Revue de presse (14-20 octobre 2013)

Musées région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Jargeau) Le discret musée Oscar-Roty

Situé place du Petit-Cloître, près de l’église Saint-Étienne, le musée Roty rassemble une grande partie de l’oeuvre gravée et de nombreux souvenirs de l’artiste, connu pour avoir été l’auteur de la célèbre «Semeuse», qui a orné les pièces d’argent et les timbres du début du XXe siècle, et qui a été reprise en 1978. C’est le fils de l’artiste, Georges Roty, qui a créé la «Fondation Oscar Roty» à Jargeau, où sa famille aimait séjourner fréquemment.
RC, Beauce, 19/10, p.23

(Chateauneuf s/Loire) Les activités nautiques au fil de la Loire

L’exposition «Au fil de Loire plaisance et canotage», installée dans la grande salle du musée de la Marine de Loire, ouvrira ses portes lundi et se poursuivra jusqu’au vendredi 31 janvier. Le vernissage avait lieu jeudi. Cette vitrine, composée de superbes bateaux, et la publication qui l’accompagne sont l’occasion de porter un regard différent sur le fleuve et de découvrir d’autres formes de navigation, non commerciales mais de loisirs.
RC, Beauce, 19/10, p.24

(Venesmes) Un musée de la chaux pourrait voir le jour

Une douce musique agrémentée de photos retraçant l’histoire du four à chaux et de ses activités a permis d’attendre que le président Bernard Gesset souhaite la bienvenue à tous les adhérents venus assister à l’assemblée générale de l’association des amis du four à chaux de Venesmes. Il a évoqué les futurs projets qui resteront les mêmes en matière d’organisation. Par contre, en matière de travaux, la réhabilitation du bâtiment près du four à chaux, dont la construction est inachevée, sera très lourde à gérer, aussi bien d’un point de vue historique que financier. Au final, ce bâtiment pourrait abriter le musée de la chaux qui serait un bel élément pour les futures générations.
Le Berry, 16/10, p.30

Archéologie région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Loches) Troisième opération à cœur ouvert au Logis royal

Un mur de pierre a été dégagé, trouvé à près de deux mètres de profondeur, sous la pelouse, près de l’escalier principal du Logis royal. Sans doute un des murs du bâtiment qui était dans l’alignement du Logis. L’archéologue Pierre Pain et son équipe s’activent dans un carré bien délimité dont ils sortent la terre par pelletées. Le service archéologique départemental d’Indre-et-Loire avait connaissance de l’existence d’un bâtiment sur un plan du XVIIIe siècle, construction qui a été détruite le siècle suivant. Ce chantier, le troisième et le dernier de l’année, est moins spectaculaire que la découverte du portail et du carrelage de la chapelle Saint-Louis fin septembre, lors du second chantier engagé sur le site.
Nr, Indre et LoireE, 17/10, p.18

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Montargis) Levez-les yeux sur le patrimoine

  Avec sa superbe façade en briques et ses jolies tourelles, comment pourrait on deviner que l’imposant bâtiment de la rue Jean Jaurès a abrité dans le passé un hôpital ? Simplement en levant les yeux. Le «patrimoine en l’air» de Montargis raconte beaucoup de choses sur la ville. On peut encore y lire «clinique chirurgicale, hôpital, hospice». Juste à côté, on distingue les inscriptions dispensaire et orphelinat. Des traces du passé de Montargis subsistent dans le centre-ville. De l’ancien hôpital à la gare en passant par les rues Dorée ou du Loing.
RC, Montargis/Gien, 19/10, p.9

(Gien) Église cherche généreux donateurs

    Ce soir, à 20h30, un concert sera donné dans l’église de Saint Martin sur Ocre par la chorale de Gien, organisé par l’association «A la recherche de notre passé». Le vénérable monument, qui daterait du XIIe siècle, n’est pas si souvent le cadre de spectacles. Ce soir, celui ci aura pour but principal d’attirer des visiteurs dans l’église, qui fera l’objet de très importants travaux de restauration dans les mois à venir L’association «A la recherche de notre passé» est aujourd’hui chargée d’une campagne de récolte de fonds auprès de la population, l’une des conditions imposée par la Fondation du patrimoine.
RC, Montargis/Gien, 19/10, p.14

