Revue de presse ( 19 - 25 mars)

Musées région centre

source : Panorama de presse de la DRAC Centre

Dordives) Art Culture Handicap au musée du Verre

À l’occasion de la journée «Art Culture Handicap», le musée du Verre à Dordives n’a pas désempli. La directrice, Edwige Sauzon-Bouit, Christine et Estelle ont fait appel à leurs amis bénévoles pour renforcer l’accueil de personnes âgées ou diversement handicapées venues du domaine de Jallemain à Château Landon, de la Sapinière à Moret, du Clair Ruisseau à Poilly lez Gien, de l’ESAT de Sens, du COS de Nanteau sur Lunain… Elles ont assisté ou participer à diverses démonstrations qu’il a fallu adapter selon le handicap.
RC, Pithiviers, 26/03, p.18

(Valençay) Les voitures Mathis à l’honneur

Le Musée de l’automobile de Valençay vient d’ouvrir ses portes pour la saison 2012. Cette année, l’exposition temporaire est consacrée à la marque Mathis. Elle a été organisée et mise en scène par les Amis du Musée de l’automobile de Valençay (Amav) et le Club des amateurs de Mathis. En parallèle avec cette exposition, les visiteurs découvrent la belle collection permanente du musée, composée d’une cinquantaine de véhicules datant de 1898 à 1965, tous en état de fonctionnement. Elle est complétée cette année par une voiture de course, une barquette Alhécie de 1998 à moteur Ferrari, construite à un seul exemplaire par un ancien ingénieur. Le Musée est ouvert jusqu’au 11 novembre.
Nr, Indre, 24/03, p.7

(Vierzon) « Seul, avec la guide, je suis privilégié »

Qui ne s’est jamais senti ridicule après avoir demandé à un sourd si « cela s’entend » de faire comme cela, ou à un non voyant s’il « voit bien » de quoi on parle ? Pourtant, il n’y a pas de raison, et c’est ce que Miléna Lopes, du musée Laumônier, a compris depuis bien longtemps. Fabrice, visiteur d’un jour et non voyant depuis l’âge de quatre ans à la suite d’un accident, est tout aussi capable d’apprécier les différentes pièces de locomotives à vapeur exposées rue de la Société Française. Ainsi, Miléna va sans hésiter lui demander « de prendre ses yeux » pour lui tenir ses mains, et lui décrire sans hésitation les affiches des compagnies de chemin de fer pour qu’il les « voie », comme tout le monde.
+ LABEL TOUT HANDICAP
+ Bernard a familiarisé une artiste au monde des non-voyants
Le Berry, 19/03, p.18

(La Châtre) Les Amis du musée reçoivent Anne Pingeot

Les Amis du musée recevront Anne Pingeot, conservatrice honoraire du Musée d’Orsay, les 23 et 24 mars ; elle donnera deux conférences à l’auberge de La Petite Fadette qui seront suivies d’un dîner. L’une concernera la création du Musée d’Orsay, Une gare peut-elle devenir un musée de sculptures ? ; la deuxième sera consacrée à Auguste Clésinger, mari de Solange Dudevant, fille de George Sand dont elle est spécialiste, Jean-Baptiste dit Auguste Clésinger, gendre de George Sand. Elle visitera le musée d’Issoudun, le samedi matin. Conférences chaque jour à 18 h 30. Dîner à 21 h. Tarifs : 32 €, adhérents ; 35 €, non adhérents. Inscription pour la visite du Musée d’Issoudun et pour les dîners auprès du musée George-Sand, tél. 02.54.48.36.79 ou par courriel : musee.georgesand@wanadoo.fr (intégral)
Nr, Indre, 19/03

(Blois) 10 000

C’est en euros la somme qui manque à la conservatrice du musée de Blois, Élisabeth Latrémolière, présente samedi lors de l’inauguration de la statue de Ronsard, pour faire restaurer le plâtre original de la statue d’Irvoy qui est aujourd’hui gardé dans les caves du château de Blois. C’est là que l’oeuvre a été méticuleusement numérisée par la société grenobloise 7D works pour permettre la réalisation des moules pour la fonderie Deroyaume en Haute- Saône. Pas moins de quatorze morceaux réunis par soudure. Si grâce à quelques mécènes ce plâtre était restauré, la boucle serait alors vraiment bouclée ! (intégral)
Nr, Loir et Cher, 19/03

(Maisonnais) 250.000 journaux de 1631 à nos jours

Maisonnais est un petit village de deux cents habitants au Sud du Cher. C’est ici que s’est installé en l’an 2000 le Centre de la presse, qui conserve pas moins de 250.000 journaux sur 700 mètres carrés : Paris Match, le Monde, le Figaro, Libération, le Canard Enchaîné… « On couvre toutes les dates de l’histoire de la presse et de l’histoire de France » se félicite Pascal Roblin, président de l’association qui gère le centre. Depuis 2011, le Centre de la presse est ouvert pour des visites guidées du bâtiment. Les visiteurs peuvent ainsi voyager dans l’histoire de la presse, et prendre connaissance des collections de l’association : gazette Renaudot de 1631, J’accuse de Zola… Par ailleurs, le centre se veut un lieu de recherche pour les étudiants et les particuliers.
Le Berry, 17/03, p.3

