eu comme conséquence, par son poids exorbitant, de détériorer l’anse de panier du porche. » Après des travaux de restauration d’une poutre sculptée, d’éléments de charpente, de couverture et de maçonnerie, Patrick Pille et Xavier Lechevalier, de l’entreprise normande Patrick Forfait (Seine Maritime), ont posé les derniers éléments du vitrail.
L'Echo, 11/10, p.13(Trancrainville) L’église retrouve toute sa splendeurL’église a suivi une cure de jouvence. L’inauguration post travaux a eu lieu, samedi, en présence de personnalités. Pascal Jousse, maire, a d’ailleurs rappelé le violent orage de grêle du 9 juin 2014. Il avait endommagé la toiture de l’édifice et celle de nombreuses maisons. Toiture et charpente de l’église ont été réparées, cet été, par l’entreprise locale Barenton. Les 140.000 € de travaux ont été subventionnés à 80 % par la réserve parlementaire du député Philippe Vigier (UDI), le fonds de concours de la Communauté de communes de la Beauce de Janville, le reste provenant des assurances.
L'Echo, 11/10, p.24(Gièvres) La gare de Pruniers mise en vente par la SNCFA vendre petite gare de province d’une superficie de 120 m2, avec sa voie de service, sa halle de 64 m2 et son terrain attenant de 2.300 m2. Telle pourrait être l’annonce postée en ligne par la SNCF si la discrétion n’avait pour l’heure été la règle. A ce jour, seule la municipalité de Gièvres, commune sur laquelle se situe en réalité la gare de Pruniers, a en effet fait l’objet d’une proposition d’achat, comme le prévoit la loi. « La mise en vente a nécessité certaines démarches que nos équipes du pôle immobiliers et logements de la Direction territoriale SNCF Ouest mettent en oeuvre », explique la communication de la SNCF, qui précise aussi la suite : « Naturellement, l’annonce sera accessible à tous ». Visiblement alertés par certains bruits, une poignée de riverains et autres passionnés du Blanc-Argent, cette ligne métrique emblématique qui passe par Pruniers-en-Sologne, se sont mobilisés il y a quelques semaines pour « demander de ne pas détruire la gare de Pruniers », via une pétition mise en ligne sur le site avaaz.org. Adressée à la SNCF la missive totalisait un peu plus de 320 signataires lundi matin. « Cette gare fait partie du patrimoine de la ligne ferroviaire du Blanc-Argent. Elle est l’un des joyaux de la ligne ! », y expliquent les pétitionnaires inquiets pour l’avenir de ce patrimoine local. Interrogée, la SNCF explique au contraire vouloir protéger le bâtiment, qui est actuellement dans un état de dégradation avancé, notamment au niveau de sa toiture. Nul doute que les défenseurs du Blanc-Argent surveilleront la gare de Pruniers, de même que les passionnés de céramique architecturale. Le bâtiment fait en effet partie des 18 gares décorées par Alexandre Bigot, le céramiste de Mer et inaugurées en 1902, année de lancement du BA.
NR Loir et Cher, 11/10, p.21L’histoire du Giennois en 200 textesSaviez vous que monseigneur Eugène Neveu, administrateur apostolique à Moscou, avait vu le jour le 23 février 1877, rue Vieille Boucherie, à Gien ? Que M. Petit devint le « premier médecin » du bon roi Henri ? Qu’aux abords de la chapelle Saint Romain, aujourd’hui disparue, se déroulaient de véritables bacchanales, qui avaient ému les autorités ecclésiastiques ? Ou que c’est en 1199 que Gien entrât dans le domaine royal ? La Société historique et archéologique du Giennois (Shag) vient de faire paraître un important ouvrage, regroupant 200 articles publiés dans les colonnes de La République du Centre, de février 2010 à juin 2014, intitulé Gien et le Giennois, moments d’histoire et anecdotes. Chaque semaine, dans la rubrique baptisée « Les mardis de l’histoire », un membre de la société historique livrait un article, évoquant événements méconnus, figures du Giennois, lieux, curiosités du territoire… L’ouvrage reprend donc tous ces textes, classés par thèmes : « Patrimoine », « Histoire », « Religion », « Personnages », « Vie giennoise », « Métiers », « Événements » et « Anecdote ».
