Revue de presse (15 - 21 octobre 2012)

Musées de la région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

Dans la classe de Jules Ferry

Les premiers visiteurs du nouveau musée de l’École, installé pour quelque temps dans les locaux de l’école de la Brèche, à Chartres, ont pu admirer, ce week end, une partie de la collection d’objets et meubles de classes d’antan, récupérés bien souvent d’écoles communales euréliennes. À peine 2 % des collections sont présentés ici, selon la bénévole Monique Gougeon.
L'Echo, 15/10, p.8

(Saint Brice) Aux petits soins pour les machines d’antan

La commune libre de Saint Brice, c’est une cinquantaine de bénévoles autour du président Jacques Baroche. L’association, créée en 1977, fait désormais référence dans le domaine du machinisme agricole du début du siècle dernier. Ces machines qui ont participé à la prospérité de la Beauce et qui ont peu à peu disparu avec la mécanisation de l’agriculture. Ils sont une poignée de passionnés à tenter de garder en vie une dizaine de machines dont le fonctionnement n’est pas aussi simple qu’il en a l’air. «Notre but n’est pas de devenir des collectionneurs, explique Jacques Baroche, mais de maintenir toutes ces machines en état de fonctionnement. Nous avons sept machines en état et c’est tout ce que l’on a besoin d’avoir.» Alors, lorsque l’on s’investit pour sauvegarder un tel patrimoine, autant essayer d’en faire profiter le plus grand nombre. La commune libre de Saint Brice envisage d’ouvrir à terme au public, le hangar où tout son matériel est stocké.
+ Une équipe de bénévoles perpétue le souvenir d’André Hallay
L'Echo, 16/10, p.9

(Bouzais) Don d’une collection

Un habitant de Bouzais souhaite faire un don à la commune de sa collection sur la Grande Guerre de 1914-1918, qui représente six mille à sept mille pièces, cela bien sûr lorsqu’un local approprié sera disponible. (intégral)
Le Berry, 16/10

(Orléans) Dialogue avec les anciens

Sur la photographie de Rodney Graham intitulée «Ponderose Pine (Pin jaune)», un arbre, la tête en bas. C’est par ce signal fort, cette image qui remet en cause nos habitudes perceptives que le visiteur pénètre dans la nouvelle exposition du musée des Beaux Arts, «Déclics !», qui ouvre aujourd’hui. Issues de la collection du Frac Centre et du fonds Images du Centre, commandes photographiques en région Centre, vingt deux clichés ont ainsi pris place au milieu des collections permanentes. S’inscrivant dans une démarche de sensibilisation du public à l’art contemporain, ce parcours dans les quatre étages de l’établissement est un dialogue entre la photographie contemporaine et les peintures anciennes.
RC, Orléans métropole, 16/10, p.13

(La Chatre) Les “ Caractères ” des Amis du Musée

Les Amis du Musée George-Sand souhaitent ouvrir grand les portes à la culture. Après Une heure, une oeuvre et Dimanch’art, ils proposent un nouveau type d’animation, qui débutera jeudi, dans le grenier littéraire de la maison de George Sand, à Nohant, sous l’intitulé Caractères. «Les caractères sont les signes d’écriture qui ressortent sur la page blanche : chacun doit être vu et est original, explique René-Laurent Cambray, président de l’association. Nos Caractères seront autant de personnalités qui conduiront l’auditoire, de sauts en gambades, à travers la diversité des personnalités et des sujets abordés». Le premier invité de ce cycle sera Marc du Pouget, conservateur en chef du Patrimoine et directeur des Archives départementales de l’Indre.
Nr, Indre, 16/10, p.18

(Châteaudun) Les contes revisités de Georges Paultre

Les tableaux de Georges Paultre sortent, pour la première fois, des réserves du musée des beauxarts et d’histoire naturelle de Châteaudun. Trente cinq d’entre eux, sur le thème des contes, sont exposés, jusqu’au 7 janvier 2013, au premier étage du bâtiment. Ces oeuvres aux couleurs chatoyantes, peintes, pour la plupart, dans les années 1920, ont été conçues pour être agrandies et réalisées en tapisserie. Mais aucune ne verra le jour. Né à Châteaudun le 11 septembre 1867, Georges Paultre était destiné à suivre les traces de son père médecin. Mais l’attrait de la peinture le pousse à quitter sa ville natale pour s’installer à Paris, dans le quartier de Montmartre, et donner libre cours à son art. «On connaît très peu de détails sur sa vie», indique Mireille Bienvenu, assistante de conservation au musée. «Il s’est marié à Paris et y peignait mais on ne sait pas de quoi il vivait.» Le musée des beaux arts possède soixante et une oeuvres signées de la main de l’artiste et offertes à la Ville par les filles de Georges Ackermann, qui a été conservateur du musée de 1937 à 1949.
L'Echo, 17/10, p.24

(Blois) Nouvelle exposition au Muséum

Jeux de grains, tas de sable et graine d’avalanche est une exposition interactive francochilienne installée au Muséum d’histoire naturelle jusqu’au 12 janvier prochain. Réalisée par Centre sciences, CCSTI (Centre de culture scientifique technique et industrielle) des régions Centre et Provence- Alpes Côte-d’Azur, Conicyt Chili et Agora des Sciences, elle met à l’honneur la matière granulaire sous forme d’expériences réparties en neuf thèmes.
Nr, Loir et Cher, 17/10, p.11

(Tours) Les jeunes artistes entrent au musée des Beaux-Arts

L’exposition s’appelle « Limonaia ». En italien, limonaia veut dire orangerie. On comprend mieux à présent l’intitulé de l’exposition temporaire qui se tient actuellement dans l’orangerie du musée des Beaux-Arts de Tours. Le musée ouvre son orangerie de 250 m2 à la jeune création artistique contemporaine soutenue par l’association Mode d’emploi. «Cette exposition au musée des Beaux-Arts de Tours, c’est la suite de notre travail, explique Marie-Claude Valentin de Mode d’emploi. Depuis 2008, nous mettons en place des résidences de travail pour les jeunes à l’Octroi à Tours. Cette résidence, qui peut être la première pour de jeunes diplômés est une mise à l’étrier. Exposer au musée des Beaux-Arts, c’est une autre marche : ça permet d’inviter des professionnels à voir son travail dans des conditions exceptionnelles, par exemple.»
Nr, Indre et LoireT, 17/10, p.10

