Revue de presse (30 mai - 5 juin)

Les musées des Beaux-Arts de Tours et d'Orléans, le musée municipal de Richelieu proposent jusqu’au 13 juin 2011, l’exposition "Architectures et décors d’un château disparu".

Construit sur les plans de Jacques Lemercier dès 1631, le château familial du cardinal, situé à Richelieu, cité du département d’Indre-et-Loire, est considéré comme l'un des plus beaux d'Europe. Sa destruction presque totale au XIXe siècle ne laisse subsister que d'infimes vestiges.

Les trois expositions se donnent pour objectif de réunir les pièces les plus insignes de la collection de peintures, de sculptures et d’objets d’art afin de reconstituer les ensembles les plus prestigieux de ce château. Cet événement a reçu en 2011 le label d’exposition d’intérêt national.

L’idée était audacieuse. Un musée consacré aux sept races d’ânes de France. Ce week-end, le nouvel équipement du Pôle du cheval et de l’âne de Lignières s’ouvre au public. Et le résultat est à la hauteur de l’audace. Au premier pas dans la grange du domaine des Amourettes, on comprend qu’on n’est pas seulement dans un musée, mais dans un espace de découverte ludique et déroutant par sa scénographie.
Le Berry, 28/05 p.2/3

(Dordives) Musée du verre

Porte ouverte au Musée du Verre Pour fêter ses cinq ans, le Musée du verre et de ses métiers organisait samedi une journée portes ouvertes, avec au programme des visites, un atelier de peinture pour enfants et un atelier de soufflage de verre. Quatre artistes, invités pour l’occasion, n’ont cessé de faire des démonstrations de leur savoir faire au nombreux public réuni : Émaux. Florence Clausse est peintre sur verre. Dans son atelier châlettois, elle pratique l’émaillage. Ses pièces sont de tous usages, décoratifs ou ménagers (carafes, tasses). Bijoux. Diplômée des métiers d’art, Virginie Vancrayelinghe est créatrice de textile. En découvrant le verre au Musée de Dordives, elle a ajouté à sa formation la création de bijoux en verre. Ces bijoux ou accessoires viennent orner les robes, sculptées dans un textile qui ressemble à du papier. Sculptures. Erick Julienne h a b i t e, lu i , D o r d i v e s. Sculpteur verrier, il a été l’un des premiers exposants du musée. Vitraux. Thierry Vallée, enfin, réalise des vitraux selon des techniques différentes en associant des verres de couleurs qu’il porte à des cuissons très vives. Intégral
RC Pithiviers, 30/05 p. 16

(Bourges) Claudine Cardon Hamet au musée de la résistance pour un rappel d’un épisode de l’histoire

Ils étaient quatorze du Cher dans le convoi des 45.000. C’est-ce que l’historienne Claudine Cardon-Hamet est venu rappeler au musée de la Résistance de Bourges, il y a quelques jours. L’historienne Claudine Cardon Hamet s’est intéressée à « l’histoire singulière » de ce convoi qui f t « le premier grand convoi de la répression ». Il n’y en a eu que deux autres à caractère purement politique, le 24 janvier 1943 et le 27 avril 1944, partis directement pour Auschwitz.
Le Berry, 30/05 p. 5

Le vernissage samedi de la nouvelle exposition du musée de l'Objet, « Objets de discours », a accueilli une bonne cinquantaine de personnes. Maître de cérémonie et commissaire de l'exposition, Etienne Bernard a guidé une visite approfondie des oeuvres présentées dans le pavillon. Réunissant plusieurs artistes, cette exposition évolutive à caractère international constitue en fait une sorte de laboratoire où «l'art, c'est la vie». Elle s'inscrit dans la droite ligne du mouvement «Fluxus» et aussi de l'exposition rétrospective non autorisée de l'artiste David Hammons (Harlem, 2006). «Le musée de l'Objet a fait appel à nous dans l'attente d'un nouvel accrochage», explique Etienne Bernard qui a organisé l'exposition avec ses deux complices de «A Constructed World». «Ce travail traduit un état d'esprit, une posture artistique revendiquant la pratique amateur dans le champ de l'art».
Nr, Loir et Cher, 31/05 Lire la suite