Chartres va encore renouveler ses Lumières

La 11e édition de Chartres en Lumières sera placée sous le signe de la nouveauté. Après les portails royal, nord et sud de la cathédrale, la Ville va renouveler la scénographie de quatorze sites l’année prochaine. Parmi eux, la collégiale Saint-André, le musée des Beaux-Arts ou encore les ponts et les lavoirs. Le travail imaginé par l’ex-scénographe chartrain, Xavier de Richemont, arrive en fin de droit en 2014 et ne sera pas reconduit. Un appel public à la concurrence est en cours d’élaboration et sera prochainement lancé. Xavier de Richemont, qui a «pris acte de la volonté de la Ville de Chartres d’apporter ce qu’elle appelle du renouvellement», ne devrait pas y répondre. «Chartres en lumières me survit très bien, mais pas dans mon esprit.» (intérral)
L'Echo, 20/10

(Tours) Un colloque sur la cathédrale

Un colloque consacré à la cathédrale de Tours (Indre et Loire) a lieu aujourd’hui, de 9 à 18 heures, salle Thélème, à l’université de Tours. Deux artistes présenteront cette réalisation imposante d’une surface de plus de 200 m2 et innovante sur le plan technique. Dès demain, dans le cloître de La Psalette, une exposition présentera les étapes de cette création. (intégral)
RC, Orleans, 18/10

(Malsherbes) Des trésors du Loiret à retrouver au Pij

Le Point information jeunesse (Pij) de Malesherbes accueille l’exposition Trésors en Loiret jusqu’au 2 novembre. Le «patrimoine aux multiples visages» du département, parfois méconnu, y est mis en valeur. Des  photos et un exposé de chaque site offrent une promenade découverte aux visiteurs.
RC, Pithiviers, 18/10, p.12

(Lissay-Lochy) Les travaux de l’église inaugurés

Samedi dernier les travaux de rénovation de l’église étaient inaugurés. Les vitraux avaient subi notamment, au cours du temps, de graves dommages accentués récemment par des projections de pommes ou de poires du verger voisin, par de jeunes habitants... Les travaux ont été financés par le Crédit agricole Centre Loire pour la rénovation des vitraux (2.000 euros) ; la souscription de la Fondation du patrimoine pour l’église (1.157 euros) ; la Région (4.455 euros) et Louis Cosyns, lorsqu’il était encore député, a octroyé (5.000 euros) du Fonds parlementaire.
Le Berry, 18/10, p.17

(Vierzon) La broderie, un aspect du travail des femmes à valoriser

Ce cadre, offert aux Amis du musée, a été confectionné par une ancienne brodeuse. Elle a réuni quelques ouvrages de fine broderie, une activité très répandue chez les femmes de la fin du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale. Elles réalisaient à domicile des commandes pour des ateliers de mode de Paris ou encore chez des «petites patronnes», expression employée par une ancienne cliente d’un magasin de confection. Ce travail des  femmes, méconnu, est un aspect de la mémoire ouvrière à valoriser dans le futur musée. L’association aimerait recueillir des objets témoignant de cette activité. Un point de broderie spécifique s‘appelait, d’ailleurs, le pavé de Vierzon. ■ Appel. Nous vous présentons régulièrement des objets liés au patrimoine. Pour toute information, contacter Roger Coulon, au 02.48.71.58.71, président de l’association des Amis du musée, habilitée à acquérir des objets ou recevoir des dons pour enrichir les collections de la ville. Une partie d’entre elles est à voir 11, rue de la Société-Française. Vous pouvez également nous écrire : redactionvierzon.berry@centrefrance.com. (intégral)
Le Berry, 18/10

