Revue de presse (9 - 15 septembre 2013)

Musées région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Romorantin) Au musée Matra Alpine joue les prolongations

Depuis le mois d’avril, le musée Matra propose une exposition consacrée à l’épopée Alpine. Une cohabitation entre les marques imaginées par Jean-Luc Lagardère d’un côté et Jean Rédélé de l’autre, qui a visiblement trouvé son public. Ainsi, au mois d’août, le musée a enregistré son meilleur chiffre pour ce mois d’été depuis l’ouverture en mai 2000 avec quelque 4.000 entrées. Autant de chiffres qui ont donné envie au directeur Dany Chamfrault et au sénateur-maire Jeanny Lorgeoux de prolonger la durée de l’exposition initialement prévue jusqu’au 17 novembre. Les amateurs d’Alpine pourront (re) découvrir les Berlinettes jusqu’au 12 janvier prochain. «L’exposition va rester intacte», précise le directeur. Une bonne nouvelle.
NR, Loir et Cher, 09/09, p.14

(Chateaudun) Ces artistes en herbe invités à créer

Qui a dit que les musées étaient ennuyeux ? Certainement pas les enfants qui participent aux ateliers ludiques proposés, depuis une dizaine d’années, par le musée des beaux arts et d’histoire naturelle de Châteaudun. Chaque mercredi, hors vacances scolaires, ces artistes en herbe passent une heure, pour les plus petits, une heure et demie, pour les plus grands, à étudier les collections du musée dunois avant de réaliser leur propre création. En s’inspirant de… mais sans jamais copier. Ils sont quinze, chaque trimestre, à pouvoir ainsi aborder l’art en s’amusant. Cinq enfants, âgés de 4 à 6 ans, bénéficient d’une séance d’une heure, le mercredi, de 10h30 à 11h30. Dix enfants de 7 à 12 ans leur succèdent l’après midi.
L'Echo, 11/09, p.25

(Orleans) Le musée se refait une beauté

2014 sera, pour le centre Charles Péguy, une grande année, marquant deux centenaires : celui du début de la Grande Guerre et celui de la disparition de l’écrivain orléanais, mort au champ d’honneur. Mais, avant cela, et dans la perspective de ces commémorations, le musée de la rue du Tabour doit subir une petite cure de jouvence. Le chantier, débuté le 2 septembre, prévoit la restauration de la façade historique et de la galerie intérieure, datant du XVIe siècle. Après l’extérieur, la mairie s’attellera à rénover l’intérieur du centre Charles Péguy. «Toute la muséographie va être repensée», explique l’adjoint.
RC, Orleans, 13/09, p.14

(Orleans) Le musée se refait une beauté

2014 sera, pour le centre Charles Péguy, une grande année, marquant deux centenaires : celui du début de la Grande Guerre et celui de la disparition de l’écrivain orléanais, mort au champ d’honneur. Mais, avant cela, et dans la perspective de ces commémorations, le musée de la rue du Tabour doit subir une petite cure de jouvence. Le chantier, débuté le 2 septembre, prévoit la restauration de la façade historique et de la galerie intérieure, datant du XVIe siècle. Après l’extérieur, la mairie s’attellera à rénover l’intérieur du centre Charles Péguy. «Toute la muséographie va être repensée», explique l’adjoint.
RC, Orleans, 13/09, p.14

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la région Centre

(Monts) L’orgue Skinner du château de Candé reprend vie

Pour sa renaissance, l’orgue Skinner, instrument impressionnant installé dans la charmante bibliothèque du château de Candé, aura droit, ce week-end, à la visite des plus grands spécialistes venus du monde  entier. Jugez vous mêmes : Vincent Warnier, organiste et co-titulaire avec Thierry Escaich des grandes orgues de l’église Saint- Etienne-du-Mont à Paris ; Nicolas Toussaint, facteur d’orgue, directeur de la manufacture bretonne d’orgues – C’est lui qui a mené la restauration de l’orgue de Candé – ; Joe Dzeda et Nick Thompson Allen, tous deux facteurs d’orgues réputés des États-Unis et spécialistes des orgues Skinner. Tout ce beau monde sera donc au berceau de l’orgue de Candé, unique en son genre en Europe puisqu’on peut en trouver encore un, voire deux aux États-Unis en état de marche, pour des conférences, des petits concerts et beaucoup d’explications.
Nr, Indre et LoireT, 09/09, p.8

