Revue de presse (24 - 30 juin 2013)

Musées région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Lorris) Un lieu pour remonter le temps

Tic tac. Tic tac. Des aiguilles qui avancent, des pendules qui se balancent et le signe du temps qui passe. Au musée horloger de Lorris, une poignée de passionnés invite pourtant les amateurs à remonter le temps. Ici, un carillon qui rappelle celui de la grand mère, là une comtoise comme chez les arrière grands parents… «Nous ne présentons pas de pièces de luxe. Nous sommes à Lorris, pas à Genève», explique Michel Jouanneau, président de l’association qui gère le musée. Aussi, l’horlogerie présentée est une horlogerie populaire, «celle que l’on trouvait chez tout le monde et qui était susceptible d’atterrir chez un horloger de campagne», poursuit il.
RC, Orleans, 23/06, p.24


(Issoudun) Une boulangerie-musée qui sent le vrai pain

Il en rêvait, Marcel Suhard, de sa boulangerie. Mais quand, après étude, on lui Ia fait comprendre qu’un tel projet coûtait la bagatelle de 67.000 €, il s’est immédiatement senti découragé. Le président de La Rabouilleuse n’est néanmoins pas homme à se laisser abattre longtemps et très vite, il a cherché du côté des subventions. Et là, le rêve a été possible. Après la réalisation du four en 2007, l’idée était de construire une authentique boulangerie du passé. Comme si, en pénétrant dans le lieu, on retournait un siècle en arrière, voire davantage. Le décor, l’odeur… tout y serait. Et tout y est. Des couches, des pelles, un pétrin, un coffre à farine, une corbeille à défourner… Autant d’objets et de mobilier qui ont été donnés par Marcel Dubreuil, figure de la boulange issoldunoise qui a arrêté sa carrière de boulanger à 87 ans, en 1987, dans sa boutique du quartier Saint-Paterne.
Nr, Indre, 23/06, p.7

(Bourges) La marqueterie prend ses marques

 Jusqu’en avril prochain, la marqueter ie orne l’agenda culturel berruyer. La technique décorative déployée en France et en Italie dès le XVe siècle, s’incruste dans deux musées, celui de l’hôtel Lallemant et les Mof. Ce décor de surface plane est aujourd’hui encore comparé à une peinture de bois, mosaïque raffinée mêlant formes géométriques et essences colorées. «Les musées de la ville ont la particularité de posséder un fonds de collection de mobilier en marqueterie de grande qualité», a précisé Serge Lepeltier, maire de Bourges, lors d’une inauguration très courue samedi soir.
Le Berry, 24/06, p.9[/b][/b]

(Orleans) Enfants et création au musée !

Vendredi, le service culturel des Beaux Arts d’Orléans a inauguré l’exposition «Enfants et créations», en présence des élus. L’exposition rassemble les travaux des enfants réalisés lors des ateliers d’arts plastiques de l’année, sur différents thèmes. Les oeuvres sont installées en lien avec les collections sur tous les étages. «C’est un contact direct avec l’art qui forme le regard des enfants, souligne Isabelle Klinka, directrice des musées d’Orléans. «L’art et la création sont nécessaires et permettent de développer tout le potentiel de l’être humain. C’est le rôle d’éducation des musées.» J’y vais : Exposition jusqu’au dimanche 1er septembre. (intégral)
RC, Orleans, 26/06

(Villeperdue) Au musée Dufresne drôles de machines à vendre

Voilà à quoi ressemble l’antichambre du musée Dufresne : des parcs fermés avec de gros cadenas dans lesquels gisent d’antiques machines rouillées, au milieu d’herbes hautes. Un vrai cimetière des éléphants. Il y a de tout à Villeperdue : de vieux tracteurs, des véhicules de pompiers, des machines agricoles. Et même un hélicoptère «banane» ! Le hangar impressionne encore plus : serrés les uns contre les autres, les cadres de vieux vélos ressemblent à des squelettes. Un camion américain du début du XXe siècle, gris, marqué «Théâtre Bouquet» semble tout droit sorti de l’arrière-front des tranchées. Pas très loin, un vieux corbillard hippomobile noir prend aussi la poussière… Tout n’est pas à vendre, bien sûr, mais la maison Dufresne se sépare de ses doublons. Elle ne veut plus conserver de pièces déjà présentes au musée Maurice-Dufresne  (3.000 inventions à découvrir sur 1,4 km près d’Azay-le-Rideau). Environ 30.000 personnes le visitent chaque année. Me Bertrand Jabot vendra sur place, samedi 29 juin, environ 400 lots. Français, Anglais et Belges  (parfois exilés fiscaux) rachètent ces vieux véhicules pour les restaurer.
Nr, Indre et Loire, 26/06, p.9

(Vierzon) « Ne dispersez pas les collections ! »

Est ce l’installation du comité scientifique pour le futur musée ? Ou bien la présentation des collections à découvrir actuellement à l’office du tourisme ? En tout cas, il y aurait bien un «effet musée». Pour Roger Coulon, président des Amis du musée de Vierzon, «depuis un mois, un mois et demi, la mayonnaise prend». Dans son dernier bulletin (lire cidessous), l’association fait le point sur ce projet de musée et donne des informations sur ses activités. «Avant de mettre une annonce sur Internet, qu’ils nous contactent !» L’engouement des habitants se traduit par des dons de plus en plus fréquents. D’autant que, désormais, l’association dispose d’un local sécurisé. La ville lui attribue, également, une subvention de 3.000 euros par an afin de réaliser des achats. «Si besoin, si une pièce importante se présente, nous pouvons négocier. Le fait que la ville nous ait délégué cette mission montre sa volonté, nous en sommes très contents», confie Roger Coulon. Il lance un appel aux personnes souhaitant donner ou vendre des objets liés au patrimoine industriel et pouvant intéresser le futur musée.
+L’association les Amis du musée défend l’idée d’une «culture industrielle»
Le Berry, 27/06, p.20

(Savigné-sur-Lathan) La nouvelle collection Quétin inaugurée

Vendredi dernier, effervescence au musée des faluns de Savigné-sur-Lathan, où se déroulait en présence d’une soixantaine d’invités (notables, élus, et amis du musée du savignéen, et Annick Lautraite, de la Drac,  conservateur en chef du patrimoine), la présentation par Jean-Claude Gagnaison, conservateur du musée et la présidente de l’association, Josette Calonne, la nouvelle collection acquise en 2012 : la collection Quétin. Cette collection est le fruit d’une recherche s’étalant sur plusieurs décennies par un collectionneur, René Quétin, âgé aujourd’hui de 99 ans. C’était aussi l’occasion de fêter les 40 ans de l’association (qui a vu le jour  le 6 avril 1973) et qui a pour but d’acquérir, d’entretenir et présenter les fossiles découverts du bassin de Savigné ainsi que tous les objets, outils et matériels ayant contribué à la vie de la population. Cela explique le caractère mixte du musée.
Nr, Indre et LoireW, 27/06, p.26