RC Loiret, 12/10, p.22
(Chateauroux) Sauveurs du patrimoine localLa grange à porteau de Bommiers, les églises Saint-André de Chavin et Saint-Nicolas de Beaulieu, les vitraux de celle de Préaux, ou encore la restauration du piano Pleyel de Nohant, sont autant de projets de restauration, publics et privés, soutenus par la Fondation du patrimoine. « Des patrimoines qui ne sont pas classés monuments historiques, mais qui méritent d’être sauvegardés, souligne Arnaud de Montigny, délégué pour l’Indre. Notre rôle est de rechercher, identifier, et aider à la sauvegarde de ce “ petit ” patrimoine. Nous pouvons agir aussi bien sur le patrimoine rivé que sur celui des collectivités ou des associations ; sur le patrimoine immobilier, mobilier, industriel et même naturel. » Dans l’Indre, les bénévoles de la Fondation du patrimoine ont choisi le week-end des 15 et 16 octobre pour célébrer les 20 ans de la fondation. Ils convient le public, aux Cordeliers à Châteauroux, à la découverte de son action, et des artisans d’art, spécialisés dans la restauration, qui la rende possible.
NR Indre, 12/10, p.3(Tours) Saint Martin est de retourSamedi, la statue de saint Martin va retrouver sa position en haut du dôme de la basilique. Un retour attendu depuis le mois de février 2014. Retour en images.
NR Indre et Loire, 12/10, p.15
(Tours) Immersion en 3D dans la RenaissanceLes humanités n’ont pas échappé au tournant numérique. A Tours, le Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR) est entré de plain-pied dans l ’univers « transmédia », emmenant dans son sillage les énigmes du château de Chambord, la fête de cours célébrant la bataille de Marignan, les machines de Léonard de Vinci, la bibliothèque de Montaigne ou encore la basilique Saint-Martin. Une démarche « pleinement scientifique » qui met presque à portée de main les recherches croisées des chercheurs. « Le numérique nous permet de diffuser du savoir au grand public, mais aussi aux chercheurs de se poser de nouvelles questions », explique Benoist Pierre, professeur et directeur du CESR à l’université de Tours. Pour répondre aux appétences du public pour cette période « de création, de mutations, qui était aussi une période de crise, avec ses côtés sombres », le CESR s’est emparé des possibilités offertes par les nouvelles technologies.
NR Indre et Loire, 12/10, p.28
(Limeray) Église : dernière tranche et souscriptionLa cure de jouvence de l’église Saint-Saturnin de Limeray a commencé il y a plusieurs années. Après les extérieurs, c’est l’intérieur de l’église qui va connaître des travaux. En présence de l’architecte Bernard Ruel, de certains élus et de quelques habitants de Limeray, la maire, Éliane Maugueret, a signé avec Jacques Guionnet, responsable du secteur pour la Fondation du patrimoine, la quatrième tranche de restauration de l’église. « Cette phase concerne la restauration intérieure, à laquelle s’ajoutera une action particulière imposée par la DRAC. Celle-ci nous impose la dépose, dépoussiérage, conditionnement, transport, stockage, repose, concernant l’ensemble du mobilier de l’église, le changement des supports de statues, le tout selon un cahier des charges très précis et contraignant de l’ordre de 83.000 euros. Nous avons la certitude d’avoir une subvention exceptionnelle de la DRAC à hauteur de 80 % sur ce supplément de travaux imposés », dit-elle. Et d’ajouter : « Les trois premières tranches représentent la somme 390.010,58 euros, l’autofinancement, sur les fonds propres de la commune, représentent 243.055,85 euros. Nous avons reçu, entre autres, 25.216,97 euros de souscription à ce jour, grâce à la générosité de tous, et 33.224 euros de subvention de la Fondation du patrimoine. » En attendant le début de ces nouveaux travaux, la campagne de souscription est toujours ouverte. Les dons ouvrent droit à une réduction d’impôts. (intégral)
NR Indre et LoireE, 12/10(Chateauroux) Grande Guerre : la force des témoignages écritsIci, des soldats qui mangent sur deux cercueils en bois. Là, un combattant, debout, hagard, devant un corps sans jambes. Les images sont dures. Crues. Presque insoutenables, même un siècle plus tard. La violence de ces clichés fait écho à la dureté des témoignages choisis par le Centre de la mémoire pour cette nouvelle exposition
consacrée aux écrits de 1914-1918. « Nous voulions raconter la guerre par les mots d’intellectuels connus et d’anonymes qui l’ont vécue en tant que soldats, explique Stéphanie
Gelfi, archiviste du Centre de la mémoire. On a sélectionné des extraits de livres d’auteurs publiés et d’autres, issus de correspondances, de carnets de route ou de journaux intimes que des familles nous ont apportés lors de la Grande Collecte. » Le Centre de la mémoire a ainsi puisé une riche matière dans les écrits de onze écrivains français mais aussi allemands, anglais et un Belge. Ils ne sont pas de simples observateurs. Tous ont porté l’uniforme des poilus et sont des témoins directs du conflit. L’exposition, visible à partir du 21 octobre, met en lumière la puissance et l’importance des témoignages.
