Revue de presse - 25 au 31 juillet 2011

Musées de la région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Lignières) Un musée où l’on s’amuse beaucoup !

Sitazin, un musée didactique d’où l’on ressort avec une foule de connaissances sur les ânes en Berry et leurs cousins. La preuve. Une question tout d’abord pour tester ses connaissances en matière d’équidés à grandes oreilles : combien y a t il de races d’ânes officiellement répertoriées par les Haras nationaux ? Euh, il est corsé ce jeu. Pas une seconde à perdre, le moment est venu de prendre la direction de Lignières en Berry,route de La Celle Condé exactement. Une halte au Pôle du cheval et de l’âne s’impose.
Le Berry, 27/07, p.3

(Romorantin) Visitez la Deudeuche à Romo

Le musée Matra de Romorantin, abrite, en temps normal, toute l’aristocratie des circuits et des grands prix de F1. Pour l’heure, c’est une exposition temporaire qui attire les regards. Une expo toute à l’honneur d’une sexagénaire qui a transporté ses chevrons à travers toute la planète : la 2 CV. La 2 CV sans complexe rassemble une vingtaine de voitures de légende, six ont été confiées par Citroën patrimoine. Une autre partie de l’exposition est issue du musée Malartre de Lyon et de collections privés.
Le Berry, 27/07, p.4

(Bourges) Visite commentée au musée du Berry

Dans le cadre des visites commentées, proposées gratuitement par la ville, une visite est organisée, cet après midi, au musée du Berry. L’occasion notamment de découvrir les sculptures provenant de la Sainte Chapelle de Bourges ou encore les pleurants du tombeau de Jean de Berry. Le musée du Berry est un monument historique classé. Autrefois nommé hôtel Cujas, l’édifice abrite le musée depuis 1892. Les plaques de cheminée et inscriptions accrochées aux murs des cours, des couloirs et de l’escalier témoigne de cette installation du musée en ces murs. La visite débutera à 17 heures. (intégral)
Le Berry, 28/07

(Châteaumeillant) L’Himalaya s’expose au musée

Après l’exposition picturale autour de la femme, c’est une escale aux confins de l’Asie qui se trouve au menu du musée castelmeillantais pour ces prochaines semaines. Népal, Inde du Nord, Tibet, c’est un véritable voyage aux frontières de l’Himalaya que propose le musée Émile Chenon jusqu’au 21 août. Une exposition culturelle doublée d’une exposition-vente, puisque des oeuvres artisanales et artistiques de là bas seront proposées pour l’occasion.
Le Berry, 28/07, p.24

(Bourges) La taxidermie sous les coutures

La technique de la taxidermie ou l’art de donner l’apparence du vivant à des animaux morts est expliquée au musée des Meilleurs Ouvriers de France. De son histoire aux différentes techniques utilisées, tout est raconté dans le moindre détail. Les pièces des Meilleurs Ouvriers de France sont incontestablement les plus impressionnantes. Notamment le guépard représenté en train de chasser le springbock. L’ensemble tient seulement grâce à une tige métallique insérée dans la patte arrière du félin. Cette exposition a été conçue par le muséum d’histoire naturelle.
Le Berry, 29/07, p.12

(Bourges) Un peintre loin d’être oublié

Les oeuvres de l’artiste culannais Maurice Estève sont exposées dans le musée berruyer du même nom. Au total, celui ci possède deux cent quinze oeuvres : des peintures à l’huile aux couleurs éclatantes aux oeuvres sur papier. Les ouvrages d’Estève sont présentés ainsi que son parcours professionnel. Des photos de son enfance sont exposées tout comme ses premiers dessins réalisés alors qu’il n’avait qu’une dizaine d’années.
Le Berry, 30/07, p.15

(Gien) Le musée de la chasse est bien ouvert !

En cette période estivale, les travaux de restauration du château et musée de Gien pourraient inciter les touristes à rebrousser chemin. «Pas du tout ! Notre fréquentation est même en hausse. Ce mois-ci, nous espérons faire plus d’entrées qu’en août 2010», s’enthousiasme-t-on parmi le personnel du musée de la chasse de Gien. Un objectif d’autant plus réalisable que cette phase de travaux ne change en rien l’exposition permanente. La fréquentation augmente effectivement avec une forte croissance du nombre de touristes hollandais. Pour le musée, l’explication est simple. D’une part, les travaux et surtout la présence ponctuelle d’une archéologue sur place, attire le regard des curieux.
RC, Pithiviers, 30/07, p.15

(Tours) Un gorille naturalisé au Muséum

Fin 2009, la veuve de l'ancien président du conseil général André-Georges Voisin a fait don à la Ville d'un gorille des plaines naturalisé, que son mari avait ramené d'un voyage en Afrique. Valeur estimée : 20.000 €. L'animal a dû néanmoins passer entre les mains d'un taxidermiste, pour une restauration, avant d'être présenté au public. C'est désormais chose faite : il trône au fond de la salle du rez-de-chaussée du Muséum d'histoire naturelle et constitue l'une des pièces maîtresse de la nouvelle exposition consacrée aux gorilles, visible jusqu'au 15 janvier 2012.
Nr, Indre et Loire, 30/07
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(Blois) La '' gardienne '' n'a pas la langue dans sa poche

Une petite dizaine de personnes assistait vendredi, au château, au spectacle animé par l'excellente comédienne Nathalie Kiniecik - issue de la compagnie de Vineuil «l'Intruse» -, autour de l'histoire du château et surtout du musée qui y est logé. Coiffée d'une natte, bottines aux pieds, et vêtue à la paysanne, la jeune comédienne fait d'abord irruption au milieu des visiteurs comme s'il s'agissait d'intrus. Bientôt elle se présente : Henriette Gibault, épouse de Jules, elle assure le gardiennage du musée en échange d'un logement de fonction et d'un maigre salaire. Surtout qu'elle est mère de 12 enfants ! Et la visite de commencer, agrémentée des commentaires désopilants de la comédienne qui par ailleurs livre une foule d'informations sur la genèse chaotique du musée. Fustigeant les autorités pour leur lenteur et leur rigidité, elle encense les écrivains et les édiles locaux qui ont su agir pour la préservation du château et la création du musée.
Nr, Loir et Cher, 31/07
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(Sainte-Sévère) Jour de fête à la maison Tati

Vous aimez Eurodisney ? Vous aimerez la maison Jour de Fête de Sainte-Sévère. Toutes proportions gardées, et en plus intelligent, le spectacle offert lors de la visite est du même acabit. 1947-2011 : Avec la maison Jour de Fête, vous vous installerez dans la machine à remonter le temps. Inauguré en avril 2009, l'endroit situé sur les lieux mêmes du fameux tournage, a pour unique mission de mieux faire découvrir l'oeuvre fondatrice du grand cinéaste. Accessoirement, vous découvrirez aussi que Sainte-Sévère n'a pas beaucoup changé. L'entrée se fait par le bureau de poste, conçu à l'identique de celui de François le facteur. Place ensuite à l'évocation 3 D de Jour de Fête. Avant de partir, vous visiterez les studios reconstitués d'Épinay-sur-Seine dans lesquels avaient été tournées les scènes d'intérieur du café Bondu.
Nr, Indre, 31/07
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Archéologie en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Lingé) Le menhir fait les yeux doux aux charolaises