(Bourges) Un œil sur les alentours d’Auschwitz

Une cabane en bois au milieu des champs, un saule aux branchages pleureurs, des cars stationnés sur un parking, un chien errant au pied d’une barre d’immeuble, un abribus tagué par des enfants... À la campagne comme à la ville, l’appareil argentique du photographe Emmanuel Berry, originaire de Sens (Yonne), fige des paysages on ne peut plus anodins. En apparence seulement. Ces lieux «qui peuvent avoir quelque chose de familier, qui pourraient ressembler à l’environnement dans lequel nous évoluons ici» prennent une dimension toute particulière une fois remis dans leur contexte. Dans une Histoire des plus sombres puisqu’il s’agit de lieu situé aux environs du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz, en Pologne. Depuis hier et l’inauguration de l’exposition intitulée Paysages à l’entour, une cinquantaine de clichés noir et blanc, petit ou grand format, sont présentés au musée de la RéTAG sistance et de la Déportation. Le fruit d’une dizaine d’allers retours effectués par le photographe entre 2006 et 2007, entre France et Pologne.
Le Berry, 28/06, p.13

(Nohant Vic) Huit poules noires chez George Sand

Samedi matin, la foule s’est pressée dans la cour de la Maison de George Sand pour accueillir huit nouvelles hôtesses. Huit poules noires du Berry introduites par les officiels. Cet apport permet de découvrir une  nouvelle facette de l’auteur, collectionneuse, scientifique curieuse et grande amatrice de gallinacées exotiques. Ce n’est que la première étape à la construction d’un poulailler définitif, qui sera réalisé par un architecte contemporain. Un partenariat a été passé avec le Club français de la poule noire du Berry, association qui oeuvre pour la préservation de cette race. Après l’inauguration et l’évocation de la passion de George pour les  gallinacées, le public a découvert la plaque Maison des illustres, délivrée par le ministère de la Culture aux habitations d’hommes et femmes qui se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France.
Nr, Indre, 28/06, p.18

(Pays Sancerre Sologne) La Borne devra dépasser ses limites

Le musée de la Poterie, le musée Ivanoff, le Centre céramique contemporain, à La Borne, et la cathédrale de Jean Linard, à Neuvy deux Clochers, sont pour la première fois réunis sur un même document touristique, La Borne, création et patrimoine, présenté jeudi soir, lors de l’assemblée syndicale du pays Sancerre Sologne, à la salle des fêtes de Dampierre en Crot. Ce document est la première étape, sinon l’illustration concrète du projet de développement de La Borne et de ses environs lancé par les élus du pays Sancerre Sologne, et plus particulièrement par ceux de la communauté de communes des Hautes Terres en Haut Berry. «La Borne est connue, c’est vrai, admet Yves Fromion, le président du syndicat de pays, mais ce n’est pas très populaire. Ce n’est pas Disneyland, même si on ne souhaite pas que ça le devienne. C’est une affaire de spécialistes.»
Le Berry, 29/06, p.27

(La Chatre) Des visites guidées au château d’Ars

Depuis début mai, une exposition est installée dans quatre sites : le château d’Ars, le Musée de la Vallée de la Creuse d’Éguzon, l’Hôtel Bertrand de Châteauroux et le Musée d’art et d’archéologie de Guéret. Intitulée Entre Berry et Limousin. La Creuse, une vallée atelier (1830-1930), elle suscite un grand intérêt. Pour le seul château d’Ars, 2.500 visiteurs ont déjà été enregistrés. Afin de faire vivre l’exposition, des visites guidées sont proposées tous les dimanches, à 16h. Annick Dussault, responsable du Musée George-Sand de La Châtre, et Vanessa Weinling, du service culturel de la Ville, ont assuré les premières, avant de passer la main à Marie-Christine Desages, gardienne des lieux. «A travers ces visites, nous avons souhaité replacer la vallée de la Creuse parmi les autres arts, notamment la photo et la littérature, car de nombreux auteurs ont évolué autour des peintres : George Sand, Maurice Rollinat, entre autres», explique Annick Dussault.
Nr, Indre, 30/06, p.8

Archéologie région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Chartres) Ce sanctuaire attend votre visite

Le site archéologique de Saint Martin au Val peut se visiter tout l’été, les mercredis aprèsmidi, ainsi que quelques dimanches, dont le prochain, puisqu’une animation des ruines du sanctuaire est prévu par les services de la Ville. Les archéologues seront en première ligne pour répondre aux questions du public, mais l’office de tourisme propose aussi, les dimanches 23 juin, 7 et 21 juillet, 4 et 18 août  et 1er septembre, à partir de 14 h 30, des visites guidées à thèmes dans les ruines d’un exceptionnel sanctuaire gallo romain. Carine Grancher, guide conférencière à l’office de tourisme de Chartres, a ouvert la saison des visites du sanctuaire de Saint Martin au Val, dimanche.
L'Echo, 26/06, p.11

(Chartres) Vivez les journées gallo-romaines

Après un week end de visites guidées et avant les journées du patrimoine, la maison de l’archéologie propose ce week end une immersion sur le chantier de construction du sanctuaire galloromain, mis au  jour depuis 2006 dans le quartier Saint Brice. «Le public va découvrir les techniques et les outils utilisés par les artisans entre les années 70 et 130 après Jésus Christ. Tout le monde verra comment un chantier pouvait fonctionner», explique Julia Bigot-Rideau, chargée de la communication à la Maison de l’archéologie.
L'Echo, 28/06, p.9

(Orleans) Un nouveau programme de référencement au BRGM

Un nouveau dispositif en trois dimensions (3D) testé dans la région Vosges Fossé rhénan, permettant de mieux percevoir les caractéristiques du soussol, les paramètres d’accession aux ressources et de prévenir les éventuels risques naturels. Une nouvelle technologie en phase de lancement, qui s’inscrit dans la continuité d’un travail de terrain et de cartes papier entamé il y a 70 ans. «Le RGF a été lancé le 2 mai 2011, à Orléans. C’est un projet qui va être très utile à la communauté scientifique, avec un suivi de données dans le temps», informe Jean Claude Guillaneau, directeur de la division géoressources au BRGM.
RC, Orleans, 29/06, p.7

Les Romains débarquent à Sceaux

Tous aux abris, les Romains arrivent à Sceaux du Gâtinais aujourd’hui. Le site archéologique va être investi, cet après midi, par une quinzaine d’hommes de la Légion VIII, venue d’Autun, en Bourgogne. Sur le camp romain, plusieurs ateliers seront proposés. Ils permettront de découvrir le matériel des légionnaires (armures, casques, glaives…), leur artillerie (des catapultes à flèches). Les visiteurs assisteront à la fabrication du pain de campagne. Un atelier d’ingénierie fera découvrir comment ils traçaient les routes. Le temps fort de cette journée sera la démonstration des manœuvres de l’armée romaine.
RC, Orleans, 30/06, p.18