(Bourges) Aux marches de la cathédrale

Le temps passe et les marches de l’escalier du portail Ouest de la cathédrale de Bourges ont souffert. Les plus abîmées sont en train d’être changées. Trente deux, c’est leur nombre, ont été déchaussées par les hommes de l’entreprise Jacquet, et aussitôt remplacées. Celles et ceux qui sont passés par là l’ont remarqué pendant plusieurs jours : la pierre, juste tranchée dans une veine calcaire, était encore bien blanche, comparée à celle, noircie par les années, les intempéries et les affres de la pollution urbaine et contemporaine ! Qu’à cela ne tienne, Jérôme et Franck, étape par étape, vont donner à ces trente deux marches un air d’hier, et lorsque quelques herbes auront poussé, il n’y paraîtra plus entre les marches d’origine, et les marches rénovées !
Le Berry, 10/09, p.10

(Saint Amand) Maison dite de Fradet : un écrin caché

Derrière la vitrine de la pharmacie, située place du Marché, se cachent près de six siècles d’histoire. L’existence de la maison dite de Fradet remonte au XVe siècle ! Xavier Junchat, pharmacien, conserve précieusement ce bien familial acquis dans les années soixante dix par ses parents. Cet amoureux de l’Histoire et du patrimoine a toujours été fasciné par la bâtisse, qu’il connaît depuis son enfance. Il nous fait partager sa passion.
Le Berry, 10/09, p.26

(Bonneval) La bibliothèque retrouve la rue de la Grève

Le 70e anniversaire de la mort d’Albert Sidoisne est marqué par le retour de sa bibliothèque, dans la maison dite du Cheval Blanc, ancien presbytère sis 28, rue de la Grève, dont il fit l’acquisition en 1913 et qu’il occupa au cours de sa retraite, de 1930 à 1943. Cette bibliothèque de la fondation Albert Sidoisne, composée de centaines de volumes et documents traitant de l’histoire de Bonneval, a été accueillie par la bibliothèque de Châteaudun durant quelques lustres avant d’être installée, dans les années 1980, au 23, rue Saint Roch. Aujourd’hui, elle retrouve ses appartements, à l’étage de l’immeuble de la rue de la Grève. Le rez de chaussée est, lui, occupé par l’association des Amis de Bonneval, qui gère sa propre bibliothèque et celle de la fondation.
L'Echo, 10/09, p.22

(Montlandon) L’abside de l’église a été refaite à neuf

La première tranche de restauration de l’église Saint Jacques, réalisée pour un montant de 118.000 euros, vient de s’achever à Montlandon. «L’abside a été complètement refaite. Les poutres, les chevrons et les ponçons ont été changés, la voûte a été démontée puis remontée, et tous les vieux bois encore en état ont été assemblés», explique Francis Fezard, le maire de la commune. Le coût global de cette restauration s’élève à 457.000 euros, une somme subventionnée par le Conseil régional du Centre et l’État. La commune a opté pour un rythme d’une tranche de travaux par an. La prochaine tranche de travaux (couverture et charpente) aura donc lieu l’an prochain.
L'Echo, 10/09, p.26

(Blois) Jeux de paume : une histoire blésoise

En 2016, l’agglomération blésoise sera dotée d’un nouvel équipement à vocation sportive et culturelle déjà baptisé Jeu de paume. Ce nom lui ira comme un gant. Non en raison de son architecture résolument futuriste puisque le bâtiment aura des allures d’avion américain furtif mais tout simplement parce cela fait longtemps que ce sport de raquettes très aristocratique a pignon sur Blois. Comme on a pu le découvrir à l’occasion  d’une exposition proposée par Agglopolys, Blois compta plusieurs jeux de paume dont il subsiste encore aujourd’hui quelques vestiges. Lors d’une conférence donnée l’an passé à la maison diocésaine, Alain  Guerrier avait lui aussi longuement évoqué ces temps anciens où les Blésois jouèrent à la paume aux XVIe et XVIIe siècles.
NR, Loir et CherS, 10/09, p.10