(Dangers) Le verre blanc n’est plus qu’un lointain souvenir

C’était un grand jour pour la commune beauceronne de Dangers et son église. Samedi après midi, dans l’édifice religieux bien rempli, les onze vitraux, créés et réalisés par les ateliers Loire, de Lèves, ont été dévoilés. «Cette longue aventure est née après un triste jour de fin août, il y a plus de dix années. Notre église venait d’être cambriolée avec le vol de quelques rares statues. De fil en aiguille, avec la création et l’aide de l’association Les amis de Saint Rémi, nous avons lancé, en 2009, ce projet de remplacer le verre blanc par des vitraux dans les onze baies», a présenté le maire, Jean-François Morizeau.
L'Echo, 18/10, p.14

(Loches) Pavés : le retour et la fin des travaux

Mais que font-ils ? Le chantier de rejointement des pavés, qui a repris hier et doit s’achever ce soir, ne cesse d’intriguer, en ville. Certains, comme Francine Bancarel, figure du quartier, sont en colère : «C’est ni fait ni à faire. Je n’ai jamais vu cela depuis que je suis ici !» La mairie a récemment fait le point sur les résultats. «Différents éléments méritaient d’être repris, concède le premier adjoint, Marc Angenault. Nous avons donc demandé à l’entreprise d’intervenir à nouveau, même si nous aurions préféré que tout soit terminé la première fois.» Jusqu’à ce soir, les ouvriers procèdent notamment à un nettoyage à haute pression. Les raccords sur la place de l’Hôtel-de-ville, peu esthétiques, doivent également être revus, indique l’élu, qui parle également de «résidus» à enlever autour des plaques d’égout. «On avait besoin de faire les dernières finitions, conclut Marc Angenault. Les parties ocre devraient notamment s’atténuer. Désormais, il faudra un peu de temps pour voir comment cela évolue.» Dans le secteur piéton, beaucoup semblent déjà s’être fait un avis. (intégral)
Nr, Indre et LoireE, 18/10

(Fougères s/Bièvre) A la découverte du patrimoine ludique

 Samedi et dimanche, la 15e édition de «Monument jeu d’enfant» proposée par le CNM (Centre des monuments nationaux) était destinée plus particulièrement aux jeunes de 5 à 12 ans, invités à une découverte du patrimoine ludique. Dans une salle de la bâtisse féodale, les participants ont pris place autour d’une table et sous la houlette d’Emmanuel, responsable de «Géoludie», de Ludivine et Jeanne animatrices, ils ont découvert les jeux du monde, ramenés des pays d’Orient ou nordiques. La règle du jeu assimilé, les enfants ont joué de stratégie aux échecs médiévaux, à l’ancêtre du jeu de dames dit l’alquerque d’origine arabe, ou encore au chaturanga d’origine des Indes, pratiqué en Europe au Moyen Age. Tout un choix de jeux s’offrait aux pseudos guerriers qui se sont bien battus tandis que les adultes bénéficiaient d’une visite guidée du château et du jardin avant un goûter pour tous. (intégral)
Nr, Loir et Cher, 18/10

Conférences, visites, animations... toute la lumière faite sur la Cathédrale de Tours !

À qui appartient la Cathédrale de Tours et qui finance son entretien ? D'où provient le mobilier qui la compose? Que représente le décor sculpté du cloître de la Psalette accessible depuis l'intérieur de la Cathédrale ? Autant de questions auxquels répondront la dizaine de professionnels invités à la journée-colloque dédiée à la Cathédrale, organisée par la DRAC du Centre vendredi 18 octobre à l'Université de Tours.C'est ouvert à tous.
Tribune Tours, 17/10, p.19