Jusqu'en 1967, cette imposante pierre -à l'époque couchée dans le champ portant le nom de Pierre levée- était complètement inconnue des préhistoriens. C'est l'ancien garde champêtre de Lingé, passionné par l'histoire ancienne, qui a fait l'heureuse découverte. Apprenant la création de l'association des Amis du vieux Martizay, il s'est empressé de signaler à Jean-Louis Soubrier, son président, toutes les curiosités visibles sur le territoire de sa commune, dont ce fameux menhir. L'association a alors prévenu le docteur Allain, directeur de la circonscription archéologique de la région pour la préhistoire. Ce dernier s'est déplacé sur place. Il a confirmé qu'il s'agissait bel et bien d'un menhir. Il a décidé de le relever. Les propriétaires du terrain ont accepté. L'opération de redressement a suivi. Le menhir a repris une position verticale. D'une hauteur de 1,90 m, il affiche son originalité du fait de sa forme arquée, unique en Berry. Actuellement, des charolaises tiennent compagnie au menhir. Les bêtes méconnaissent totalement l'histoire de ce gros caillou. Mais cela ne les a pas empêchées de l'adopter. Quelques vaches ont même une certaine affinité avec lui. Pour preuve, elles viennent se frotter contre la pierre. Et à force de s'y gratter les flancs, elles vont finir par la polir.
NR, Indre, 27/07
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(Muides sur Loire) Fouiller des poubelles préhistoriques !

Ils ont troqué raquettes et serviettes de plage contre pelles et truelles. Pendant les vacances, des Orléanais âgés de 12 à 15 ans ont choisi de devenir des chercheurs de silex. Une mission d’une semaine, en terres solognotes, encadrée par l’Aselqo. «Cela fait trois ans qu’on mène des camps de paléontologie, cette année, on leur fait découvrir la fouille archéologique», explique Fella Loucif, directrice du camp. Les jeunes travaillent sur un véritable site archéologique, celui de Muides sur Loire (Loir et Cher), identifié par l’association Archéologie pour tous.
RC, Orléans métropole, 28/07, p.10

(Neuvy deux Clochers) Le site de Vesvre n’a pas tout dit

«Si je devais faire des recherches archéologiques bénévolement, je le ferai, car le site de Vesvre le mérite bien», confie Victorine Mataouchek, responsable scientifique au sein de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Car il n’y a pas que la célèbre tour de Vesvre qui présente un intérêt historique, mais bien l’ensemble du site. «Le site de Vesvre, c’est la motte castrale, la bassecour, la tour posée sur un vaste terreplein entouré de douves, et la ferme», indiquetelle. Et aujourd’hui, c’est sur cette grange de ferme du XVIe siècle, en cours de reconstruction, qu’elle travaille avec sa collègue, Sylvie Serre.
Le Berry, 30/07, p.8

(Saran) De jeunes Américains ont fouillé à la Médecinerie

Comme chaque été depuis 2009, une campagne de fouilles archéologiques a eu lieu sur le site de la Médecinerie, à Saran. La Fal – avec le support technique de l’Inrap – a décidé de faire de ce site un chantier école. Des étudiants de la région ont déjà participé aux fouilles. Petite particularité cette année, de jeunes Américains sont venus prêter main-forte aux bénévoles. Jeudi soir, une réception était organisée par le groupe d’histoire locale, en présence de l’adjointe à la culture, Jeannine Lachaud, pour clore cette belle aventure.
RC, Orléans métropole, 30/07, p.14

Patrimoine en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Orléans) L’histoire racontée par le sous-sol

Les différentes études faites par la ville, dans le cadre de l’aménagement urbain, ont donné l’occasion de formaliser certaines connaissances dans le quartier Carmes-Bannier, dont celles sur les caves. Au fil du temps, les galeries deviennent des caves au XIIIe siècle. Elles correspondent à la surface de terrain située au dessus. « À l’époque, une personne qui achetait un lot, pratiquait l’extraction du calcaire dans la limite du terrain acheté, précise Laurent Mazuy, du Pôle patrimonial de la ville d’Orléans. Ce qui excluait toute extraction sous les rues. Aucune galerie n’a été retrouvée sous celles ci.» Puis ces galeries, renforcées par des croisés d’ogive, sont utilisées comme caves. Notamment rue de la Charpenterie, dans le quartier Dessaux et le quartier des Carmes. Ce qui en fait des caves très particulières.
RC, Orléans métropole, 19/07, p.13

(Bourges) Des guides aux horizons variés

L’association Casa (Communautés d’accueil dans les sites artistiques) proposait des visites guidées gratuites de la cathédrale de Bourges du 16 au 30 juillet. Ingrid Wacheux, Domitille Thiebot, Géraldine Luscan et Olivier Daels réalisaient ces visites. Olivier est un habitué de ce type de mission puisqu’il y participe depuis 2004. Ce qui lui plaît, «c’est de découvrir des lieux mythiques et de pouvoir ensuite faire partager ses connaissances». Pour Géraldine, c’est une découverte. Elle avoue que ce qu’il l’a attiré c’est la possibilité «d’être au contact des gens». Parmi ces quatre guides, seule Ingrid est une spécialiste de l’art. Elle fait ses études dans ce domaine.
Le Berry, 20/07, p.13

(La Châtre) Dans la lignée des maîtres verriers

La chapelle d'Ouhant, située sur une propriété privée de la commune de Crevant, ouvre chaque année ses portes, pour le 15 août. Le prochain rendez-vous aura une saveur particulière, puisque deux de ses vitraux viennent d'être restaurés par Stéphane Peverada. Le verrier de La Châtre a déjà remis en place le premier élément et la seconde pièce qui représente des armoiries est pratiquement terminée, après douze cuissons et deux mois de labeur. L'artisan d'art, installé dans le superbe cadre du moulin du Lion d'Argent, sur les bords de l'Indre, travaille comme au Moyen Age. Si quelques outils ont évolué, puisque le fer rouge est par exemple remplacé par des roulettes au carbure de tungstène, le geste reste le même.
Nr, Indre, 25/07
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(Prissac) Les jeunes soignent le patrimoine bâti

Douze jeunes bénévoles, âgés de 13 à 17 ans, ont restauré un bâtiment de l'ancienne tuilerie de la Luzeraise. Rencontre en plein travail. Il s'agit de la quatrième opération du genre, après le débroussaillage d'une prairie calcicole de Pouligny-Saint- Pierre, durant l'été 2008, puis la réfection d'une mare à Concremiers, et enfin, la rénovation d'une source à Oulches. « Cette année, nous montons en puissance en oeuvrant sur du patrimoine bâti », souligne Wilfried Robin, qui encadre le groupe en compagnie de Charlotte Perrin. Il s'agissait de restaurer un préau qui servait à abriter les tuiles. L'édifice de 25m2, datant de 1850, et situé à l'entrée du four, avait mal vieilli et ce chantier a tout simplement permis de le sauver.
Nr, Indre, 26/07
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(Tours) Quand Louis XV inaugurait le pont de Pierre