(Argenton-sur-Creuse ) La Belle Époque de la mode

La mode de la Belle Époque ne se résume pas aux frous-frous des cabarets parisiens. C’est aussi de très belles robes, des accessoires originaux arborés par des bourgeoises qui n’hésitaient à changer cinq à fois de tenue par jour, pour le paraître. Le Musée de la chemiserie et de l’élégance masculine d’Argenton-sur-Creuse, qui vient de rouvrir après son break annuel, en donne un aperçu. Comme d’habitude, l’équipe de l’établissement a profité de ce mois et demi de relâche pour renouveler les vitrines en utilisant les réserves. «Le textile est une matière très fragile et nous faisons tourner les pièces exposées en puisant dans 12.000 objets inventoriés, explique la directrice, Nathalie Gaillard. Cette opération permet également de montrer les richesses des collections.»
NR, Indre, 18/03, p.9

Réouverture du musée de Valençay

Le Musée de l’automobile de Valençay rouvre ses portes au public aujourd’hui. Cette année, les Amis du Musée de l’automobile, en partenariat avec la communauté de communes du Pays de Valençay, proposent une exposition temporaire retraçant l’histoire de la marque française Mathis, aujourd’hui disparue. Voitures, documents, photos, plaques émaillées… feront revivre un instant les belles automobiles d’Émile Mathis. L’exposition permanente présente une cinquantaine de véhicules depuis 1898. Musée de l’automobile : 12, avenue de la Résistance, à Valençay ; tél. 02.54.00.07.74 ; www.musée-auto-valençay.fr (intégral)
NR, Indre, 17/03

(Issoudun) Cécile Reims : une vie gravée dans le Roch’museum

Tout son univers est au rez-de-chaussée de cette maison du centre-ville de La Châtre, coincée entre plusieurs demeures cossues. Un charme fou. À Cécile Reims, le rez-de-chaussée, à son compagnon, Fred Deux, l’étage. De temps à autre, le plancher craque au-dessus de nos têtes. L’artiste travaille. Elle, elle s’est arrêtée depuis quelques mois : « La préparation de l’exposition au Musée Saint-Roch m’a pris beaucoup de temps. Cela m’a fait très plaisir de présenter ces maîtres de la gravure depuis six siècles. Et au vernissage, je vous avoue, j’étais émue en voyant tout ce monde. Et puis, il y avait ce regard des gens. Ils rentrent dans la gravure ; ils sont comme happés. » Le mot n’est pas trop fort. Il lui convient bien. Elle aussi a été happée par cet art. Très jeune. Elle avait tout juste 17 ans et aimait le dessin. Pas la vie. On était au sortir de la guerre et toute sa famille, juive, avait été décimée : « J’ai essayé la Sorbonne mais je ne pouvais pas rester ; avec tout ce qui c’était passé…. Et puis, on m’a dit que mes dessins étaient faits pour être gravés. » Cécile Reims ouvrait les yeux sur un autre monde.
Nr, Indre, 17/03, p.26

A Tours, l’art foisonnant de la pré-Renaissance

L’origine de la très belle exposition qui vient de commencer au musée des Beaux-Arts de Tours a été l’acquisition, par le musée tourangeau, de plusieurs oeuvres emblématiques de la fin du XVe et du premier quart du XVIe siècles. En 2006, une Vierge de piété sculptée datable de 1480 environ, provenant de Villeloin ; en 2007, deux panneaux de l’atelier de Jean Bourdichon classés Trésors nationaux du Christ bénissant et de la Vierge en oraison et, en 2011, une Vierge à l’enfant en albâtre, sculptée en Touraine vers 1520, ont ainsi intégré les collections du musée des Beaux-Arts.
NR, Indre et LoireT, 17/03, p.14

(Dreux) La duchesse d'Alençon se fait belle

Il échappe à tous les regards depuis cent ans. Alors bien sûr, avant de retrouver la lumière et de se faire admirer, il s'offre une sérieuse toilette. Grâce à un partenariat entre la fondation Saint Louis, qui gère la chapelle Royale et la ville de Dreux, un gisant de marbre blanc, réalisé par le sculpteur Barrias, va être exposé au Musée municipal Marcel Dessal. Le gisant a retrouvé toute sa pureté et la duchesse est plus expressive que jamais. Le gisant sera déplacé de la chapelle vers le musée par une société spécialisée.
L'Echo, 17/03, p.17

(Saint Georges sur la Prée) «Le musée de l’ocre n’est pas mort !»

Samedi, lors de son assemblée générale annuelle, l’Association des amis du musée de l’Ocre a tenu à éclaircir la situation sur le devenir de l’établissement. «Depuis que l’animatrice Marie Mabilat est partie en février, on entend tout et n’importe quoi. Certes, le musée de l’Ocre est en difficulté, il va tourner au ralenti, mais il n’est pas mort !», a assuré Jacques Bourreau, président. Il n’a pas caché qu’il attendait beaucoup de son rendez vous aujourd’hui avec l’office de tourisme de Vierzon pour un éventuel partenariat. En 2011, le musée a accueilli deux mille visiteurs. Un bon chiffre qui devrait encourager les cent quatre vingt adhérents
+ C'est encore ouvert mais à la demande uniquement
Le Berry, 20/03, p.21