Tours, mémoires du tramway

Les Archives municipales de Tours présentent une exposition photographique sur le précédent tramway qui a fonctionné dans notre ville de 1877 à 1949. Ces photographies illustrent la vie  de ce premier réseau de transport en commun, dont Tours, avant-gardiste, était la 6ème ville de France à se doter. Le visiteur y découvre l’évolution du mode de fonctionnement : de la traction par cheval jusqu’à la transmission de l’énergie par le sol en passant par la vapeur. Ce parcours photographique restitue les temps forts et rappelle aussi les difficultés qu’il a rencontrées. Un retour historique qui n’est pas sans faire écho au nouveau tramway ! Exposition visible jusqu’au 8 novembre, aux Archives historiques, Place Saint Éloi, Tours. Gratuit. Du lun. au vend., 9h-12h et 14h-17h. Rens. 02 47 21 61 81. (intégral)
Tribune Tours, 17/10

(Ouzouer sur Loire) Cambriolage de l’église : un vol bien ciblé

«Maintenant, on s’attaque aux bâtiments de culte, c’est tout simplement scandaleux», a déclaré le maire d’Ouzouer sur Loire, Michel Rigaux, en réaction au cambriolage de l’église Saint Martin dans la nuit de samedi  à dimanche. La restauration du vitrail d’époque XIXe siècle, cassé au cours de l’effraction, sera compliquée. Et le vandalisme a un coût. À la suite de l’inventaire qui a été réalisé, on sait désormais ce qui a été dérobé dans l’édifice, à savoir des pièces en argent, des patènes (plats sur lesquels sont posées les hosties), des calices et des ciboires (vases sacrés)
RC, Montargis/Gien, 17/10, p.13

(Chartres) Des clichés inédits sur la ville

L’exposition «Chartres, images perdues, images retrouvées… de Nessler à Rioton» est un hymne à l’histoire de la ville de Chartres et à ses habitants. «Le plus important est de conserver les choses du passé»  commentait, lors de l’avant première de l’exposition, André Rioton, cinéaste et petit fils d’Antoine Soumeilhan. Ce dernier était le charpentier qui installait l’oriflamme de la Vierge au sommet du vieux clocher, immortalisé en 1908 par le photographe Charles Nessler.
L'Echo, 17/10, p.8

(Châteaudun) La culture touchée du bout des doigts

 Après le succès de l’opération estivale Les Portes du temps, la demeure de Jehan de Dunois propose, pendant les vacances de la Toussaint, une animation aussi ludique que culturelle autour des sculptures qui foisonnent dans ce monument, premier château de la Loire à visiter en arrivant de la capitale. «Cette animation est constituée d’un atelier modelage et d’une visite guidée du château», explique Patricia Ramos, chargée des actions éducatives au château de Châteaudun. «Elle s’inscrit dans une nouvelle politique de démocratisation culturelle du Centre des monuments nationaux.» Pendant deux heures et demie, les enfants (vingt au maximum) s’initieront au modelage avec deux artistes renommés. Estelle Dupen, de Morée (Loir et Cher), assurera les ateliers de la première semaine, du lundi 21 au jeudi 24 octobre ; Didier Delpeux, de Champhol, se chargera de ceux organisés du lundi 28 au jeudi 31 octobre.
L'Echo, 17/10, p.27

(châteauroux) Dernier outrage

Tous les Castelroussins amoureux de leur patrimoine et de l’histoire de leur ville vont pouvoir se réjouir. Les travaux de réhabilitation des châteaux Balsan ont repris et, cette fois, il semble que l’on tienne le bon bout. Mais pendant tout ce temps, il n’y a pas que la végétation qui a envahi les lieux. Squattés, pillés, les deux beaux bâtiments à peine mis hors d’eau, ont été saccagés par les vandales. Comme ça, gratuitement. Dernier outrage : le joli balcon de pierre du château Tour, a été purement et simplement basculé dans le vide, au grand dam de ceux qui, aujourd’hui, veulent lui redonner vie et de tous ceux, qui face à ces actes, demeurent impuissants. (intégral)
Nr, Indre, 17/10