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Orleans) L’hôtel Tassin vendu

Les trois premières offres n’ayant pas donné satisfaction, la superbe bâtisse de la rue de Bretonnerie était à nouveau sur le marché, au prix de 1,9 million d’euros. Elle a été cédée, hier, à un futur propriétaire qui ne prévoit pas de diviser le bâtiment. (intégral)
RC, Orleans, 22/06

(Orleans) Une balade patrimoniale pittoresque dans le quartier

Brigitte Ricard, conseillère municipale du quartier Carmes-Bannier, a entraîné une soixantaine de riverains, accompagnés de Laurent Mazuy, expert scientifique du patrimoine bâti et paysager. Très vite, la petite troupe s’est trouvée captivée par ce quartier «dont le patrimoine médiéval est le plus important», souligne Laurent Mazuy. Descendre la rue du bord de fossé (Notre Dame de Recouvrance) bordée d’hôtels particuliers du XVIIe et XVIIIe siècles, observer les remparts, s’émerveiller sur la cour du presbytère de l’église, raconter l’histoire du sucre et des raffineries… Rue d’Angleterre, les portes s’ouvrent sur une bâtisse du XVIIIe. Puis l’on aborde la rue des Curés, pour finir dans les laveries de l’hôpital à Oulan-Bator, lieu atypique «où le ciel est toujours bleu» et où un rafraîchissement attendait les visiteurs. (intégral)
RC, Orleans, 22/06

(Chartres) La clef de voûte d’un édifice de détails

Rodolphe Laubier coiffait parfois Gilles Fresson, coordinateur des services du Rectorat de la cathédrale dans le salon où il travaillait rue de la Clouterie. Sans se douter qu’un jour, son profil d’homme volontaire, affable  et débrouillard, lui ouvrirait les portes de l’entreprise cathédrale. «J’entendais parler du monument tous les jours. J’y allais le vendredi. J’y étais attaché, peut être parce que mon oncle ouvrier verrier avait travaillé à la restauration des vitraux après la dernière guerre.» Il est devenu intendant général Le coiffeur ne regrette rien. Depuis plusieurs mois, il est intendant général rattaché au coordinateur Gilles Fresson. Il gère l’activité  quotidienne de six autres employés : François Régis et Patricia aux audiophones, Bruno, cirier, sacristain et guide, Dominique et Alain les deux sacristains, Marie-Odile chargée de la lingerie religieuse. «Chaque jour, j’essaie que les choses soient à leur place. J’aime bien la précision» explique Rodolphe Laubier. Son travail n’est jamais le même. Un jour il demande à un groupe de jeunes de ne pas obstruer l’entrée du Portail sud.  Un autre jour, il doit gérer la présence des banderoles des pères en colère sur les grilles face au Portail Royal. Ce sont des détails dans la journée de l’intendant. Il veille à la bonne marche de l’édifice visité par plus  d’un million de personnes chaque année.
+ Un petit service qui assure chaque jour un grand entretien
L'Echo, 22/06, p.4

(Bourges) Quand les vieilles pierres font du social

Le diocèse de Bourges a de beaux restes. Quand il ne vend pas son patrimoine religieux comme à Vierzon, il l’offre, comme c’est le cas à Bourges. Entre la rue de l’Équerre et la rue de Linière, le quartier Saint Pierre porte en lui, un petit joyau foncier. Il y a encore cinq ans, l’expied à terre de l’intendant du royaume était occupé par la communauté des sœurs dominicaines. Rempart gallo-romain Leur absence a creusé le vide et le jardin intérieur, opulent, masque un peu le clocher de Saint Pierre derrière les branches des arbres. Appuyée sur le rempart gallo-romain, la vue décline le haut du palais Jacques Cœur à droite, et le clocher de Saint Pierre à gauche. C’est dans cet écrin de pierre et de vert que l’association Habitat et humanisme va implanter d’ici à l’année prochaine, un ensemble de treize ou  quatorze appartements pour des personnes très défavorisées, sur une surface de 800 mètres carrés. Entre les pierres du XVIe siècle et les remaniements des dernières décennies, cet ensemble, en U, lègue son espace à une typologie d’habitat social encore inexistant dans le Cher et l’Indre.
Le Berry, 22/06, p.8

(Dreux) Le mardi, c’est jour de visites en ville

«Nous avons choisi le mardi parce que les sites touristiques sont fermés ce jour là», a expliqué Stéphanie Landais, directrice de l’offfice de tourisme de DreuxAgglomération, en présentant le programme des animations estivales au côté de Jean-Paul Boutin, vice président de Dreux Agglomération, en charge du tourisme. «Cela nous permet de pouvoir offrir quelque chose aux touristes.» Un détour sur le chemin de ronde Comme l’an dernier, deux horaires seront proposés : 16 heures pour  les visites familiales et 20h30 pour celles qui sont plutôt destinées aux couples et retraités. Mais attention : «Le programme est complètement nouveau, avec treize visites, dont sept inédites et deux renouvelées. Nous ne nous intéressons pas seulement au patrimoine historique, mais aussi au patrimoine industriel, économique, aux loisirs.» Et ça marche, puisque, avant même que le programme ne soit imprimé, les deux  visites programmées chez Dammann Frères, spécialistes du thé, dans la zone des Châtelets, étaient déjà complètes. «Dans l’une des deux, il n’y a que des Chartrains !» Pour les autres, il est prudent, et même  nécessaire, de réserver, au plus tard le jour même à midi.
L'Echo, 23/06, p.10

(Selles-sur-Cher) “ C’est un vrai morceau d’Histoire de France ”

Le chef-d’oeuvre n’est plus en péril. Un couple, une équipe de bénévoles et une commune tout entière sont désormais à son chevet. Après dix ans de silence et de dégradations, le château de Selles a repris vie. D’abord grâce à Michel Guyot et Noémi Brunet qui, en 2012, tombaient en amour pour le site des bords du Cher et décidaient, sans argent mais avec beaucoup de volonté, de lui redonner son lustre. Il est alors meublé en partie, une ferme est créée, des visites sont mises sur pied… Mais le couple doit également gérer son château de Saint-Fargeau, dans l’Yonne. Trop compliqué de tout mener de front. En fin d’année dernière, Nicolas Mazzesi et son épouse Catherine Wu décident de reprendre le flambeau, avec des projets plein la tête. Propriétaire du Domaine des Souterrains à Châtillon-sur-Cher depuis juillet 2011, le couple franco-chinois s’est mis en quête d’une «vitrine» pour répondre aux attentes de leur clientèle asiatique notamment. Le château de Selles-sur-Cher est alors une chance. Pour proposer une «histoire millénaire» mais  pas seulement. Au château, «vins et fromages sont dégustés sous le cèdre», explique le maître des lieux, ancien étudiant en histoire.
Nr, Loir et CherS, 22/06, p.24