(Richelieu) La ville retrouve ses couleurs originelles

L’association Terres et Couleurs a mobilisé cent bénévoles, samedi, pour son opération Couleurs locales dont le but était de repeindre trois des quatre portes monumentales de la ville et une majorité des portes de la Grande Rue, de la rue de la Galère et de la rue Traversière. Sous les coups de pinceaux de ces travailleurs en t-shirts blancs, le cœur du bourg a recouvré son aspect d’antan : 650 kg d’ocres rouges et jaunes ont été appliqués en deux couches, pendant la journée. «Cela va réveiller la Grande Rue», commentait Hervé Novelli, passé saluer les bénévoles et les propriétaires ravis de ce changement.
Nr, Indre et LoireW, 10/09, p.8

(Olivet) Les tableaux retrouvent l’éclat

Ce week end, à l’occasion des Journées du patrimoine, les Olivetains et les passionnés d’art auront le plaisir d’admirer, dans l’église Saint Martin d’Olivet, deux tableaux exceptionnels tout fraîchement restaurés. Les deux œuvres, propriétés de la ville d’Olivet sont des trésors pour le patrimoine historique et culturel olivetain, elles font partie des six tableaux classés à l’inventaire des Monuments historiques. Lors du conseil municipal d’avril, la restauration de deux de ces six tableaux a été décidée. Après ces travaux, les deux toiles ont retrouvé leur magnificence. Simultanément, les encadrements avaient rejoint l’atelier d’un ébéniste puis celui d’un doreur à la feuille d’or à Reims. La ville installera un éclairage approprié qui permettra d’admirer ces deux œuvres exceptionnelles.
RC, Orleans, 11/09, p.21

(Pithiviers) Une visite historique inédite proposée

Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine qui se dérouleront ce weekend, le Cercil Centre d’étude et de recherche sur les camps d’internement du Loiret et de la déportation juive organisera une visite  inédite à Pithiviers. L’an passé, Nathalie Grenon, la directr ice du Cercil, avait conduit les visiteurs sur les traces des internés envoyés au travail dans et autour de la ville, à la sucrerie par exemple ou encore à la  malterie. Dimanche matin, elle s’attachera à décrire le patrimoine à sauvegarder. «Le Cercil a souhaité célébrer les cent ans de la loi de 1913 relative à la protection des monuments historiques en interrogeant la pertinence de cette législation concernant les sujets qui sont les nôtres, à savoir l’internement et la Shoah, explique Nathalie Grenon. Nous présenterons des lieux emblématiques de cette histoire, mais également du patrimoine immatériel qui mérite évidemment d’être protégé et préservé, surtout quand par définition la plupart des traces matérielles ont disparu.»
RC, Pithiviers, 11/09, p.7

(Bonneval) Fin d’une ère dans un nuage de poussière

Elle a un peu résisté… la construction était solide. La cheminée de l’ancienne fonderie de Saulnières qui culminait à une trentaine de mètres a fini par s’effondrer dans un nuage de poussière, arrachée par la pression d’un câble relié à une pelleteuse. Michel Chevrel, 72 ans était un spectateur d’autant plus attentif… que c’est lui qui avait monté la cheminée au début des années 80. À sa construction à la fin du XIXe siècle, la cheminée était faite de briques, elle a tenu un peu moins d’un siècle, remplacée par l’installation qui a été abattue hier matin. «Elle n’avait pas été très difficile à monter, elle tenait avec une douzaine de boulons. Le plus compliqué avait été de trouver une grue.» La cheminée au faîte d’inox avait été préfabriquée, il ne restait plus qu’à la poser sur son socle au dessus du four.
L'Echo, 11/09, p.17

(Blois) Quand le téléphone devient guide culturel

Ne vous étonnez pas si les promeneurs ne lâchent plus leur smartphone dans la rue ! Sans doute ont-ils téléchargé l’application Visit’Blois… «Tout a démarré il y a deux ans environ avec la nouvelle signalétique urbaine pour le patrimoine et les monuments», explique Emmanuelle Plumet du service Ville d’art et d’histoire. «C’est de là qu’est née l’idée de concevoir une application qui guiderait Blésois et touristes à travers le patrimoine et l’histoire.» Blois, musée à ciel ouvert : c’est désormais une réalité. Quatre cents images et photos, une centaine de sites et de lieux présentés : la ville se raconte aux touristes, mais aussi aux Blésois. En version française ou anglaise, l’appli se décline en quatre chapitres : quarante fiches thématiques, les parcours «découverte» de la ville, en images, et grâce à la géolocalisation. La ville tout entière devient un  rendez vous patrimonial, une collection à découvrir au fil de promenades ou occasionnellement, quand la curiosité saisit le promeneur.
NR, Loir et Cher, 11/09, p.12