(Tours) Le temps de la cathédrale Saint-Gatien de Tours

Dans une ville, la cathédrale est non seulement souvent le point le plus élevé de la cité mais aussi le monument le plus visité. Tours n’échappe pas à la règle. Un constat qui cache toutefois un paradoxe : hormis les Tourangeaux pratiquants et les touristes curieux, l’intérieur de cette église – référence urbaine, pas de tours plus hautes que les flèches de Saint-Gatien, pointant à 58 mètres de haut ! – n’est pas particulièrement connu des locaux. Rosace du XIIIe et vitraux contemporains Une lacune qui peut être comblée à tout moment mais particulièrement à partir de vendredi, avec un colloque organisé par la Direction régionale des affaires culturelles du Centre, ouvert au public, qui sera suivi, samedi, de visites organisées par le service patrimoine de la Ville.
Nr, Indre et LoireT, 17/10, p.15

(Cher) Une vie de château pas si facile

Ce n’est un secret pour personne : l’entretien des châteaux coûte Cher en Berry. Si certains propriétaires sont obligés de mettre en vente leur château, d’autres imaginent des solutions. Les propriétaires doivent ouvrir leurs édifices à la visite pour financer les travaux d’entretien.
+ Le château de Culan, impossible à gérer à distance
Le Berry, 16/10, p.6

(Bourges) Du bois en haute altitude

L’engin faisait de la concurrence aux tours de la cathédrale niveau hauteur. Jeudi dernier, une grue s’est installée à côté de la cathédrale pour hisser des morceaux de charpente. Et si l’engin était nécessaire, c’est parce qu’il fallait monter à une quarantaine de mètres, entre autres pièces de bois, une dizaine de chevrons de plus de 14 mètres de long ! Les paquets de bois,  sanglés, ont été levés par la grue, guidés à l’aide de cordes depuis le sol. Les imposants morceaux de bois devaient ensuite être déplacés dans le chantier en altitude à l’aide de roues. Ces longs et lourds 400 kilos chacun – morceaux de bois de chêne, dont l’installation prendra quelques semaines, vont remplacer les chevrons du XIIIe siècle trop usés par le temps, cassés. Mais pas question de changer l’intégralité : c’est une restauration, pas une reconstruction, précise Pierre-Jean Morand.
Le Berry, 16/10, p.14

(vernou-sur-brenne) Stéphane a toujours le moral

A l’heure où les assurances ne se sont toujours pas prononcées pour la prise en charge des réparations suite à la tempête de juin, le propriétaire du château de Jallanges, Stéphane Ferry-Balin, ne se laisse pas abattre par l’adversité. Au contraire, la saison touristique à peine terminée, il a entrepris la restauration et réhabilitation du 2e étage, avec démontage des classes   d’élèves et dortoirs réalisés pour l’école d’enfants dyslexiques dans les années 1960. Avec un objectif : utiliser au mieux cet espace de 500 m2 qui viendrait compléter les 1.500 m2 actuellement en service. Malgré une année terrible par sa violence – décès, fin août, de sa maman, Danielle Ferry, copropriétaire avec lui de Jallanges – la tempête du 17 juin, qui représente à ce jour une enveloppe de réparations de 617.000 € et, dans une moindre mesure, une invasion de chenilles qui attaque tous les buis du jardin Renaissance, Stéphane, garde la même «niaque» pour sa bâtisse qu’il restaure toujours avec la même passion. (intégral)
Nr, Indre et LoireT, 16/10

(Tours) Avis d'un journaliste : A vot’ bon cœur

Alors qu’il visitait les nouveaux aménagements de la gare et qu’il admirait les céramiques qui invitent au voyage sur les murs du hall, il est tombé sur une invitation d’un tout autre ordre. On l’incitait à rêver de voyage par céramique interposée, en sortant son carnet de chèques. On lui proposait de devenir mécène d’un jour. Le p’tit Turon se demande quand même si les utilisateurs des trains, souvent mécontents des retards, des grèves ou de tout autre désagrément… vont spontanément se délester de leurs économies pour venir au secours de la SNCF. (intégral)
Nr, Indre et LoireT, 16/10