(Issoudun) La mémoire aura bientôt son temple

Il n’y a pas d’avenir sans passé. Un précepte auquel André Laignel s’est volontiers référé alors qu’il visitait, en fin de semaine dernière, le chantier de construction du futur Centre de la mémoire. Les premiers coups de pelle ont été donnés il y a quelques semaines, une fois la vague de froid éloignée. Pour l’heure, il n’y a guère qu’un immense trou à contempler, au pied de la façade sud de la médiathèque. Mais d’ici un an, l’espace dégagé deviendra le centre névralgique de la mémoire issoldunoise, abritant tous les documents et témoignages du passé de la ville. Le nouvel équipement (1) sera ainsi chargé de collecter tous les documents susceptibles d’enrichir cette mémoire, de les classer, les archiver, les numériser si nécessaire pour assurer leur conservation, puis de les mettre en valeur au travers d’expositions.
(1) Coût total : 1,5 M€, financés à hauteur de 720.000 € par la Région dans le cadre du contrat régional de Pays d’Issoudun et de Champagne berrichonne
Nr, Indre, 20/03, p.21

(Méhun s/Yèvre) De la dentelle au Pôle de la porcelaine

Inaugurée ce week end par le sénateur maire François Pillet, Magali Deboudard présidente des dentellières de Quincy, et Sylvie Bocq responsable du pôle de la porcelaine, l’exposition de dentelles contemporaines (rares en France) installée au Pôle de la porcelaine restera visible jusqu’au 10 juin. Si la dentelle est associée dans notre conscience comme un parement vestimentaire, un embellissement pour le linge de maison, dans tous les cas elle reste un objet raffiné, fragile et luxueux.
Le Berry, 21/03, p.20

(Châteaudun) Encore cinq jours de « Crotte, alors ! »

L’exposition «Crotte, alors !» consacrée aux déjections animales rencontre un vif succès. Il ne reste plus que cinq jours pour découvrir le fonctionnement de la faune sauvage, ainsi que ses habitudes alimentaires. Saviez-vous que la baleine bleue fait les plus grosses crottes du monde (25 cm de large pour plusieurs mètres de long) et qu’elles sont roses ? Ou que le café le plus cher du monde, négocié à plus de 600 euros le kilo, est fabriqué à partir des grains déféqués par la civette palmiste d’Indonésie ? À voir jusqu’à dimanche au musée. (intégral)
RC, Orléans beauce, 21/03

(Dordives) « Art culture et handicap » au musée du Verre et de ses métiers

Pierre Zanzucchi expose ses « Demeures de lumière » depuis le 1er mars jusqu’au 19 mai 2012 au musée du Verre et de ses métiers. Diverses animations s’organisent autour de cette exposition temporaire : samedi 24 mars, le musée du Verre organise une journée « Art, culture et handicap » de 10 à 12 heures et de 13 à 18 heures. L’ouverture du musée sera gratuite pour les personnes handicapées et leurs accompagnateurs. Des livrets en braille seront disponibles à l’accueil pour les aveugles. Un ascenseur permet l’accès au premier étage. Il propose : un atelier découverte mosaïque animé par la mosaïste Muriel Buzy et au choix, une visite guidée ou démonstrations de soufflage de verre au chalumeau par un verrier, « meilleur ouvrier de France ». Des livrets en braille seront disponibles à l’accueil pour les aveugles. À 17 heurs, une visite est organisée sur l’exposition Zanzucchi. Le musée du Verre et de ses métiers possède le label « Tourisme et handicap moteur et mental ». Il démontre ainsi sa volonté d’intégrer les personnes handicapées au sein de son établissement. (intégral) Pratique. 12 av. de Lyon à Dordives. Tèl : 02.38.92.79.06
RC, Pithiviers, 21/03

(Tours) La “ Vierge à l’Enfant ” de retour au musée des Beaux-Arts

C’est assurément l’une des oeuvres magistrales exposées au musée des Beaux-arts de Tours, dans le cadre de la grande exposition d’intérêt national «Tours 1500, capitale des arts», qui a ouvert au public samedi dernier. Cette manifestation s’inscrit à la suite de l’exposition «France 1500» au Grand Palais à Paris. Au coeur de cette exposition sur l’art en Touraine au début du XVIe, les visiteurs découvriront une superbe «Vierge à l’Enfant», statue d’albâtre et de rehauts d’or, attribuée à Guillaume Régnault, neveu du sculpteur tourangeau Michel Colombe. Elle aurait été réalisée vers 1515 et témoigne d’un raffinement exceptionnel.
NR, Indre et LoireT, 21/03, p.10

(Saint Laurent des Bois) Le musée du cirque ferme ses portes

Le musée des arts du cirque de Saint Laurent des Bois ferme définitivement ses portes. «Nous sommes fermés depuis plus de quatre mois et avons dû refuser une quinzaine de groupes qui voulaient visiter le lieu», explique Christine Delansay.
RC, Orléans beauce, 23/03

(Luçay-le-Mâle) L’épopée du petit silex

Créé en 1962 par Jean Emy, le musée de la Pierre à fusil de Luçay-le-Mâle est une curiosité de notre région et est le seul en France. Ce musée passionnera tous les amateurs de géologie qui découvriront l’épopée de ce petit silex qui permettait, du XVe siècle jusqu’au XXe, de produire l’étincelle qui mettait le feu à la poudre afin de produire la propulsion du projectile. L’extraction de ce silex se faisait dans notre région.
Nr, Indre, 24/03, p.7
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Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