(Chécy) L’homme au chevet de l’église

Devant une quarantaine de personnes, Régis Martin, architecte des bâtiments historiques, a présenté, vendredi soir, en l’église Saint Pierre Saint Germain, les travaux qui débuteront en septembre. Déjà maître d’œuvre de la restauration de la tour clocher entre 2004 et 2005, l’homme connaît bien les faiblesses de la vieille dame. Il ne peut que constater l’urgence de revenir à son chevet. Le coût de l’opération se monte à 1 million d’euros. La mairie a annoncé ne pas lancer les travaux avant d’en avoir perçu 50% grâce à des aides. C’est chose faite. La DRAC (direction régionale des affaires culturelles) a accordé une subvention de 200.000 euros, ainsi que le conseil général. À ces 400.000 euros s’ajoutent 100.000 euros de dons recueillis grâce à l’appel au mécénat lancé avec la Fondation du patrimoine.
RC, Orleans, 24/06, p.18

(Vierzon) PATRIMOINE SECRET (21) Sous la verrière des Dames de France

Les Dames de France. Ses étages de marchandises, ses vitrines. Son linge de maison, ses rideaux, ses jouets, sa quincaillerie. Un temps que les plus de trente ans, à Vierzon, connaissent bien. Dont ils se souviennent encore… L’ex grand magasin de la rue Joffre, fermé au début des années 1980, n’est pourtant pas tout à fait qu’un simple souvenir. Outre sa façade, son agencement, l’architecture intérieure, ont survécu. L’agence HLM France Loire, qui occupe le bâtiment, vit encore aujourd’hui dans le même espace que l’ancien magasin. Elle a succédé à BerrySologne, qui s’y était installée en 1985. «Tout a été conservé», explique Clément Cachot, responsable de l’agence. «La verrière a été isolée, mais est restée en place. L’ascenseur lui aussi est resté.»
Le Berry, 24/06, p.20

Région de Ligueil. Pour la sauvegarde du patrimoine religieux

La Sauvegarde de l’art français, association nationale de mécénat du patrimoine religieux, a constaté que les édifices religieux ont des trésors méconnus et parfois dans un état de dégradation qui fait craindre pour leur survie. Elle a donc missionné une vingtaine d’étudiants de l’école du Louvre repérer les oeuvres en péril, les faire connaître au grand public et trouver des mécènes pour les restaurer.
NR Touraine ouest, 25/06/2013, p. 20


(Bourges) L’histoire racontée au fil des rues

Dimanche, 10 heures, la visite débute à l’angle des rues de Mazières et Sainte-Ursule. Delphine Dussere, conférencière au service du patrimoine est au micro. Près de soixante dix personnes sont venues l’écouter. Une dame s’est déplacée de Bourges Nord. «J’ai suivi la visite du canal la semaine dernière», dit elle très motivée. À l’initiative de la commission animation du conseil de quartier du Val d’Auron, la visite est la première d’une série de trois après une conférence en mai. «Les deux autres visites sont programmées à l’automne», précise Robert Martinat du conseil de quartier du Val d’Auron.
Le Berry, 26/06, p.13

(Oysonville) Une attendue souscription pour l’église

En 2008, une souscription pour réparer la toiture de l’église et remettre aux normes l’électricité avait recueilli 4.700 € et avait permis une aide de la Fondation du Patrimoine (fonds de la Région Centre). Fin 2011, une  nouvelle souscription a été lancée pour des travaux concernant les supports des cloches qui ne sonnent plus pour des problèmes de sécurité et 14 vitraux après un diagnostic très détaillé de la maison Loire. Elle  avait été signée par René Dauvillier, maire, et Yves Jacquemet, délégué de la fondation. «Nous en sommes actuellement dans la phase de fin d’appel d’offres et donc de la prochaine clôture de la souscription. Le total des dépenses d’un montant de 34.000 € hors taxes n’est pas encore tout à fait couvert...»
L'Echo, 26/06, p.15

(communauté de communes de Sainte-Maure-de-Touraine) Une visite insolite

Dans le cadre de sa saison culturelle, la communauté de communes de Sainte-Maure-de-Touraine recevait, samedi, la compagnie Joseph K. pour une contre-visite guidée de Jérôme Poulain, à Portssur- Vienne. Au  cours de ce spectacle de rue, le guide déjanté a présenté le village au cours d’une visite insolite. Jérôme Poulain, détaché exceptionnellement par le service Finances, marketing et patrimoine de l’office de tourisme de Rambouillet, et le plus vieil emploi jeune de la municipalité, M. Hervé, ont mis en lumière «le patrimoine historique local, l’initiative citoyenne, ainsi que les grands scandales politiques et autres sombres affaires financières classés sans suite». Le tout avec un humour décapant, mêlant l’histoire et le tourisme à la fantaisie.
NR, Indre et LoireW, 26/06, p.25

(Chapelon) Des fonds pour les travaux du moulin

L’étude diagnostic lancée l’an dernier concernant le moulin Gaillardin de Chapelon est aujourd’hui arrivée à son terme. Le bureau d’étude EMO Concept de Bellegarde et André Drozd, l’architecte du patrimoine, ont remis leur copie à Marie-Claude Bézille, maire et présidente de l’association du moulin Gaillardin. Le moulin a tourné jusqu’en 2009, jusqu’à ce que des désordres de stabilité liés à la vétusté en interdisent le fonctionnement et l’ouverture au  public. L’étude a été financée avec l’aide du fond de concours de la CCBel et du Syndicat de pays. Il s’agit maintenant de trouver des fonds pour engager les travaux de restauration proposés dont l’estimation sommaire s’élève à 190.500 €. Le moulin de Chapelon est un moulin pivot du XVe siècle, inscrit sur la liste supplémentaire des Monuments historiques depuis 1976.
RC, Pithiviers, 27/06, p.18

(Gien) Une 2e vie pour la grange Bourgoin ?