(Chinon) Les lycéens (re) découvrent la ville et son architecture

Les vingt-huit élèves de seconde gestion des entreprises du lycée Rabelais ont visité le centre historique de Chinon ce vendredi 11 octobre. Ils étaient accompagnés par leurs professeurs de français-histoire-géo, Corinne Giraud, et d’administration, Dominique Alvarez. Et ils étaient guidés par Claire Portier, animatrice du Patrimoine . L’après-midi, ils se sont rendus à la Devinière à Seuilly. «A l’issue de cette journée sur le thème de la Renaissance et l’Humanisme, les élèves ont un dossier écrit et dactylographié à réaliser. Ils le présenteront aussi à l’oral», précisent les deux professeurs. (intégral)
Nr, Indre et LoireW, 16/10

(Loches) De Vigny à Chantal Goya : l’étrange destin d’un château

Alfred de Vigny, Chantal Goya et une ancienne Miss France. Qu’ont-ils en commun ? Réponse : le château de Bussière, aux portes de Loches. Le grand poète s’y serait fait baptiser. La chanteuse pour enfants et son mari Jean-Jacques Debout l’ont acheté à la fin des années quatre-vingt. Puis cet édifice, dont on retrouve la trace au XIIIe siècle, remanié à la Renaissance, est passé entre les mains de Chantal Bouvier de Lamotte. Cette ancienne Miss France (couronnée en 1972) a mis récemment en vente Bussière auprès de plusieurs agences immobilières, en Touraine et aux États-Unis, où elle vit, et même auprès de Sotheby’s au Canada. A condition de disposer de 2,7 millions d’euros, on peut donc devenir propriétaire de ce superbe château recouvert d’ardoises, où, dit-on, Chantal Goya et Jean-Jacques Debout ont écrit plusieurs de leurs chansons. A l’époque, ils ont engagé d’importants travaux de restauration.
Nr, Indre et LoireE, 16/10, p.21

Blois-Chambord c’est aussi du cinéma

Testée timidement l’an dernier, la formule a cependant aux yeux de ses partenaires, un tel potentiel qu’ils ont décidé de la reconduire, tout en l’amplifiant. D’un côté, l’office de tourisme Blois-Chambord commercialise un court séjour (deux jours, une nuit) alliant visites de châteaux, gastronomie locale et concert «All that jazz» aux Lobis à Blois. De l’autre, le groupe Cap Ciné fait la promotion de la destination Blois-Chambord en  diffusant dans les salles de cinéma de Blois et surtout, de son multiplexe parisien des Lilas, les trois petits films de promotion réalisés pour le compte de l’office de tourisme. Un échange de bons procédés en matière de communication, à moindre coût : «800.000 spectateurs par an potentiellement touchés par nos films, pour un coût de diffusion de 8.800 € seulement», précise David Hameau, directeur de Blois-Chambord. Un chiffre à rapprocher du coût de la campagne de promotion des châteaux, quinze jours d’affichage dans les couloirs du métro parisien pour 10 000 € par partenaire.
+ ••• De quoi préférer le train : Christophe Degruelle était tout heureux de l’annoncer à l’occasion de ce point presse, venant d’avoir eu confirmation de la SNCF le jour même : «Comme on l’avait ardemment demandé, la gare de Blois sera bien officiellement rebaptisée Blois-Chambord, se réjouit le président d’Agglopolys. Mais ce n’est pas tout. Dans le même élan, nous avons obtenu que celle d’Onzain prenne le nom d’Onzain-Chaumont !»
Nr, Loir et Cher, 16/10, p.7

(Orleans) Malins, les pigeons

Pour éloigner les volatiles indélicats de la cathédrale, on installe désormais de discrètes lignes électriques sur les façades. Les oiseaux qui s’y posent reçoivent une légère impulsion électrique qui les incite à aller se soulager ailleurs. Mais le pigeon est un animal intelligent et l’homme n’a visiblement pas encore trouvé la solution miracle pour protéger ses chefs-d’oeuvre architecturaux. On a déjà vu des pigeons apporter des brindilles pour éviter les décharges électriques, foi d’architecte du patrimoine !
RC, Orleans, 15/10