(Châteauroux) La longue reconstruction du mur du Musée Bertrand

Le mur de soutènement du jardin nécessitera une seconde tranche de travaux en 2012. Il a été rabaissé pour avoir vue sur la façade de l'hôtel Bertrand. Aux grands maux, les grands remèdes. La partie courbe de ce mur de soutènement, situé rue Dorée, menaçait de s'effondrer depuis longtemps. «Avant la démolition, il a fallu faire un relevé et le numérotage des pierres pour sa reconstitution à l'identique», précise Patrick Foulatier, directeur des services techniques. «Ce chantier, dont le coût global est estimé à 285.000 €, a été réalisé en concertation avec l'architecte des Bâtiments de France», précise Régis Tellier qui convient que «la partie située à l'aplomb de la terrasse est aussi en mauvais état. Elle nécessitera une seconde tranche de travaux en 2012.»
Nr, Indre, 31/05 Lire la suite

Depuis plusieurs années, on assiste à un engouement des Français pour leur mémoire individuelle et collective. Le taux de fréquentation des archives, le succès des journées du patrimoine en sont les témoins ! Les Chapellois n’échappent pas à la règle ! Ils ont été nombreux à se rendre sur le site des actuelles fouilles archéologiques, rue PierreGilles de Gennes. Là, les membres de l’Inra (Institut national de recherches archéologiques préventives) sous la conduite d’Alexis Luberne, responsable d’opération, leur ont raconté « l’histoire » !
Le Berry, 3/06, p. 18

D’ici quelques jours, la saison 2011 du château de Sagonne va débuter. Tous les jours, du 1er juin au 30 septembre (de 10 à 12 heures puis de 14 heures à 18h30), le donjon et une grande partie de l’enceinte de cet édifice classé monument historique en 1914 seront ouverts au public (entrée : 6 euros pour les adultes et 4 euros pour les enfants). De plus, durant tout l’été, plusieurs rendez vous, festifs, culturels et musicaux, viendront animer le site.
Le Berry, 28/05, p.35

La maison où a résidé Isabelle Romée, rue Saint-Flou, est complètement en ruine. La plupart des Orléanais passent devant sans connaître l’histoire des lieux. Très peu d’informations la concernant existent. Si ce n’est qu’elle «a appris à sa fille à dire les prières en latin», raconte Olivier Bouzy, directeur adjoint du Centre Jeanne d’Arc.
RC Orléans métropole, 28/05 p.14

Les travaux viennent de s’achever. Il aura fallu deux semaines pour que se termine le chantier de mise en valeur de l’église Saint-Martin. En plein centre bourg, l’église sera désormais accessible aux yeux du visiteur, y compris la nuit. « Nous avons fait installer un filet LED sous la toiture, plusieurs projecteurs, LED aussi, permettront d’éclairer, depuis l’extérieur, aussi bien le proche du bâtiment que les vitraux », indique la première magistrate de la commune, Solange Frottier. Enfin, le clocher, pièce centrale de l’édifice religieux, sera éclairé par des projecteurs. C’est la dernière touche d’un important projet d’amélioration du centre bourg. La part la plus importante concernait l’aménagement de sécurité et d’accessibilité aux personnes handicapées. Les travaux ont commencé en 2009, avec l’enfouissement des réseaux et la réfection des trottoirs. « Puis en septembre 2010, des travaux pour la sécurisation du bourg ont été entrepris », poursuit le maire. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’à fleurir les massifs pour mettre un point final à ce projet. Intégral
RC Pithiviers, 30/05 p.19

La rénovation de l’église Notre Dame d’Isdes, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, et la refonte des cloches appelait une bénédiction. «Le clocher reposait sur le plancher plutôt que sur les poteaux, qui étaient pourris. Ca tenait par miracle», a expliqué Claude Ferrari, maître d’oeuvre de la restauration de l’église. Un constat qui explique la nécessité de la restauration de cette petite église, dont il est impossible de définir avec exactitude la date de construction. Lors de son allocution, Alain Leboulanger, maire de la commune, a remercié les différents financeurs de cette restauration au coût de 377 000 euros et qui aura duré un an et demi : «le conseil général en premier lieu, l’État, la Fondation du patrimoine…»
RC, Pithiviers, 31/05, p.20