(Orléans) L’Orléanaise Casque d’Or s’expose au Centre Charles Péguy

Jusqu’au 23 mars, le Centre Charles Péguy à Orléans propose une exposition autour d’Amélie Elie alias Casque d’Or et à travers elle, sur la vie dans les faubourgs parisiens à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Plus de 60 documents dont de nombreux originaux plongent le visiteur du Centre Charles Péguy dans la vie d’Amélie Elie alias Casque d’Or et celle des faubourgs parisiens. Ici, point d’histoire romancée et d’évocation de Simone Signoret, si ce n’est ce nom devenu légendaire pour le 7e art. «Nous avons découvert par hasard que Casque d’Or était une Orléanaise», racontent André Parisot, le commissaire de l’exposition et Aurélie Bonnet-Chavigny, la directrice, qui ont rassemblé pour cette exposition des documents venant du Centre Charles Péguy, des archives municipales, de collectionneurs mais aussi du musée de la Préfecture de Police de Paris, notamment des photos anthropométriques d’Amélie Elie et une lettre de dénonciation.
Tribune Orléans, 18/10, p.21

(Gien) Le château clôt ses portes pour deux ans

Le mercredi 31 octobre, le château de Gien fermera ses portes pour des travaux qui vont durer près de deux ans. Depuis le début de l’année dernière, il n’a échappé à personne qu’un vaste chantier de rénovation des façades et des couvertures des ailes est en cours. Dans deux semaines débuteront d’autres travaux, tout aussi importants, visant cette fois à moderniser l’intérieur du musée de la chasse. Selon le conseil général, propriétaire du site, tout devrait être terminé à la fin du 3e trimestre 2014. Il semble que le château pourrait être rouvert au public à l’automne de la même année, lors des Journées du patrimoine. Le coût des travaux est de plus de 7 millions d’euros, financés à plus de 80 % par le conseil général du Loiret (l’aménagement des abords du site est inclus dans l’opération Coeur de ville menée par la commune de Gien et la communauté des communes).
RC, Montargis, 18/10, p.12

(Bourges) Au coeur de l’oeuvre cathédrale

L’oeuvre cathédrale est une bible d’expressions. Dernièrement, le conservateur en chef des musées berruyers a confessé la passion de l’artiste pour la matière, la couleur et la forme. Dans l’univers de Linard, la genèse est dans la terre, le plaisir de la création, dans le plat et le bol, « exemples aboutis » servis dans la vitrine de l’écrin des Échevins. À l’occasion de l’exposition présentée au musée Estève depuis le mois de juillet, certaines oeuvres ont quitté l’air libre de Neuvy Deux Clochers.
Le Berry, 19/10, p.15

(Blois) Expo 41 : “ Paysans ? le grand chambardement ”

Inaugurée hier soir par Maurice Leroy, président du conseil général de Loir-et-Cher, et Albéric de Montgolfier, président du conseil général d’Eure-et-Loir, à l’Espace d’expositions du Loir-et-Cher, l’exposition «Paysans ? le grand chambardement» a déjà attiré un public nombreux. Cette exposition interactive est coproduite par le conservatoire de l’agriculture, le musée du Compa, les archives et la bibliothèque départementales
d’Eure-et-Loir.
NR, Loir et Cher,N 19/10, p.6

(Chinon) Ateliers vendanges à l’Écomusée du Véron

Comme chaque année, l’Écomusée du Véron propose aux écoles un atelier pédagogique intitulé « Vendanges ». Depuis le 1er octobre, 300 enfants de 2 à 6 ans ont participé à cette activité sensorielle : découverte des vignes, vendanges, réalisation et, bien sûr, dégustation de jus de raisin. Cette activité ne pourrait être réalisée sans le soutien des vignerons qui autorisent les petits vendangeurs à prélever quelques grappes sur leurs parcelles. En 2012, l’Écomusée a bénéficié du soutien de six viticulteurs du Véron.
Nr, Indre et LoireW, 18/10, p.21

(Chartres) Un stage ouvert à tous, demain au Compa

Le Compa invite aujourd’hui le photographe Jean Frémiot pour animer un atelier de pratique photographique. Jean Frémiot est l’un des photographes présenté dans l’exposition «Images Paysages Histoires des représentations du territoire». C’est une journée pour se découvrir en écrivant avec la lumière où les participants vont travailler ensemble. Cet atelier atypique, propose «la photographie comme technique de soi».
L'Echo, 20/10, p.9

(Châteaudun) Une succession de cadeaux épisodiques garnissant les collections

La ville de Châteaudun a enregistré au fil du temps de nombreux dons ou legs d’oeuvres d’art. Distinction bien sûr, les dons sont effectués du vivant et les legs par voie de testament. Le legs du marquis Léonce de Tarragon en 1897 : sa collection ornithologique et sa collection d’objets d’art d’Extrême-Orient (visibles au musée). Le legs Lumière en 1941 : collection de peintures et de mobilier ainsi que la fameuse maison Lumière située près du château. La donation Wahl-Offroy en 1971 : importante partie de ses collections constituées de 162 objets d’arts et d’archéologie (visible au musée). La donation Ackermann en 1988 : des oeuvres de Georges Paultre actuellement visibles au musée. À noter également, que Damien Georget, apprenti du CFAI, a récemment fait don d’une de ses sculptures, qui trône sur le palier de la salle des mariages de l’hôtel de ville. La Société dunoise d’archéologie a aussi reçu en 1905 le don d’une partie de la collection d’Emile provenant de fouilles en Haute Egypte et les legs en 1932 et 1933 d’objets de préhistoire, minéralogie et histoire naturelle de Messieurs Lucas, Lecesne et Richer. (intégral)
L'Echo, 21/10

Noël au balcon, Pâques au tison ?