(Mer) Une exposition sur 130 ans d’histoire de l’hospice, à la Corbillière

À partir de samedi, et ce jusqu’au dimanche 29 septembre, chaque après midi du mercredi au dimanche, le musée de la Corbillière, à Mer, présente l’exposition «Simon Hême, 1883-2013, 130 ans d’histoire de l’hospice jusqu’à l’établissement pour handicapés et personnes âgées dépendantes». On pourra y voir des photographies actuelles et anciennes sur la vie quotidienne, l’histoire depuis 1851, date du legs de Simon Hême de sa propriété méroise pour y établir un hospice, ainsi que la restauration de l’ancien hospice, fermé en 1987. Pour compléter les images, des présentations seront proposées avec maquette de l’hospice originel, instruments médicaux anciens ou portraits peints et sculptés de Simon Hême. (intégral)
RC, Beauce, 12/09

(Orleans) Le fleuron du patrimoine sous les fientes

Les portes de la maison de la Coquille demeurent fermées. Les rats en ont fait leur domicile. Les pigeons profitent du moindre interstice pour investir également les lieux. Sous une couche de fientes, le sol ne respire plus. Les planchers à moitié posés croulent sous la saleté qui s’accumule depuis plusieurs années. L’escalier de la cave n’est presque plus praticable. Au fil du temps, les propriétaires résignés ont laissé la nature s’approprier l’édifice. Et pourtant, derrière les murs et la façade du 7 rue de la Pierre Percée, sur laquelle s’affiche une coquille comme témoignage du passé de l’édifice, c’est un joyau, un fleuron du patrimoine classé monument historique depuis 1889.
+ De l’enthousiasme aux recours judiciaires
RC, Orleans, 12/09, p.21

(Vendôme) Une pépite dans les albums de la Société archéologique

C'est le premier reportage photo connu sur un fait divers de Vendôme, affirmait hier Bernard Diry, président de la Société archéologique, encore tout étonné de pouvoir présenter le cliché inédit des opérations de déblaiement du pont Saint-Bié qui s’est effondré sans faire de victime… en novembre 1863 ! «C’est dans un album de 150 photos prises entre 1860 et 1890 jamais publiées que nous avons retrouvé ces petits trésors qui proviennent des ateliers d’Hippolyte Rouiller, artiste peintre photographe, qui était au 3 de la rue des Quatre-Huyes, en 1871, puis au n° 6 de la rue Parisienne.»
NR, Loir et CherS, 12/09, p.16

(Vendôme) La protection du patrimoine un idéal au long cours

Avant de participer aux Journées du patrimoine de ce week-end, pourquoi ne pas en savoir plus sur cette loi de 1913 qui a tout changé ? L’office du tourisme intercommunal du Haut-Vendômois propose en effet une conférence-débat autour les lois de protection du patrimoine de 1913. Pascale Desurmont, déléguée départementale de la Fondation du Patrimoine, Alain Peral, délégué départemental adjoint, ainsi que des intervenants locaux, ayant une connaissance ou une expérience spécifique de la protection et de la restauration du patrimoine, échangeront avec le public afin de mieux comprendre les lois et textes fondateurs en découvrant leurs illustres inspirateurs.
NR, Loir et CherN, 12/09, p.17

(Loches) L’hôpital au temps de la médecine des miracles

Pour les historiens et les médecins, le livre d’Année Barjansky est une mine d’informations sur la médecine hospitalière du Moyen Age à la Révolution française. Le docteur Barjansky a déchiffré, analysé, comparé les archives restantes de l’hôpital pour reconstituer précisément l’histoire de cet établissement. Elle situe la naissance de l’hôpital vers 1419. Il est un exemple de la vie hospitalière en Touraine mais aussi en France. «Il existe des ouvrages sur les grands hôpitaux, pas sur les petits. Mais je ne considère pas l’hôpital de Loches comme petit. Actuellement, c’est une belle structure», précise Anne Barjansky. Le médecin-historien a vérifié toutes les datations des archives.
Nr, Indre et LoireE, 12/09, p.20