Au 2 juillet, le maire de Gien Patrik Chierico rencontrera les représentants du Pays et de la Région pour présenter les propositions de la ville de Gien pour le contrat de Pays. L’une de ces propositions est l’installation d’une halle pour un marché ouvert sur la place de la Victoire. Ou plutôt, la mairie souhaite reconstruire la grande Bourgoin, systématiquement démontée en  2002 et stockée depuis chez les services techniques de la ville. Une extension à la grange «L’idée serait de détruire la salle du Lavoir et de mettre la grange Bourgoin à la place : pour servir de marché ouvert, mais aussi pour servir de salle de réunion ou d’exposition fermée. On pourrait aussi créer une extension à la grange», imagine Patrick Chierico. À l’origine, la grange située rue des Minimes mesurait 300 à 400 m² ; en 1984, Fernand Bourgoin a revendu sa vieille bâtisse à la ville avec une seule condition : qu’elle soit restaurée. En 2002, la mairie l’a fait déconstruire. Trente après la vente, on envisage enfin une 2e vie pour cet  élément du patrimoine local : une grange à pans de bois qui servait jadis, du temps de la marine de Loire, au stockage des fûts de vin ou des sacs de blé.
+ autres idées
RC, Montargis/Gien, 27/06, p.15

(Chartres) Un banc prend feu en pleine nuit dans la cathédrale

Un incendie s’est déclaré dans la nuit de mardi à hier dans la cathédrale Notre-Dame de Chartres. Le feu a débuté vers 2 heures du matin, à proximité d’un banc qui a été entièrement brûlé à l’arrière de la nef. Il a endommagé quelques pavés qui devront être réparés ou remplacés. Les flammes commençaient à lécher des chaises à l’arrivée des sapeurspompiers. Le banc incendié a été bâché et examiné par les enquêteurs de la police. L’origine du sinistre serait accidentelle. Un cierge aurait basculé et mis le feu au meuble. Aucune trace d’effractions ou d’intrusion n’avait été repérée hier matin. Les sapeurs pompiers sont intervenus rapidement grâce au dispositif anti incendie de la cathédrale qui prévient automatiquement les soldats du feu. Ils ont rapidement circonscrit l’incendie et utilisé des moyens spéciaux afin d’évacuer efficacement les fumées. (intégral)
L'Echo, 27/06

(Chartres)  Offrez-vous une soirée cathédrale

L’association les Amis de la cathédrale invite le public à découvrir la richesse artistique, culturelle et spirituelle du monument chartrain. Dès 19h30 débuteront des visites thématiques : Béatrice Pacha, de  l’association La rue d’en Haut, organisera un parcours ludique pour les enfants. Vers 21 heures, 40 musiciens de l’ensemble à cordes américain Sprague High school orchestra proposeront un répertoire classique. Vers 21h30, Michel Crance récitera des textes d’auteurs inspirés par la cathédrale. À 22 heures, les instruments visibles sur la clôture du choeur seront utilisés par les musiciens de l’Instrumentarium. Une chorégraphie priante Vers 22h45, Gilles Fresson commentera sur écran géant le vitrail de Charlemagne du déambulatoire sud, restauré par les Amis de la cathédrale en 1994. Vers 23h15, de jeunes étudiantes vietnamiennes, futures religieuses des soeurs de SaintPaul de Chartres, proposeront une chorégraphie priante. (intégral)
L'Echo, 27/06

(Bourges) Collection mise aux enchères

L’hôtel des ventes Jacques Coeur, rue Fulton, met à l’encan la collection numismatique de François et Octave Roger, samedi 29 juin. Plus de cinq cents lots sont répertoriés au catalogue, parmi lesquels des monnaies antiques, carolingiennes, françaises, coloniales, féodales, étrangères, des jetons, des méreaux du Berry, des jetons du Berry, des médailles de Châteauneuf, des médaillons de Lecreux, des matrices de sceaux et cachets, etc. Contact : 02.48.24.02.90. (intégral)
Le Berry, 27/06

(Argenton-sur-Creuse) Lenzi illumine le pavé parisien

La nouvelle place de la République, à Paris, devenue piétonne, a été inaugurée la semaine dernière par Bertrand Delanoé, maire. Et les lanternes portent la signature de Lenzi : «C’était un marché assez particulier. Ces lanternes avaient près de 150 ans et il fallait les remettre à neuf», explique Antoine Bonneville, président de l’entreprise argentonnaise, spécialisée dans l’éclairage public de style. Après les Champs-Élysées, la rue de Rivoli, la place de la Concorde et le site classé de Montmartre, Lenzi qui fête ses 80 ans d’existence, conforte ainsi sa notoriété de fournisseur officiel de la ville de Paris.
Nr, Indre, 27/06, p.6

(cour-cheverny) Restauration du four à briques de la tuilerie

Les adhérents de l’association Histoire et Découverte entre Bruyère et Roseaux et leurs sympathisants se sont réunis, dimanche, pour une visite du four à briques dont l’association en est le gestionnaire. C’était  aussi l’occasion de faire prendre conscience aux habitants que le territoire courchois recèle un élément du patrimoine local exceptionnel et remarquable, un des rares témoins restant d’une des industries traditionnelles très florissantes du pays et qui mérite d’être préservé. Ainsi, toute la population est invitée à s’approprier ce projet de restauration en participant à une souscription publique.
Nr, Loir et CherN, 27/06, p.16

(Cher) Une nuit pour voir les églises

Comme tous les ans, des centaines d’édifices en France participeront à la Nuit des églises, organisée par la revue en ligne narthex.fr. L’objectif de l’événement est «d’ouvrir, ne serait ce qu’une fois dans l’année, des édifices chrétiens qui sont fermés ou très peu ouverts et s’adresser en priorité aux communautés chrétiennes locales et aux habitants». Au programme, visites commentées, expositions de photos, auditions musicales. La Nuit des églises aura lieu samedi 6 juillet dans sept lieux de culte de Bourges et du Cher. Les églises berruyères Saint-Pierre et Saint-Bonnet seront à découvrir.
Le Berry, 28/06, p.16

(Monts) Mettre le paquet sur Candé

Candé, route de Monts, n’est pas assez connu des Tourangeaux et c’est bien dommage ! Si la visite du château, facultative, est payante, l’entrée sur le domaine de 250 ha est libre et gratuite, semaine et week-end compris. Les randonnées y sont magnifiques entre potager, verger, sous-bois, ancienne ferme et étangs. Aujourd’hui, en session de conseil général, les élus vont plancher sur la transformation annoncée de cette  propriété départementale qui a connu son heure de gloire internationale avec le mariage du duc de Windsor et de Wallis Simpson le 3 juin 1937. «L’idée est de faire de Candé un grand parc de loisirs avec des animations culturelles, familiales, de grands banquets accessibles au plus grand nombre, des rendez-vous culturels et gastronomiques. On y prévoit une partie hébergement», dévoile le président Frédéric Thomas. Il
appelle cela un «repositionnement du site».
Nr, Indre et LoireT, 28/06, p.7

(Méhers) Des restaurations à l’église

Lors de la célébration de Saint-Clair, les fidèles ont pu découvrir, après restauration, le retable du maître-autel, en bois sculpté doré, datant du XVIIIe siècle, il s’agit d’une pièce exceptionnelle classée par les Monuments historiques en 1906. Deux statues ont également été restaurées, saint Clair pièce également classée et la statue de la Vierge à l’enfant inscrite au patrimoine. La restauration de ces oeuvres a pu être réalisée par la commune grâce à l’aide apportée par la Direction régionale des affaires culturelles, le conseil général et la réserve parlementaire de la sénatrice Jacqueline Gourault. (intégral)
Nr, Loir et CherS, 28/06