Chouette, oignon ou chat, qui prévoit mieux le froid ? Le muséum présente jusqu’au 6 janvier «Une météo de grenouille», une exposition qui passe au crible de la rigueur scientifique toute une série de dictons liés à la météo. Si vous vous levez le matin en surveillant la couleur du soleil, que vous observez où votre chat passe sa patte quand il fait sa toilette, ou que vous comptez les jours après la Saint Médard, cette exposition savoureuse est faite pour vous. Conçue en collaboration avec le muséum de Bourges, «elle fait le point sur 210 proverbes ruraux issus du patrimoine français», explique Marie-Joëlle Thonon, chargée des expositions au muséum.
RC, Orléans métropole, 20/10, p.15

Archéologie région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Suèvres) Nouvelles fouilles archéologiques

Lotissement du Douaire. Ce terrain, situé à côté du lotissement de la Tronne, devait recevoir vingt et une maisons. Suite aux fouilles archéologiques effectuées au mois de mai dernier, l’Inrap, l’Institut national de recherches archéologiques préventives, a décidé de fouilles complémentaires sur la totalité du site jusqu’au 31 mars 2013. Plusieurs éléments tendent à prouver que le site était occupé depuis le néolithique (- 6.000 ans). Les acquéreurs potentiels de parcelles ont renoncé à leur réservation. Le maire a rappelé que six logements sociaux étaient prévus pour Terres de Loire-Habitat, office public de l’habitat du Loir-et-Cher. (intégral)
Nr, Loir et Cher, 16/10

LGV : Archéologie à grande vitesse

L'’archéologie préventive est inscrite dans la loi française et impose, préalablement à certains grands aménagements, d'’étudier les sites archéologiques qui sont directement menacés par les travaux. L’'Etat, via ses services régionaux d'’archéologie, prescrit ces opérations et en assume le suivi scientifique et technique. «C'’est ainsi que, depuis septembre 2009, des archéologues fouillent les 340 kilomètres de la future Ligne à Grande Vitesse Sud-Europe-Atlantique», indique Jérôme Primault, coordonnateur des opérations d’archéologie préventive pour le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC de Poitou-Charentes, Service Régional de l’'Archéologie). Actuellement, plus d'’une centaine de sites archéologiques ont été détectés dans l'’emprise de la LGV Tours-Bordeaux et une cinquantaine d’'entre eux ont nécessité une fouille plus détaillée. D’'ici à 2015, un livre de synthèse devrait pouvoir être publié, regroupant l'’ensemble des résultats obtenus sur toutes ces fouilles. Des expositions ne manqueront pas d’'être proposées au grand public, toujours très curieux de découvrir ce riche patrimoine enfoui.
Nr, Indre et LoireT, 18/10, p.32

(Bourges) Fouiller pour sauvegarder

Lorsqu’on parle archéologie préventive à Bourges, le cas de la Maison de la Culture n’est jamais bien loin. C’est en toute fin de conférence que la question de l’avancée de ce dossier a été posée au conférencier. Alexis Luberne, archéologue responsable d’opérations et de recherches à l’Inrap (institut national de recherches archéologiques préventives), a simplement répondu : «Le diagnostic est terminé et il sera rendu le 20 octobre avant d’être communiqué à la commission interrégionale de la recherche archéologique.» À l’invitation du Bureau des guides de Bourges et devant vingt six personnes, à l’amphithéâtre de la chambre des métiers, le membre de l’Inrap a présenté ce qu’est son domaine d’activité : l’archéologie préventive.
Le Berry, 20/10, p.12

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Pont-de-ruan) Le Prieuré de Relay récompensé

Samedi 13 octobre, au château de La Roche, à Saint-Paterne-Racan, Béatrice et Stéphane Du Mesnil, propriétaires du Prieuré de Relay, ont reçu un prix décerné par l’association des Vieilles maisons françaises (VMF), récompensant la qualité de la restauration du porche d’entrée du Prieuré. La cérémonie s’est déroulée en présence de Mme Dewavrin, secrétaire générale de l’association. (intégral)
Nr, Indre et LoireT, 15/10

(Saint Symphorien le Château) Des travaux autour de l’église

Depuis trois semaines, la municipalité procède à l’aménagement en pavé ancien de la place de l’église de Saint Symphorien le Château, ainsi qu’à la rénovation du mur d’enceinte en pierre. Les travaux devraient se terminer à la fin du mois avec l’éclairage du clocher, juste avant le concert du dimanche d’automne. Le coût de ce chantier s’élève à 200.000 €. (intégral)
L'Echo, 16/10

(Dreux) La nouvelle croisade de Dédé

Il le dit et il le martèle : «tant que je serai en vie, rien n’y personne ne m’empêchera pas de dire ce que je pense !» A 81 ans, voici André Graillet, le président de l’association de sauvegarde du patrimoine drouais, une fois de plus en guerre contre ce qu’il appelle «des saccages de nos vieilles pierres». Dans son collimateur, cette fois ci, les «affreuses plaques de ferraille» qui encadrent, place Mésirard, l’ancien arsenal des pompiers, restauré et reconverti en centre d’exposition d’art contemporain. «Pour la restauration du bâtiment, je dis bravo. Les gars ont fait un superbe travail. Mais pourquoi, bon sang, a t on été mettre, des deux côtés du bâtiment, ces grilles en ferraille posées sur un tas de caillasses ?» s’emporte t il. Et d’exiger «le démontage des ferrailles et des coffrages de couleur marron qui sont aussi d’une laideur repoussante.»
L'Echo, 16/10, p.21

(Vierzon) Des parcours entre histoire et industrie

Lorsque l’on se promène dans la ville, surtout dans la partie médiévale, on croise au fil des lieux emblématiques des panneaux plutôt défraîchis, donnant quelques explications historiques. Le beffroi, la butte de Sion, les squares Lucien Beaufrère et Émile Péraudin, la rue piétonne et ses belles maisons à pans de bois, mais aussi le canal de Berry ou la maison de Célestin Gérard font partie des sites à découvrir. Les habitants n’y font certainement plus beaucoup attention mais l’effet de ces totems décatis sur les touristes de passage peut être désastreux ! Leur implantation n’est pas toujours judicieuse, donnant parfois l’impression d’avoir été prévue surtout pour ne pas gêner les voitures. Sur une idée du conseil de quartier de Villages, approuvée par les élus, ils sont en voie d’être refaits au fil de deux nouveaux parcours mettant en valeur le passé de la ville, d’avant et après la révolution industrielle. Un groupe de travail composé d’élus et d’associations (Amis du musée, Amis du vieux Vierzon, Cercle historique…), avec le service du patrimoine, a recensé les lieux existants et étudié ceux où de nouveaux totems pourraient être implantés. Le groupe a planché également sur le contenu historique de ces panneaux explicatifs.
Le Berry, 16/10, p.17