Le Musée national de Chine à Amboise

En 2005, une convention a été signée à Pékin entre le Musée national de Chine et les châteaux d’Amboise, Chenonceau et le Clos Lucé. Ce lien vient de se resserrer avec la visite ce week-end d’une délégation officielle chinoise à Amboise et Chenonceau. C’est le vice président du Musée national de Chine, M. Dong, qui dirigeait cette délégation composée du directeur adjoint chargé du développement, de trois conservateurs et d’une interprète. Ce voyage est destiné à affermir des liens, mais aussi à échanger des expériences. Les Chinois se sont intéressés à la manière de conserver et de faire vivre le patrimoine en Touraine, à l’accueil des différents publics, à la promotion et à la gestion des sites.
Nr, Indre et LoireE, 26/03, p.16

(Bourges) La crypte a fait de l’ombre au portail sud

La visite proposée samedi après-midi par le bureau des guides de Bourges n’a pas mis cap au sud de la cathédrale… Le centre des Monuments nationaux lui a fait de l’ombre en organisant simultanément une descente dans la crypte, la passion du Christ en fil conducteur. L’association de conférenciers n’en prend pas ombrage, mais la prochaine fois, il faudra bien accorder le calendrier et ne pas organiser deux visites à la même heure. (intégral)
Le Berry, 26/03

(Loches) Saura-t-on un jour la vérité sur les Caravage de Loches ?

Un livre revu et corrigé et un film augmenté d’un bonus. Les deux Caravage exposés à Loches, dont l’authenticité fait l’objet d’un vif débat parmi les spécialistes, ont une actualité fournie. Samedi, l’auteur de l’ouvrage (José Frèches, historien d’art, ancien conservateur des musées de France) et le réalisateur du film (Michel Van Zele) étaient à Loches.
Nr, Indre et LoireT, 26/03, p.7

L’État et le Département s’intéressent aux souvenirs d’Azay

Une centaine d’objets de collections des derniers propriétaires privés du château d’Azay-le-Rideau a été dispersée aux enchères hier à Tours, par l’étude Rouillac. Pour 3.500 €, les archives départementales ont préempté un registre de visiteurs et des albums photos illustrant le gotha de passage en Touraine. De son côté, le centre des monuments nationaux a acheté une batterie de cuisine, un service en porcelaine et des plats de la Compagnie des Indes qui enrichiront une collection sur les arts de table destinée au château. Par ailleurs, des acheteurs étrangers ont acquis 9 défenses d’éléphants pour 86.000 €, un trophée de rhinocéros pour 30.000 € et une paire de fusils Purdey pour 24.000 euros.
Nr, Indre et LoireT, 19/03

(Cours les Barres) Église : la rénovation débute cette année

Une réunion publique relative aux travaux de restauration de l’église Coursibarroise a eu lieu samedi matin. Cette église a été construite au XIIIe siècle pour remplacer un premier édifice relevant à l’origine du prieur d’Aubigny sur Loire et dédiée à Saint Pantaléon. Évoquant son attachement mais également celui des habitants à l’église patrimoniale pour laquelle des travaux d’entretien régulier de la toiture et les diverses interventions ont été effectués depuis plus de vingt cinq ans, le premier magistrat de la commune a rappelé l’importance d’engager de gros travaux de restauration intérieurs et extérieurs de l’édifice.
Le Berry, 19/03, p.44

(Selles saint Denis) Pour la sauvegarde de l’église Saint-Denis

L’association pour la sauvegarde de l’église de Selles Saint Denis, présidée par Daniel Moginot, s’est réunie pour sa deuxième assemblée générale ordinaire depuis sa création en 2009. L’association, qui compte cent quinze membres, s’est donné pour but la collecte de fonds pour restaurer l’église devenue hors normes et dont la fréquentation s’avère dangereuse (son accès est interdit depuis juin 2011). Les travaux, chiffrés par un architecte, sont évalués à 670.000 euros. Une facture qui pourrait être partagée entre les pouvoirs publics, la commune et l’association de sauvegarde
Le Berry, 18/03, p.6

(Neuvy Deux Clochers) Conscience

Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, durant sa visite de la cathédrale de Linard : «C’est vraiment l’oeuvre d’une vie. Mais les actions en faveur de l’endroit ne peuvent réussir que s’il y a une rise de conscience régionale et des élus locaux.»
Le Berry, 18/03

(Vendôme) Ronsard met Vendôme à ses pieds

Il y a ceux qui la trouvent décidément très belle et ceux qui auraient aimé la voir… moins verte, tout en étant contents de la retrouver. Avec sa patine de seulement cinq jours, elle peut surprendre cette statue de bronze que le temps viendra vraiment patiner et foncer ! En présence de Catherine Bachelier, sous-préfet, Pascal Brindeau, député, c’est Claude Guignard, présidente de «Ronsard de retour», Catherine Lockhart, maire et Maurice Leroy, ministre de la Ville, président du conseil général, qui «décapuchonnaient» l’oeuvre fondue en Haute Saône dans les ateliers d’art Deroyaume. Et en prélude aux discours, quelques vers déclamés par des membres du Cercle des poètes retrouvés.
NR, Loir et Cher, 18/03

(Chantecoq) Les gros travaux sur l’église sont terminés

Les travaux sur l’église, qui ont duré deux ans, sont finis depuis le début de la semaine. On peut désormais contempler le résultat final : il est à la hauteur de la souscription publique, qui a permis de mener à bien ce lourd chantier. René Vrignault, adjoint délégué aux finances, donne les chiffres : «Sur 381.000 € TTC, le conseil général a versé une subvention de 180.000 €, ARCOUR 82.000 € au titre du 1 % paysage (lié au passage de l’autoroute sur la commune), une aide parlementaire de 15.000 € a été allouée par le député Door. Quant à la souscription de la Fondation du patrimoine, elle est de 21.000 €, soit 7 % des travaux HT».
RC, Pithiviers, 17/03, p.18

