Revue de presse (31 mars - 6 avril 2014)

Musée région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Orléans) Un musée archéologique ?

Selon Laurent Bourgeau, conservateur régional de l’archéologie à la DRAC, la mise en place de cette exposition «Regards sur Orléans, archéologie et histoire de  la ville» pose la problématique de l’absence d’un «véritable musée archéologique complet où le résultat de nos recherches est présenté de manière permanente». Un message envoyé à Serge Grouard ?
Rc, Orleans, 02/04

(Orleans) Ce que l’archéologie raconte de la ville

L’exposition «Regards sur Orléans, archéologie et histoire de la ville» a ouvert ses portes, hier, aux visiteurs. Jusqu’au 6 juillet, elle revient sur 25 ans de fouilles archéologiques à Orléans, «Cette exposition, nous l’avons voulue accessible à tous, par l’entrée gratuite et par le programme d’actions très détaillé mis en place par le service Art et histoire», explique t on. Le temps d’une visite, les Orléanais peuvent se projeter dans le passé de la ville. Et ainsi, selon les archéologues, voir l’invisible, «L’exposition donne les clés pour comprendre ce qui est dans la ville actuelle un héritage de la ville passée», détaille Pascal Joyeux, commissaire de l’exposition.
+ Le programme
Rc, Orleans, 02/04, p.11

(Blois) Exposition “ Fantasmagique ” : de la magie au cinéma

Le 5 avril 1896, Georges Méliès, directeur du théâtre Robert-Houdin à Paris, donne la première séance de cinéma de l’histoire du Septième art. Le 5 avril 2014, la Maison de la magie à Blois ouvre pour sa nouvelle saison et rend hommage à Georges Méliès : l’exposition «Fantasmagique cinéma» présente l’évolution du cinéma à travers les âges et les siècles et fait la part belle à Georges Méliès. Car depuis toujours, magie et cinéma font bon ménage, les magiciens étant les premiers utilisateurs du cinématographe pour leur promotion. Et pour preuve, l’impressionnante collection de lanternes magiques et de plaques peintes de Christian Bertault, lui-même illusionniste. Un autre collectionneur, François Binétruy expose un impressionnant fantascope et des objets touchant aux fantasmagories. La scénographie de l’exposition est réalisée par Ludovic Meunier, dont c’est la deuxième participation à une exposition de la Maison de la magie.
Nr, Loir et CherS, 02/04, p.3

(Romorantin) Les Citroën débarquent

Une rutilante Rosalie 10 l cabriolet. Une élégante C5 Airscape (cabr iole t aussi). Une impressionnante ZX Dakar (celle de Pierre Lartigue et Michel Perrin quand ils ont remporté l’épreuve en 1995 pour la troisième année consécutive). Une gagnante Xsara WRC (pilotée par Sébastien Loeb). Ou encore une étonnante Sbarro, faite pour aller à la plage… Que des voitures d’exception ! Elles sont dix à être arrivées hier à Romorantin. Elles participent à l’exposition temporaire organisée au musée Matra, du 18 avril au 11 novembre.
Nr, Loir et CherS, 02/04, p.23

(Dordives) Les monumentales lumières de Bueil

Le sculpteur Éric Pierre tiendra une conférence intitulée «Les lumières de Bueil» vendredi, à 18 h 30, au musée du verre et de ses métiers. Il reviendra sur les étapes de fabrication du luminaire de l’église Bueil, depuis les premières esquisses jusqu’à leur transcription dans le verre et son installation sous les voûtes des travées.
Rc, Montargis/Gien, 03/04, p.11

INDRE. Un tableau d’Hippolyte Bellangé (18001866) sur lequel on distingue la silhouette de Napoléon, a été récupéré par le musée Bertrand de Châteauroux (Indre) . Il fait partie des oeuvres confisquées par es Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, puis sauvées par les Américains, comme on peut le voir dans le film de Georges Clooney Monuments men,  ctuellement à l’affiche. La mention MNR (musées nationaux récupération) y figure, et indique que le tableau avait été volé par les nazis, explique Michèle Naturel, directrice du musée : « En 1969,  e musée du Louvre nous l’a laissé en dépôt, en échange d’une peinture pieuse du XIVe siècle. Ils se sont sans doute dits que ça ferait bien l’affaire de Châteauroux ».
ER, 04/04, p.5