Inauguration du FRAC Centre

Source : Panorama de presse de de la DRAC Centre

Aurélie Filippetti inaugure les nouveaux locaux du FRAC Centre à Orléans

En dénommant les nouveaux bâtiments du Fonds régional d'art contemporain (Frac), situé boulevard Rocheplatte à Orléans, les «Turbulences», leurs créateurs, Jakob et MacFarlane ne pensaient  pas si bien dire. C'est en effet de sacrées turbulences qu'a connu ce chantier de 14 M€ jugé «pharaonique » par ses opposants qui a finalement été inauguré avec un an de retard sur le calendrier  prévisionnel par la ministre de la Culture et de la communication Aurélie Filippetti jeudi 5 septembre. Au-delà du coût, la polémique a aussi porté sur les formes, - «audacieuses» pour les uns,  «laides» selon les autres - de ces excroissances installées sur le site des anciennes subsistances d'Orléans, bâtiments datant du 19e siècle. La cohabitation des deux styles architecturaux a fait  couler beaucoup d'encre et de salive. Le site ouvrira ses portes le 14 septembre au public qui pourra y découvrir les fonds des œuvres d'art contemporain financés par les fonds régionaux ainsi  que des espaces expositions sur l'architecture, un centre de documentation, etc. (intégral)
Tribune Tours, 12/09

Source : magcentre.fr

A Orléans, laissez-vous conter le Frac Centre

Les tours élancées des Turbulences du Fonds Régional d’Art Contemporain du Centre, signal urbain, continuent d’attiser la curiosité des passants. A l’intérieur, on succombe à la beauté des corolles découpées dans le bois du pavillon météorosensitif d’Achim Menges, au ludique logo mauve et géant d’Alisa Andrasek ou à cet igloo de dentelle intitulé Double Agent White.
Lire la suire

Source : Lesechos.fr

Aurélie Filippetti veut en finir avec le casse-tête de la loi sur la protection du patrimoine

La ministre de la Culture entend déposer un projet de loi pour en finir avec le millefeuille de textes protégeant le patrimoine.
Les chiffres du patrimoine donnent le tournis : plus de 44.000 édifices et 260.000 objets protégés au titre des monuments historiques en France. Et notre panoplie de labels, classements, inscriptions, périmètres de sauvegarde... est inégalée dans le monde. Si la loi centenaire du 31 décembre 1913, toujours en vigueur, s'est avérée très efficace pour préserver nos sites et biens d'exception, elle a néanmoins besoin d'être toilettée, ayant été maintes fois complétée. Simplifier pour mieux protéger, tel est le mot d'ordre de la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, qui présentera son projet de loi au Conseil des ministres à la fin de l'année, après concertation avec les collectivités territoriales, les associations et les autres ministères. «La stratification actuelle de textes nuit à leur lisibilité et à leur compréhension pour l'élu comme pour le citoyen », observe Michel Berjot, directeur général des patrimoines. Les 104 secteurs sauvegardés, les 678 zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager, les 247 aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine, devraient être réunis dans une même catégorie axée sur l'urbain, les cités historiques. Les jardins remarquables et autres sites paysagers classés constitueraient un second groupe centré sur la nature. Enfin, un troisième niveau de protection serait appliqué pour les abords des monuments historiques.
Les Echos, 13/09

Source : lejdc.fr

Le projet du nouveau Bibracte est officiellement clos depuis jeudi

La réfection du site s’est terminée il y a deux mois, mais l’inauguration officielle, en présence des élus et des participants au projet, s’est effectuée jeudi.

Flambant neuf, le musée de Bibracte, dédié à l’archéologie gauloise et gallo-romaine, a bien changé depuis sa fondation en 1995. Quatre années ont été nécessaires pour refaire la galerie supérieure (ouverte en 2011) et la galerie inférieure (finie en juin 2013). La rénovation était rendue nécessaire avec la modernisation du travail de recherche en archéologie et les découvertes en continu de vestiges à travers l’Europe.
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Source : laprovence.com

Arles : avec le CERCO, le Museon Arlaten entre dans le XXIe siècle

Parfois, les rêves se réalisent. Même lorsqu'ils sont vieux de 20 ans. Celui de Dominique Serena, directrice du Museon Arlaten, a définitivement pris corps en toute fin de semaine dernière, quand le CERCO, le Centre d'études, de restauration et de conservation des oeuvres, a été inauguré, en présence d'une très grande foule, et de nombreux élus, dont Jean-Noël Guérini, président du CG 13.
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Source : culturecommunication.gouv.fr