(Ousson S/Loire) Le toit de l’église menace de s’effondrer

Le maire d’Ousson sur Loire a pris un arrêté municipal pour empêcher l’accès à l’église. Le toit de celle ci s’est affaissé mardi et le plafond menace de tomber. Des barrières ont été posées à l’extérieur autour de l’église. Le maire estime que les réparations pourraient se chiffrer à près de 100.000 €. (intégral)
RC, Pithiviers, 17/03

A Selles, le château va rouvrir ses portes

Depuis 2001, date à laquelle la famille du Moulinet d’Hardemare céda le château à une SCI, les Sellois et les touristes étaient privés de visite de ce site remarquable, riche d’architecture et d’histoire. La SCI en question avait acquis le château pour le consacrer à la création d’un restaurant de charme et d’une hôtellerie de 50 chambres. Un projet contrecarré par des contraintes financières énormes en raison du classement de l’ouvrage en monument historique. Des contacts successifs avaient donné des espoirs, hélas toujours déçus, aux Sellois et à leurs élus. Mais, depuis quelques mois, des acquéreurs se sont fait connaître et ont entrepris de restaurer le château pour le dédier au tourisme. Le château ouvrira donc le samedi 28 avril, abandonné depuis plus de dix ans, il s’éveillera et racontera dix siècles d’histoire.
NR, Loir et CherS, 17/03, p.27

(Tours) L’incroyable restauration de la statue d’Alaphilippe

Quelle histoire ! Elle est celle d’une statue de marbre, à la posture émouvante. Un homme tient sur ses genoux son épouse penchée joue contre joue sur leur enfant, inerte. Quelle histoire ! Celle d’une oeuvre envoyée par l’État et créée à Rome à la villa Médicis en 1905 par un certain Camille Alaphilippe, natif de Tours. Elle avait à l’époque obtenu la 3e médaille au Salon des artistes de Paris. Cette sculpture était aussi tout un symbole. Elle représentait la souffrance d’un père et d’une mère ayant perdu un jeune enfant. Avec ce message d’espérance : « Et demain». « Avec le temps va, tout s’en
va », chantait Léo Ferré. Le bras de l’enfant, les phalanges d’un pied de sa mère sont sectionnés par les intempéries. Ces mutilations n’échappent pas au conseil de vie locale qui consent à verser 9.800 € pour restaurer l’ouvrage qui vient de faire l’objet d’un grand nettoyage au laser, grâce à un mécénat d’entreprise. Mais il faut remplacer les parties manquantes. Fulbert Dubois, jeune restaurateur de sculptures, originaire de Fondettes, est désigné comme le sauveur. Et grâce à des photos et à une analyse scientifique, il reconstitue les membres à l’échelle, en marbre de Carrare.
+ ••• Une quinzaine de statues dans la ville
Nr, Indre et LoireT, 17/03, p.17

(Saint Rémy sur Avre) Quatorze mois de travaux pour l'église

Des travaux sont programmés à l'église de Saint Rémy qui date du XVe siècle. Ces travaux vont principalement concerner le clocher qui va être déposé. Tous les pièces qui sont endommagées seront remplacées. Des éléments de structure seront ajoutés pour renforcer la stabilité.
L'Echo, 17/03, p.21

(Ousson s/Loire) Église : les travaux débuteront au plus tôt

Vendredi, le maire, Didier Croissant, a dû prendre un arrêté afin d’interdire l’accès à l’église. En effet, mardi 13 mars, les services techniques ont constaté l’affaissement d’une partie de la toiture coté Loire. Après examen, un professionnel a constaté la rupture de trois pannes ayant entraîné l’affaissement de l’ensemble qui pourrait s’effondrer, et dont le poids risquerait de provoquer l’écroulement du plafond au niveau de la travée de la Vierge, dans l’aile droite de l’église. Il semblerait que la toiture ne tienne plus, à cet endroit, que par les chevrons et les lattes. Le premier adjoint, Alain Compain, en charge du dossier, explique que la mairie prend les choses très au sérieux et engagera les travaux nécessaires au plus tôt, tant pour des raisons de sécurité que pour préserver le patrimoine du village : le clocher de l’église daterait du XIIe siècle. Selon une première estimation, les travaux à réaliser pourraient s’élever à 100.000 €.
RC, Orléans métropole, 19/03, p.22

Jeanne d’Arc reprend corps et âme à Blois

Jeanne d’Arc a passé quelques jours à Blois fin avril 1429, avant que l’armée royale ne parte secourir Orléans assiégé. Et que le mythe prenne véritablement corps. De ce passage, les historiens ne connaissent que peu de chose. Mais cette lacune devrait être comblée les 13 et 14 avril prochains. Car la plus grande spécialiste de la Pucelle, Colette Beaune, est blésoise, et qu’elle a voulu faire plancher la communauté scientifique sur son passage dans notre ville. «Trois colloques vont se tenir en 2012 pour le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne, explique Colette Beaune. Ici avec la Société des sciences et lettres en avril, puis Orléans et à Domrémy ; ce que j’ai voulu faire à Blois, c’est ancrer la recherche dans le terroir, qui est tout de même celui où les capitaines de l’armée royale ont été confessés. Et où Jeanne a fait bénir son drapeau, à Saint-Sauveur, église du château de Blois qui était à peu près à la place de l’actuelle Maison de la magie et qui a été détruite.»
Nr, Loir et Cher, 20/03, p.5