C'est sous la pluie que les amateurs de patrimoine urbain se sont récemment laissé conter Tours et sa route d'Espagne à vélo. Seize inscrits mais onze courageux à venir lors de cette visite guidée dont le principe est de raconter la ville. Leur ville. Beaucoup de Tourangeaux, ces découvertes leur étant essentiellement dédiées. La route d'Espagne à Tours ! Pour certains, cela peut paraître curieux, les Pyrénées n'étant pas la porte à côté. Un peu d'histoire locale, donc, sous la houlette d'Aurélie, guide-conférencière ville d'art et d'histoire pour mieux comprendre pourquoi. De quoi faire regretter à ceux qui ont paressé sous la couette plutôt que de venir pédaler sous la pluie de La Tranchée jusqu'aux rives du Cher, avec des arrêts pour expliquer ce fameux axe nord-sud. Vraiment intéressantes toutes ces histoires qui font l'Histoire ! Une raison de plus de ne pas laisser passer les rendez-vous de «Laissez-vous conter Tours».
Nr, Indre et Loire, 26/07
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(Canton Ligueil) La sauvegarde des ruines de Saint-Senoch

De l'ancien bourg de Saint-Senoch, à Varennes, il ne subsiste aujourd'hui que quelques vestiges datant du XV e au XVII e siècle. Pour la troisième année consécutive, une équipe de 23 jeunes volontaires, issus de différentes régions de France ont participé à la restauration et la préservation du patrimoine culturel. Cette opération, à l'initiative de l'association pour la sauvegarde du cadre de vie présidée par Frantz Schoenstein, s'est déroulée sous la maîtrise d'ouvrage de la communauté de communes du Grand Ligueillois. La partie technique du chantier est assurée par Marine Rullier, animatrice du Cham (Chantier histoire architecture médiévale). Les jeunes sont encadrés par Philippe Chanu et Damien Laisnard, de l'entreprise Menet.
Nr, Indre et Loire, 26/07
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(Orléans) Les touristes en visite chez Dieu

Leurs mots ne cachent rien de leur nationalité. Un groupe d’Allemands se tient rue Jeanned’Arc. Le téléphone portable au bout du bras pour l’un, l’appareil photo classique pour l’autre. La cathédrale en ligne de mire, juste avant de franchir le parvis et d’entrer dans l’église. Chaque jour, plus de 800 personnes visitent Sainte Croix. Pour accueillir au mieux les visiteurs, le recteur de la cathédrale, le père Claude Girault, a instauré la pastorale du tourisme, il y a une dizaine d’années. Cet été, huit jeunes se succéderont pour accueillir et renseigner les visiteurs.
RC, Orléans métropole, 26/07, p.9

(Meung s/Loire) Les moulins, symboles de la commune

Pascale Dartigues, la responsable de l’office de tourisme est une femme pressée, très pressée. Elle se révèle impatiente de voir s’achever les quelques travaux de bâtiment qui restent à accomplir depuis le transfert de l’office au moulin de la Poterne. Et qui perturbent quelque peu le fonctionnement normal de l’association. Autre sujet de préoccupation et d’occupation, l’exposition permanente sur les moulins, qui sera prochainement proposée aux Magdunois et aux touristes. Pascale la prépare, en collaboration avec le service des archives municipales et des propriétaires de moulins. Documents sur panneaux d’affichage, plans, photographies anciennes et actuelles seront visibles dans les locaux de l’office ainsi que des maquettes en bois, construites par les compagnons du tour de France de La Chapelle Saint Mesmin.
RC, Orléans métropole, 26/07, p.18

(Bourges) Prendre le temps… à toute vapeur !

Comment prendre le temps à toute vapeur ? Facile ! Il suffit de monter à bord de la 141R840 : une prestigieuse locomotive à vapeur de 1946, la seule à circuler en région Centre. Lors de la dernière sortie au début du mois de juillet, l’heure était à un aller retour Bourges Nevers, un petit voyage plein de charme à l’esprit de famille. Cent quatre vingt dix voyageurs avaient pris place à bord de la belle machine, restaurée et exploitée par l’Amicale des anciens et amis de la traction à vapeur (AAATV). Livrée noire à liseré jaune, une touche de rouge pour sortir, la vieille dame ne manque pas d’allure et séduit toutes les générations.
Le Berry, 26/07, p.9

(Châteauroux) Le château du parc Balsan reste une coquille vide

Voici une page du patrimoine castelroussin qui a fait couler beaucoup d'encre. La précédente municipalité de gauche avait souhaité que les châteaux Tour et Rivière, rachetés en 1991, restent dans le domaine public. L'actuelle municipalité de droite en a décidé autrement, en vendant, en 2003, ce patrimoine à un promoteur privé, qui a malheureusement déposé le bilan en 2007. Des milliers d'euros ont déjà été investis pour le couvert et la rénovation extérieure de ce château. Mais le projet de trente-six logements de standing est au point mort et les investisseurs floués. Le château Balsan méritait vraiment une autre destinée.
Nr, Indre, 27/07
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(Orléans) Le retour du Roi Soleil

La Drac (direction régionale des affaires culturelles) du Centre effectuera, demain, la pose du roi Soleil à la cathédrale Sainte-Croix, transept sud. Il s’agit de l’effigie exceptionnelle en bronze de Louis XIV, mesurant quatre pieds (1,30 m environ), déposée le 25 octobre 2010. Cette pièce a été entièrement restaurée, redorée et estampée. Le moulage sera prochainement présenté au public. (intégral)
RC, Orléans métropole, 27/07

(Vernais) Une aide pour la vieille église

Chaque année, le Cercle amical du Berry se propose de faire connaître cette province, comprenant le département du Cher et de l’Indre, en remettant un prix à une association qui souhaite la préserver ou la promouvoir. Samedi dernier, à Vernais, pour le département du Cher, un chèque de mille euros a été remis à l’association Sauvegardons la vieille église Notre Dame de Vernais.Sigrid Simonin, présidente de l’association, a pour objectif de faire connaître, reconnaître et sauvegarder cette église du XIIe siècle. «C’est un chèque qui sera réinjecté dans les travaux que l’on peut réaliser sur l’édifice», a t elle déclaré. «Mais c’est un bien qui est classé, donc c’est le maire et le conseil municipal qui peuvent réellement faire quelque chose, nous ne pouvons pas réaliser tous les travaux que nous souhaitons», a t elle poursuivi.
Le Berry, 27/07, p.7

(Dimancheville) La restauration de l’église se poursuit

Mardi matin, à Dimancheville, a eu lieu la réunion de chantier de la restauration de l’église Saint-Blaise. Antoine Leriche, architecte du patrimoine et maître d’oeuvre coordonnateur, a souhaité faire le point avec les élus et les représentants des différents corps de métiers, avant les vacances. Le lieu de culte, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, est un édifice rectangulaire unique dans le Loiret, composé de deux volumes accolés (le choeur et la nef ). Problème : ils souffrent d’instabilité.
+ Une souscription toujours ouverte
RC, Pithiviers, 27/07, p.9

(Limeray) Un village comme témoin de l'histoire

A priori, nul ne pourrait imaginer qu'une petite commune comme Limeray soit si riche historiquement et architecturalement. Détrompez-vous, cette cité ligérienne est le repaire de plusieurs siècles de civilisation. Encadré par Willy Mielczarek, guide conférencier du Pays d'art et d'histoire, la balade conduit la dizaine de curieux présents à travers les époques. Des restes de maisons troglodytiques encore visibles aux confins du village à l'église Saint-Saturnin, fondée au XI e siècle, avec ses nombreux témoignages architecturaux, on peut facilement imaginer les changements de civilisation qui s'y sont produits. Ainsi, on peut apprendre que dès l'époque gallo-romaine, il y avait déjà de la vie et de l'activité dans cette région.
Nr, Indre et Loire, 28/07
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(Orléans) Le pont George-V s’effrite