NR IndreE, 13/10, p.18(Touraine) Le décret Royal menace-t-il les maisons tourangelles ?On marche sur la tête. Avec des lois comme celle-là, c’est sûr : on va faire des conneries ! Président des Maison paysannes de Touraine, François Côme tire la sonnette d’alarme. Depuis déjà plusieurs mois, sa fédération nationale et d’autres associations de sauvegarde des vieilles pierres réunies au sein d’un « G8 Patrimoine » sont vent debout contre la loi de transition énergétique présentée par la ministre de l’Écologie Ségolène Royal. Au coeur de leurs préoccupations : un décret en particulier qui fait obligation d’isoler par l’extérieur tout bâtiment faisant l’objet d’importants travaux de ravalement. Les défenseurs du patrimoine craignent qu’une telle loi mette à mal les belles façades à pans de bois, les fenêtres ouvragées où les corniches dentelées qui font le charme des maisons de pays. Les plus beaux exemples d’architecture locale pourraient être défigurés, banalisés, standardisés. De son côté, l’architecte des Bâtiments de France s’efforce de recadrer les choses et de calmer les esprits. En premier lieu, Franck Charnassé souligne que la nouvelle loi ne s’applique pas aux monuments historiques, sites classés et autres secteurs sauvegardés qui sont nombreux en Touraine. « L’Indre-et-Loire est l’un des départements les plus protégés en France », rappelle-t-il. Selon lui, « ce n’est pas le décret qui pose problème mais l’interprétation que l’on pourrait en faire. »
NR Indre et Loire, 13/10, p.8(Chaillac) L’étendard oublié de ChaillacIl sommeillait, enroulé sur lui-même depuis sans doute près d’un siècle, dans un local de la mairie. Protégé de l’humidité et des frimas mais pas de l’usure du temps, l’étendard tricolore de la 2183e section des vétérans des armées de Terre et de Mer 1870-1871 de Chaillac, s’apprête à retrouver une seconde jeunesse. Offert par le maire, Gérard Mayaud, aux Amis de La Martinerie, il va être restauré avant de prendre place dans la magnifique salle des drapeaux de la Maison départementale de la mémoire militaire de La Martinerie. On appelle cela, le devoir de mémoire. Plutôt que de le voir s’effilocher silencieusement avant complète détérioration, Gérard Mayaud a préféré se séparer du drapeau « pour le voir revivre et rappeler une partie de l’histoire de sa ville à tous les visiteurs du futur lieu de mémoire ». Heureuse inspiration. Car les Amis de La Martinerie et leur président, Jean-Jacques Bérenguier, sont des passionnés qui ont déjà réalisé un incroyable travail de restauration à La Martinerie. La flambant neuve salle des drapeaux réalisée grâce au labeur de bénévoles et aux dons de mécènes, dispose par exemple de toutes les conditions réglementaires de température et d’hygrométrie. Huit drapeaux y figurent déjà.