Création de l’Institut méditerranéen des métiers du patrimoine

Le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) et l’Institut national du patrimoine (Inp), établissement d’enseignement supérieur du ministère de la culture et de la communication, créent ensemble, à Marseille, l’Institut méditerranéen des métiers du patrimoine (I2MP), dédié à la formation des professionnels et tourné vers les enjeux et les besoins du patrimoine méditerranéen.
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Source : decideursenregion.fr

Le Muséum national d'histoire naturelle réalise le zoo du XXIe siècle

Le zoo de Vincennes aura fait peau neuve d'ici quelques mois. 160 millions d'euros d'investissement auront été nécessaires pour créer ce parc d'un nouveau genre, où pédagogie et innovation seront étroitement mêlées. Les explications de Thomas Grenon, directeur général du Muséum national d'histoire naturelle, établissement d'attache du zoo.
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Source : localtis.info

Pour la chambre régionale des comptes, la gratuité des musées parisiens ne fait pas recette

Révélé par le quotidien Le Monde, le rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) d'Ile-de-France émet de sérieux doutes sur la pertinence de la politique de large gratuité des quatorze musées parisiens mise en oeuvre depuis dix ans (pour les collections permanentes). La question dépasse d'ailleurs largement les limites de la capitale, car la politique de gratuité a été encouragée au niveau national dans les années 2008-2009, même si les musées nationaux s'y sont engagés de façon beaucoup plus réservée que certaines collectivités (voir nos articles ci-contre). La ville de Paris s'était d'ailleurs déjà lancée dans une politique de gratuité dès 2001, bien avant que l'Etat reprenne la mesure à son compte.
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Source : artmediaagency.com

Entre fonds publics et privés : le financement des musées

« Les ressources propres sont donc vitales. Chaque million d’euros de plus va dans les expositions et les acquisitions. L’ensemble que nous présentons à l’étranger sur une année nous rapporte un peu moins de 3 millions d’euros. Mais ce chiffre a été multiplié par trois depuis mon arrivée. » expliquait Alain Seban, directeur du Centre Pompidou, dans une interview donnée au magazine Paris Match en mai 2011.
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Source : lagazettedescommunes.com

Décentralisation : les professionnels de la culture se préparent à travailler selon des repères territoriaux différenciés d’un territoire à l’autre

La réforme territoriale engagée avec le premier projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, en cours d’examen au Parlement, inquiète beaucoup les professions culturelles, tous secteurs confondus. La plupart s’interroge sur la place que prendront leurs collectivités respectives dans les nouvelles instances de gouvernance territoriale.
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Source : lemonde.fr

Pour combler ses déficits, l'Espagne vend un quart de son patrimoine national

Pour faire face à ses difficultés financières persistantes - son déficit public dépasse les 70 milliards d'euros en 2012 -, l'Espagne a décidé de mettre en vente environ un quart de son patrimoine public, dont de vastes espaces naturels. L'un des joyaux de cette grande braderie publique de plus de 15 000 biens, qui va de bâtiments emblématiques des plus belles rues de Madrid à des terrains non constructibles en bordure d'autoroute ou de voie ferrée, est le domaine de l'Almoraima, en Andalousie.
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Source : Revue de presse (9 - 15 septembre 2013)

Le plus grand projet muséal de Russie menacé à cause d’un architecte britannique

Le village muséal est le plus important projet de musée de la Russie contemporaine. Il est prévu d’y créer un conglomérat de musées au centre de Moscou. Le concours architectural a été remporté il y a quatre ans par le bureau du célèbre architecte britannique Norman Foster.
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Source : aufaitmaroc.com

La Fondation nationale des musées mise sur les partenariats

La Fondation nationale des musées mise sur la multiplication des partenariats avec des acteurs nationaux et étrangers aussi bien publics que privés pour poursuivre l'effort de préservation du patrimoine culturel national, a affirmé son président, l'artiste-peintre Mehdi Qotbi.
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Source : culture-communication.fr

Contenu ouvert (open content), une tendance lourde pour les musées ?

Après le Centre Pompidou virtuel, dont nous avons parlé ici puis là, et le Rijksstudio, projet du Rijksmuseum, pour lequel nous avons interviewé Peter Gorgels, c’est au tour de The Getty, l’une des plus grosses organisations culturelles américaines et basé à Los Angeles, de rendre une partie de sa collection – dont elle possède les droits ou dont ceux-ci sont tombés dans le domaine public – accessible gratuitement au public via l’Open Content Program.
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Source : lemonde.fr

Restaurons la flèche de la basilique de Saint-Denis

En ces Journées nationales du patrimoine le regard se tourne vers une absente : la flèche de la basilique de Saint-Denis. Pendant plus de six siècles ses 86 mètres ont marqué l'horizon de toute la région nord parisienne. Manifeste architectural révolutionnaire, monument inventeur du gothique dans le monde, la basilique figure la belle endormie de notre patrimoine national.