Les blocs de pierre et de béton armé ont disparu, mais le pont Royal porte encore les marques de l’incident. Sur la rive gauche, en contrebas du quai de Prague, le plus ancien pont d’Orléans – vieux de 250 ans – s’est délesté de quelques pierres, en début de semaine. « Les fortes pluies de ces dernières semaines, ajoutées à la sécheresse du printemps », pourraient expliquer cet effritement, indique-t-on à la mairie.
RC, Orléans métropole, 28/07, p.9

(Châtillon sur Loire) Castellio toujours dans l’incertitude

Aujourd’hui, Castellio déplore la suppression de la subvention accordée habituellement par la municipalité de Châtillon sur Loire. Cette association, très appréciée des habitants, créée en 1986 et qui compte environ quatre vingts membres, s’est donnée pour mission de faire connaître et de valoriser le patrimoine historique de la commune. Son action a conduit, entre autres, au classement en 1996 au titre des monuments historiques du Décalogue du temple protestant, toile datée de 1636 et représentant les tables de la loi. Ce classement a débouché en 2010 sur la restauration de cette oeuvre d’une grande rareté.
RC, Pithiviers, 28/07, p.16

(Orsan) Un coin de paradis au milieu du prieuré

Situé dans le sud du département, proche du village du Châtelet, le prieuré Notre Dame d’Orsan a ouvert ses jardins au public en 1995. Créés par son propriétaire, et architecte, Patrice Taravella, aidé par Sonia Lesot, également architecte et Gilles Guillot, chef jardinier, ces jardins sont de style médiéval. Les murs de pierre de l’ancien cloître ont laissé place aux murs de charmille. Sur trois hectares, les potagers, vergers, ou autres vignes, se font une place de choix au centre de cet ancien monastère. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir un « jardin remarquable », label décerné par le ministère de la Culture.
Le Berry, 28/07, p.3

(Couture) La Possonnière : aux sources de Ronsard

A l'écart du charmant bourg de Couture, Olivier de Ronsard, grand-père du grand homme, construit probablement le corps principal du logis de la Possonnière vers 1480, à la suite d'un château troglodytique, dont subsistent les caves, le pigeonnier et le porche. Pépé Ronsard a un boulot sympathique. Il est en effet échanson de Louis XI : il goûte et sert le vin à la table royale. Pour le père de Pierre, Louis, les choses se passent un peu moins bien : il manie l'épée pendant les guerres d'Italie avec Louis XII et François Ier , lequel se prend une mémorable raclée à Pavie et, pour ne pas être prisonnier de Charles Quint, livre au roi espagnol ses deux fils : on appréciera la délicatesse des moeurs du temps. Le roi désigne Louis de Ronsard pour accompagner les deux petites victimes et s'offre ainsi quatre ans de villégiature en Espagne. Pierre, lui, naît en 1524 à la Possonnière, qui vient sans doute du mot ancien « posson », futaille qui sert à mesurer les liquides. Il y vit douze ans mais doit chercher une autre demeure par la suite, puisque le manoir revient de droit à l'aîné de la famille, Claude.
Nr, Indre et Loire, 29/07
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(Neuville aux Bois) Du protestantisme à l’art du parfum

Parce qu’il est le seul du département à conduire les visiteurs dans l’univers du parfum, le château de Chamerolles a acquis une grande renommée. Mais, il possède une autre particularité. En effet, au cours de travaux de restauration, une découverte d’importance a été faite, sous un tableau représentant l’Assomption de la Vierge.
RC, Orléans métropole, 29/07, p.5

(Orléans) Le nouveau règne du Roi-Soleil

Mesurant 1,30 mètre de diamètre, entièrement restaurée et redorée, l’effigie en bronze de Louis XIV a repris la place qui est la sienne : au-dessus de tous. Plantés au centre de la rosace du transept sud, les rayons du Roi Soleil illuminent à nouveau la façade de la cathédrale Sainte Croix, au milieu des pierres redevenues blanches. «C’est une étape cruciale dans la restauration de l’édifice, s’enthousiasme Régis Martin, architecte en chef des monuments historiques. L’effigie a été redorée à la feuille. C’est très fragile. D’où le fait qu’on l’installe en dernier, après la réfection des pierres et des vitraux.» Majestueux, le regard intense et les paupières basses, la sculpture est le symbole de la puissance royale, celle qui s’impose et en impose.
RC, Orléans métropole, 29/07, p.7

(Fréville du Gâtinais) Feu vert pour la restauration de l’église

Réunion du conseil municipal du 1er juillet. Restauration de l’église : le conseil donne son accord pour engager la dernière tranche de restauration de l’église. Les travaux concernent le bas côté nord (réfection de la toiture et des enduits intérieurs). Le conseil autorise le maire à lancer la consultation de la maîtrise d’oeuvre. (intégral)
RC, Pithiviers, 29/07

(Courtenay) Le canton aura ses promenades balisées

D’ici deux ans, le canton de Courtenay aura rattrapé son retard en matière de balisage de ses itinéraires de promenade et de randonnée. Alain Drouet explique : « Tous les maires du canton ont été sollicités pour définir les itinéraires et les sites remarquables : menhirs, églises… Tout ça sera coordonné par les services du département. L’enjeu est que ces circuits se prolongent avec les chemins de randonnées des cantons voisins et des départements limitrophes : l’Yonne et la Seine et Marne.» À terme, cette étude se concrétisera par du balisage et de la signalisation tels que panneaux d’information et balisage qui seront fournis par le conseil général et posés par les communes.
RC, Pithiviers, 29/07, p.14

(Meillant) Un édifice somptueux et captivant

En sept siècles d’existence, le château de Meillant a appartenu à trois grandes familles. La première fut celle d’Amboise, puis la propriété passa aux Béthune Charost au XVIIIe siècle avant que les Mortemart, depuis le XIXe siècle, ne s’y installent définitivement. Conséquence : le château marie avec bonheur des styles architecturaux bien différents les uns des autres. Ce palais a eu la chance d’être préservé par les vicissitudes de l’Histoire.
Le Berry, 29/07, p.4

(Berry) Voyage à travers les églises romanes

La majorité des sites religieux du Berry sont des églises romanes. Pour preuve, plus de soixante dix sites romans ont été repérés dans le Berry par les comités départementaux du tourisme du Cher et de l’Indre. Mais il faut bien faire un choix. Voici un petit circuit que nous vous proposons, de PlaimpiedGivaudins (agglomération de Bourges) à Neuvy SaintSépulchre (Indre). Pour chacune des églises, nous précisons les horaires d’ouverture.
Le Berry, 31/07, p.3

(Cheverny) Le lavoir anti-querelles !