(Argent s/Sauldre)Une nouvelle voûte pour la chapelle

Une cérémonie inhabituelle était organisée mercredi dernier pour l’inauguration de la nouvelle voûte en bois de la chapelle de l’Étang du Puits. Cette chapelle située près du canal et face à l’étang, et placée sous le vocable de Saint Jacques de Compostelle, fut construite en 1932 et consacrée en 1933 par l’évêque auxiliaire de Bourges Monseigneur François Auvity, pour commémorer la tragique noyade de plusieurs enfants du patronage de Gien avec leur prêtre, en colonie de vacances sur les lieux. Jean-Luc Gorin, président de l’Afa et amoureux du lieu, expliquait à l’assemblée la conduite des travaux qu’il a réalisés avec Jean-Claude Evezard pour une durée de cent heures de travail et une surface de 90 mètres carrés de frisette. Le financement des travaux a été pris en charge par André Mardesson et l’Association fraternelle d’Argent.
Le Berry, 16/10, p.21

(Epeigné-les-bois) Un chantier d’église qui se fait prier

L’église Saint-Aignan est le patrimoine le plus ancien de la commune d’Epeigné les Bois. Les derniers grands travaux sur la toiture (clocher, tourelle et chapelle) remontent à 1955. A une époque non déterminée, une partie de la charpente de la nef a été supprimée. En 2009, la municipalité constatait que la couverture était en très mauvais état et que la charpente en haut de la tour d’escalier est en partie pourrie. La commune n’ayant pas les moyens financiers de réaliser l’ensemble des restaurations en une seule fois (estimés à 600.000 €), le conseil municipal a décidé de procéder en trois tranches : la nef et la tour, la croisée et les transepts, et le choeur. En mars 2011, le conseil a approuvé le plan de financement de cette 1re tranche estimée à 187.806 €. Et c’est, depuis, un véritable chassé-croisé de dossiers entre la DRAC, l’architecte des bâtiments de France, la Fondation du Patrimoine qui fait que les travaux ne débuteront pas avant 2013.
Nr, Indre et LoireE, 16/10, p.26

(Chartres) Les Américains gâtent la cathédrale

Les vitraux du déambulatoire, ceux du haut chœur, les verrières du transept sud, l’orgue, l’autel et le mobilier liturgique. En vingt ans, les actions de restauration de la cathédrale, financées par l’association de mécénat Chartres Sanctuaire du Monde, ont considérablement embelli le joyau architectural de la ville. L’association chartraine de promotion de l’édifice, présidée par Servane de Layre Mathéus, est parvenue, depuis 1992, à récolter 1,3 million d’euros auprès de donateurs hexagonaux mais aussi américains. Depuis 2005, Chartres Sanctuaire du Monde entretient un partenariat avec American Friends of Chartres, basée à New York.
L'Echo, 17/10, p.8

(Saint Amand) Le parvis de l’église en cours de pavage

Enfin. Les travaux de réfection du parvis de l’église paroissiale Saint Jean ont débuté. «Enfin», parce que ce chantier avait d’abord été prévu par la ville, propriétaire du bâtiment, pour la fin de l’année dernière. Si le programme a été décalé, c’était pour permettre au service d’archéologie préventive de la direction régionale des Affaires culturelles (Drac) de fouiller les sols. L’étape, qui a eu lieu au printemps, n’a pas débouché sur la préconisation de mesures préventives. Feu vert pour les travaux. Depuis les premiers jours d’octobre, les pelleteuses ont pris possession des lieux. Et détruit le bitume noir, peu engageant, qui revêtait le sol. Encore une pierre apportée à l’édifice du changement dans ce quartier de la vieille ville.
+ Un grand chantier de revalorisation de l’église paroissiale à venir : Les travaux du parvis s’inscrivent dans le cadre d’un plan plus large de mise en valeur de l’église paroissiale, pensé sous le mandat de Serge Vinçon et repris par l’actuel maire, Thierry Vinçon.
Le Berry, 17/10, p.25

L’influence Haussmann a bouleversé Blois

Enfermée au Moyen Age, la vieille ville de Blois reprend son souffle au siècle d’Haussmann. C’est cette évolution que la visite proposée par le service Ville d’art et d’histoire, samedi, a mise en exergue.
Nr, Loir et Cher, 17/10, p.13

(Fréteval) L’Adoration des Bergers s’en est allée

Hier, L’Adoration des Bergers, peinture sur bois du XVIIe siècle, a quitté l’église Saint-Nicolas de Fréteval. Un abandon provisoire et pour la bonne cause car l’oeuvre part pour une restauration d’envergure supervisée par Yves Crinel, spécialiste en la matière. A l’occasion des inventaires réguliers effectués par le conservateur des antiquités et objets d’art de Loir-et-Cher, Dominique Ménanteau, la dégradation progressive de cette œuvre majeure du mobilier frétevallois avait été évaluée. Voté à l’unanimité par le conseil municipal, ce projet de préservation du patrimoine, dont le coût s’élève à 12.558 €, a fait l’objet de demandes de subventions désormais obtenues. La Drac (Direction régionale des affaires culturelles) Centre contribue à hauteur de 4.200 €, le conseil général pour 1.512 € et la communauté de communes du Haut-Vendômois complète, avec une participation de 2.688 €, ce dispositif permettant la prise en charge à 80 % de cette opération.
Nr, Loir et Cher, 17/10, p.21