Dans son atelier de Saint-Hilaire-en-Lignières, le verrier Jean Mauret joue avec les couleurs et la lumière pour créer des vitraux. Et se construit au fil de ses réflexions. Depuis quarante ans, le peintre verrier réalise des chantiers pour des artistes contemporains et crée des vitraux dans les églises, cathédrales ou abbayes. Des monuments qu’il a souvent fréquentés depuis son enfance, quand il accompagnait son père ou son grand père, maîtres verriers, sur des chantiers. Chaque fois, ce n’est pas lui qui a investi les lieux, mais les lieux qui l’ont accueilli. Et permis de se construire, pas à pas. Au rythme de ses réflexions et de ses expérimentations, moments de découverte de rapports de formes, de lumières.
Le Berry, 31/05, p.7

Dans son allocution le maire, Georges Ginoux, rappelait que ce projet était très ancien et qu’entre le dépôt du dossier à la Direction régionale des affaires culturelles, la recherche de financement, l’appel d’offres aux entreprises, les travaux et enfin l’achèvement de la restauration, deux ans ont été nécessaires. Les murs ont été réenduits, les arêtes de la voûte ogivale ont retrouvé une nouvelle jeunesse grâce à la greffe de pierre et au remplacement de certaines parties très abîmées. Les chapiteaux qui représentent des visages humains et des motifs végétaux (feuilles d’acanthe…) sont de nouveaux visibles car auparavant masqués par le grand chasublier qui a été changé de place.
Le Berry, 31/05, p.24

Avec une équipe de quatre Japonais et six Français, le réalisateur Yasuji Takahashi vient de tourner pendant six jours dans la région afin de réaliser un reportage de 26 minutes qui sera diffusé sur TBS en octobre au Japon et aux États-Unis dans la série «The world heritage 3D». Cette émission existe depuis 10 ans et plus de 500 sites dans le monde entier ont déjà été filmés. Cette année, cependant il faudra des lunettes spéciales pour voir ces reportages car la chaîne a innové en les filmant en 3D. L'équipe de tournage a amené tout son matériel directement du Japon et le tournage en 3D est réalisé en partenariat avec Sony. Yasuji Takahashi a choisi le Val de Loire car il est classé au patrimoine mondial de l'Unesco. «J'ai été très touché par la beauté de cette région et je trouve qu'elle représente bien le berceau de la France», déclare le réalisateur japonais.
Nr, Indre et Loire, 31/05 Lire la suite

Les Matinales de Noirlac seront l’occasion d’un retour sur le chantier des vitraux de l’abbaye. Avec une conférence de Marie-Anne Sarda, directrice de l’Inventaire du patrimoine pour la région centre, auteur de Noirlac, et de Jean Mauret, peintre verrier.
Le Berry, 3/06, p.5

La semaine dernière, le maire, Jean-Claude Bouvard, a profité de la venue du président du conseil général, Éric Doligé, dans le canton, pour montrer les résultats des travaux de réhabilitation du château d’eau de Sébouville. Celui de Torville, distant de quelques hectomètres, a connu la même attention.
RC, Pithiviers, 3/06, p.9

Le château d’eau de Yèvre-le-Châtel vit ses dernières heures. Dans quelques jours, il sera la proie des pelleteuses et marteaux-piqueurs qui vont le mettre à terre. Cette tour de béton et de ferraille construite en 1932 dégradait considérablement le paysage d’un des plus beaux villages du Loiret. Les premiers satisfaits sont les voisins, pour qui cet édifice était presque devenu gênant et faisait « désordre » à côté des vestiges de l’église Saint Lubin.
RC, Pithiviers, 3/06, p.9

Le conseil municipal a décidé d’entreprendre la réfection des enduits intérieurs de l’église, la partie nef, la restauration des vitraux et l’aménagement abords extérieurs de l’église. La consultation des entreprises va être lancée. Intégral
RC, Pithiviers, 3/06, p.17

Dimanche 5 juin, sera célébré la 4e Journée nationale de la télégraphie Chappe. De 14 heures à 18 heures, le public pourra découvrir la fabuleuse histoire de Claude Chappe et de la télégraphie aérienne.Claude Chappe est né le 24 décembre 1763 et s'est donné la mort en 1805, en se jetant dans un puits à l'âge de 42 ans. Il est connu pour avoir inventé le premier système de transmission dématérialisée de messages, « l'ancêtre d'internet ». Dimanche, les bénévoles de l'Association Baccon Patrimoine, feront connaître cette géniale invention, son organisation, mais aussi l'étendue du réseau de 5.000 km, partant de Paris pour atteindre Amsterdam, Mayence, traversant les Alpes au col du Mont Cenis, pour aller jusqu'à Venise. Ce réseau a fonctionné pendant 50 ans environ, de 1793, date de la construction de la première ligne, jusqu'en 1850, supplanté par la télégraphie électrique. En France, 530 stations ont fonctionné. Il en reste une quinzaine ouvertes au public, dont celle de Baccon, superbement entretenue, par des bénévoles passionnés
RC, Loire Sologne, 3/06, p.19