En mauvais état, elle est mal valorisée et l'Etat propriétaire, qui a engagé la rénovation de sa façade occidentale, n'a pas l'argent pour restaurer l'édifice dans son ensemble. C'est pourquoi, la ville de Saint-Denis reprend le flambeau du projet de remontage de la flèche pour restituer l'intégrité du monument avec toute la rigueur scientifique requise.
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Journées européennes du patrimoine 2013

Source : lemonde.fr

Une "Cité historique" pour remplacer les systèmes de protection existants

Cent ans après la première loi de 1913 sur les monuments historiques, Aurélie Filippetti soumettra au Parlement, en décembre 2013, son projet de loi sur les patrimoines. Trente-trois articles, avec une mesure phare qui consiste à remplacer les périmètres de protection existants des monuments et sites historiques par une catégorie unique, la Cité historique. L'élaboration de ce document d'urbanisme ne serait plus le fait de l'Etat, comme c'est le cas aujourd'hui, mais reviendrait aux communes. Ce qui ne manque pas d'inquiéter les défenseurs du patrimoine.
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Journées du patrimoine : notre sélection de sites à visiter

Les 30es Journées européennes du patrimoine, samedi 14 et dimanche 15 septembre, célèbrent les cent ans de la loi de 1913, fondatrice de la protection des monuments historiques. La France est l'un des pays les plus dynamiques dans la sauvegarde de son patrimoine, avec 44 000 édifices protégés par la loi, publics et privés, 167 villes et pays d'histoire, 700 centres urbains et paysagers protégés, 385 jardins dits remarquables, etc. Pour ce week-end de festivités, nombreux sont ouverts gratuitement, certains de manière exceptionnelles. Voici dix visites inédites ou méconnues.
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Cent ans de loi sur le patrimoine, dix ratés

Témoignages architecturaux singuliers, parfois emblématiques, on croyait ces constructions à l'abri, définitivement protégées. Il y eut pourtant des destructions consommées, totalement ou presque. Et des menaces subsistent encore. Nous avons choisi de présenter dix édifices français qui révèlent, chacun à ses dépens, les limites, voire les carences des mécanismes de conservation du patrimoine. Qu'il s'agisse de bâtiments anciens, industriels ou du XXe siècle, ils ont connu ou risquent de connaître la boulimie des pelleteuses, signe avant coureur d'une irréparable disparition, d'un irrémédiable oubli. A l'occasion des Journées du patrimoine et des 100 ans de la loi qui lui est attachée, voici dix ratés. Pour mémoire.
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Source : lefigaro.fr

À la découverte des conservateurs anonymes du patrimoine

Un christ en bois rongé par l'humidité, une fresque défraîchie… Sur le site Facebook des étudiants de la junior entreprise de l'École du Louvre défilent des photos du patrimoine religieux en péril. Soudain, la photo de Léopold Legros, 23 ans, apparaît. Petit pull gris, mèche blonde à peine rebelle, il prend la pose devant le Palais de l'Élysée. En commentaire de cette image, on apprend que le jeune homme, étudiant en troisième année, sort tout juste d'un «rendez-vous avec le conseiller culture du président de la République» au cours duquel il a présenté sa campagne de levée de fonds en faveur de notre patrimoine.
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Monuments historiques: un budget en baisse et une nouvelle loi

Cent ans après le vote de la grande loi française sur les monuments historiques, le gouvernement s'apprête à remettre l'ouvrage sur le métier. D'ici à la fin de l'année, un projet de loi sera présenté en Conseil des ministres par Aurélie Filippetti.