(Orleans) Esprits éclairés dans l’écrin Dupanloup

L’idée d’une vaste entreprise de travaux publics s’efface, alors que l’on pénètre dans le ventre de l’Hôtel Dupanloup. Joyau d’histoire posé juste derrière la cathédrale. À l’est de sa robe, dont il n’envie pas la finesse des coutures. La poésie du lieu l’emporte sur la «symphonie» des marteaux, pourtant incessante, dès que l’on découvre l’immense salle des Thèses. La visite de l’Hôtel Dupanloup en pleine réhabilitation, hier matin, un petit privilège, six mois avant que l’ancien évêché ne prenne ses nouvelles fonctions de centre international universitaire pour la recherche.
+ L’hôtel, à l’épreuve du temps
RC, Orleans, 29/06, p.12

(Pithiviers) L’office de tourisme très actif cet été

Dimanche, l’office de tourisme de Pithiviers lancera sa saison estivale en organisant un rallye touristique dans le cœur de la ville. Une animation qui, l’an dernier, en dépit de la pluie, avait connu un beau succès. «Nous proposons six circuits différents, avec des départs qui peuvent être pris de 14h15 à 16 heures, explique le président de l’office de tourisme, Anthony Brosse. Nous avons un jeu avec des questions sur le patrimoine et l’histoire de Pithiviers. Il permet d’avancer sur le circuit.»
+ Des églises rurales à découvrir
RC, Pithiviers, 29/06, p.9

(Dadonville) L’église enfin protégée de la foudre

La municipalité de Dadonville est soulagée. Depuis jeudi, l’église est enfin protégée de la foudre. Un paratonnerre a été installé sur cet édifice haut de 32 mètres. «À chaque orage, il y avait un risque. Prendre un paratonnerre, c’était une assurance», avoue Marc Petetin, maire de la commune. L’aménagement a coûté 8.000 euros environ. On est loin de la somme qu’aurait dû débourser la ville si la flèche avait été à reconstruire à cause de la foudre. «J’en ai parlé avec les personnes de l’entreprise qui ont effectué ces travaux. Pour elles, il y en aurait eu pour 1,5 million d’euros». L’installation du paratonnerre a permis d’effectuer quelques autres aménagements, comme la pose d’un nouveau coq ! «L’ancien ne pouvait plus servir de girouette. Ce problème est désormais réglé», signale Marc Petetin.
RC, Orleans, 30/06, p.16

Universitaires en sainte chapelle

Le château de Châteaudun a accueilli des universitaires, jeudi après midi, dans le cadre d’un colloque consacré aux saintes chapelles du XIIIe au XVIIIe siècle. Un rendez vous international organisé par le centre d’études supérieures de la Renaissance de l’université François Rabelais de Tours (Indre et Loire) réunissant de nombreux intervenants. Venus de la Sorbonne, de Cambridge ou encore d’Oxford, ceux ci ont partagé leurs travaux sur les édifices et leurs décors, le matin, puis sur la liturgie et la musique dans les saintes chapelles, l’après midi. (intégral)
L'Echo, 29/06

(Neuvy Deux Clochers) Les élèves ont travaillé comme Jean Linard

Les enfants de la moyenne section jusqu’au CE1 de l’école Sainte Marthe de Bourges ont passé une journée sur le site de la cathédrale de Jean Linard en début de semaine. Les trente huit élèves ont débuté leur visite en observant chaque partie du site, puis en approfondissant leur découverte grâce à la projection d’un film. Cette visite faisait suite à un travail effectué en classe autour de l’oeuvre de l’artiste qu’ils ont été découvrir au musée Estève. Les enfants sont venus avec leurs sculptures, deux chats et un oiseau, réalisées à la manière de Jean Linard. Trois œuvres retenues, dessinées par les enfants puis confectionnées en fer sur lequel ils ont été invités à déposer de la mosaïque dans l’esprit de Jean Linard.
Le Berry, 29/06, p.29

(Tours) En 2016, saint Martin fêtera ses 1.700 ans

Sur le calendrier du Centre culturel européen Saint-Martin, une date a été cochée depuis bien longtemps : l’année 2016 marquera en effet le 1.700e anniversaire de la naissance de l’évêque de Tours. Or le Conseil de l’Europe vient de renouveler pour trois ans sa certification à l’itinéraire culturel Saint-Martin de Tours. Donc, jusqu’en… 2016. Antoine Selosse, le directeur du centre, peut se frotter les mains : ce label donne une visibilité internationale au projet martinien, et, par ricochet, fait prendre conscience aux Tourangeaux de l’importance du patrimoine dont ils disposent. Si pour certains, 2016 peut paraître encore loin, l’association planche déjà sur les célébrations, et si rien n’est encore arrêté, les idées, elles, sont bien là.
+ ••• Tous les chemins mènent à Tours
Nr, Indre et LoireT, 29/06, p.15

(Savonnières) Bateliers du Cher : un pillard en projet

Le nouveau projet naval que l’association les Bateliers du Cher a présenté en mairie porte le nom énigmatique de X12. Ni bateau furtif, ni sous-marin secret, il s’agit en fait de construire un pillard du Cher. Cette version un peu réduite du pillard de Loire est un bateau d’une quinzaine de mètres, qui pouvait embarquer jusqu’à 50 tonnes de fret. Rapide grâce à son faible tirant d’eau, il écumait les rivières de la région au XVIIIe siècle.
Nr, Indre et LoireT, 29/06, p.20

(Perrusson) La cloche part se refaire une beauté

Non, la cloche n’est ni en re- tard, ni en avance pour un départ à Rome. Elle s’en va seulement à Trémentines (Maine-et-Loire). Fondue en 1801, pesant 250 kg, après plus de deux siècles de loyaux services dans le clocher de l’église Saint-Pierre de Perrusson, elle a besoin de se refaire une jeunesse dans les établissements Bodet, spécialistes reconnus de l’industrie campanaire. Ils ont participé à la mise en place des cloches de Notre-Dame, au début de l’année. Concernant celle de Perrusson, ils vont recharger la partie intérieure où frappe le battant. Fragilisée par l’usure, elle présente des risques de fêlures. Le battant sera remplacé ainsi que l’anneau le soutenant. (intégral)
Nr, Indre et LoireE, 29/06

Classée au patrimoine ?

