Revue de presse (20 - 26 juillet)

Karotte, la préhistoire est de retour

Au Muséum d'histoire naturelle de Bourges, l'exposition Karotte vous fait redécouvrir certains des animaux qui ont marqué la préhistoire. Sculptés dans le calcaire, souvent teints, ils intègrent aussi du bois ou des cornes. C'est la première fois que l'artiste Karotte qui s'inspire de l'art inuit et préhistorique, expose dans un muséum. (article intégral)
NR, Cher, Bourges, 21/07

Bourges (cher) - Regard au-dessus des toits

Le Musée des meilleurs ouvriers de France, à Bourges, présente une exposition gratuite, «Par-dessus le toit, épis de faîtage, girouettes et coqs de clocher». En regardant un peu en l'air, nous découvrons un riche patrimoine technique et symbolique. Un livret de visite, gratuit, propose une déambulation dans les rues à la découverte des ornements de toiture. Musée des MOF, près de la cathédrale, de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h (fermé le lundi et le dimanche matin). Entrée gratuite.
NR, Indre, 21/07

Villaines-les-Rochers aura son musée de l'Osier

Malgré une opposition virulente de quelques-uns de ses membres, le conseil communautaire a suivi le président et validé le résultat de l'appel d'offres pour les travaux architecturaux du musée dont le projet avait été délibéré en octobre 2007 : ils débuteront donc le 24 août. Les travaux scénographiques ont également été présentés ainsi que le nouveau plan de financement. Le coût total de la réalisation sera de 899.028 € avec des aides du conseil général de l'ordre de 20 % et du fonds DDR de l'ordre de 29 % ; il reste donc 51 % de financement par la communauté de communes. Quelques membres du conseil communautaire et notamment le conseiller général, Marc Pommereau, regrettent qu'un cahier des charges trop exigeant ait écarté de l'appel d'offres certaines entreprises locales et sérieuses. (article intégral)
NR, Indre et Loire, Chinon, 21/07

Espèce de blaireau toi-même (Musée du Comagnonnage, Tours)

Utiliser des noms d'animaux pour nommer des outils ou des artisans est une vieille tradition. Le musée du Compagnonnage en a même fait une exposition. Le peintre se sert d'un blaireau, le plombier utilise un furet, le cuisinier mijote ses petits plats dans une cocotte et le charpentier possède souvent une sauterelle dans son atelier. Ça ne vous saute pas aux yeux ? Tous ces outils portent des noms d'animaux. Pur hasard ? Pas tout à fait. C'est en tout cas ce que nous dévoile l'exposition proposée cet été par le musée du Compagnonnage à Tours.
NR, Indre et Loire, Tours, 23/07

Source: Lakoom.info

La plus belle grille de départ de F1 au musée automobile de Romorantin

ROMORANTIN (Loir-et-Cher), Seize Formule 1 des plus grands constructeurs mondiaux, conduites par les plus grands pilotes sont rassemblées pour la première fois au musée automobile Matra de Romorantin (Loir-et-Cher), pour former la plus belle grille de départ d'un Grand Prix.

Les voitures, alignées sur une grille de départ, portent les noms mythiques de Ferrari, Lotus, Tyrrell, McLaren, Williams ou encore Matra et ont été pilotées par Jim Clark, Jackie Stewart, Michael Schumacher, Alain Prost... Lire la suite

Renaissance française sur écran chinois (Meung-sur-Loire)

Une grande chaîne de télévision de Shanghaï vient de faire halte au musée de Meung sur Loire. Elle piste des documents sur François Villon. ...Depuis plus d'un an, cette chaîne prépare un documentaire sur la Renaissance française et le Moyen age et, pour l'illustrer, elle a choisi de faire le tour des châteaux de la Renaissance et suivre les traces de François Villon, qui, selon le réalisateur est une des grandes figures du Moyen âge.
RC, Orléans, 25/07, p.15

Les fouilles archéologiques complémentaires qu'espérait l'INRAP le long de la ligne de tram B seront finalement moins importantes que prévues ! La réunion concernant la poursuite des recherches avait, en effet, lieu jeudi dernier.
RC, Orléans, 21/07, p.9

Pour la troisième année consécutive, une campagne de fouilles ouverte au public, organisée par l'association “ La confrérie du Donjon ”, se déroule cet été à Montbazon. Le récent rachat du domaine par le groupe « Valeur Plus », principal financeur des fouilles, n'aura pas perturbé l'organisation des recherches qui, depuis 2007, permettent chaque été la mise en lumière de nombreux vestiges architecturaux. Et la session 2009 ne déroge pas à la règle. Cette année, les fouilles ont ainsi révélé les fondations d'une chapelle castrale dont l'existence était seulement évoquée dans les écrits d'époque.
NR, Indre et Loire, 23/07