Le lavoir de Cheverny a été construit vers 1875, comme beaucoup d'autres, à la suite des grandes épidémies de choléra de 1830 à 1850, et de la loi de 1851 faisant obligation aux communes de créer un lavoir pour améliorer l'hygiène domestique. Sur la rive nord du ruisseau du Courpin, deux sources jaillissant de dessous la plaque calcaire ont été canalisées pour alimenter le lavoir, l'une, dite du Pont aux bâcles, le long du chemin, et l'autre à 50 mètres dans le champ à l'ouest. On a retrouvé le devis détaillé de cette construction aux archives départementales. Il a cette particularité, unique dans la région, de disposer de cinq bassins indépendants, peut-être pour éviter des querelles entre lavandières.
Nr, Indre et Loire, 31/07
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Forteresse de Chinon : le grand chantier a payé

Un an déjà ! C'était en juillet dernier, et la forteresse de Chinon rouvrait ses portes après un chantier de restauration considéré comme l'un des plus importants d'Europe. « Rouvrait », le terme est impropre, car l'édifice n'avait jamais été totalement fermé durant les sept années de travaux ! La visite du château en chantier avait d'ailleurs suscité un regain de fréquentation prometteur pour la suite. Mais, désormais, depuis le 18 juillet 2010, les visiteurs peuvent découvrir un lieu métamorphosé au terme d'un investissement de 18 millions d'euros. Restauration des remparts ainsi que de la tour du Coudray, reconstruction des logis royaux qui constitue la partie la plus spectaculaire du chantier en redonnant un toit à l'édifice, mais aussi mise en place d'une scénographie moderne, adaptée aux nouvelles demandes du public, ce ne fut donc pas qu'un simple lifting, mais une véritable renaissance. Le chantier a payé, si l'on en croit Marie-Eve Scheffer, la responsable du site qui est, rappelons-le, propriété du Département.
Nr, Indre et Loire, 31/07
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(Ingré) Des adolescents redonnent vie à un puits oublié

Au 164, route Nationale, à Ingré, sous une épaisse couche de végétation, sommeillait un puits carré. Ce petit trésor oublié du patrimoine local a souffert du poids des années, et le service jeunesse de la commune a décidé de lui offrir une seconde vie. Aurélien Gouache, tailleur de pierre, leur transmet son savoir faire. Ce projet « Chantier de jeunes » est également soutenu par la Drac (direction régionale des affaires culturelles), le ministère de la Jeunesse et des Sports, la mairie d’Ingré et Bricofer.
RC, Orléans métropole, 30/07, p.15

Actualités // France

Politique culturelle

Source : www.arts.fluctuat.net

Aubry vs Hollande, le complexe débat sur la culture

27/07/11 - Qu'est-ce que la gauche a (encore) à nous dire sur la culture ? C'est sur ce terrain assez incongru, il faut bien l'avouer, que Martine Aubry et François Hollande, tous deux candidats à la primaire du Parti socialiste pour la candidature aux présidentielles de 2012, ont récemment croisé gentiment le fer, avec pour décor les tréteaux du festival d'Avignon.Si la maire de Lille y a fait sensation en évoquant une augmentation graduelle du budget de la culture de 30 à 50 % (soit environ un milliard d'euros sur cinq ans, dénichés grâce à l'abrogation de la loi sur la détaxation des heures supplémentaires et la suppression des « cadeaux fiscaux »), le député de Corrèze s'est montré plus prudent, appelant à éviter « toute surenchère » et balbutiant : « La culture sera une de nos priorités, mais une priorité qui n'appartient pas au seul ministère de la Culture ».
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Source : www.artclair.com

Après Martine Aubry, le programme pour la Culture d’Arnaud Montebourg

PARIS [28.07.11] – Après Martine Aubry, c’est au tour d’Arnaud Montebourg d’exprimer ses idées sur la culture. Comme elle, il apporte des propositions pour leur financement. Mais, contrairement à la première secrétaire du PS, il ne prévoit pas d’augmenter le budget de l’Etat. Dans une tribune au journal Libération daté du 27 juillet 2011, le candidat à la primaire socialiste Arnaud Montebourg a formulé plusieurs propositions visant à améliorer à la fois la situation des artistes et l’accès à la culture. Et ce « sans augmentation du budget de l’Etat ». Pour cela, il envisage d’instaurer « un prix unique de la culture » pour tous les établissements culturels publics ainsi qu’une taxe sur les industries de la culture pour financer la création.

Source : www.humanite.fr

Derrière les cimaises, une mise à mort

28/07/11 - Sale temps sur nos vacances, 
embellie pour les musées ! La météo 
estivale amplifie un phénomène bien français : l’appétence populaire pour les musées et la culture. Saison 
par excellence des grandes expositions et des festivals 
de musique, l’été, par la pause dans la vie effrénée 
ou en miettes qu’il permet, voit éclore sur tout le territoire autant de manifestations qui suscitent un engouement qui, là comme ailleurs dans l’identité nationale, la vraie, remonte mine de rien à la Révolution française. Cet esprit s’incarne dans des noms : du Louvre jusqu’à Beaubourg, en passant par le quai Branly ou les galeries du Grand Palais… Mais derrière les cimaises, l’envers du décor 
est le même que celui qui, estampillé « service public », 
est démembré par la sinistre « RGPP ».
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Source : www.latribunedelart.com

Un appel du G8 à Frédéric Mitterrand

29/7/11– Patrimoine – France – Le 22 juillet dernier, le G8, c’est-à-dire les huit associations nationales de protection du patrimoine reconnues d’utilité publique, a adressé au ministre de la Culture (qu’il a également rencontré) un manifeste pour un aménagement du territoire et un urbanisme maîtrisé.
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Source : www.humanite.fr

Du Louvre à Beaubourg, une dérive commerciale vécue de l’intérieur

30/07/11 - Recherche « illusoire » d’autofinancement, politique de l’événementiel... que cachent les succès publics des expositions phares des grands musées ? Contre-expertise.
Les conservateurs de musée, tenus à un strict devoir de réserve, ont, pour la première fois cette année, brisé l’omerta. Ils ont publié un livre blanc. Dénonçant les dérives marchandes et la régression des crédits, ils se disent « confrontés aux mêmes problèmes que les hôpitaux et les universités ». Ils jugent « illusoire de penser que les musées peuvent s’autofinancer ». Ils évoquent leur « désarroi face à une obsession de l’événementiel qui conduit à concevoir des expositions rentables », s’inquiètent de « la baisse des crédits d’acquisition, des réserves en péril, du fossé qui se creuse entre établissements parisiens vedettes et musées de province, parfois menacés de fermeture ». Leur crainte est grande de voir s’accroître le nombre de musées sans conservateur, comme l’autorise désormais la loi. Celui du quai Branly, typique du modèle mis en avant, n’est-il pas, après avoir été créé par un marchand, dirigé par un énarque qui fait commissionner des expositions par des collectionneurs et des antiquaires ?
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La mauvaise fièvre du service public des musées

30/07/11 - Les musées, nés de la Révolution, souffrent et, avec eux, leurs personnels, depuis que l’État se désengage et les soumet à un modèle de gestion privée. Le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite accentue le manque de moyens et ne fait qu’empirer les choses. Avec l’été, l’engouement pour les musées s’affiche. Les files d’attente s’allongent à l’entrée des grands musées nationaux. Elles sont l’arbre qui cache la forêt des tensions et souffrances pour les personnels. Car la révision générale des politiques publiques (RGPP), qui prévoit de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, s’applique aux musées et fait que les mêmes missions de service public sont à assumer avec toujours moins de moyens.
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Musées

