Revue de presse (4 - 10 août 2014)

Musées région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Graçay) De la photo mais pas que…

Difficile de passer à côté du musée de la photo à Graçay. Votre regard sera obligatoirement attiré par ces volets bleus et cette silhouette occupée derrière son cinématographe qui ornent la façade de l’établissement. Ce personnage qui vous accueille est une figure emblématique du village : Lucien Prévost. Ce dernier n’est autre que l’inventeur du cinématographe éponyme dont un exemplaire est exposé quelques mètres plus loin dans la salle consacrée à l’histoire de cette personnalité locale de la Belle Époque. C’est, d’ailleurs, par cette pièce que vous allez commencer votre visite. Des bobines de films, des gramophones, des lanternes magiques ont été installés pour retracer l’aventure Prévost.
RC, Orleans, 02/08, p.19

Lavardin ouvre son musée

Jeudi en fin d’après-midi avait lieu à Lavardin l’inauguration du musée de Lavardin et de la nouvelle boutique des produits régionaux dans les salles voûtées se trouvant sous la mairie. En présence de Thierry Fleury, maire de la commune, de Maurice Leroy, Philippe Mercier, Bernard Bonhomme et de nombreux élus voisins, cette inauguration s’est déroulée dans une ambiance conviviale et sympathique. Surprenante, la qualité des objets exposés avec notamment la collection privée d’outils préhistoriques prêtés par Jean-Claude Aubert. Des écussons, des photos, des tableaux et une belle collection de petites cuillères en argent rivalisent d’originalité parmi les fossiles et autres curiosités à découvrir sur place. Bien conçu et bien rempli, ce petit musée donne un aperçu du riche patrimoine lié au château et permettra aux nombreux visiteurs du village labellisé «plus beau village de France» de découvrir un peu de son histoire.
Nr, Loir et Cher, 04/08, p.11

(Lignières) Sitazin, musée vivant de l’âne

Situé au coeur du Pôle du cheval et de l’âne, Sitazin propose une plongée riche et ludique au sein du monde asinien. La visite débute par un passage dans l’ancienne grange réhabilitée pour offrir 350 mètres carrés de surface d’exposition. Une bâtisse ancienne cachant une scénographie moderne, au milieu de laquelle trône une sculpture d’âne grand noir du Berry. Le visiteur se promène entre vidéos, panneaux didactiques et installations ludiques, du type jeux ou quiz.
Le Berry, 06/08, p.4

(Thevet-Saint-Julien) Le Suédois devenu Berrichon a pris racine au musée

Son père, menuisier à Aubigny- sur-Nère (Cher) pensait qu’il prendrait sa suite. Mais son fils, pourtant fort habile à manier le bois, allait devenir l’abbé Aymon en 1928, puis professeur à l’école Sainte- Marie de Bourges. Déjà à cette époque, le prêtre montre toute son inventivité en fabriquant des canoës en bois qui seront commercialisés. Puis il participe, à Bourges, à un concours qui consiste à proposer les plans d’un avion. Il réalise une carcasse en contreplaqué et son équipe remporte le premier prix. Hélas, nous sommes en 1939 et la guerre éclate. Après avoir été fait prisonnier en Allemagne, l’abbé Aymon s’évade et regagne Vierzon. Il est alors nommé à Thevet-Saint-Julien où il restera jusqu’à son décès, en 1987. Si vous visitez le Musée des racines vous rencontrerez un homme à l’accent nordique qui vous parlera de l’abbé Aymon avec passion. Gunnar Bjursell, le Suédois, est en effet devenu un vrai Berrichon.
Nr, Indre, 06/08, p.6

Saint-Amand-Montrond. Ce métal que l’on aime tant

La Cité de l’or propose aux visiteurs d’en apprendre un peu plus sur le célèbre métal doré, à l’occasion d’une visite guidée "Sens dessus dessous" du musée, demain après-midi.
Le Berry, 07/08, p. 3

Tours. La gare de Tours célèbre le centenaire 14-18

La gare de Tours accueille durant tout le mois d’août une série de photographies relatant les débuts de la Grande Guerre en Touraine.
NR, Indre et Loire - Tours, 07/08, p. 11

Archéologie région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Muides sur Loire) Des fragments d’humanité sous leurs doigts