(Romorantin) ••• Vers le label Pays d’art et d’histoire en 2013

Depuis deux ans, Sylvie Doucet travaille sur le dossier du label Pays d’art et d’histoire. «C’est bien parti !», lance la jeune femme. Avec le sénateur-maire de Romorantin Jeanny Lorgeoux, elle a arpenté les 53 communes du Pays pour aller à la rencontre des élus et de l’histoire des communes. «Nous sommes allés à Montrichard au même titre qu’à Rougeou.» Une façon de les évoquer au fil de thématiques. C’est en juin prochain que le ministère de la Culture devrait rendre sa décision et attribuer le label. «Notre dossier est déjà déposé à Orléans. Il rejoindra le ministère en janvier.» Des représentants de la Drac étaient encore présents, la semaine dernière, sur le territoire pour le visiter et prendre la température. Le label attribué, un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine serait créé à Romorantin, dans la fabrique Normant. (intégral)
Nr, Loir et Cher, 17/10

(Loches) Retour d’une toile pas comme les autres

Un moment de grâce. L’ex- pression est de Pascal Dubrisay, l’adjoint au patrimoine. Elle résume bien le sentiment que l’on éprouve à voir se dévoiler un tableau du XVIIe siècle de retour de restauration. Et quel tableau ! «Jésus portant sa croix» a retrouvé lundi les murs de l’église Saint-Antoine, après une résurrection qui aura duré quatre mois dans un atelier spécialisé de l’Allier. On le dévoilait dans la NR du 3 octobre, cette oeuvre superbe s’est révélé appartenir à l’impressionnante collection de Philippe de Béthune. Non seulement la restauration a mis au jour, comme nous l’indiquions précédemment, les armoiries de cet aristocrate cachées sous un repeint du XIXe siècle, mais de surcroît, au dos de la toile, figure la mention «A Monseigneur le comte de Béthune», dans une calligraphie typique du XVIIe siècle. Cette dernière découverte remonte à quelques jours à peine.
Nr, Indre et LoireE, 17/10, p.20

(Neuville aux Bois) La ferme Thauvin suscite toujours le débat

La vente de la ferme Thauvin continue de faire débat, à Neuville aux Bois. La preuve en est avec le dernier conseil municipal, où de nombreux échanges à ce sujet ont émaillé la séance. Le maire, Michel Martin, a commencé par rappeler que la commune avait demandé l’estimation par les services des Domaines de l’ensemble immobilier, situé au 23 et 25 rue des Villeneuves, d’une surface de 898 et 1.570 m2. Et le montant fixé s’élève à 278.668 euros.
RC, Beauce, 18/10, p.16

Une souscription pour l’église de Vierzon

Le mouvement « Maison commune » créé il y a dix-huit mois par un industriel vendômois Laurent Ozon ancien proche de Marine Le Pen part en croisade… pour racheter l’église Saint-Éloi de Vierzon. Une église sans paroissien que le diocèse a mis en vente pour 170.000 € et qui intéresserait la communauté musulmane. Pour Laurent Ozon, «il est impensable de substituer une religion à une autre… A cette idée dangereuse, nous préférons imaginer un espace de vie ouvert à des associations qui partagent nos projets de relocalisation de l’économie comme les Amap ou encore des associations ayant trait au patrimoine, à l’environnement actuellement sans lieu de réunion… En quatre jours sur Internet, notre fonds de souscription a déjà collecté 16.000 € de promesses de dons…» (intégral)
Nr, Loir et CherS, 18/10

(Chartres) Un genre accessible à tous

Bertrand Utzinger vit près de l’église de Meslay le Grenet. Le trésor de l’édifice est une fresque murale quasi complète peinte au Moyen Âge sur le thème de la danse macabre. «Elle est l’un des aspects les plus beaux de l’art macabre. Dans les églises sont représentés les morts qui entraînent les vivants vers leur propre mort, dans une danse». Échanger des connaissances En 1986, il met sur pied un congrès sur l’art macabre avec des spécialistes européens. Tous les deux ans, la rencontre a lieu en Allemagne, Suisse, Italie, Autriche et Roumanie. «Depuis 1988, elle n’avait pas eu lieu à Chartres. L’objectif est d’échanger des connaissances fouillées, parfois sur des petits détails».
L'Echo, 19/10, p.9

(Bourges) Une, deux, quatre, six pelles rénovées

Aux Quatres pelles, c’est l’effervescence des grands jours. Les élus se sont réunis, hier, à l’occasion du lancement des travaux de rénovation de l’ouvrage qui permet de réguler l’eau : les quatre pelles. Enfin, les six pelles pour être plus précis. «Puisque nous en avons deux autres en aval», précise Serge Marquez, responsable des services rivières et eaux pluviales. Le fonctionnement de l’ouvrage va être sécurisé. Les travaux vont se poursuivre jusqu’au 9 novembre. La circulation piétonne sur la passerelle, permettant le franchissement des déversoirs, sera maintenue malgré tout.
Le Berry, 19/10, p.14

(Sennely) Poursuite de la restauration de l’église

Lors de sa dernière réunion, le conseil municipal de Sennely :
- Confirme le choix du cabinet AB Architecture et Patrimoine représenté par Alexandre Bonnassieux pour le marché de maîtrise d’oeuvre des travaux de restauration de l’église pour un montant de 39.500 euros hors taxes. - Approuve le choix des entreprises pour la tranche ferme et les tranches conditionnelles 1 et 2 concernant les travaux de restauration de l’église et ce pour un montant total de 447.430 euros hors taxes et autorise le maire, Pierre Henry, à signer le marché et toutes les pièces s’y afférents. - Demande une subvention dans le cadre de la réserve parlementaire auprès de Claude de Ganay, député du Loiret, pour aider au financement des travaux de restauration de l’église. (intégral)
RC, Beauce, 19/10

(Clémont) Eglise

Thierry de Montbel a présidé sa dernière séance de conseil municipal au cours de laquelle il a annoncé sa démission avant de proposer sa lettre au préfet du Cher. Plusieurs dossiers étaient inscrits à l’ordre du jour : Église. Le maître d’oeuvre retenu est M. Still, architecte. Un contrat d’opération sera mis en place avec le conseil général. En ce qui concerne la DRAC, une réunion de diagnostic des travaux sera présentée en réunion. (intégral)
RC, Montargis/Gien, 19/10