Source : www.latribunedelart.com

Hôtel de la Marine : la vigilance demeure

28/07/11 - Depuis que la commission sur l’Hôtel de la Marine présidée par Valéry Giscard d’Estaing a rendu ses premières conclusions (voir l’article), une contre-offensive organisée, que l’on aurait tort de négliger, est menée dans certains médias.
On voit en effet fleurir sur Internet des articles, souvent anonymes, publiés presque chaque jour par des sites qui se font une spécialité de n’exercer aucun contrôle éditorial (tout le monde peut y publier ce qu’il veut), expliquer combien la France est rétrograde et conservatrice pour avoir osé repousser le magnifique projet, plein d’amour de la France et de philanthropie, d’Alexandre Allard et de Renaud Donnedieu de Vabres.
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Patrimoine

Source : www.tribunedelart.com

Nouveau démantèlement d’un ensemble décoratif : les tableaux du Bar Romain, de Gustave Surand

27/7/11– Patrimoine – Paris, Bar Romain – Après le cycle de peintures d’Henri Martin pour la Chambre de Commerce de Béziers (voir les articles), un nouvel ensemble décoratif important du début du XIXe siècle est en voie de démantèlement.
Le 22 août, à Deauville, la société Artcurial Deauville [1] vendra en effet aux enchères un ensemble de treize peintures par Gustave Surand, à sujets romains, qui décoraient encore récemment un restaurant parisien, le Bar Romain, 6, rue Caumartin, près de l’Olympia (ill. 1). Cet établissement tire son nom, justement, de ce décor. Celui-ci a été remplacé, il y a quelques semaines par des reproductions photographiques (ill. 2) ! Le site Internet du restaurant laisse croire sans vergogne qu’il s’agit toujours des peintures. Elève de Jean-Paul Laurens, Surand est surtout connu comme un (excellent) peintre animalier. Il est également l’auteur, comme son maître, de grandes compositions historiques, mythologiques et religieuses.
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La dernière ferme parisienne menacée par un projet immobilier

PARIS [29.07.11] – Dans le 14e arrondissement de Paris, la rue de la Tombe-Issoire longe un patrimoine historique exceptionnel. Depuis plusieurs années, celui-ci oppose ses défenseurs à un promoteur immobilier. Le tribunal administratif vient de donner gain de cause aux premiers. Rue de la Tombe-Issoire, dans le 14e arrondissement de Paris, un promoteur immobilier et des défenseurs du patrimoine se disputent, depuis plus de dix ans, un site classé monument historique. Celui-ci comprend la dernière ferme de la capitale ainsi que des carrières médiévales. En référé, le tribunal administratif vient d’ordonner la suspension de l’autorisation de travaux accordée par le préfet. Le juge ayant estimé que le projet immobilier était « susceptible de porter atteinte à l’intégrité du monument », rapporte le journal Le Monde.
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Monde de l'art

Source : www.lemonde.fr

Bernard Ceysson, du musée au marché, pour "oublier que la carrosserie vieillit"

29/07/11 - A l'heure où certains prennent leur retraite, d'autres commencent à travailler. Enfin, façon de parler... Né en 1939, Bernard Ceysson a dirigé le Musée d'art moderne de Saint-Etienne puis, un temps, le Musée national au Centre Pompidou, avant de profiter, en 1998, des justes lois sociales de notre pays. Ce qui ne l'a pas empêché de présider à la préfiguration du Musée d'art moderne Grand-Duc-Jean au Luxembourg.
C'est alors qu'il est devenu marchand, et pas qu'un peu : une première galerie dans sa ville natale de Saint-Etienne, une autre à Paris, deux au Luxembourg, et bientôt une à Genève. Dans lesquelles il enfonce, comme il le faisait dans les musées, le même clou, que d'aucuns considèrent rouillé et tordu, celui de l'art en Europe, mais surtout en France, après la seconde guerre mondiale.
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Oeuvres

Source : www.latribunedelart.com

Émaux peints de Limoges, XVe-XVIIIe siècles. La collection du musée des Arts décoratifs

26/07/11 - Fruit d’une étude scientifique minutieuse, cet ouvrage apporte un nouvel éclairage sur les émaux peints de Limoges conservés aux Musée des Arts décoratifs de Paris. Son originalité est d’avoir eu recours à deux techniques complémentaires, l’analyse chimique élémentaire et la microscopie Raman, qui ont permis de confirmer ou d’infirmer l’attribution et la datation de certaines œuvres, réservant parfois quelques surprises. Ainsi, certaines plaques que l’on croyait être des faux du XIXe datent en réalité du XVIe siècle.
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L’imprudente restauration du retable d’Issenheim

26/07/11 - Depuis le 6 juillet, deux restauratrices travaillent au Musée d’Unterlinden sur le retable d’Issenheim de Grünewald (ill. 1 et 2).
Notre propos n’est pas ici de mettre en doute leur compétence, ni la qualité de ce qu’elles sont en train de faire, mais de montrer que les précautions les plus élémentaires ne semblent pas avoir été prises pour mener à bien ce projet de restauration qui ressemble davantage à une opération de communication qu’à une entreprise scientifique menée avec la rigueur que nécessite toute action de ce genre, particulièrement lorsqu’elle concerne un des plus grands chefs-d’œuvre de la peinture européenne. La restauration en cours est peut-être correctement faite, mais il est possible aussi qu’elle soit une menace pour le retable. Rien actuellement, ne permet d’affirmer l’un ou l’autre. Et cette seule incertitude est une anomalie qui devrait immédiatement cesser pour reprendre les choses dans l’ordre normal.
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Source : www.lemonde.fr

Polémique autour d'une restauration

30/07/11 - En avril, Gilbert Meyer, maire (UMP) de Colmar (Haut-Rhin), signait le permis de construire de l'extension, par les architectes suisses Jacques Herzog et Pierre de Meuron, du Musée Unterlinden. Dans la foulée était annoncée une importante campagne de restauration des collections abritant, entre autres, un chef-d'oeuvre, le Retable d'Issenheim, réalisé au début du XVIe siècle par l'ébéniste Nicolas d'Haguenau (1445-1538) et peint par celui qu'on a longtemps nommé "Grünewald", en réalité Mathis Gothart Nithart (1460 ou 1475 - 1528).
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Archéologie

Source : www.artclair.com

Dans le Nord-Pas-De-Calais, fouilles archéologiques contre aménagement urbain

CYSOING (NORD-PAS-DE-CALAIS) [27.07.11] – A Cysoing, le projet de construction d’une zone d’activité est contrarié par des découvertes archéologiques. Des retards dans l’exécution des travaux et une augmentation du coût du chantier sont à prévoir. Ce que déplore le maire de la commune. A Cysoing, dans le Nord de la France, dix-sept hectares de terrain ont été alloués à la construction d’une zone d’activité, comprenant un hypermarché ainsi que des bureaux. Les sondages obligatoires d’avant travaux ont été effectués. Or, ceux-ci ont révélé d’importantes découvertes archéologiques, à savoir un site gallo-romain et un site protohistorique. Ce qui complique le dossier, rapporte Nord Eclair.
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Source : www.lemonde.fr

Une mosaïque représentant Apollon découverte près du Colisée

29/07/11 - Le sous-sol romain n'a pas encore dévoilé toutes ses richesses. Une mosaïque représentant le dieu Apollon et des muses vient d'être retrouvée sous les thermes de Trajan à deux pas du Colisée, en plein centre de la capitale italienne, a annoncé vendredi 29 juillet la municipalité. Elle "est conservée dans de parfaites conditions et on peut la dater avec certitude entre 64 et 109 après Jésus-Christ", a estimé le directeur des affaires culturelles de Rome, Umberto Broccoli.
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Médiation culturelle