(Orleans) Un étrange objet

Lors de la visite de presse de l’exposition «Regards sur Orléans, archéologie et histoire de la ville», Pascal Joyeux, l’un des commissaires de l’exposition, n’a pas manqué de devancer la question des journalistes sur un objet insolite présenté dans la vitrine des fouilles effectuées au sanctuaire de l’Étuvée. Deux sculptures de forme phallique, dont on peut s’interroger sur la fonction, «il s’agissait de porte-bonheur courants à l’époque, ils en accrochaient même en pendentif au cou des enfants». De nos jours, cela serait plutôt mal vu… (intégral)
RC, Orleans, 06/04

(Chartres) Zurbaran à Chartres

Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Belgique) présente, jusqu’au 25 mai l’exposition de Francisco de Zurbaran, peintre espagnol du XVIIe siècle. L’une de ses œuvres, Sainte-Lucie, de 1636, est visible en permanence au Musée des Beaux-Arts de Chartres. Ramenée par un Maréchal napoléonien à Paris, achetée par le musée en 1876, elle est exposée dans l’un des salons proche de la salle à l’Italienne. (intégral)
L'Echo, 06/04

Archéologie région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Orleans) Le premier jour de l'exposition «Regards sur Orléans»

Aujourd’hui, dès 10 heures, les férus d’archéologie et de l’histoire d’Orléans seront ravis de franchir les portes du musée  des Beaux Arts, pour découvrir gratuitement l’exposition : «Regards sur Orléans, archéologie et histoire de la ville», jusqu’au 6 juillet. L’exposition «Orléans 2025» était consacrée à l’avenir et au futur visage de la ville, celle ci permet de plonger dans l’histoire grâce aux apports des fouilles archéologiques menées depuis plus de 25 ans. Le propos est illustré d’objets découverts dans le sous sol orléanais mais aussi de cartes illustrant l’évolution de la ville au fil des siècles depuis la préhistoire. Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10 heures à 18 heures. (intégral)
RC, Orleans, 01/04

(Orleans) Les velléités des archéologues

La difficulté du métier d’archéologue selon Laurent Bourgeau, conservateur régional de l’archéologie à la direction régionale des affaires culturelles, tient au fait qu’ils ne peuvent pas choisir les sites qu’ils fouillent, puisqu’ils font uniquement des recherches dans les lieux concernés par des travaux. Et comme, selon ces professionnels, les origines de la ville pourraient être situées près de la rue de Bourgogne, Laurent Bourgeau rêverait de pouvoir explorer le jardin de la préfecture. Pas sûr que le préfet l’autorise… (intégral)
Rc, orleans, 06/04

(Loches) Plongée sous le Logis royal

Les fleurs de lys étaient encore bien visibles sur le pavement. Tout près, le gond de l’ancienne porte finissait de planter le décor : le seuil de la chapelle Saint-Louis émergeait sous le parc du Logis royal. Un moment à la fois émouvant et capital, l’an dernier, pour la compréhension du site. En 2013, Pierre Papin et ses collègues du service de l’archéologie du département d’Indre-et-Loire ont mené trois sondages autour du logis. «La chapelle fut la découverte la plus spectaculaire. On ne la connaissait que par des textes, mais on ignorait son emplacement exact», explique l’archéologue. De tels vestiges méritent une plus grande exploration. Le conseil général a programmé une campagne de fouilles approfondie à la fin de cet été, du 25 août à fin septembre. Elle sera entièrement dédiée à la chapelle.
Nr, Indre et LoireT, 05/04, p.29

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Chinon) Bientôt un son et lumières dans le vieux Chinon