(Levroux) Du monument historique à la discothèque

Transformer un bâtiment inscrit aux Monuments historiques en une discothèque n’est pas une mince affaire. C’est ce que tente de faire un habitant de Levroux, depuis 2007. Il comparaissait, hier, devant le tribunal correctionnel de Châteauroux. L’avocat mandaté par la municipalité de Levroux lui reproche d’avoir «mis en oeuvre des travaux, en septembre 2007 et au cours de l’année 2008, sans même avoir fait une quelconque demande de permis de construire. Nous sommes dans une totalité illégalité.» L’avocate du prévenu précise qu’il avait reçu «un avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France». Le maire s’oppose cependant à délivrer le permis de construire.
Nr, Indre, 20/03, p.4

(Loches) Vrais ou faux Caravage : la polémique relancée

La réédition du livre «Le Caravage : peintre et assassin» de José Frèches, historien de l’art, spécialiste de la peinture, intègre pour la première fois les deux tableaux de Loches provenant de la collection de Philippe de Béthune. Rappelons que ces deux peintures étaient conservées dans l’église Saint-Antoine, sous une épaisse couche de crasse, de repeints et de vernis. Analysés par un laboratoire scientifique ayant l’agrément des Monuments Historiques, ces deux tableaux ont été classés Monuments Historiques le 24 septembre 2002. «L’analyse faite sur ces deux tableaux tend à prouver que nous sommes bien en présence de deux des quatre tableaux achetés par Philippe de Béthune à Caravage lui même et qu’il considère comme originaux», insiste la mairie dans un communiqué.
Nr, Indre et LoireE, 20/03, p.23

(Blois) Patrimoine

Conseil municipal tranquille hier soir avec peu de dossiers. Une aide de 4.000 € a été attribuée à l’association les Amis du vieux Blois pour la restauration de la porte Renaissance du 1 de la rue Pierre-de-Blois. L’idée de mettre en place un système de souscription pour la sauvegarde du patrimoine bâti est envisagé pour l’avenir. (intégral)
Nr, Loir et CherN, 21/03

(Chartres). Le COMPA va faire peau neuve

Des locaux plus fonctionnels, une nouvelle scénographie : le Compa entame sa mue. La somme de 800 000 euros en partie financée par le Conseil général et "diverses associations d'Etat et du conseil régional" (sic) servira à la restructuration du Conservatoire du machinisme et des pratiques agricoles. Le projet se déroulera en trois tranches de travaux qui devraient être terminés fin 2013.
L'Echo républicain, 21/03, p. 8

(Châteauneuf-sur-Cher) Les vitraux de la basilique en restauration

Les amis de la basilique de Notre-Dame des enfants ont tenu leur assemblée générale, tout récemment. L'occasion de faire le point sur les travaux faits ou à faire. Le plus gros des travaux exécutés a certainement été le nettoyage des vitraux et verrières, coté nord qui demandent à être rénovés et mis en valeur. La commune a elle aussi apporté sa contribution en assurant la partie « désherbage ». Du coté des travaux à venir, il est prévu de redescendre l’harmonium qui date du XIXe siècle avec le concours gracieux de l’entreprise Deligny. Il est aussi prévu de continuer le nettoyage des vitraux et à plus long terme de les restaurer. À ce sujet, Jean Ténin, architecte spécialisé en la matière a donné de nombreuses explications en demandant surtout d’installer des protections extérieures. Le dossier est en cours et les travaux pourraient débuter en 2013.
Berry républicain, 22/03, p. 27

(Montbazon) Journées des métiers d’art les 30 mars et 1er avril

Le week-end des 30 mars et 1er avril, la ville de Montbazon, dans le cadre de sa saison culturelle, va accueillir des artisans d’art à la maison des Arts et Découvertes à l’occasion des Journées des métiers d’art organisées dans toute la France par les chambres de métiers et de l’artisanat et même au niveau européen. Ces professionnels du Val de l’Indre et d’autres villes de la Touraine, dont certains sont Meilleurs Ouvriers de France, labellisés Entreprise du patrimoine vivant, présenteront au public leur spécialité au travers d’animations.
NR, Indre et LoireT, 23/03, p.25

(Châteaudun) Le patrimoine en langage des signes

Une visite guidée des sites touristiques de la ville a été organisée pour un groupe de malentendants. Pour se faire comprendre du groupe à qui elle fait visiter le quartier historique de la ville, Maryline Neveu, salariée de l'office de tourisme-syndicat d'initiative (OTSI) de Châteaudun, a près d'elle un interprète, Fany Tréfoux. Tous les regards sont tournés vers elle. Leur seul outil de communication, c'est la langue des signes française.
L'Echo, 23/03, p.21

(Morogues) Les amis de l’église sont passés à table

L’architecte du patrimoine Odile Jusserand Boitier est intervenue lors du repas organisé dimanche dernier par l’association des Amis de l’église de Morogues, pour présenter aux convives l’avancée du projet des travaux sur l’église Saint Symphorien. Les travaux de restauration se dérouleront en trois grandes phases : la rénovation des enduits intérieur et extérieur de la tour clocher endommagés par l’humidité, la réfection du plafond en enlevant le plâtre sur lattis pour retrouver la voûte lambrissée en châtaignier, la tribune sera supprimée. La troisième phase sera consacrée aux murs pour retrouver et restaurer les fresques en partie détruites.
Le Berry, 23/03, p.16