(Épieds en Beauce) Il redonne vie aux vitraux

Diplômé de l’École supérieure d’art et de design d’Orléans, il débute sa carrière dans le dessin industriel. Pendant 22 ans, il esquisse les plans de mobiliers de bureaux dans l’entreprise d’Ingré, Yves Ollivier. «C’est ici que j’ai appris que l’on peut modifier un espace en jouant avec les couleurs et les lumières.» Curieux et animé par l’envie de se diversifier, il entame une formation dans un atelier de restauration de vitraux, à Chartres. Quand, en 2009, il est licencié de chez Yves Ollivier, il y voit l’occasion de se mettre à son compte et de se reconvertir comme vitrailliste. Il installe un atelier chez lui, à Épieds en Beauce. Il achète un four, un fer à souder et quelques outils. Au début, il travaille pour les particuliers. Puis, peu à peu, se fait connaître auprès des collectivités locales, chargées de l’entretien des églises.
RC, Orleans, 15/10, p.43

(Saint Maurice Saint Germain) Le château des Vaux se raconte encore

Pour redécouvrir un château somptueux qui a connu une forte animation à partir de 1804, mais aussi un marquis, le dernier d’Aligre, dont la fortune immense a permis d’y mener un train de grand seigneur entre réceptions, grandes chasses à courre, il suffit de profiter des visites guidées du château des Vaux proposées par l’office de tourisme de La Loupe et de son canton. Elles ont démarré ce week end et se prolongent le weekend prochain. Daniel Grand, historien de la région, a retracé samedi et dimanche devant vingt huit visiteurs l’histoire du château des Vaux au cours des quatre visites organisées.
L'Echo, 15/10, p.21

(Villandry) Au chevet de l’église

L’association de sauvegarde du patrimoine Villandry Passeurs de pierre dont l’objet est l’aide à la restauration de l’église Saint-Étienne de Villandry tiendra sa première réunion ouverte à tous vendredi 25 octobre 2013 à 18h30 à la salle associative de Villandry, 37510, rue du Commerce. Un montage photos présentant l’état actuel de l’église ainsi que de son patrimoine de vitraux, toiles et sculptures sera présenté avant que la discussion ne s’engage. Réunion ouverte à tous. Contact : 02.47.86.36.68. (intégral)
Nr, Indre et LoireT, 15/10

(Le Grand-Pressigny) Le lavoir se couvre pour l’hiver…

Avant que l’hiver ne s’ins- talle, il faut couvrir le lavoir reconstruit en lieu et place d’antan, par des équipes de stagiaires bénévoles venant suivre des stages de remontée de murs à l’ancienne initiés par l’association. F. Chenoffe en parle avec passion : «Six Compagnons du Devoir devaient venir nous aider, ceci faisant partie de leur cursus scolaire qui les oblige à intervenir au moins une fois sur un patrimoine communal mais ils n’ont pas pu venir. Au chapitre des projets : nettoyage de la vallée de Saint-Mandé, restauration de lavoir en bois situé au-dessus du lavoir actuel, parcours des randonneurs avec des loges de vignes qui pourraient leur servir d’abri une fois refaites et des toilettes sèches.»
Nr, Indre et LoireE, 15/10, p.23

(Amboise) Souffler ses bougies chez Léonard de Vinci

Les petites filles sont coiffées d’un gros bandeau prolongé d’un voile à l’arrière de la tête. L’une d’elles, au centre de la petite équipe, porte une coiffure plus sophistiquée. Cela leur donne une petite allure de jeunes demoiselles de cour du temps de la Renaissance. Elles sont tour à tour attentives aux histoires racontées par ce grand homme tout de noir vêtu, et excitées par la découverte d’un terrain de jeu peu ordinaire. Ces sept filles ne sont pas celles de l’ogre du conte, mais les participantes à un anniversaire où le conte n’est pas imaginaire mais historique. Le service pédagogique du Clos Lucé  vient de créer un nouveau concept, des animations anniversaires pour les 6-18 ans.
Nr, Indre et LoireE, 15/10, p.25