Six lieux emblématiques de Chinon mis en son et en lumière. C’est la feuille de route que le collectif Les Beaux Matins s’est vu confier par le service culturel municipal. Objectif : proposer, les 24 et 25 juillet, « Les Nuits croisées », un parcours dans Chinon pour permettre ainsi de redécouvrir les monuments, revisités par le collectif. Statue de Rabelais sanguinolente, maison en pan de bois remplie d’eau, projection sur l’ascenseur de La Brèche… Autant de desseins que les vidéastes des Beaux Matins pourront tester la semaine prochaine, pendant une résidence de quelques jours à la collégiale Saint-Mexme. Si les trois artistes ont déjà fait leurs preuves lors de Chinon Jazz, en 2010, cet été, c’est un chantier d’envergure qui les attend.
Nr, Indre et LoireW, 02/04, p.21

(Tours) Laissez-vous conter Tours met les bouchées doubles

«Nous avons une proposition de 54 visites pour ce second semestre 2014, le double du printemps dernier. Les personnes sont toujours plus nombreuses à assister aux sorties : par exemple, pour la visite des maisons à pans en bois, il y avait plus de 100 personnes», explique Alain Devineau, ancien adjoint au patrimoine à la Ville de Tours. La particularité de cette nouvelle saison est qu'elle s'appuie sur l'actualité patrimoniale de la Ville. Pièce montée au-dessus de basilique Saint-Martin et récemment descendue, la statue du saint patron de Tours sera à l’honneur avec un programme spécialement dédié au patrimoine Martinien de Tours, sur plusieurs jours en mai et en juin : la Martinopole, la tour Charlemagne, la basilique et sa restauration. «Grande première, on pourra accéder librement au jardin de la voûte Luitgarde, au bas de la tour Charlemagne, tous les samedis et dimanches après-midi, de 14h à 18h».
Tribune Tours, 03/04, p.15

(Belâbre) Martial Duval, l’amoureux des vieilles pierres

Amoureux du patrimoine ancien ? Martial Duval le revendique «mais ce n’est pas sur ce secteur où l’on gagne le plus.» A la tête de la SARL Duval Rénovation qui emploie aujourd’hui quarante-huit personnes, Martial Duval s’est imposé dans de nombreux chantiers de réhabilitation de châteaux, manoirs et maisons de caractère. «Nous travaillons en collaboration avec la Fondation de France et les Monuments  historiques pour des sites classés comme ce pigeonnier du XIXe à Mauvières que nous avons refait.» Présent au salon de l’Habitat à Châteauroux, le weekend dernier, le gérant de l’entreprise annonce pour 2014 «la réfection, à l’identique, des cuisines du château Guillaume, à Lignac».
Nr, Indre, 03/04, p.6

Au château de Marçay, on sort les trésors des greniers

Les grimoires, des boucliers, des parchemins en vieux français, des malles et quelques Louis d’Or. C’est le «trésor» sur lequel une poignée de passionnés viennent de mettre la main sous les charpentes du château de Marçay. Dans le corps de ferme attenant, la poussière s’est amassée depuis des décennies, plongeant dans l’oubli un fond de documents et d’objets vieux parfois de plusieurs siècles. Un héritage laissé par René d’Espinay, l’ancien châtelain décédé en 1990. Consciencieux, il avait conservé coupures de presse, statues, lustres, partitions et écrits originaux. Une aubaine alors «qu’on n’en sait pas tant que ça sur l’histoire du château», se réjouit Miguel Hay. Président de l’association Histoire, patrimoine et mémoires de Marçay (HPPM), il s’attelle depuis février à dépoussiérer, tirer, déchiffrer «ce chantier de 50 ans» pour tenter d’en savoir plus sur ce château en quête d’identité.
Nr, Indre et LoireW, 03/04, p.17

(vendôme) Nouvelles Galeries : 100 ans d’une épopée familiale

Nous sommes le 3 avril 2014, 100 ans jour pour jour après l’ouverture des Nouvelles Galeries, c’est Christian Lecubin, petit-fils du créateur qui porte l’histoire commerciale de la famille. «Avant, je ne me rendais pas compte de l’aventure que ça avait été. C’est lors d’échanges qu’on m’a fait valoir l’audace commerciale de mes grands-parents.» Une histoire familiale sur fonds de commerce qui commence à la fin du XVIIIe siècle à Montoire. Dans les années 20, le premier magasin Lecubin à Vendôme s’installe rue Poterie. Une génération plus tard, le commerce sera transféré à l’angle de la place du marché et de la rue Guesnault.
Nr, Loir et CherS, 03/04, p.22