(Argy) Un camp chantier au château

Depuis soixante ans, le Club du Vieux Manoir œuvre pour les jeunes et le patrimoine français, en organisant des camps chantiers de jeunes bénévoles. L’association est reconnue d’utilité publique et a accueilli plus de 100.000 jeunes, sur près de 250 monuments et sites. A l’occasion des vacances de Toussaint, le club du Vieux Manoir va intervenir au château d’Argy et à l’église de Saint-Lactencin. Ce camp chantier patrimoine aura lieu du 1er au 9 novembre.
Nr, Indre, 19/10, p.14

(Selommes) Le tableau du retable de l’église rénové

Dernièrement, Francis Druon, maire de Selommes, a célébré la remise en place du tableau restauré, placé à l’intérieur du retable, au-dessus de l’autel de l’église, en présence de Maurice Leroy, député, président du conseil général, André Buisson, conseiller général, des maires des communes environnantes, de Monseigneur Boulay, représentant Monseigneur de Germigny, de l’abbé Champeau, curé de la paroisse et des membres du conseil pastoral. Ce tableau de 3,55 m sur 2,91 m représente la Vierge montant au ciel entourée d’anges, sous le regard des apôtres et de Saintes Femmes. Créé au début du XVIIIe siècle, le tableau a subi les outrages du temps et il devenait indispensable de réfléchir à sa restauration. La décision a été prise en 2009 par le conseil municipal. Le montant de l’opération s’élève à 14.600 € TTC. La commune a bénéficié de subventions : 3.800 € du conseil général, 2.400 € de la direction régionale du patrimoine culturel, 1.500 € de la Fondation du patrimoine et 1.300 € de souscription publique, les 5.600 € TTC restant à la charge de la commune.
Nr, Loir et CherN, 19/10, p.21

(Ballan-miré) Le patrimoine au menu du conseil municipal

Il y aura un conseil municipal, aujourd’hui à 19 h à l’hôtel de ville. On y débattra, entre autres, de patrimoine avec la modification des périmètres de protection des monuments historiques de l’église paroissiale Saint- Venant et du château de Rochefuret. A ce sujet, on y parlera peut-être de la terrasse couverte nouvellement installée sur la place de l’église. Il sera également question de l’approbation du plan local d’urbanisme (PLU) et du droit de préemption urbain (DPU).
NR, Indre et LoireT, 19/10, p.17

(Montlouis) Une Maison plus belle pour faire connaître la Loire

La grande nouveauté, c’est bien sûr, cette belle salle dans le tuffeau, une ancienne cave qui abrite déjà une exposition, et ces deux espaces supplémentaires qui serviront pour les ateliers pédagogiques réservés aux enfants des écoles. Mais les anciens locaux qui étaient devenus trop exigus pour accueillir le public ont été aussi totalement réaménagés. Rendus accessibles aux handicapés, plusieurs espaces, dont la bibliothèque et la salle d’exposition se situent désormais au rez-de-chaussée. Lancés en 2010, les travaux de la Maison de Loire (autour de 700.000 €) confiés au cabinet d’architecture Bossoreil-Lesage ont été portés par la Région Centre qui en a financé 40 %. La Région en a fait une de ses cinq Maisons de Loire, réparties sur l’axe ligérien et aujourd’hui fédérées.
Nr, Indre et Loire, 21/10, p.7

(Chartres) « Ce sera accessible à tous »

Le Centre international du vitrail organise, à compter d’aujourd’hui, une série de trois colloques dédiés aux arts et à la cathédrale aux XIXe et XXe siècles. Le premier de ces trois rendez vous, programmés à la maison du Saumon, sera plus précisément l’occasion d’approfondir le sujet de la cathédrale à travers l a littérature, du Moyen Âge au XIXe siècle. «Quatre spécialistes Jean Paul Deremble, vice président du centre du vitrail et maître conférencier, Joëlle Prugnaud, Isabelle Enaud-Lechien et Arnaud Timbert se succéderont», précise Jean-François Lagier, directeur du Centre du vitrail.
L'Echo, 20/10, p.10

(Châteaudun) Une promenade instructive dans le Dunois du XIXe siècle

La médiathèque de Châteaudun, en collaboration avec les Archives municipales, présente jusqu’au samedi 10 novembre, des gravures issues de son fonds patrimonial iconographique. Intitulée Châteaudun et alentours, gravures du XIXe siècle, l’exposition donne aux visiteurs, l’occasion de découvrir des pièces habituellement conservées précieusement à l’abri de la lumière.
L'Echo, 20/10, p.22

(Saint Aubin des Bois) Le clocher se refait une beauté

Les travaux de restauration du clocher de l’église dans la commune de Saint Aubin des Bois viennent de débuter. Un chantier rendu nécessaire en raison de chute régulière d’ardoises. Cette réfection remplacera à l’identique la couverture du clocher. Des travaux d’étanchéité sur l’un des pignons seront également réalisés. Le budget associé à ces travaux s’établit à 89.890,51 € HT et représente un coût élevé pour la commune. Lors du Conseil municipal, Jean-Guy Lambert, maire de la commune, a informé les élus que la municipalité était parvenu à obtenir l’assurance de certaines subventions. Ainsi le Conseil général alloue 13.483.58 € au titre du Fonds départemental d’aide aux communes (FDAIC). Chartres métropole participe au titre du Fonds de concours pour un montant de 989.05 €. La députée de la 3e circonscription, Laure de La Raudière versera la somme de 8.000 € dans le cadre de sa réserve parlementaire.
L'Echo, 21/10, p.9

(Nogent le Rotrou) Des visites commentées au château

Le château Saint Jean se dévoile de façon plus intime aux visiteurs, tous les week ends, jusqu’au 10 février. Une volonté de l’équipe qui gère le monument de maintenir un programme d’animations, tandis que le musée n’accueille plus d’exposition jusqu’au 16 février prochain. Programmées à 15 heures, les samedis et dimanches, ces visites sont commentées par des étudiants. Sandra Le Chevalier a guidé les premières visites. «Je travaille au château depuis près de quatre ans en tant qu’emploi saisonnier l’été, ou en renfort sur les weekends», a t elle témoigné. Étudiante en deuxième année de Master d’histoire à l’université de Tours (Indre et Loire), la jeune femme de 23 ans est originaire de Nogent le Rotrou. «Je me spécialise dans l’histoire ancienne», a expliqué l’étudiante.
L'Echo, 21/10, p.15