Le festival de l'histoire de l'art

Le premier festival de l'histoire de l'art se tient, du vendredi 27 mai au dimanche 29 mai, au Château de Fontainebleau (Seine-et-Marne). Instaurés par Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication, ces trois jours de rencontres pluridisciplinaires réunissant historiens, universitaires, conservateurs, collectionneurs, éditeurs, cinéastes, artistes, galeristes, libraires, psychiatres..., ont pour thème les rapports entre création et folie, célébrant ainsi les 500 ans de l'Eloge de la folie d'Erasme, imprimé en 1511. Au programme, conférences, débats, tables rondes, concerts, projections et cinquante-cinq documentaires et films. Invité d'honneur l'Italie. L'entrée est libre
Le Monde, 28/05, p.25 pas de lien

Le Festival de l’Histoire de l’Art, qu’organisait pour la première fois le Ministère de la Culture avec l’aide de nombreux partenaires, dont l’INHA et le château de Fontainebleau où s’est déroulée cette manifestation du 27 au 29 mai, suscitait beaucoup d’attentes mais aussi beaucoup d’inquiétudes. On pouvait craindre un échec qui aurait été gravement préjudiciable à la discipline. Une certaine précipitation dans l’organisation, un manque de communication, l’éloignement relatif de Paris, tout cela parmi d’autres éléments rendait beaucoup de gens sceptiques, dont le signataire de ces lignes.
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Parce que les étudiants sont un peu l'angle mort des politiques culturelles. Parce que leur budget culture tourne autour de 6 ou 7 euros par mois. Parce que une trentaine d'universités en France seulement sont équipées d'un lieu conçu pour une activité artistique, galerie d'exposition, studio d'enregistrement ou salle de répétition. Parce que l'esprit ciné-club a tendance à se perdre... Pour toutes ces raisons, il y avait urgence à rassembler des réflexions et des idées pour ancrer la culture dans l'université, de la "fac" de lettres à celle de médecine. Sans négliger les nombreuses initiatives qui existent déjà, de Montpellier à Lille, et ne demandent qu'à se répandre. En mars 2009, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, avait installé une commission culture et université et chargé son président, Emmanuel Ethis, sociologue et président de l'université d'Avignon, de formuler des "préconisations" pour que la culture ne soit pas qu'un "accessoire" dans un cursus. Intitulé "De la culture à l'université, 128 propositions", le document a été remis à la ministre en octobre 2010. Il serait peut-être tombé dans l'oubli, si la Conférence des présidents d'université (CPU) n'avait décidé de le faire connaître à un plus grand nombre. Jeudi 26 mai, Emmanuel Ethis présentait une synthèse de ce travail lors d'une rencontre organisée par la CPU, à la Défense (Hauts-de-Seine) - en l'absence de Mme Pécresse et du ministre de la culture, Frédéric Mitterrand. Les 128 propositions ont été éditées (Armand Colin) et 3 000 exemplaires circulent actuellement dans les facultés. Le rapport est téléchargeable sur le "socioblog" de M. Ethis.
Le Monde, 29-30/05, p. 19 Lire la suite

27/5/11 - Acquisitions - Le-Puy-en-Velay, Musée Crozatier - Réputé pour son caractère encyclopédique, le Musée Crozatier a enrichi ses collections, au cours de ces dernières années, par l’acquisition d’objets d’orfèvrerie, de sculptures et de peintures dus à des artistes qui virent le jour dans la région à défaut d’y avoir mené toute leur carrière. Le célèbre Pierre Julien tout d’abord, est originaire de Saint-Paulien ; son Buste d’enfant en hermès, exécuté en 1796, est venu compléter le fonds qui ne comportait pas d’œuvre en marbre du sculpteur, mais des esquisses et modèles en terre cuite et en plâtre.