(Loches) Une garde-robe de choix pour la cité royale

Dès le 5 avril, la cité royale de Loches abritera une expo exceptionnelle : 106 costumes historiques d’opéra, de théâtre et de cinéma.
NR 37 Tours, 04/04/2014, p. 11

Découvrir les charmes de Yèvre-le-Châtel

La République du Centre, avec le soutien de la municipalité et du comité des fêtes de Yèvre la Ville, vous invite à un tout nouveau rendez vous : «les Balades du journal ». Ces randonnées, gratuites, sont organisées pour vous permettre de découvrir, en toute tranquillité, quelques uns des trésors du département. Pas besoin d’être un marcheur chevronné. Les circuits proposés restent très accessibles : 5 et 10 km pour une ou deux heures de promenade. Pour cette grande première, La République du Centre vous propose une balade au pied de Yèvre le Châtel, qui appartient au club très fermé des plus beaux villages de France.
RC, Orleans, 05/04, p.7

(Saint Jean de Braye) Le métal a jailli, la cloche est coulée

Sur le front des fondeurs perlent des gouttes de sueur. Sur les murs de l’atelier, dégouline le noir de fumée. Une fumée qui transpire des bleus de travail des ouvriers et dont l’odeur est depuis des siècles, ici, incrustée. Des lingots d’étain rejoignent le cuivre dans le four qui crépite. Les curieux, venus nombreux, ont le regard qui pétille. Tous sont là pour la coulée. Cette formidable action dont les Bollée (et associés) sont parmi les seuls à détenir le secret. Même le curé, pour cet événement qui ne se produit que quelques petites dizaines de fois par an, ici, à Saint Jean de Braye, a fait le déplacement. Il faut dire que deux des six cloches coulées ce jourlà sont, à «son» église de Chilleurs aux Bois, destinées. Deux partiront pour Paris, une en Saône et Loire, la dernière vers la Jordanie.
RC, Orleans, 05/04, p.14

(La Chapelle St Mesmin) Une église complimentée

Après deux ans de travaux, et 900.000 € investis par la commune (subventionnée à hauteur de 490.000 € par l’État et le conseil général), sa restauration fait que l’église de La Chapelle Saint Mesmin – jouissant d’une situation remarquable sur les bords de Loire – attire dorénavant les regards et les commentaires flatteurs des promeneurs. (intégral)
Rc, Orleans, 05/04

(Mardié) Privés d’heure publique jusqu’à la fin de l’année

Les travaux dans la tour de l’église vont débuter. La cloche ne sonnera plus jusqu’à la fin du chantier prévue pour la fin de l’année. Les raisons en sont simples : d’une part, la sonnerie pourrait surprendre les ouvriers au travail sur l’échafaudage, d’autre part, la cloche va être décrochée (et remontée provisoirement dans la charpente de la flèche) pour la réparation du beffroi. Les flèches des horloges ont déjà été démontées parce qu’elles gênaient l’installation de l’échafaudage, ce qui anticipe sur l’étape suivante qui sera le remplacement des cadrans. (intégral)
Rc, Orleans, 05/04

(Nogent le Rotrou) L’ordre de Tiron fait sa promo à Paris

«En 1131, avant de devenir roi de France, Louis VII le Jeune est venu en pèlerinage à l’abbaye de Thiron Gardais. Il avait tellement apprécié son séjour qu’à son retour à Paris, il a donné des terres aux représentants de l’ordre de Tiron pour qu’ils construisent une rue dans Paris. Ainsi est née la rue Tiron, dans le IVe arrondissement de Paris, dans le Marais. Entre le n° 13 de la rue de Rivoli et le n° 27 de la rue François Miron», précise Victor Provôt, maire de Thiron Gardais et président de l’association de l’ordre de Tiron. Qui a décidé de profiter du 900e anniversaire de l’abbaye de Thiron Gardais pour «faire quelque chose dans cette rue». «L’idée, c’est à la fois de faire la promotion de notre programme d’animations de la Pentecôte auprès des Parisiens, mais aussi de leur apprendre quelle est l’histoire de cette rue». C’est ainsi que ce matin même, à la tête d’une délégation officielle, Victor Provôt inaugure une plaque commémorative dans cette rue.
L'Echo, 05/04, p.24