(Orléans) L’église Saint-Vincent en plein ravalement

Des travaux ont lieu à l’église Saint-Vincent. Le chantier, qui doit durer trois mois, consiste en un ravalement des façades de l’édifice et en un remplacement des menuiseries de la sacristie. La rue de l’église Saint Vincent est fermée à la circulation durant cette période de travaux. (intégral)
RC, Orléans métropole, 20/10

(Beaugency) Un riche patrimoine protégé à restaurer

Suite au diagnostic réalisé par Martine Ramat, architecte du patrimoine, et à l’étude d’Isabelle Bedat, restauratrice en textiles anciens en collaboration avec la Drac (Direction régionale des affaires culturelles et le conseil général du Loiret, la ville de Beaugency a planifié, dans le cadre de son programme pluriannuel d’investissement 2013-2015, la restauration de la salle d’honneur de l’hôtel de ville, classée monument historique, et une campagne de conservation et de restauration des huit tentures brodées XVIIe exposées dans la pièce, également classées monument historique. L’intérêt historique justifie un partenariat particulier entre l’État et la ville pour assurer les conditions techniques et financières de cette opération pluriannuelle. Il était, en effet, impératif qu’une convention cadre soit signée entre l’État, représenté par le préfet de région, et la ville de Beaugency, représentée par Claude Bourdin, maire. L’accord porte sur un programme de travaux évalué globalement à 909.274 euros, selon les études préliminaires, réparti sur trois exercices budgétaires à compter de 2013.
RC, Beauce, 20/10, p.18

(Sennely) Une souscription lancée pour l’église Saint-Jean-Baptiste

La vétusté touche actuellement l’ensemble de l’église Saint Jean Baptiste. Les toitures du chœur et des chapelles sont en tuiles de pays, le clocher ainsi que la nef sont couverts en ardoises. Une réfection devient urgente pour le chœur et les chapelles. Une révision est nécessaire pour les autres toitures. De nombreuses fissures sont visibles sur l’ensemble de l’édifice, principalement sur les murs du chœur. Et l’on constate des effritements de pierres dans les parties basses et des blocs déstabilisés sur les contreforts. Devant un tel tableau, la commune a souhaité entreprendre au plus tôt un important programme de rénovation indispensable pour la sauvegarde de son église Saint Jean Baptiste. Dernièrement, a été signée la convention entre la commune et la Fondation du patrimoine, permettant aux particuliers et aux entreprises ou associations de participer financièrement à la restauration extérieure de l’église Saint Jean Baptiste.
RC, Beauce, 20/10, p.20

Thou, un passé tumultueux dissimulé

Le village a connu des épisodes violents lors des guerres de religions, de la guerre de Cent ans ou de l’Occupation. Des traces sont encore visibles.
RC, Montargis, 20/10, p.15

(Le Blanc) Voyage vers la Révolution au Moulin de la filature

On le savait, le fond ancien de la ville du Blanc, retrouvé dans le grenier de la mairie par Michel Maupoix, regroupe une collection exceptionnelle de gravures. Après les expositions consacrées au voyage en Orient de Louis- Léon Laborde et aux monuments arabes et moresques de Cordoue, Séville et Grenade, les Amis de la Bibliothèque Municipale du Blanc proposent Le Drapeau et la Rose des vents, guerres et voyages sous la Révolution et L’Empire. Une exposition d’une grande qualité, qui couvre la période 1792-1815 et qui conduit le visiteur de Valmy à Moscou, ou encore lors de la campagne d’Égypte. Elles ont, avant d’être présentées, bénéficié d’une restauration par un atelier spécialisé. Graphisme exceptionnel, soucis des détails, ces gravures, notamment celles représentant les champs de batailles, sont remarquables. Autour d’elles, sont présentées des tableaux, armes, objets, livres anciens et documents prêtés par le Musée Bertrand de Châteauroux, les archives départementales, les bibliothèques de Châteauroux et de Blois.
Nr, IndreE, 20/10, p.18

(Orléans) C'est quoi ce Frac ?

Dès que l’on évoque l’architecture des nouveaux bâtiments du FRAC, le Fonds régional d’art contemporain, sur le boulevard Rocheplatte, les réactions des Orléanais sont épidermiques: la conception très futuriste des ''Turbulences'', le futur accueil du FRAC, fait tout particulièrement grincer des dents. Surtout quand on sait que le montant total des travaux dépasse 12,5 M€. «Un avion écrasé», «une cafetière italienne», un «VRAC architectural», «une carcasse d’acier» ou une «construction hideuse» : invités à s’exprimer sur les nouveaux bâtiments du FRAC, le Fonds régional d’art contemporain, les Orléanais sont -et c’est un euphémisme- plutôt sceptiques, voire carrément critiques. «Et l’on ose appeler ça de l’art ?» interroge Olivier, un habitant de La Chapelle Saint-Mesmin. «Cette construction hideuse dénature le boulevard Rocheplatte, réussissant le tour de force de faire trouver presque belles les autres constructions des environs (CPAM, médiathèque)». Même réaction dans une brasserie du centre-ville : «les Bâtiments de France acceptent vraiment n’importe quoi comme style, et on nous embête pour une histoire de store ou d’enseigne...»
Tribune Orléans, 18/10, p.3

Source : liberation.fr

L’éducation artistique : c’est maintenant

En faisant de l’éducation artistique et culturelle une priorité, le président de la République a suscité de grands espoirs chez tous ceux qui travaillent à ces pratiques singulières d’«éducation à l’art et par l’art», de «formation à la culture par les pratiques culturelles». Artistes, enseignants, responsables éducatifs et culturels, élus locaux se sont investis, depuis plusieurs années, dans des projets associant le monde de l’art et de la culture avec celui de l’éducation : ateliers de pratique artistique, classes à projet artistique et culturel, jumelages entre établissements scolaires et culturels, résidences d’artistes dans les écoles, parcours culturels, formations des artistes et des enseignants…
Lire la suite