31/5/11 - Acquisition - Paris, Musée du Louvre - A partir de demain 1er juin, les visiteurs du Louvre pourront, dans la Cour Marly, admirer une arcade entière provenant du Palais des Tuileries de Philibert de l’Orme qui vient d’y être remontée après avoir été conservée depuis la fin du XIXe siècle dans l’Ecole des Ponts et Chaussées. L’Hôtel qui abritait cette institution ayant été vendu par l’Etat, ce vestige ne pouvait y rester et le public pourra ainsi en profiter. Lire la suite

/6/11 - Vol - Pau, Musée des Beaux-Arts - Mardi 17 mai 2011, six tableaux du Musée des Beaux-Arts de Pau ont été volés dans le Salon d’Honneur de la Villa Saint-Basil’s, un bâtiment municipal servant aux réceptions où ils étaient déposés depuis une vingtaine d’années.

Non sans qualités, les toiles dérobées sont pour la plupart mineures à l’exception notable d’une Nature Morte attribuée à Nicola Maria Recco. L’ensemble du préjudice a été estimé à 59 000 euros, ce qui de toute façon ne veut pas dire grand chose s’agissant d’œuvres inaliénables et imprescriptibles.

Six tableaux mis en dépôt depuis vingt ans par le Musée des Beaux-Arts de Pau à la villa Saint Basil's ont été dérobés le 17 mai dernier. Ces oeuvres servaient au décor des salons d'honneur de cette villa de réception de la Ville de Pau, située avenue Trespoey.
La Ville de Pau n'a rendu l'affaire publique que mercredi, près de quinze jours après les faits, dans un communiqué lapidaire, dans lequel elle indique qu'elle a déposé plainte et s'est constituée partie civile. Le préjudice est estimé à 59 000 euros : les six oeuvres dérobées appartiennent à la Ville de Pau, et leur valeur va de 3 000 à 25 000 €, selon les estimations réalisées à l'occasion du vol par le conservateur Jean-Pierre Mélot.
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27/5/11 - Acquisition - La Haye, Mauritshuis- Riche de quatorze tableaux du truculent Jan Steen, le Mauritshsuis en possède désormais un quinzième : Moïse foulant la couronne de Pharaon. Appartenant à un collectionneur privé, la toile était en dépôt au musée entre 2008 et 2011 avant d’être récemment achetée avec l’aide de la Loterie BankGiro, mécène fidèle depuis 1998. Le Mauritshuis met en valeur sa nouvelle acquisition dans le cadre d’une exposition Le sel de la vie : Jan Steen au Mauritshuis, jusqu’au 13 juin 2011, confrontant les œuvres qu’il possède avec d’autres prêtées par des musées ou issues de collections particulières.

L’affaire qu’a révélée Vincent Noce dans Libération du 19/5/11 est un témoignage jusqu’à l’absurde d’une dérive qui va croissante sur le marché de l’art et qui désormais semble contaminer également le monde des musées : le pouvoir délirant de certains « experts » qui disposent d’un droit quasi divin de vie ou de mort sur les œuvres d’art qu’aurait réalisées – ou non – l’artiste dont ils se disent le spécialiste.Lire la suite

Source : paris-art.com

Quand les experts arnaquent les musées

Les experts ont-ils toujours raison et surtout sont-ils désintéressés? Pas toujours, si l'on en croit cette affaire qui a fait manquer au Centre Pompidou le don d'une œuvre originale du peintre expressionniste Feininger.

C'est une belle boulette que Libération vient de révéler, à travers le récit de l'authentification d'une peinture de l'expressionniste allemand Lyonel Feininger (1871-1956).
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Le ministère de la Culture et de la Communication continue sa politique d’extension culturelle en régions avec l’ouverture du Centre Pompidou mobile dès octobre 2011.

Ce nouveau musée itinérant abritera une sélection d'une vingtaine d'oeuvres de la collection permanente du Centre Pompidou de Paris, permettant ainsi à des publics situés en périphérie du territoire culturel traditionnel de découvrir de célèbres chefs d'oeuvre de l'art moderne et contemporain.