(Chartres) «C’est une source essentielle»

C’est «un pan incontournable» de l’histoire de la cité chartraine qui est désormais accessible à un «très large» public. Textes « complexes mais très vivants » La nouvelle édition de la Société archéologique d’Eure et Loir (SAEL) propose une traduction richement illustrée et documentée du cartulaire de l’abbaye bénédictine de Saint Père en Vallée, dont l’actuelle église Saint Pierre était l’abbatiale. «C’est un document magnifique», a insisté la présidente, Juliette Clément, lors de lancement officiel dans le salon Marceau de l’hôtel de ville.
L'Echo, 06/04, p.6

(Bourges) Histoires d’eau au moulin

Grâce à leurs défenseurs, les moulins ont la parole. Devant la directive européenne demandant l’amélioration de l’état chimique et écologique des eaux, texte traduit en droit français par la suppression des seuils ou déversoirs, l’association les Amis des moulins du Cher monte au créneau patrimonial et ne compte pas brasser du vent. «De nombreux moulins, dont le moulin de la Chappe à Bourges, ont reçu une lettre de la préfecture réclamant un projet de mise en conformité avec une date butoir. Or, nous souhaitons conserver les potentiels hydroélectriques et touristiques des moulins», résume Maurice Durand, président du collectif qui tenait son assemblée générale samedi, au moulin de Grange, route de Nevers. «Araser les seuils des moulins pour améliorer la qualité de l’eau n’est pas une réponse. Le moulin à eau est une ressource. Il serait préférable de l’équiper plutôt que de le détruire.»
Le Berry, 05/04, p.6

(Vierzon) Franck Michoux est le nouvel interlocuteur pour la Mémoire

Un nouvel interlocuteur à la mairie, le déménagement annoncé pour juin dans de nouveaux locaux, un rassemblement en 2015. Ces trois informations ont été données lors de l’assemblée générale de l’association Mémoire industrielle et agricole du pays de Vierzon, qui se tenait hier matin, salle des Forges. Les adhérents ont fait connaissance, en avant première, avec Franck Michoux qui succède à Jean-Paul Saboureau, auparavant conseiller délégué au patrimoine. C’est le maire, en ouvrant la réunion, qui leur a présenté Franck Michoux, bien que l’élection des adjoints ne soit effective que ce matin, lors de l’installation du nouveau conseil. Nicolas Sansu est venu avec une bonne nouvelle, attendue depuis des mois par l’association : en principe en juin, elle pourra enfin intégrer de nouveaux locaux, situés dans le bâtiment dit Soudacier, rue du Bas de Grange, que l’entreprise Carroy Reixit vient de libérer. À noter encore un grand rassemblement en 2015, au parc des expos, pour célébrer les 20 ans de la Mémoire.
Le Berry, 06/04

(Déols) L’abbaye retrouve des miettes de sa superbe

En attendant la mise en valeur des vingt-quatre tonnes de vestiges récemment déménagés du Musée Bertrand de Châteauroux, à Déols, la Ville vient de faire d’autres acquisitions. Privées, cette fois-ci. Il s’agit de la collection de pièces de l’abbaye retrouvées par René Pecherat. Depuis des décennies, cet habitant de Châteauroux est passionné par l’abbaye de Déols. Auteur, avec Pierre Remérand et Didier Dubant, d’une encyclopédie incontournable sur l’histoire du monument, paru en 2009 aux éditions Lancosme, René Pecherat est devenu un collectionneur des petits vestigesde l’abbaye. Des miettes, au regard du gigantisme du monument, qui ont traversé les pillages et le temps.
Nr, Indre, 05/04, p.16