NR IndreE, 14/10, p.6
(Touraine) Les universitaires racontent saint MartinDu 12 au 15 octobre, l’université François-Rabelais de Tours tient un colloque international en l’honneur de saint Martin. Figure historique indissociable de la ville, saint Martin fête cette année son 1700e anniversaire. Organisé par les professeurs tourangeaux Robert Beck, Christine Bousquet, Bruno Judic et Élisabeth Lorans, l’événement rassemble plus d’une quarantaine d’intervenants, représentants une dizaine de nationalités. « La figure martinienne est très internationale, explique Bruno Judic, professeur d’histoire médiévale à la faculté des Tanneurs, elle concerne toute l’Europe, c’est une figure universelle. » Des universitaires venus d’Allemagne, d’Italie, de Grande-Bretagne ou encore de Hongrie ont été réunis, mercredi 12 octobre, dans la salle Charles-de-Gaulle du conseil départemental, pour présenter leurs travaux de recherches et dresser un état des lieux des avancées historiques sur le fondateur de l’abbaye de Marmoutier. Né dans l’actuelle Hongrie en l’an 316, Martin, premier saint chrétien non martyr, est très cher à la Touraine puisqu’il y a fini sa vie. L’année 2016-2017 sera notamment l’occasion de voir fleurir de nombreuses commémorations. Cette manifestation internationale trouvera son épilogue samedi 5 novembre, date à laquelle les chercheurs se donnent rendez-vous à la forteresse de Chinon, lors d’une conférence de clôture. (intégral)
NR Indre et Loire, 14/10
(Tours) Les travaux du Grand Passage vont débuterEntre boulevard Heurte- loup et rue de Bordeaux, la première galerie commerçante de Tours – inaugurée le 12 décembre 1952 – va faire peau neuve. Depuis le début de la semaine en attestent des échafaudages stockés sur le trottoir du boulevard Heurteloup, dont quelques uns ont déjà été montés dans la galerie. Courbes, baies vitrées, magasins à étage ou mezzanine, difficile de croire aujourd’hui qu’au début des années 50, Le Grand Passage fut le symbole de la modernité. La rénovation, à la charge des propriétaires (autour de 400.000 €), concerne essentiellement les parties communes : les deux entrées, les plafonds, l’éclairage et les façades sur lesquelles seront posées des vitrophanies qui donneront une unité. Annoncés initialement pour septembre les travaux devront impérativement être finis pour les fêtes de fin d’année. « La galerie reste ouverte pendant toute la période de travaux », précise la boulangère du Grand Passage, qui craint un peu, comme les commerçants de la vingtaine de pas-de-porte que compte cette galerie commerçante, que les clients ne passent leur chemin… (intégral)
NR Indre et Loire, 14/10(Tours) Qui veut voir saint Martin ?La statue de saint Martin revient, samedi, à son emplacement d’origine. Comme au début de la construction de la basilique, en 1886, quand l’architecte Victor Laloux choisit le sculpteur Jean-Baptiste Hugues pour ériger une statue du saint au sommet du dôme, elle va trôner à 51 mètres au-dessus du sol. A l’époque, l’artiste « choisit de représenter saint Martin dans son habit d’évêque, à la manière byzantine, pour être dans le style de l’édifice », explique la Ville. La statue de bronze est coulée en 1889 par le fondeur parisien
Thiebaut. « Bénite par l’archevêque le 12 novembre 1889, elle est posée sur le dôme de la basilique le 14 novembre, en présence de l’architecte et de l’artiste. » La statue mesure 4,25 mètres et pèse 1,7 tonne.
NR Indre et Loire, 14/10, p.12(Courtenay) Un lifting pour un immeuble historiqueDepuis quelques semaines, la « Corbeille de mariage » a entamé une cure de jouvence. Édifié sous Napoléon III, l’immeuble, toujours connu sous le nom du magasin qu’il a longtemps abrité, avait déjà été rénové au début des années 1970 par son propriétaire, l’agent immobilier Gérard Pinsart. Le grand magasin historique avait alors été transformé en trois locaux commerciaux en rez de chaussée et une dizaine d’appartements en étages. Ces temps derniers, « La Corbeille de mariage » accusait quelques signes de fatigue. La toiture s’effritait et la façade avait perdu de son éclat. À l’évidence des travaux de rénovation s’imposaient. Les habitants de la place Armand Chesneau et les passants ont pu prendre toute la mesure du chantier engagé : réfection totale de la toiture (charpente, tuiles) et ravalement des façades. Bien que l’investissement soit de taille, Gérard Pinsart estime qu’il était de son devoir de mener cette opération. « Ce que je souhaite maintenant, c’est que mon exemple soit suivi par d’autres, car le centre bourg a besoin d’une nouvelle image ». (intégral)