Bibliographie

Source : patrimoine.blog.pelerin.info

L’importance de la restauration dans les sites touristiques

Atout France publie La restauration dans les sites culturels et de loisirs. Un guide méthodologique qui, au travers de nombreux cas concrets, s’adresse plus particulièrement aux gestionnaires des sites.
Ce qu’en dit l’éditeur : La restauration dans les lieux touristiques est parfois perçue comme décevante par des visiteurs qui la jugent souvent excessivement chère, peu qualitative, et évaluent l’accueil comme froid et expéditif. La restauration est pourtant une composante essentielle du produit touristique et ces pratiques, qui ont un impact sur la réputation de l’ensemble de la restauration française, tendent à véhiculer plus largement une image négative de la destination concernée et de l’accueil en France. Répondre aux besoins des visiteurs, prolonger la visite par une expérience culinaire originale, constituer une source de revenus complémentaires, être un lieu d’échanges et de convivialité, accroître la notoriété du site…

L'intégration des œuvres d'art à la base de l'ISF est l'un des amendements adoptés par la commission des finances ce mercredi. Ils devront ensuite être entérinés par l'Assemblée et le Sénat.

Les députés de la commission des finances viennent de décider d'intégrer les œuvres d'art à la base de l'ISF. Une vraie révolution fiscale! Car les œuvres d'art sont exclues de l'impôt sur la fortune depuis la naissance de cette taxe il y a trente ans. Reste que cet amendement, adopté aujourd'hui en commission des finances, doit ensuite être approuvé par un vote en séance à l'Assemblée puis au Sénat. Bref, le gouvernement, qui ne veut pas toucher à l'assiette de l'ISF, a le temps de faire pression sur les parlementaires pour que cet amendement soit retoqué en séance.

Suite à la démission forcée d'Olivier Kaeppelin de la direction du projet d'agrandissement du Palais de Tokyo, qui a provoqué une véritable tempête dans le microcosme de l'art contemporain français, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a décidé de nommer à ce poste le commissaire d'exposition Jean de Loisy — décision qui devra être entérinée par le Président de la République. Les deux autres noms qui circulaient depuis quelques semaines — ceux de Hans Ulrich Obrist, actuel co-directeur de la Serpentine Gallery de Londres, et de Jean-Hubert Martin, ex-directeur du Museum Kunst Palast de Düsseldorf — ont donc été écartés.
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Source : patrimoine.blog.pelerin.info

Débat Construire le MUCEM

« Construire un musée, l’architecture d’un projet par Bruno Suzzarelli, Rudy Ricciotti, et Corinne Vezzoni », rencontre-débat prévue mardi 14 juin, à 18h30 à l’Alcazar, Bibliothèque de Marseille à vocation régionale. Entrée libre.

Grand projet architectural et grand projet culturel, le musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée se déploiera sur trois sites, offrant trois ambiances, des propositions démultipliées et surprenantes sur un ensemble de 40 000 m2.
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Source : next.liberation.fr

L'art contemporain se mobilise pour le Japon

Des oeuvres d’une quarantaine d’artistes contemporains lauréats du prix Marcel Duchamp seront mises en vente les 9 et 10 juin à Paris, afin d’aider à la restauration des musées et lieux d’art japonais endommagés par le séisme du 11 mars. Vingt-sept artistes (Saâdane Afif, Olivier Blanckart, Bruno Peinado, Laurent Grasso, Camille Henrot, Tatiana Trouvé etc.) ayant reçu ce prix sont actuellement présentés au musée Mori à Tokyo dans le cadre de l’exposition «French window», qui devait ouvrir à l’origine le 16 mars.
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Source : artclair.com

Fréquentation mitigée pour l’exposition Cranach et son temps au Sénat

PARIS [30.05.11] – Avec plus de 217 000 visiteurs, l’exposition Cranach et son temps présentée au musée du Luxembourg aurait dépassé les prévisions de son nouveau gestionnaire. Pourtant, la fréquentation n’atteint pas les chiffres communiqués par l’ancien opérateur.

Le 23 mai 2011, l’exposition Cranach et son temps fermait ses portes, après quatre mois d’ouverture. Après une inauguration à Bruxelles, elle avait commencé son étape parisienne au Sénat le 9 février 2010. Il s’agissait de la première exposition organisée depuis la réouverture du musée du Luxembourg, par son nouveau gestionnaire, la Réunion des musées nationaux. Elle a été visitée par 217 088 visiteurs, soit par 2 068 visiteurs chaque jour. « Dépassant ainsi les prévisions », l’exposition inaugurale se révèle être un succès pour la Rmn-Grand Palais.
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