La fermeture d’un petit commerce, ou d’une école, sonne souvent le glas des petites communes rurales. Mais l’histoire de la petite épicerie de Lye mérite l’attention. La longévité de ce commerce créé en 1854, est surprenante. A noter que sa première demande d’autorisation d’une devanture remonte à 1884. La réalité économique sonne comme une évidence. La petite épicerie n’est plus viable pour un éventuel repreneur. Tous les candidats à la reprise s’y casseraient les dents, même la commune. Alors, le petit commerce est-il condamné à tomber dans l’oubli collectif ? Qui osera faire le premier pas : une épicerie classée au patrimoine. Pour que le village retrouve ses ors d’antan. (intégral)
Nr, Indre, 29/06

Le château est devenu une maison de verre

Le château de Chabenet n’est pas celui de la Belle au Bois Dormant. Son propriétaire, la société Hapimag, l’a transformé d’abord en résidence hôtelière de luxe destinée à une clientèle sans cesse renouvelée. L’idée était aussi de permettre aux gens du cru de s’approprier un superbe site rénové avec goût et, comme l’explique Sabine Fessieux, manager, les choses ont évolué tout naturellement, au point que les habitants de la commune du Pont-Chrétien et des environs s’y sentent vraiment chez eux. Les Journées du patrimoine, les 14 et 15 septembre, donneront l’occasion de présenter des créations de Meilleurs Ouvriers et Apprentis de France dans l’enceinte du château.
Nr, Indre, 30/06, p.9

Henri Loyrette président d'Admical

Source : lemonde.fr

Henri Loyrette nommé à la tête d'Admical

Henri Loyrette, conseiller d'Etat et ancien patron du musée du Louvre de 2001 à 2013, prend la présidence d'Admical, association pour le développement du mécénat industriel et commercial, créée il y a trente ans par Jacques Rigaud et qui veut être aujourd'hui "un carrefour et un laboratoire du mécénat". Pour l'année 2012, le mécénat des particuliers a représenté 3 milliards d'euros, le mécénat porté par les entreprises : 2 milliards d'euros dont 500 millions ont été consacrés à la culture.
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Source : lefigaro.fr

Henri Loyrette va défendre le mécénat

L'ancien président du Louvre, Henri Loyrette, a été élu, à l'unanimité, lundi soir, président du conseil d'administration de l'Admical, une association qui s'est donnée pour but de développer le mécénat d'entreprise en France. Il prendra ses fonctions en octobre 2013.
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UNESCO

Source : lemonde.fr

A l'Unesco, la sauvegarde des sites face au danger de l'inflation des candidatures

Sombre année 2013, pour le patrimoine mondial. Les conflits ont fait des ravages. Après l'Afghanistan et l'Irak, voilà le Mali et la Syrie.

Réuni jusqu'au 27 juin pour sa 37e session, à Phnom Penh (Cambodge), le Comité du patrimoine mondial a déclaré en péril les six sites au label Unesco de la République arabe syrienne : les vieux quartiers d'Alep et de Damas, la capitale ; Bosra, site archéologique majeur sur l'ancienne route caravanière de la Mecque ; Palmyre, cité romaine aux impressionnants vestiges ; le Crac des chevaliers, formidable bastion datant des croisades et Qal'at Salah el Din, la forteresse de Saladin ; et les villages antiques paléochrétiens situés dans le nord, près d'Alep.
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L'Unesco inscrit dix-neuf sites au patrimoine mondial

Dix-neuf sites ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco, lors de la 37e session de son Comité qui se tient, jusqu'au 27 juin, à Phnom Penh au Cambodge. Ce qui porte à 981 le nombre de sites portant le label Unesco, biens à sauvegarder et à protéger dans leur intégrité pour leur valeur exceptionnelle universelle, selon les critères de l'organisation onusienne.
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Source : lefigaro.fr

Des vestiges classés en Corée du Nord

L'Unesco a inscrit au patrimoine mondial les ruines de la dynastie Koryo situées à Kaesong dans le sud du pays.

Aura-t-on un jour la chance de visiter les exceptionnels vestiges de Kaesong, en Corée du Nord? Au même titre que l'Etna, le mont Fuji ou les villas des Médicis en Toscane, l'Unesco vient d'inscrire au patrimoine mondial ce qu'il reste de la dynastie Koryo (918-1392). Situé dans la zone urbaine de Kaesong, dans le sud du pays, à quelques kilomètres d'un site industriel intercoréen fermé depuis le pic de tensions entre Séoul et Pyongyang.
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Classement des musées du Journal des Arts

Source : angersmag.info

Les musées d'Angers, vice-champions de France !

Voilà un podium qui tombe à pic pour l'ouverture de la saison touristique en Anjou. Le Journal des Arts vient d'attribuer la deuxième place de son palmarès 2012 des musées français (catégorie villes moyennes) aux musées d'Angers. Tout en relativisant le résultat, pour des raisons de méthodologie, on a quand même le droit de penser que c'est bien mérité !
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Source : nord-pas-de-calais.france3.fr

Palmarès des musées : les Beaux-Arts, La Piscine et le musée Matisse cartonnent

Chaque année, le Journal des Arts présente son classement. Répartis selon des critères de fréquentation, de surface, d'acquisition..., le palmarès fait la part belle aux musées du Nord-Pas de Calais. La Piscine, le musée Matisse figurent ainsi en tête de leur catégorie.
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Source : huffingtonpost.fr

Un musée à l'encan?

Pour régler une partie de ses immenses dettes, la ville de Détroit (USA) envisage de vendre des oeuvres de son musée. Possible en France ?

Motor City, la ville de Detroit (Michigan, USA) est super-endettée: ses comptes s'affichent en rouge cramoisi de plus de 15 milliards de dollars et elle n'a plus de quoi rembourser le premier cent. Parmi les mesures envisagées, le gouverneur et le financier spécialement délégué en charge de la restructuration de la dette semblent avoir trouvé un début de solution, après avoir déjà sabré les retraites des fonctionnaires, diminué le nombre des agents et taillé dans les dépenses courantes: mettre en vente tout ou partie des 60.000 oeuvres d'art du musée municipal, le Detroit Institut of Art (DIA).
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Source : boursorama.com

Les musées européens affichent une bonne fréquentation

L'Europe domine le classement des musées les plus fréquentés de la planète. Paris, Londres et Le Vatican se partagent neuf des vingt premières places de cette liste.
Des analystes du cabinet AECOM et de la Themed Entertainment Association ont compilé le Theme Index 2012 des musées les plus fréquentés au monde. Avec 9.720.000 entrées, le Louvre s'est encore classé en tête en 2012.
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Source : next.liberation.fr

Olivier Gabet à la tête des musées des Arts déco

Le directeur scientifique adjoint de l’Agence France Museums (depuis 2008) en charge du futur Louvre Abou Dhabi, Olivier Gabet (né en 1976) vient d’être nommé à la direction des musées des Arts décoratifs de Paris. Il succède à Béatrice Salmon qui quitte ses fonctions après avoir passé treize années à la tête de l’institution.
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Source : miroirsocial.com

Les syndicats boycottent le premier comité technique de « Paris-Musées »

Cela devait être un modèle de dialogue social. Il y a en tout cas du retard à l’allumage à en croire les représentants du personnel de « Paris-Musées », l’établissement public qui regroupe depuis le début de l’année l’ensemble des musées municipaux parisiens.