Le président des amis du bourdon de la cathédrale d'Orléans ne désespère pas de voir un jour la cloche de six tonnes être restaurée. Pour récolter de l'argent, des miniatures sont à vendre.
"Des urgences sanitaires" sur la cathédrale
La DRAC a d'autres priorités que le bourdon en 2009 : éviter les chutes de pierre. Un périmètre de protection, délimité par des grilles, devrait d'ailleurs être étudié cette année.
Les Affaires culturelles restaureraient tout le campanaire
Concernant la restauration du bourdon, la DRAC assure "qu'il est tout à fait envisagé de s'en occuper, mais ce n'est pas une priorité pour 2009. Le problème, pour la DRAC, est au niveau des subventions et de la disponibilité de l'argent".
RC, Orléans, 22/07, p.6

[justify]Chartres, capitale de l'orgue

Depuis le début des années 70, Chartres accueille l'un des plus prestigieux festival d'orgue. Demain, c'est une jeune organiste française qui sera aux claviers... Si l'Etat donnait son feu vert, les travaux de restauration pourraient durer une année.
L'Echo, 25/07, p.2

L'église de Jouy en Phitiverais arbore une nouvelle coiffe

Vendredi matin, un clocheton d'une valeur de 7 000 € et pesant 1 tonne a été posé sur une tourelle de l'église St André de Jouy en Phitiverais. L'ouvrage a été réalisé par des élèves du lycée professionnel Gaudier Brzeska, à St Jean de Braye. Cette opération s'inscrit dans un vaste chantier, voulu par l'équipe municipale en place, visant à valoriser l'édifice religieux, mais aussi résoudre des problèmes d'étanchéité qui engendrent des dégradations sur les parois intérieures (article
intégral).
RC, Orléans, 25/07, p.3 + RC, Phitiviers, 25/07, p.5

Les Berruyers aiment l'eau qui coule

Dix-huit fontaines mettent l'eau au cœur de Bourges. Un plaisir partagé qui nécessite entretien et rénovation. Comme celle de la place George-Sand. Le maire et la population aiment l'eau dans la ville. Au-delà de l'attachement des Berruyers à leurs dix-huit lieux de fraîcheur (qui fonctionnent 210 jours par an), c'est tout un cadre de vie qu'il fait entretenir et budgétiser. 55.050 €. C'est le coût de la réhabilitation des fontaines George-Sand et des Quatre-Piliers, réalisée par les sociétés Amson (étanchéité), ECF (hydraulique) et Jacquet (sculptures et maçonnerie). La rénovation du bassin du jardin de l'Archevêché coûtera 22.000 €. Il est temps : il perd 5.000 m3 sur sa saison (printemps à automne).
NR, Cher, Bourges, 27/07

Vers l'acquisition du château (Châtillon-sur-indre)

Achat du château. La partie privée du château étant à vendre et un acheteur potentiel s'étant fait connaître pour la somme de 200.000 €, la municipalité décide d'exercer son droit de préemption pour acquérir ce bien. L'État et le Département devraient participer au financement jusqu'à hauteur de 80 à 90 %. (extrait de conseil municipal).
NR, Indre, Boischaut Nord, 27/07

Avec plus de 50 000 visiteurs chaque année, le château de laFerté-Saint-Aubin est le plus visité du Loiret. Une réussite qui est le fruit du travail en famille de Jacques Guyot, 58 ans, et de son épouse qui vivent à La Ferté-Saint- Aubin avec leurs quatre enfants. En l'ouvrant au public, Jacques Guyot a sauvé ce bel édifice où a été tourné en 1939 la “Règle du Jeu” de Renoir. Ce château a été construit à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle par Henri de Saint-Nectaire. C’est en 1987 que Jacques Guyot achète la propriété de La Ferté-Saint-Aubin.

2009 est une année significative en termes d'enrichissement des institutions culturelles. Et l'Europe apparaît comme la terre d'accueil idéale. Parmi les nombreuses ouvertures de musées qui ont rythmé ce premier semestre, sept nouvelles institutions d'envergure, toutes catégories confondues, ont vu le jour. Petit tour d'horizon de ces nouveaux poids lourds de la culture...

PARIS — Le musée Carnavalet (Paris IVe) présente, dans plusieurs zones ouvertes au public, de l'amiante dans un état dégradé, a affirmé mardi le syndicat Supap-FSU mardi dans un communiqué, soulignant que la mairie de Paris est au courant "depuis plusieurs années" et n'a pas encore agi.

Selon le syndicat, les pièces contaminées sont "les salles d'exposition du 1er étage +Paris sous Louis XIII et Paris sous Louis XIV+ qui accueillent un nombreux public et l'atelier d'actions culturelles qui reçoit les enfants, situé au 2e étage".

La présence d'amiante dégradée aurait également été décelée dans les locaux du secrétariat et dans les sous-sols d'un autre bâtiment, "Le Pelletier".
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Les entrepôts acquis en 2007 ne sont pas adaptés. La Ville va les raser pour construire un bâtiment neuf.

Tableaux, sculptures, meubles, insectes, minéraux... Les collections des musées municipaux nantais ne sont pas toutes exposées au public.

Une bonne partie est stockée à l'abri, sur une quinzaine de sites éparpillés à travers la ville. Pas toujours dans des conditions idéales. C'est notamment le cas des oeuvres du musée des Beaux Arts et des collections du muséum d'histoire naturelle.