Dans la quiétude des bords de Loire, assis en demi-cercle une brosse à dents à la main, une dizaine d’adolescents astiquent avec une extrême minutie des fragments de céramique et de silex. «Et pourquoi lave-t-on ces… cailloux ?» lance à la cantonade, Elie, étudiant en archéologie, l’un des animateurs de l’association Archéologie pour tous. Une forêt de doigts se lève : «Il faut ôter toutes les particules de terre pour mieux les étudier et si on veut les reconstituer, on a besoin de bords vraiment nets», répond un jeune garçon courbé jalousement sur ses trésors. Elie confirme. Un professionnel n’aurait pas dit mieux. Parmi ces jeunes inscrits en séjour d’initiation à la fouille archéologique, beaucoup sont des familiers des lieux. Ces séjours d’une semaine affichent rapidement complet en été et bénéficient d’un bouche à oreille fulgurant sur Internet. De plus, un chantier encore plus ambitieux s’offre aux apprentis chercheurs : la construction d’un archéovillage sur une parcelle de Saint-Laurent-Nouan où les métiers du bois, évidemment à l’ancienne, sont mis en valeur à travers la  construction d’habitats préhistoriques. Pour savoir qui nous sommes, savoir d’où l’on vient…
NR, Loir et Cher, 06/08, p.5

Orléans, Bourgogne. Les entrailles de la résidence ducale

Préalables à la transformation de la bourse du travail en hôtel, des fouilles archéologiques sont en cours pour en savoir plus sur la résidence ducale du Moyen Âge.
REP. Orléans, 09/08, p. 12

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Bourges) Et la lumière (bleue) fût !

La nuit tombe sur Bourges et ses maisons à pans de bois. Les visiteurs s’égrènent le long des rues et des monuments. Place Jacques Coeur, on se serre sur les bancs, dans une attente palpable. Soudain, les lanternes s’éclairent d’une lumière bleue. «5, 4, 3, 2, 1 !», s’écrient des spectateurs amusés. Et… La magie opère. Des images picturales de mer, de galets, de festins apparaissent sur la façade du palais, accompagnées d’une musique d’époque. Initiées en 1996 et inaugurées le 31 décembre 1999, les Nuits lumière proposent aux visiteurs de suivre un parcours lumineux de près de 2,5 kilomètres dans le centre ville historique de Bourges, dès la tombée de la nuit. Au fil des lumières bleues au sol ou aux murs, les trésors du patrimoine berruyer s’offrent aux regards sous un autre jour pendant près de deux heures.
Le Berry, 04/08, p.3

(Saint-Pierre-des-Corps) La Pacific cherche son carnet d’entretien

A l’abri sous son hangar aux avions, la locomotive Pacific 231 E 41 est encore loin d’avoir retrouvé son lustre d’antan. Et ce, malgré l’ardeur déployée par la dizaine de bénévoles de l’Association des anciens et amis de la traction vapeur (AAATV), qui ont entrepris de redonner son état d’origine à la machine à vapeur «inscrite au patrimoine historique» de Saint-Pierre-des-Corps. Depuis le mois de décembre, date de début du chantier, seuls quelques compresseurs de freins, grosses pompes et autres turbo dynamo ont été démontés, étiquetés et répertoriés. Pièce après pièce et sans grands moyens, déplore Serge Lorenzi, l’ancien gendarme passionné  de vieilles loco. Un travail d’autant plus compliqué que les adhérents ont dû eux-mêmes bricoler leurs outils et récupérer les machines qu’ils pouvaient dans des entrepôts désaffectés de la SNCF. Il y a bien quelque chose qui pourrait donner un sérieux coup de pousse aux bénévoles de l’AAATV : mettre la main sur le carnet d’entretien de leur 231 E 41. «Il y a toute sa vie dedans. Ça nous aiderait beaucoup», lance donc un appel Serge Lorenzi à qui saurait où le trouver.
NR, Indre et Loiret, 04/08, p.12

(Chartres) 200.000€ pour le vitrail des Boulangers

Dans un édifice où les échafaudages culminent à 33 mètres de hauteur, Servane de Layre-Mathéus supporte le bruit de ces travaux réalisés «pour la bonne cause». J’ai 75 ans et ce que je croyais aux limites du possible est en train de se réaliser, confie la présidente de l’association Chartres sanctuaire du Monde, dont la préoccupation première est de garantir le rayonnement et la sauvegarde de la cathédrale, en faisant appel aux dons de mécènes, en France et à l’international. Son doigt désigne la baie 140, dite «des Boulangers» en hommage à la corporation donatrice. Celle que l’association American friends of Chartres a décidé de prendre en charge. Engagement a été pris envers l’État de verser 200.000 € d’ici la fin de l’année 2015, date à laquelle la verrière devrait être restaurée. La levée de fonds a débuté en 2013 outre Atlantique. Elle doit permette l’ensemble des opérations : les échafaudages nécessaires à l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice, le démontage de la baie, sa restauration en atelier, sa réinstallation et la pose d’une verrière de protection.
+ Amorcé en juin, le chantier démarre en septembre
L'Echo, 05/08, p.6