(Mâron) Des vitraux exposés à la médiathèque

A la médiathèque Alfred- de-Musset, à Mâron, la responsable, Sandrine Loureiro, multiplie les animations. Depuis jeudi et jusqu’au 29 avril, ce sont les vitraux qui occupent le devant de la scène, dans les locaux de la bibliothèque, au travers l’exposition Vitraux du XXe siècle dans l’Indre. Présentée par la Direction de l’inventaire du patrimoine de la région Centre (DIP), cette exposition est une belle occasion de porter un nouveau regard sur le patrimoine verrier indrien à l’aide de cinq panneaux qui mettent en exergue les vitraux témoins de leur temps, l’ouverture aux avant gardes artistiques et l’innovation technique au service de la lumière.
Nr, Indre, 06/04, p.6

(Issoudun) La Tour Blanche fait parler les pierres

Monument symbole de la deuxième ville de l’Indre, la Tour Blanche ne vaut pas uniquement le coup d’oeil par le beau panorama qu’elle offre au visiteur, une fois gravies les 150 marches qui mènent à son sommet. Elle est aussi une porte d’entrée dans la petite et grande histoire. Celle d’Issoudun, bien sûr, mais aussi celle de l’ancien royaume de France via le destin de la reine Blanche de Castille qui a d’ailleurs donné son nom à la Tour. La nouvelle scénographie élaborée durant cette année de fermeture est tout naturellement axée sur la figure de ce personnage oublié des livres d’histoire qui a apporté Issoudun à la couronne de France par son mariage avec Louis VIII. Alliant images anciennes et nouvelles technologies, cette scénographie réveille l’imaginaire du visiteur en créant des ambiances sonores et lumineuses. Comme si les vieilles pierres racontaient elles-mêmes leur histoire. (intégral)
Nr, Indre, 06/04

(Saint-Pierre-des-Corps) Des lycéens participeront à la restauration de la Pacific

Installée sur le site du Magasin général depuis le 5 décembre dernier, après quarante années passées sur la place des Déportés, la locomotive à vapeur Pacific 231-E-41 va désormais faire l’objet d’une restauration. Initié par la municipalité de Saint-Pierre-des-Corps, ce travail fera l’objet d’un partenariat entre la fondation La Loco, dirigée par Benoît Guiblin, l’Amicale des amis et anciens de la traction vapeur (3ATV), sept entreprises, ainsi que plusieurs établissements d’enseignement technique de la région Centre. «Ce projet est un défi pour les élèves des filières techniques qui y participeront, ces dernières étant, souvent, méconnues du grand public», explique Alain Chanteraud, inspecteur de l’Éducation nationale en sciences et techniques industrielles, à l’origine, avec l’inspecteur académique Christian Laurent, de l’idée de faire participer de jeunes apprentis à la rénovation de la locomotive.
Nr, Indre et LoireT, 05/04, p.18

Source : latribunedelart.com

La seconde chance d’Aurélie Filippetti

Aurélie Filippetti a été réélue (à la deuxième place cependant sur la liste de Dominique Gros à Metz) mais, surtout, Aurélie Filippetti est amie avec Manuel Valls (d’après Le Figaro). Voilà donc pourquoi, faisant mentir la plupart des rumeurs qui circulaient depuis plusieurs mois, et comme cela devenait probable depuis quelques jours, la ministre de la Culture reste ministre de la Culture !
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Source : latribunedelart.com

Municipales : le triomphe des démolisseurs

Pour les défenseurs des monuments historiques et des musées, les lendemains d’élection ne chantent pas. Tous les maires dont nous avons dénoncé sur ce site le traitement qu’ils font subir à leur patrimoine ont été réélus. Ceux de droite l’ont été souvent confortablement, et même ceux de gauche ont réussi, malgré le contexte politique, à garder leur siège, comme s’il y avait une prime au vandalisme…
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Source : letribunedelart.com