Afin d'assurer leur conservation dans de bonnes conditions, la Ville a acquis en 2007 d'anciens bâtiments industriels au Perray, non loin de la route de Paris, pour 1,4 million d'euros.
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Le Grand Palais, à Paris, ouvre à partir d’aujourd’hui tous les jours de l’année et se laisse découvrir par des messages téléchargeable sur son téléphone mobile :Depuis le 17 juillet, le vestibule d’entrée du Grand Palais, avenue Winston-Churchill, est ouvert toute l’année au public. C’est une première : le public pourra enfin pénétrer dans le sas d’entrée même pendant les périodes de montage et de démontage d’événements. Il pourra notamment admirer l’oeuvre polychromique de Daniel Buren que l’artiste a réalisée spécialement pour et dans le monument. Lire la suite

DE JUILLET 2009 À MARS 2010, la Turquie est à l’honneur en France. Placée sous l’égide des ministères des Affaires étrangères et de la Culture des deux pays, LA SAISON DE LA TURQUIE EN FRANCE est organisée conjointement par Culturefrance et la Fontation pour la culture et les arts d'Istanbul (IKSV).

L’événement s’ouvre dans un climat politique extrêmement tendu, de par l’attitude farouchement hostile de Nicolas Sarkozy à l’entrée de la Turquie dans l’Europe quand 21 des 27 pays la composant y sont d’ores et déjà favorables. Déjà, pour cause d’élections européennes, l’Elysée a fait repousser de mars à juillet un événement culturel voulu en son temps par un Jacques Chirac beaucoup plus ouvert sur la question. Lire la suite

Une équipe de l’Inrap vient de mettre au jour une nécropole gauloise à Attichy dans l’Oise. Cette fouille, réalisée sur prescription de l’État (Drac Picardie), à l’occasion de l’exploitation d’une carrière de granulats, a notamment révélé les tombes de deux éminents personnages celtes.

Ils luttent pour la sauvegarde des musées depuis février et pointent du doigt villa Fragonard et Mahp, qu'ils jugent délaissés depuis l'ouverture du MIPÉtat « lamentable » des bâtiments. Promotion « quasi inexistante ». « Manque de personnel » d'accueil et de surveillance. La liste est non exhaustive mais reflète l'inquiétude de quelques amateurs d'art, soucieux du devenir de deux établissements grassois : le Musée d'art et d'histoire de Provence (MAHP) et la villa-musée Fragonard.

L'association pour la sauvegarde des musées, créée en février et présidée par Hervé de Fontmichel, maire honoraire de la cité des parfums, monte au créneau...

« Je voudrais attirer l'attention sur une situation dramatique. Le Mahp et la villa-musée Fragonard sont au bord de l'asphyxie ». Le président ne cache pas son inquiétude. Préserver le patrimoine grassois est pour tous les membres de la structure, une cause essentielle.

Or, depuis quelques mois, ils ont le sentiment que leur priorité n'est pas tout à fait celle de la majorité...

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L'avis des architectes des Bâtiments de France sur les permis de construire à l'intérieur des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysagé (Zppaup) ne sera plus que consultatif. Cette mesure a été adoptée, jeudi 23 juillet, dans le cadre de la loi Grenelle 1. Les deux Chambres, opposées sur le sujet, s'étaient finalement mises d'accord la veille en commission mixte paritaire. Cette mesure, qui supprime l'obligation d'un avis "conforme", avait soulevé un tollé dans les milieux du patrimoine lors de son annonce. Voté une première fois, le texte avait été censuré par le Conseil constitutionnel, le 12 février, pour un vice de forme. Les quelque 500 Zppaup, créées en 1983, visent à protéger les villes et villages particulièrement riches sur le plan patrimonial contre les dérives en matière de construction.(article intégral)
Le Monde, 25/07

Pierre Arizzoli-Clémentel, directeur général de l’Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles, partant à la retraite, le Ministre de la Culture et de la Communication a nommé Béatrix Saule, conservateur général du patrimoine, directeur du centre de recherche, à exercer l'intérim de cette fonction.

Sur son blog, le président de l’Etablissement public, Jean-Jacques Aillagon, explique qu’il proposera au Ministre que Béatrix Saule devienne, de manière définitive, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Les termes ne sont pas neutres. Les statuts de Versailles vont en effet être amendés et l'on pourrait s'en inquiéter. Il est indispensable que le conservateur nommé au poste de directeur ait un véritable pouvoir et qu'il soit effectivement au moins le numéro deux effectif de l'établissement public. Lire la suite

On pouvait craindre que l'éclatement des services de l'Inventaire général ne mette fin à la revue In Situ, publiée uniquement sur Internet.

Il n'en est rien puisque chaque année est mis en ligne un nouveau « volume » de cette revue qui atteint aujourd'hui le n° 10, dédié au patrimoine scientifique. Si le sujet semble sortir du champ traité par La Tribune de l'Art, il le recoupe en réalité par au moins un article, celui consacré aux amphithéâtres parisiens.