Source : nouvelobs.com

Plan Hollande pour l'éducation: réactions politiques

ARIS, 09 oct 2012 (AFP) - Voici des réactions aux annonces faites mardi par François Hollande sur la politique d'éducation et qui feront l'objet d'un projet de loi.
Lire la suite

Source : lemonde.fr

Refonder l'économie de la culture

L'inventaire à la Prévert des projets abandonnés ou différés aura laissé le "milieu" sans voix. On l'avait pourtant connu plus revendicatif. Peut-être le deuxième temps de l'exception culturelle devait-il commencer ainsi, rompant avec le registre émotif et quasi religieux du discours culturel pour tenter d'inventer un autre projet.
Lire la suite

L'ISF sur les oeuvres d'art

Source : lesechos.fr

Christian Eckert : «Je propose d'intégrer les oeuvres d'art dans l'assiette de l'ISF»

Le rapporteur général (PS) du budget à l'Assemblée nationale regrette le recul du gouvernement sur les plus-values de cession. Dans une interview aux « Echos », il annonce vouloir présenter un amendement intégrant les oeuvres d'art d'une valeur supérieure à 5.000 euros dans l'assiette de l'impôt de solidarité sur la fortune.
Lire la suite

Source : rue89.com

Denis Robert : « Taxer l’art cher, c’est libérer la création »

L’écrivain Denis Robert, également artiste, est pour la taxation des œuvres d’art, proposition qui divise le gouvernement. Voici pourquoi.

J’entends beaucoup de bêtises et d’inexactitudes en ce moment dans le débat autour de la taxation des œuvres d’art, surtout de la part de membres du gouvernement.
Lire la suite

Source : lesechos.fr

Aurélie Filippetti : «Le Premier ministre et le président ne veulent pas l'ISF sur les oeuvres d'art»

« Soumettre les oeuvres d'art à l'impôt de solidarité sur la fortune aurait de lourdes conséquences pour le marché et pour les collections nationales », défend la ministre de la Culture, dans une interview aux «Echos».
Lire la suite

Source : latribunedelart.com

L’inclusion des œuvres d’art dans l’ISF repoussée par l’Assemblée nationale

19/10/12 - Politique culturelle - Impôt sur la fortune - Comme attendu depuis que le gouvernement s’y était opposé et que le Parti socialiste avait décidé de ne pas le voter, l’amendement à l’article 9 du projet de loi de finances 2013 qui prévoyait d’inclure les œuvres d’art dans l’assiette de l’ISF a été repoussé cette nuit par l’Assemblée nationale.
Lire la suite

Les grands musées contre l’ISF sur les œuvres d’art

On s’inquiétait de les voir absents du débat, mais ils auront su finalement s’engager à temps, alors que le débat aura lieu à l’assemblée mercredi.

A peine avions nous fini d’écrire notre article sur l’opposition des maires socialistes de grandes villes à l’imposition des œuvres d’art, notamment pour les menaces que cela ferait peser sur les musées, que nous apprenions grâce au Figaro que les sept présidents des grandes institutions muséographiques françaises ont pris également l’initiative d’un communiqué sous la forme d’une lettre à la ministre de la Culture, avec copie au Premier ministre et au Président de la République.
Lire la suite

Les maires socialistes des grandes villes s’engagent contre l’ISF sur les œuvres d’art

Le symbole est de taille : les maires socialistes de sept grandes villes viennent de publier un communiqué pour s’opposer à l’inclusion des œuvres d’art dans l’assiette de l’impôt sur la fortune, comme le prévoit l’amendement qui sera discuté mercredi à l’Assemblée nationale.
Lire la suite

Source : http://pays-de-la-loire.france3.fr

Série noire au musée Dobrée qui perd son directeur

Philippe Grosvalet, le président du Conseil Général de la Loire-Atlantique a accepté sa démission. "Sa motivation, en venant en Loire- Atlantique, était d'enrichir et de porter un projet ambitieux de rénovation et de rayonnement du musée Dobrée. Compte tenu des recours juridiques engagés contre ce projet, des délais supplémentaires induits par ce contentieux, et des incertitudes sur leur issue, j'ai accepté sa demande".
Lire la suite

Source : nouvelobs.com

La restitution exceptionnelle de la grotte Chauvet bientôt une réalité

VALLON-PONT-D'ARC (Ardèche) (AFP) - Candidat au patrimoine mondial de l'Unesco, le site préhistorique de la grotte Chauvet découvert en 1994 en Ardèche, sera d'ici fin 2014 accompagné d'un exceptionnel espace de restitution pour permettre au grand public d'en découvrir toutes les richesses.

En participant vendredi à la pose de la première "main" de l'espace de restitution de la grotte, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti a rappelé que "la grotte Chauvet fait partie des dossiers français les plus aboutis pour l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco".
Lire la suite

Source: marseille2013.com

Où va vraiment l’argent de la culture ?

Selon une étude de l’agence régionale des arts du spectacle, les budgets de la culture des villes de Paca augmentent. Mais ils sont majoritairement captés par les charges de personnel. Quant à l’argent redistribué, il est absorbé à 50 % par les 30 plus grosses structures. Les 5370 autres acteurs culturels se partagent les miettes. Un article paru dans le Ravi de septembre.
Lire la suite

Enrichissement des musées

Source : latribunedelart.com

Un portrait de Reynolds pour le musée de Birmingham

Acquisition - Birmingham, Museum and Art Gallery – Le Portrait du Dr. John Ash par Joshua Reynolds, en dépôt depuis 1994 à l’Art Gallery de Birmingham, a définitivement intégré les collections grâce à son acquisition récente par le musée.
L’œuvre fut commandée en 1788 par les administrateurs du General Hospital de Birmingham et trôna dans la salle de conseil, puis devint propriété du Queen Elizabeth Hospital Charity qui souhaitait s’en séparer. Estimé 900 000 livres, il fut finalement acquis 875 000 livres par l’Art Gallery.
Lire la suite