Une Crucifixion d’Adrien Sacquespée préemptée par le Musée des Beaux-Arts de Rouen

C’est une préemption comme on les aime que vient de faire aujourd’hui le Musée des Beaux-Arts de Rouen à la vente de tableaux anciens et XIXe chez Christie’s Paris. Car on espérait qu’elle aurait lieu, tant l’œuvre était intéressante pour ce musée et l’histoire de la peinture rouennaise, et d’un prix abordable (elle s’est vendue 14 000 € sans les frais). Il s’agit d’une Crucifixion d’Adrien Sacquespée, signée et datée 1656.
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Source : latribunedelart.com

Un tableau retiré de la vente grâce à l’action du ministère de la Culture

Inaliénabilité - Semur-en-Auxois, ancien tribunal - 2 à 3 000 €, c’était l’estimation modeste à laquelle le Conseil Général de Côte-d’Or s’apprêtait à faire vendre aux enchères (par la SVV Sadde, à Dijon), le 6 avril, un tableau du XIXe siècle qui se trouvait, jusqu’en 2011, au tribunal de Semur-en-Auxois avant sa fermeture. Le tableau est alors revenu au Conseil Général, propriétaire des murs.
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Source: latribunedelart.com

Le Delaware Art Museum vend des œuvres pour rembourser ses dettes

Deaccessioning - Delaware Art Museum - Même les musées américains, qui pratiquent pourtant le deaccessioning, c’est-à-dire la vente d’œuvres d’art de leurs collections (une chose heureusement impossible en France) ont une règle d’or : l’argent récolté à cette occasion doit être réutilisé pour de nouvelles acquisitions.
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Source : lemonde.fr

Le Gauguin, le Bonnard et l'ouvrier de la Fiat

C'est une histoire pleine de trous qui n'attend plus qu'un scénariste habile pour la remettre en forme et remplir les blancs. Mercredi 2 avril à Rome, le général Mariano Mossa, responsable de l'unité des carabiniers chargée de la récupération des oeuvres d'art volées, accompagné du ministre de la culture Dario Franceschini, a présenté à la presse son dernier coup de filet...
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Source : lemonde.fr

L'historien Jacques Le Goff est mort

Tenu pour le plus grand médiéviste français, d'une autorité internationalement reconnue, Jacques Le Goff est mort mardi 1er avril à Paris, à l'âge de 90 ans.

Quand Jacques naît à Toulon le 1er janvier 1924, son père, Jean, un Breton du pays de Léon, a 46 ans. L'homme, qui apparaît très tôt à son fils comme « un héros de l'intégrité », lui offre un modèle de rigueur et d'honnêteté dont il s'efforça toujours de suivre le sillage.
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Source : Libération

Au Louvre, sombre dimanche

Le Louvre supprime la gratuité accordée aux visiteurs les premiers dimanche des mois de la belle saison, décision qui entre en application ce mois-ci. Arguments avancés : l'hyperfréquentation du musée pendant l'été nuit à la qualité de la visite et complique considérablement les conditions de travail des agents du musée. Autre argument  : le nombre de visiteurs venant pour la première fois aurait diminué. Mais ces arguments sonnent faux. Difficile, en effet, de croire que les vrais raisons ne sont pas d'ordre financier dans le contexte économique actuel : baisses des subventions de l'Etat, injonction du gouvernement aux établissements culturels de développer leurs ressources propres.
Libération, 04/04/2013, p. 23

Source : culture.gouv.fr

Synthèse de la journée sur le récolement décennal en France Ministère de la Culture

Depuis qu'en 2002, le Parlement a inscrit dans la loi l'obligation de récolement décennal pour les 1.220 musées de France, et que des textes complémentaires ont permis de préciser la notion de récolement, son périmètre et les conditions de sa réalisation, les collectivités territoriales se trouvent engagées dans un vaste chantier.

Conscient que ces dernières sont impliquées à des degrés divers et qu'elles ne disposent pas toutes des mêmes moyens, le ministère de la culture et de la communication a souhaité organiser une journée de réflexion entre élus et professionnels.
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