Il visera tout d'abord à simplifier l'arsenal législatif en place. Au fil du temps, la notion de protection des monuments historiques s'est à la fois élargie et complexifiée, au point que ni les maires, ni les architectes, ni les propriétaires ne savent comment conduire des travaux sur et autour d'un site protégé.
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Source : leparisien.fr

Journées du patrimoine: beaucoup de visiteurs malgré la pluie
Les visiteurs étaient au rendez-vous samedi pour les 30e Journées du patrimoine, avec des queues qui s'allongeaient à la mi-journée sous une pluie tenace devant les sites vedette, comme l'Elysée, l'Assemblée nationale ou le Sénat.
Douze millions de curieux sont attendus pour ce grand rendez-vous de septembre au cours duquel 16.000 monuments et sites publics ou privés sont à découvrir en métropole et outre-mer.
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Source leparisien.fr

Journées du Patrimoine: visites virtuelles et reconstitutions 3D
La reconstitution en 3D du Collège des Bernardins ou la visite virtuelle du Palais Bourbon: participer aux Journées du Patrimoine depuis son canapé, sans faire la queue, c'est désormais possible grâce à des initiatives purement numériques.
Le "digital heritage", soit en français la rencontre du patrimoine et du numérique, est "une nouvelle discipline en train d'émerger", résume à l'AFP Mehdi Tayoubi, vice-président stratégie digitale et expérientielle du groupe Dassault Systèmes, à l'origine de la reconstitution en 3D du Collège des Bernardins à Paris.
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Source : lemonde.fr

Enquête sur un détournement d'un million d'euros au Musée de l'Ermitage

La police russe a annoncé jeudi 12 septembre avoir fait des perquisitions à Moscou et à Saint-Pétersbourg dans le cadre d'une enquête sur le détournement de plus de 1 million d'euros versés pour des travaux au Musée de l'Ermitage.
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Source : lemonde.fr

Enquête sur de faux tickets d'entrée au Musée du Louvre

Le parquet de Paris a récemment ouvert une information judiciaire après que le Musée du Louvre eut découvert la circulation de faux billets d'entrée, ont annoncé, mercredi 11 septembre, une source judiciaire et le musée, confirmant une information du Parisien.

Parallèlement à ces découvertes, les douanes belges ont alerté les autorités françaises à la fin d'août, après la saisie d'environ 3 600 faux billets cachés dans un colis en provenance de Chine, a déclaré la même source.
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Source : lemonde.fr

La Villa Cavrois à Croix, classée et enfin restaurée

Chef-d'œuvre de l'architecte Robert Mallet-Stevens, la Villa Cavrois, à Croix (Nord), semble tirée d'affaire. Son sort pathétique, pris en considération par un classement d'office Monument historique en 1990, puis par son achat par l'Etat en 2001, enfin, par son rattachement en 2008 au Centre des monuments nationaux (CMN), a abouti à des travaux, d'un coût de 23 millions d'euros, qui laissent espérer la fin de sa dégradation.
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Source : lemonde.fr

Un tableau inconnu de Van Gogh dormait dans un grenier

Persudadé qu'il s'agissait d'un faux, un collectionneur particulier a entreposé dans son grenier un tableau de Van Gogh. Le tableau, dévoilé lundi 9 septembre au Musée Van-Gogh à Amsterdam, a finalement été authentifié par une équipe de scientifiques et d'experts. Intitulé Coucher de soleil à Montmajour, il s'agit d'une huile datée de 1888, peinte à l'apogée de la période du maître néerlandais.
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Source lefigaro.fr

Vincennes verrait bien son château au patrimoine mondial de l'Unesco

Vincennes se verrait bien sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. La commune du Val-de-Marne veut faire inscrire son château médiéval parmi les monuments historiques protégés par l'organisme de l'ONU. Le maire, Laurent Lafon, a adressé une lettre en ce sens à Matignon, ainsi qu'à la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, et au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Le monument est en partie rattaché à ces deux ministères.
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Source : leparisien.fr

Filippetti veut exposer des œuvres d'art dans les entreprises

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a affirmé vendredi sa volonté "de mener une politique forte en matière de patrimoine" et de faire circuler les œuvres muséales, notamment dans les entreprises.
- Circulation des œuvres: la ministre a indiqué dans une conférence de presse vouloir mettre en œuvre une opération "hors les murs" de circulation des œuvres conservées dans les fonds régionaux d'art contemporain et les musées publics.
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Source : leparisien.fr

Marseille: le MuCEM en passe de franchir le million de visiteurs

Le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM), réalisation phare de la capitale européenne de la culture qui a ouvert ses portes en juin à Marseille, accueillera ce week-end son millionième visiteur, a annoncé son président Bruno Suzzarelli.
"Je trouve que c'est un symbole important, en trois mois nous avons atteint le million de personnes", bien au-delà de l'objectif annuel de 300.
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