Source : http://patrimoine.blog.pelerin.info

La visite virtuelle du ministère de la Culture récompensée par trois prix internationaux

27/07/11 - Lancée en septembre 2010 à l’occasion des journées européennes du patrimoine, la visite virtuelle du ministère de la Culture propose une découverte unique des bâtiments de la rue de Valois au cœur du Palais Royal. Une performance et un caractère innovant aujourd’hui salués par trois prix internationaux dont deux récompenses décernées par le très convoité « Favorites Website Awards» (FWA)
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Source : www.ocim.fr

Une Web TV sur le patrimoine industriel

28/07/11 - La première Web TV consacrée au patrimoine industriel, scientifique et technique rhônalpin a officiellement été lancée au début de l’année : permet désormais aux adhérents du réseau Tourisme Industriel, Scientifique et Technique Rhône-Alpes (Trista), pour la plupart des entreprises, des musées ou des centres de recherche, de faire valoir leurs atouts. À l’origine du projet, il y a Rhône-Alpes tourisme, une association financée en partie par le Conseil Régional qui a déjà concrétisé plusieurs projets du genre pour former un bouquet de chaînes aux thématiques diverses, auquel Trista. TV est aujourd’hui associée.
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Divers

Source : www.artclair.com

Des braqueurs dévalisent une salle des ventes à Marseille

MARSEILLE (BOUCHES-DU-RHONE) [26.07.11] – A Marseille, quatre hommes cagoulés et armés ont braqué une salle des ventes. Et ce juste avant qu’une importante vente de bijoux et d’œuvres d’art ne commence. Le 24 juillet 2011, l’Hôtel des ventes Méditerranée, société marseillaise de ventes volontaires de meubles aux enchères publiques, organisait une vente de bijoux et d’œuvres d’art. Mais, quelques minutes avant le débutde la vacation, deux hommes firent irruption dans ses locaux. Il était 10h45 environ, 83 bijoux et 75 objets d’antiquité et d’art africain y étaient exposés.
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Source : www.figaro.fr

L'abbaye de Fontfroide dévoile son trésor

26/07/11 - La bibliothèque de ce joyau cistercien niché au creux des Corbières s'orne d'un décor peint par Odilon Redon. Un chef-d'œuvre symboliste accessible au public uniquement cet été. Visite. Comme chaque été, le soleil cogne à Fontfroide. Nul doute qu'à l'automne le rosé, vin qu'on produit ici depuis les Romains, et qui est la sève de tout la région, retrouvera sa fameuse robe translucide. Pour l'heure, le meilleur moyen de se rafraîchir est de se réfugier sous les voûtes de l'abbaye. Celles-ci recèlent bien des beautés. À commencer par l'étonnante bibliothèque nichée au-dessus du cloître.
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Source : www.ocim.fr

Les trophées Diderot de l’Initiative culturelle et le Prix Diderot-Curien

27/07/11 - Pour leur dixième édition, les trophées Diderot de l’initiative culturelle et le prix Diderot-Curien ont été remis à l’université de Strasbourg au cours du 29e congrès annuel de l’AMCSTI (Association des musées et centres pour le développement de la culture scientifique, technique et industrielle). Ces prix distinguent une institution confirmée, une institution « espoir » et une personnalité de la culture scientifique.
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Actualités internationales

Source : www.artclair.com

L’artiste mexicain Gilbert Lujan est décédé

POMONA (ETATS-UNIS) [27.07.11] – L’artiste Gilbert Lujan est décédé. Son œuvre est le témoignage d’un homme qui se servit de l’art pour dépeindre avec humour la vie d’un « chicano ». Mexicain d’origine, il vivait aux Etats-Unis. L’annonce de la disparition de Gilbert Lujan a été faite par la famille de l’artiste via un message Facebook. Ses collègues et amis ont ensuite confirmé son décès et les raisons de celui-ci. Gilbert Lujan est mort d’un cancer, rapportait The Los Angeles Times le 24 juillet 2011. Il était âgé de 70 ans et se trouvait en Californie.
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Maisons de vente - Galeries

Source : www.artclair.com

Un début d’année record pour Christie’s

LONDRES (ROYAUME-UNI) [25.07.11] – Christie’s vient de rendre publics les résultats de son premier semestre 2011. Avec une augmentation de ses ventes de 15%, le leader international dresse en milieu d’année un bilan record.
En hausse de 15 %, les ventes du premier semestre 2011 de Christie’s atteignent des records. Selon Bloomberg, le succès des ventes d’art contemporain, la multiplication des ventes privées et l’augmentation des lots vendus sont les principales justifications d’un tel bilan. Avec 2 milliards de livres (soit 2,2 milliards d’euros) d’art et d’antiquités vendus dans le monde entre janvier et juin 2011, Christie’s déclare avoir achevé son meilleur premier semestre.
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Les manutentionnaires de Sotheby’s New York menacent de faire grève

NEW YORK (ETATS-UNIS) [26.07.11] – En dépit de ses résultats en hausse, la maison de ventes internationale chercherait encore à réduire ses coûts, sur les activités d’emballage et de transport des œuvres notamment. C’est du moins ce qu’affirment ses manutentionnaires qui menacent Sotheby’s de grève s’ils ne parviennent pas à un accord. D’après le New York Times, le contrat qui liait jusqu’alors la maison de ventes Sotheby’s et Teamsters Local 814, le syndicat de 42 de ses manutentionnaires new-yorkais, vient de prendre fin. Les deux parties sont donc à la recherche d’un nouvel accord. Dans l’hypothèse où les négociations n’aboutiraient pas, les manutentionnaires du syndicat se disent prêts à faire grève.
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Source : www.artclair.com

Une école pour galeristes ouvre à Amsterdam

AMSTERDAM [28.07.11] – A Amsterdam, De Appel Arts Centre et The Fair Gallery ont annoncé leur prochain projet. Intitulé The Gallerist Programme, celui-ci proposera une formation de perfectionnement pour les professionnels de l’art souhaitant travailler en galerie. Une première. The Gallerist Programme sera la première formation à destination des futurs galeristes. Créé par De Appel Arts Centre et The Fair Gallery à Amsterdam, ce programme a été spécialement conçu pour offrir à des candidats sélectionnés l’occasion d’acquérir en une année toutes les compétences requises par le métier de galeriste.
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Le modèle traditionnel de la galerie en déclin ?