(Henrichemont) Les stalles de retour à l’église

Les Ateliers de La Chapelle du Maine et Loire, ont terminé la restauration des stalles de l’église et viennent de les remettre en place. En fin d’année ils avaient récupéré deux ensembles de cinq et des stalles en morceaux. Le but était de restaurer dans l’état ce qui pouvait l’être et de reconstituer les manques. Les ébénistes étaient dirigés par M.Gilbert. Un ensemble complet d’appui main a été restauré. Il a servi de modèle pour reconstituer le second en entier. Toutes les reconstitutions ont été faites comme au 18e siècle. Les stalles enlevées en 1968 reprennent leur place dans l’église en quatre parties : deux ensembles de cinq et deux de trois. Elles ont été installées avec l’aide des employés municipaux. (intégral)
Le Berry, 23/03

(Saint-Civran) L’artisan travaille pour l’art sacré

Le matériel et le spirituel sont étroitement liés dans le petit atelier d’Olivier Chevron. Les créations du facteur d’orgues de Saint-Civran, destinées pour la plupart à ces lieux de culte, relèvent bien sûr de l’art sacré mais leur fabrication nécessite un vrai travail d’artisan à partir de produits nobles. Avec une foi à toute épreuve. «Ma plus grosse commande, destinée à l’église de Saint-Mandé, m’a occupé durant 4.000 heures», souligne ce professionnel installé depuis dix ans et qui a joué de son instrument fétiche avant de lui donner vie.
Nr, Indre, 23/03, p.8

Du Vendômois à la basilique de Lourdes

Nul n’est besoin de présenter Goudji, artiste sculpteur et orfèvre de renom. Souvent, sa créativité artistique a été mise au service de l’Église. Dès 1992, le réaménagement du sanctuaire de la cathédrale de Chartres lui fut confié. La création, dont il a organisé le transport lundi avec l’aide de Jean-Pierre Mahaudeau, et qu’il installe depuis mardi à la basilique du Rosaire à Lourdes, comprend un autel orné de huit colonnes bleues (réalisé en pierre de Pontijou, pierre de Bologne et pâte de cristal bleue satinée), un ambon à l’Archange lui aussi doté de colonnes bleues (sodalite, onyx, améthyste et pâte de cristal), des sièges (fer forgé, pierre de Pontijou, de Bologne et onyx), un tabernacle et sa fontaine de Vie (argent, pierre de Pontijou et de Bologne, sodalite, ébène, cristal, calcédoine et aventurine), un ciborium et son Christ en Gloire (or, argent et fer forgé, pierre de Pontijou et de Bologne, serpentine, jaspe et lapis), ainsi que sept portecierges en argent. La diversité des matériaux employé montre la variété des talents de l’artiste autant que la pluralité de sa créativité.
Nr, Loir et CherN, 23/03, p.9

(Saint Pryvé Saint Mesmin ) Le double visage de la Trésorerie

Après un long chantier entamé dès 2010, la Trésorerie est désormais totalement réhabilitée et sera inaugurée le 3 mai. Le bâtiment du XVIIIe siècle était très délabré. Celui ci nécessitait notamment le remplacement des planchers, de certaines poutres complètement pourries et la création d’une extension destinée à accueillir une rampe d’escalier aux normes. Mais la Trésorerie a aussi offert de bonnes surprises avec la découverte de matériaux nobles et le bon état d’une partie des poutres qui ont été conservées et mises en valeur.
RC, Orléans métropole, 24/03, p.24

(Beaugency) « Ne pas être une ville musée »

Beaugency fait partie de ses villes du département qui ont une histoire. Un patrimoine bâti et naturel remarquable à préserver. Un objectif pour Claude Bourdin, le maire. Sans pour autant oublier de se tourner vers l’avenir. Rencontre.
RC, Orléans métropole, 24/03, p.26

(Vendôme) Résurgence en Vendômois sauve le patrimoine

L’association Résurgence en Vendômois rénove le patrimoine depuis plus de 40 ans. Ces derniers mois, l’association a pu continuer ses chantiers principaux, et mettre quelques belles réalisations à son actif. La restauration de la grange de la Couture à Montoire et celle de la chapelle romane Saint-Pierre- la-Motte ont ainsi bien avancé, et vont continuer. En plus de ces gros chantiers, deux actions de restaurations ont également été menées : la réhabilitation du calvaire de l’Homme Mort (Prunay) et celle de l’accès à la fontaine Saint-Germain (aux Hayes). Sur les chantiers, les scouts de Montoire et leurs homologues belges ont donné, à l’occasion, de sérieux coups de main. En 2012, l’association espère surtout terminer le chantier de restauration de la Maison des Comptes, à Vendôme, qu’elle rénove depuis dix ans, et qui devrait devenir de façon effective le siège de l’association.
Nr, Loir et Cher, 25/03, p.7

(Loches) « La première fois que j’ai vu les deux Caravage de Loches, j’ai eu un choc. »