(Vierzon) PATRIMOINE SECRET (29) Dans la verdure, le « dortoir des locos »

Après des années d’abandon, la végétation a pris le dessus. Mais elle est bien là, toujours debout, plus de cent ans après sa construction. La remise à machines de l’ancienne gare de Vierzon-Bourgneuf est l’un des rares vestiges de la ligne du tacot des Tramways de l’Indre, qui reliait Vierzon à Issoudun. Pour la détecter, il faut prospecter dans le quartier qui fut autrefois commune, tout au bout du parking, dans la rue qui porte aujourd’hui le nom de ces chemins de fer que l’on appelait «économiques». «La gare se trouvait à l’emplacement de cet espace», explique Claude Richoux, Vierzonnais du Bourgneuf pur jus, passionné d’histoire locale et auteur d’un livre consacré à son quartier, publié il y a peu.
Le Berry, 14/10, p.17

(Lignières) Les travaux de l’église vont commencer

Réuni récemment, le conseil municipal a annoncé que les travaux de restauration de l’église seront engagés d’ici la fin de l’année. Ils se répartiront en deux tranches de 63.000 et 54.394 euros. Une demande de subvention au conseil général pour un montant de 63.200 euros concernant la restauration de la toiture et la couverture a été sollicitée. Le montant total de ces travaux s’élève à 187.052 euros, financé à hauteur de 104.329 euros par des subventions (Drac, conseil général, Fondation du patrimoine, fonds parlementaire), 10.207 euros par des dons et 72.516 euros par des fonds propres. (intégral)
Le Berry, 14/10

(Ouzouer-sur-Loire) Des objets liturgiques dérobés dans l’église Saint-Martin

Mauvaise surprise hier matin pour la personne chargée d’ouvrir l’église Saint-Martin d’Ouzouer-sur-Loire, qui a été cambriolée dans la nuit. On sait que c’est après 0h30, puisque les gendarmes avaient installé un point de contrôle routier sur cette même place de l’église en fin de soirée. Les cambrioleurs se sont introduits dans l’édifice en fracturant l’un des vitraux situé côté hôtel de ville, protégé des regards par des bambous et des parterres fleuris. Ils avaient sans doute pris soin de repérer les lieux avant de commettre leur forfait puisqu’ils ont brisé le vitrail de Saint Paul (d’époque XIXe siècle) qui donne sur le confessionnal, facilitant ainsi leur accès dans l’église.
RC, Orleans, 14/10, p.4

(Courçay) Balade gourmande très appréciée

Le Pays Loire Touraine a organisé, en partenariat avec Courçay, une balade gratuite intitulée «Dégustez Courçay». Programmée dans le cadre des animations du patrimoine du pays Loire-Touraine, labellisé «pays d’art et d’histoire» (dont Courçay est l’une des 58 communes), cette balade a réuni quarante participants. Au fil d’un parcours commenté par Laurianne Kiel, l’animatrice de l’architecture et du patrimoine, le public a pu apprécier les richesses du patrimoine lié à l’eau (extérieurs du moulin de la Doué ou moulin du bourg). La découverte comprenait aussi l’église Saint-Urbain, l’histoire des crues de l’Indre, et l’histoire de la mairie-école. A l’issue du parcours chacun a pu déguster les produits locaux et de saison. (intégral)
Nr, Indre et LoireE, 14/10

(Suèvres) Paratonnerre pour l’église Saint-Christophe

Le maire avait à coeur ce projet depuis longtemps : équiper l’église d’un paratonnerre. En effet, la plus ancienne église du département, classée aux Monuments historiques, n’est pas protégée ! Au cours de sa longue histoire pourtant, la foudre est tombée plusieurs fois sur le clocher, provoquant des dégâts très importants. À l’unanimité, le conseil a décidé de la protéger des feux du ciel. (intégral).
Nr, Loir et Cher, 14/10