LONDRES (ROYAUME-UNI) [29.07.11] – Dans l’un de ses derniers rapports, la Confédération internationale des négociants en œuvres d’art révèle que les foires internationales et le commerce électronique sont désormais les principales sources de revenus des galeries. Le modèle traditionnel apparaît donc comme révolu, du moins pour l’instant. La Confédération internationale des négociants en œuvres d’art vient de publier une étude réalisée par Clare Mc Andrew et intitulée Le rôle des marchands d’art et d’antiquité : une plus-value. Celle-ci a pour objet de réhabiliter lemarchand, d’art ou d’antiquité, comme acteur principal du marché et représentant de la société. Elle tente d’expliquer pourquoi et comment cette profession évolue et de préciser les incidences de ces changements à la fois pour le commerce, les collectionneurs et la culture. Et cela en confrontant le point de vue de vendeurs et d’acheteurs.
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Musées

Source : www.artclair.com

Record de fréquentation pour le Metropolitan Museum of Art

NEW YORK (ETATS-UNIS) [26.07.11] – Fin juin, l’année fiscale s’est achevée. L’occasion pour le Metropolitan Museum of Art de faire le point sur sa fréquentation. Avec près de 5,7 millions de visiteurs, le musée new-yorkais enregistre un record jamais atteint depuis 40 ans. 5,7 millions, c’est le nombre de personnes qui ont visité le Metropolitan Museum of Art de New York au cours de l’année fiscale 2011. C’est un record de fréquentation pour ces 40 dernières années et c’est aussi 400 000 visiteurs de plus que l’année précédente. Selon Thomas Campbell, directeur du musée, il y a deux principales raisons à cet engouement : la qualité des collections et l’exposition hommage à Alexander McQueen.
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Source : www.ocim.fr

Les invertébrés font peau neuve au muséum d’Histoire naturelle de Genève

27/07/11 - Les expositions permanentes du muséum d’Histoire naturelle de la Ville de Genève évoluent de manière continue et sont régulièrement mises à jour. Une première section de la nouvelle exposition consacrée aux invertébrés est depuis le mois de mai dernier accessible au public. Bien qu’indispensables et omniprésents, les invertébrés restent mal connus du public. Leur spectaculaire diversité, leur importance biologique, ou même économique, sont bien souvent ignorées. Et leurs formes étranges inspirent des réactions contrastées. Il faut bien le reconnaître : attirés avant tout par les tigres ou les colibris, trop peu de visiteurs se rendent aujourd’hui dans les muséums pour les invertébrés.
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Source : www.artclair.com

L’ancien Président de l’American Folk Art Museum condamné pour fraude

NEW YORK (ETATS-UNIS) [29.07.11] – Ancien propriétaire d’une bijouterie et ancien président d’un musée, Ralph Esmerian vient d’être condamné pour fraude. Verdict : 6 ans de prison et une amende de 20 millions de dollars. Selon The New York Observer, le 22 juillet 2011, Ralph Esmerian a été condamné par la justice américaine à 6 ans de prison et à une amende de 20 millions de dollars (14 millions d’euros environ) pour fraude. Il était le propriétaire de la bijouterie Fred Leighton, l’un des plus grands collectionneurs d’art populaire aux Etats-Unis et surtout l’ancien président de l’American Folk Art Museum. Mais, afin de sécuriser 217 millions de dollars de prêt destiné à acheter et exploiter son commerce, ce dernier a utilisé des garanties déjà nanties ou vendues.
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Source : AFP

Buenos Aires redécouvre son passé souterrain et multiplie les musées

30/07/11 - BUENOS AIRES — Une Douane enterrée face au Rio de la Plata transformée en musée historique, une maison à tunnels qui devait devenir un restaurant et finit par montrer la capitale à travers les siècles: Buenos Aires redécouvre son passé enfoui et multiplie les créations de musées.La plus spectaculaire de ces redécouvertes est la dernière. L'étonnante Douane Taylor, appelée ainsi du nom de l'ingénieur qui l'a conçue entre 1855 et 1857, a fonctionné jusqu'en 1894, avant d'être recouverte de terre dans le cadre de travaux pour faire place au nouveau port de Puerto Madero. Elle vient d'être transformée en Musée du Bicentenaire, à quelques mètres de la Maison Rose (gouvernement): l'Etat y a investi 17,2 millions d'euros pour y proposer un parcours dans l'Histoire du pays. De 1810 jusqu'à la présidence de Nestor Kirchner (2003-2007), l'époux de l'actuelle présidente Cristina Kirchner, décédé en octobre.
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Source :www.france-amerique.com

Musées sans frontières

30/07/11 - Les grands événements artistiques sont internationaux aujourd’hui. De nombreuses expositions d’envergure sont désormais organisées conjointement par des musées de plusieurs pays. Ambitieux, mais pas simple. La mondialisation n’est pas qu’économique, et les échanges, pas seulement financiers. Voilà plusieurs années que le phénomène touche désormais le milieu de l’art, en témoigne la multiplication de grandes expositions internationales, voyageant d’une capitale à une autre. Théâtre régulier de ces grands projets, le Louvre offre par exemple depuis le mois d’avril à ses visiteurs une exposition rare autour de Rembrandt et la figure du Christ. Un événement phare présenté jusqu’au 17 juillet, avant de rejoindre Philadelphie puis Detroit. « C’est un vieux rêve sur lequel nous planchons depuis plus de quatre ans », explique ainsi Blaise Ducos, conservateur au Louvre et commissaire de l’exposition. « En termes de ressources, de savoir-faire ou de logistique, c’est aussi la preuve qu’une coopération internationale peut nous permettre d’offrir au public une exposition quasi idéale. »
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Mouvements d'oeuvres

Source : www.artclair.com

A la National Gallery, les actes de vandalisme remettent en cause le prêt d’une œuvre de Léonard de Vinci

LONDRES (ROYAUME-UNI) [27.07.11] – Il y a quelques semaines, le Louvre déclarait que La Joconde ne pouvait être prêtée en raison de sa fragilité. Désormais, c’est La Dame à l’Hermine de Léonard de Vinci qui pourrait ne pas être prêtée à la National Gallery, pour cause d’insécurité.Le 16 juillet 2011, un homme vandalisait deux tableaux de Nicolas Poussin à la National Gallery de Londres. Les œuvres qui avaient alors été recouvertes de peinture rouge ont été nettoyées et raccrochées. Mais depuis le propriétaire de La Dame à l’Hermine, qui était censé prêter son œuvre pour l’exposition sur Léonard de Vinci en novembre prochain, hésite. Son tableau sera-t-il en sécurité dans ce musée ?
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Source : www.lacroix.fr

Le Musée du Prado à Madrid reçoit un Caravage à l’occasion des JMJ

28/07/11 - Les Musées du Vatican ont prêté La Déposition de la Croix du Caravage au Musée du Prado (Madrid) pour les JMJ. Ce tableau s’ajoute à un parcours thématique intitulé «La Parole faite image. Peintures du Christ au Musée du Prado» autour de 13 œuvres majeures du musée. Elles montrent chacune une facette différente de la vie de Jésus, afin de matérialiser pour le spectateur les métaphores du Christ, tels le Bon Pasteur ou la Lumière du monde.
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Source : www.latribunedelart.com

La Chartreuse du Paular retrouve les toiles de Vicente Carducho

29/7/11 - Patrimoine - Rascafria, Chartreuse Santa Maria de El Paular - Une cinquantaine de toiles peintes par Vicente Carducho entre 1626 et 1632 ornaient le cloître de la Chartreuse Santa Maria de El Paular en Castille [1], avant d’être dispersées dans toute l’Espagne au XIXe siècle. Elles ont retrouvé leur emplacement d’origine depuis quelques jours.
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Archéologie

Source : www.artclair.com

Exhumation de la prétendue tombe de l’apôtre Saint Philippe

PAMUKKALE (TURQUIE) [28.07.11] – Une équipe d’archéologues prétend avoir retrouvé la tombe de Saint Philippe en Turquie. Saint Philippe aurait été l’un des douze apôtres de Jésus Christ et sa tombe aurait été découverte dans les décombres d’une église. C’est en Turquie, dans la province de Denizli près du site de Pamukkale, qu’était enfouie la tombe de Saint Philippe l’apôtre. Un groupe d’archéologues affirme l’avoir retrouvée parmi les décombres d’une église. Ils étaient à sa recherche depuis plusieurs années.
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