Alors que les représentants du personnel venaient d’être fraîchement élus suivant un scrutin inédit pour la collectivité parisienne, la direction de l’établissement public décidait de convoquer seulement onze jours plus tard un comité technique où siègent six élus côté syndical et trois cadres supérieur côté administration, plus une élue parisienne.
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Source : lecourrierdelarchitecte.com

Grèce | Egratignez l'Acropole ; le nouveau musée doit trouver son échelle humaine

Dans une chronique publiée le 20 mai 2011 dans le quotidien grec Ta Nea, Dimitri Papanikolaou, conférencier en littérature grecque moderne, études de genres et études culturelles à l’université d’Oxford, fait le point sur le débat divisant les spécialistes sur le cas du Musée de l’Acropole signé Bernard Tschumi et Michel Fotiadis
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Source : lemonde.fr

Musées et Toile, les relations vertueuses

Dans le magasin d'applications Apple, on trouve l'audioguide du Musée du Louvre. Sur le site du Rijksmuseum d'Amsterdam, on peut choisir un détail de son œuvre préférée – le pot de la laitière, un arbre de Ruisdael – et en faire le motif d'un tee-shirt, on y est même encouragé par la très sophistiquée application My Rijksstudio.
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Source : lefigaro.fr

Marché de l'art: un recul global dans le monde

INFO LE FIGARO - Ce matin, le Conseil des ventes, autorité de régulation du marché de l'art, a rendu son rapport pour l'année 2012. Il marque le repli de la Chine au profit des États-Unis. La France arrive en quatrième position.

À en juger par les ventes records de mai à New York et la frénésie acheteuse en juin à la Foire de Bâle, le marché de l'art semble toujours aussi florissant. Dans une mondialisation croissante, il reste l'un des rares secteurs exonérés de fiscalité qui attire encore en masse les investisseurs en quête de plus-value rapide, à moindre risque.
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Soulages devient l'artiste français le plus cher aux enchères

Mercredi soir, chez Sotheby's à Londres, une de ses toiles noires de 1959 a franchi la barre des cinq millions d'euros.

Juste reconnaissance du marché, enfin, pour Pierre Soulages qui va fêter ses 94 ans en décembre prochain! Mercredi soir à Londres, le peintre du noir et de la lumière qui avait ébloui Paris avec sa rétrospective au Centre Pompidou pour ses 90 ans est devenu l'artiste français le plus cher vendu aux enchères.
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Enrichissement des musées

Source : letribunedelart.com

Deux portraits de Jean-Martial Frédou acquis par Versailles

Aujourd’hui 26 juin, à l’Hôtel Drouot, passaient en vente une paire de portraits de Jean-Martial Frédou représentant le duc de Berry, futur Louis XVI, et du duc de Bourgogne, son frère aîné. Les deux œuvres, évidemment des pendants entourés de beaux cadres identiques, étaient cependant vendues séparément, une pratique commerciale particulièrement regrettable. Fort heureusement, les deux tableaux ne seront pas séparés puisqu’ils ont été acquis par le château de Versailles pour 9 000 € chacun sans les frais (après enchères, sans préemption).
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Une esquisse de Joseph Guichard acquise par le Musée barrois

Le 24 janvier 2012, le Musée barrois de Bar-le-Duc a acquis, lors d’une vente organisée par la maison de vente Aguttes, à Lyon, pour la somme de 3 100 € (sans les frais), une esquisse de Joseph Guichard représentant Vénus aux Amours, préparatoire à un tableau conservé par le musée.
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Deux tableaux de Jean Raoux acquis par Montpellier

À la vente Sotheby’s du 27 juin dernier, deux tableaux de Jean Raoux ont été achetés par le Musée Fabre de Montpellier directement par adjudication (sans préemption donc), pour respectivement 47 100 € et 25 000 € (avec les frais).
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Source : lefigaro.fr

Picasso, ses fresques menacées de démolition à Oslo

Des bâtiments endommagés par les attentats perpétués par le terroriste d'extrême droite Anders Breivik, en Norvège, en 2011, pourraient être détruits. Mais certains arborent des œuvres réalisées à partir de dessins du peintre espagnol.
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Source: lefigaro.fr

Louvre-Lens : un succès inattendu

L'extension du grand musée parisien n'a rien à lui envier : alors que son directeur Xavier Dectot misait sur 700.000 visiteurs avant la fin de l'année, il pourait bien atteindre le million d'entrées.
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Source : latribunedelart.com


Une cloche dérobée à l’église Saint-Jacques d’Abbeville en vente à Drouot

Demain vendredi 28 juin, à l’Hôtel Drouot, salle 4, doit (devait) être vendu par la SVV Joron-Derem une très belle cloche en bronze du XVIIe siècle datée de 1645 et estimée 5000/6000 €. Le catalogue précise qu’elle provient de l’« église Saint-Jacques d’Abbeville aujourd’hui détruite ».

L’affaire a depuis quelques jours, déjà fait parler d’elle puisque l’information a été reprise par le blog Saint-Jacques l’oubliée, et qu’elle a fait l’objet d’un article du Journal d’Abbeville. D’après la mairie, que nous avons contactée, cette cloche aurait appartenu à l’ancienne église et aurait été vendue à la Révolution ; elle aurait fait partie de la collection d’Andrée Putman depuis très longtemps et sa succession la mettrait en vente.
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La cloche d’Abbeville retirée de la vente

Alors que nous démontrions hier le caractère irrégulier (pour dire le moins) de la vente d’une cloche historique du XVIIe siècle qui provenait directement de l’église détruite de Saint-Jacques d’Abbeville, le commissaire-priseur Christophe Jeron-Derom, que nous avions informé, s’apprêtait sans sourciller à la vendre tout de même...
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Source : inrap.fr

Succès des 4e Journées nationales de l’Archéologie

Le ministère de la Culture et de la Communication se félicite des résultats de la 4e édition des Journées nationales de l’Archéologie organisées les 7, 8 et 9 juin 2013 dans plus de 559 lieux en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer. Plus de 120 000 visiteurs ont participé à ce rendez-vous culturel et scientifique qui proposait plus de 1150 manifestations dans plus de 440 communes, soit une augmentation de la fréquentation de 31% par rapport à 2012.
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Source: lanouvellerepublique.fr

Ces oeuvres exposées au musée attendent d'être restituées

Le musée Sainte-Croix est tenu de présenter au public des œuvres spoliées à des familles juives pendant la guerre, en attendant une éventuelle restitution.
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