RC Loiret, 15/10Le savoir-faire de l’Indre aux CordeliersVingt-neuf lauréats, pour des projets de restauration soutenus par la Fondation du patrimoine, ont été mis à l’honneur lors de l’inauguration de l’exposition Sauvegarde du patrimoine de l’Indre, hier soir, au couvent des Cordeliers. Cette exposition, ouverte au public, sera visible aujourd’hui et dimanche, de 10h à 18h. « Je vous invite à découvrir le savoir-faire des artisans et artisans d’art qui occuperont les Cordeliers durant ces deux jours », a annoncé Arnaud de Montigny, délégué départemental de la Fondation du patrimoine. Ils seront seize – tapissier, céramiste, maître verrier, tuilier, maçons, tailleurs de pierre ou menuisiers – à travailler devant le public. Tous, de près ou de loin, ont participé à des chantiers de restauration du patrimoine « et il n’y a pas de restauration réussie sans ce savoir-faire », soulignait hier soir, Jean-Yves Hugon, maire adjoint de Châteauroux. « J’ai toujours considéré qu’il faut entretenir notre patrimoine, même privé, souligne Serge Descout, président du conseil départemental. Nous débloquons 800.000 € à 1 M€ chaque année. » Gilles Touzet, maire de Prissac, s’en réjouit : « Nos travaux sur l’église, pour 1,5 M€, ont duré huit ans ». A Bommiers, ce sont les stalles de l’église qui sont restaurées. (intégral)
NR Indre, 15/10A Chinon, Lamyne M. ressuscite les reines de FranceMonumentales, colorées tels des boubous sobres à l’image des tuniques médiévales. « Les Grandes Robes royales » de Lamyne M. s’exposent à la forteresse de Chinon, jusqu’à janvier. Un nouveau jour pour l’exposition présentée pendant près d’un an à la basilique de Saint-Denis. « Le château de Chinon, avec sa pierre de tuffeau, est un lieu qui me parle, où des femmes importantes ont posé les pieds », commente Lamyne M., entre deux retouches. Une allusion à Marie d’Anjou, qui l’a inspiré. « Comme Agnès Sorel, c’est une personne qui me touche. On l’a beaucoup présentée d’un point de vue négatif, j’ai voulu la montrer avec un côté sublime », présente le couturier. Un dessein qui a donné naissance à une création originale pour Chinon, mêlant étoffes du Ghana et peau de bête. Hautes de trois mètres, les quinze créations du Camerounais ressuscitent des reines qui ont traversé l’Histoire de France.
NR Indre et Loire, 15/10, p.11(Tours) Une borne pour visiter la tour charlemagneAu pied de la Tour Charlemagne, une borne imposante trône. Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas d’une borne wifi, mais d’une borne numérique pour les personnes à mobilité réduite qui ne peuvent pas accéder au sommet de la Tour. Cette borne est en place en attendant d’autres dispositifs numériques (tablettes). Elle permet de regarder le panorama de la Tour Charlemagne avec la présentation des sites remarquables, des informations sur le site de la ville, sur le site Saint-Martin, une fresque historique et la météo. (intégral)
NR Indre et Loire, 15/10
(Tours) Comme le messieLes Tourangeaux ont célébré, hier place Châteauneuf, le retour de saint Martin. Les spectateurs ont immortalisé ce moment avec un selfie devant la statue. Pour sa remontée sur le dôme de la basilique, tout un programme de festivités a été mis en place. De 9h30 à 10h, bénédiction de la statue et remise des reliques par Monseigneur Aubertin. De 10h à 11h15, allocution et remise du parchemin dans la statue par Serge Babary, maire de Tours, suivie d’animations autour des stands dédiés à saint Martin. De 11h15 à 12h : préparation de la statue. De 12h15 à 13h, repose de la statue sur le dôme de la basilique. (intégral)
NR Indre et Loire, 15/10 + 16/10, p.6
(Beaulieu lès Loches) Les cloches en sommeil jusqu’en marsLe chantier du clocher avance visiblement. La carcasse métallique de l’échafaudage l’entoure petit à petit et dépasse maintenant les abatson, derrière lesquels se trouvent les cloches. Elles ont sonné les douze coups de midi lundi, une dernière fois avant de sombrer dans le silence, jusqu’en mars 2017. Les cloches sont les vedettes du moment, avant leur dépose imminente. Début novembre, lorsque l’échafaudage sera totalement installé, la croix sera enlevée à son tour. La rénovation de la pierre pourra démarrer. Ce timing a été annoncé lors de la réunion de chantier de mardi, en présence de Sophie Métadier, de l’architecte Arnaud de Saint-Jouan et des représentants des entreprises intervenantes. (intégral)
NR Indre et Loire, 15/10(Guilly) Un patrimoine conservé et mis en valeurDistingué vendredi soir lors de la cérémonie du vingtième anniversaire de la Fondation du patrimoine, Guilly est de nouveau à l’honneur, avec un label qui sera apposé signalant la restauration des communs du château de Ferdinand de Lesseps à « La Chesnaye ». Actuelle propriété de Sylvie et Thierry Métivier depuis plus de cent ans, la construction date de 1850. Elle se situe face au pavillon d’entrée du Musée des Ponts et Chaussées. Autrefois, ces bâtiments étaient logis de domestique, écuries, orangerie et salle de repas. Il a été dégradé par les ans et les restructurations diverses. Sa restauration extérieure a bénéficié de subventions et des conseils de la Fondation du patrimoine de l’Indre.
NR Indre, 16/10, p.7