José Frèches, historien d’art, et Michel Van Zele, réalisateur, tous deux convaincus que les deux Caravage de la galerie Antonine sont authentiques, étaient à Loches hier pour présenter leur livre et leur documentaire évoquant cette controverse. Pour José Frèches la non-reconnaissance officielle de ces tableaux est à mettre sur le compte du « rapport que les institutions officielles de l’art ont avec l’attribution d’oeuvres qui leur ont échappé. Cela explique le tir de barrage qu’elles ont subi ». Ainsi, un des « pontes » du milieu de l’art, Pierre Rosenberg, ancien président du Louvre, est sceptique, bien qu’il n’ait jamais vu les tableaux en vrai. Ce qui, selon José Frèches (et Michel Van Zele) pèse, sur le reste de ses collègues : « Le milieu de l’histoire de l’art se tortille à propos de ces deux tableaux. L’évêque ne peut pas contredire le Pape ». Saura-t-on la vérité un jour ? « La technologie progresse », avance Michel Van Zele. (intégral)
Nr, Indre et Loire, 25/03[/justify]

Les souhaits des Français en matière de politique culturelle

PARIS [20.03.12] – Un sondage BVA met en évidence les aspirations des Français en matière de politique culturelle. Sur ce sujet, François Hollande l’emporte largement sur Nicolas Sarkozy. Plus surprenant, les Français souhaitent que le privé intervienne davantage dans le financement de la culture.
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Source : lemonde.fr

Un président doit-il être cultivé ?

Un jour qu'on lui demandait l'intérêt d'avoir fait venir, un an avant l'élection présidentielle de 2007, Henri Guaino pour écrire ses discours, Nicolas Sarkozy eut cette phrase : "Je suis un immigré sans diplôme. J'ai besoin qu'Henri m'apporte la France de Péguy et de Michelet." Jusque-là, Nicolas Sarkozy avait cru pouvoir en faire l'économie. "Un homme politique qui ne regarde pas la télé ne peut pas connaître les Français", professait-il. Incarner la "rupture", c'était aussi rompre avec "le catéchisme culturel" partagé, à ses yeux, par les seules élites. Il pressentait pourtant qu'il lui faudrait d'autres références. Pour sa campagne électorale victorieuse, Henri Guaino lui offrit donc les mots. Ceux de Jaurès et de Camus. Trois ans plus tard, à l'Elysée, Nicolas Sarkozy plongea lui-même dans tout ce qu'il avait rejeté. Dévora Dostoïevski et le cinéma de Dreyer, lu La Chartreuse de Parme et Stefan Zweig. Mais on ne rattrape pas si vite une culture classique qu'on a longtemps fait mine d'ignorer.
Le Monde, 24/03
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Source : lejournaldesarts.fr

Marine Le Pen veut interdire la vente du patrimoine national

MONT-SAINT-MICHEL [27.03.12] – Lors d’une visite au Mont-Saint-Michel vendredi 23 mars, Marine Le Pen a promis d’entériner une loi sur l’inaliénabilité du patrimoine national de la France si elle est élue présidente de la République.

« Le patrimoine appartient [aux Français], il n’est pas la propriété des gouvernements qui passent ». Après avoir évoqué la liste des biens immobiliers vendus ou proposés actuellement à la vente par l’État, Marine Le Pen s’insurge contre les « liquidations » entreprises par l’État qui ont connu « une accélération du mouvement inimaginable sous Nicolas Sarkozy ». La candidate à la présidentielle s’engage, si elle est élue, à « faire cesser la grande braderie du patrimoine national telle que l’État l’organise pour remplir le puits sans fond de la dette ».
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Source : lagazettedescommunes.com

Culture : la FNCC interpelle les candidats sur des questions étroites et ciblées

La Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture a présenté, jeudi 15 mars 2012, les 15 questions qu'elle va envoyer aux candidats à la présidentielle. Leurs réponses seront publiées sur son site le 17 avril.

« La FNCC n’est pas un directeur de conscience ; nous ne prendrons pas position sur les réponses des candidats. L’objectif de ce questionnaire est de remettre la culture au cœur du débat politique, même si c’est très difficile à faire », explique Philippe Laurent, président de cette fédération et maire de la ville de Sceaux.
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La culture, « grande absente » de la campagne présidentielle

La culture est une "grande absente" de la campagne présidentielle, déplorent plusieurs des acteurs et connaisseurs de ce secteur. Particulièrement à gauche, où l'on est traditionnellement prompt à la défendre, relèvent-ils, alors qu'un récent sondage BVA indique qu'en matière de politique culturelle, les Français font plus confiance à François Hollande (40%) qu'à Nicolas Sarkozy (18%).
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Source : lepoint.fr

Nicolas Sarkozy : "La culture est un investissement"

Le Point : Concernant le spectacle vivant, tout le monde convient que les spectacles créés sur deniers publics ne sont pas assez joués (sept représentations en moyenne). François Hollande évoque une "loi d'orientation". Vous avez lancé une "réflexion". Avez-vous une solution concrète et efficace pour élargir la diffusion des créations théâtrales ?
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Source : philippe-laurent.fr

Quelle stratégie pour le ministère de la Culture ?

Alors même que l’actuelle période électorale devrait être le temps de la proposition et du débat, les politiques culturelles publiques sont l’objet d’une inflation de décisions aux conséquences qui pourraient se révéler plutôt lourdes. Celles-ci sont d’ordre à la fois financier, stratégique et administratif.

Certes, toutes, prises isolément, peuvent avoir leur logique et leurs raisons. Mais leur simultanéité, leur précipitation, la faiblesse de la concertation qui les accompagne, les fait apparaître suspectes, comme si la stratégie de l’Etat se délitait.
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