(Saint Piat) Son usine de briques se heurte«à un mur »

Installé de longue date dans une «situation ubuesque», Jean-Paul Lambert a l’impression, de courrier en rendez vous, de «s’adresser à un mur». Depuis 1997, il traîne son «fardeau» : la briqueterie de son père, ancien exploitant de l’usine, reçue en héritage. Représentant de l’indivision, il dépose une nouvelle demande de permis de démolir, qui lui a déjà été refusé, il y a 17 ans. Une association de défense de la briqueterie s’était constituée et celle ci avait été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, en 1999. Comme alternative, il propose de céder ces lieux protégés à la commune contre l’euro symbolique. «C’est devenu une ruine dangereuse qui coûte cher», soupire t il en présentant diverses factures dont le montant total s’élève à près de 18.000 euros cette année, «entre la taxe foncière, le constat d’huissier, les assurances et les travaux». Surtout, le retraité a peur qu’un accident s’y produise et craint de voir sa responsabilité engagée : «Si des gamins entrent là dedans et se tuent, où on va ?» «Je ne peux même pas vous inviter à y entrer puisque moi même, je ne veux plus y mettre les pieds», prévient il en faisant le tour du propriétaire. «Tout s’effondre.» Une signalétique omniprésente et peu engageante borde les façades : “danger de mort/défense d’entrer”.
+ «Il veut se débarrasser du problème» : La commune de Saint-Piat et l’architecte des Bâtiments de France veulent sauver la briqueterie.
L'Echo, 05/08, p.11

Le château de Courtalain livre ses secrets

Ce havre de paix raconte à travers ses pierres, l’histoire des hommes. Celle de trois familles : les Avaugour, les Montmorency et les Gontaut Biron, toutes liées au château de Courtalain. Si l’édifice est aujourd’hui toujours habité, il ouvre néanmoins, ses portes au public pendant les vacances. Des visites guidées sont proposées tous les jours sauf le vendredi 15 août jusqu'au samedi 23 août. L’occasion de se plonger dans l’histoire en suivant un guide pas comme les autres : Grigoré Bargauanu, un Franco Roumain âgé de 75 ans. «Ce château possède la particularité de ne jamais avoir été vendu», explique t il, en préambule à la visite. «Il a toujours été hérité par mariage. Et toujours par les femmes.»
L'Echo, 05/08, p.16

(Bourgueil) Fin de travaux à l’abbaye

Après plusieurs mois de travail, les deux entreprises, Jallais de Chinon pour la pierre, Stéphane Moisy de Bourgueil pour la couverture, viennent d’achever une importante tranche de travaux de rénovation sur le bâtiment de l’abbaye, entretenu pour le diocèse et par l’Association de l’abbaye. Une fin annonçant la disparition dans quelques jours des derniers échafaudages. Côté sud, la corniche sur une dizaine de mètres, un linteau de fenêtre et un nettoyage de façade ont été effectués. Côté nord, ce sont plus de 300 m² de toiture qui ont été refaits à neuf, et comme le budget le permettait, une lucarne a été entièrement reconstruite à l’identique, pierre et toiture. Ces travaux ont été suivis jusqu’à leur achèvement par des visites de chantier, avec Rachel Bedouet, architecte des Bâtiments de France. D’un montant total de 91.000 €, ils ont été en partie financés par la Drac (Région) à hauteur de 30 % pour la corniche et la toiture, et de 50 % pour la lucarne, par le cumul sur cinq ans de la subvention municipale (25.000 €) et par l’association.
Nr, Indre et Loire, 05/08

(Perrusson) Église : les travaux débutent fin août

La DRAC accorde une subvention de 33.255,22 €, soit 20 % du coût des travaux, estimé à 166.276,11 € HT. Les travaux débuteront fin août 2014 et se termineront vers le 15 mars 2015 : maçonnerie, charpente, protection des vitraux, recherche de peintures murales et obturation des entrées contre les volatiles. La base de vie des ouvriers sera installée sur le parking de l’église entre fin juillet et  début août. Le passage entre l’église et la mairie sera fermé afin de permettre le stockage du matériel. Un accès sera conservé au niveau de l’escalier, permettant ainsi les allées et venues entre la place de la Mairie et la rue Saint-Pierre. Un sapin situé à proximité de l’église, dont les racines seraient susceptibles d’entraîner des fissures et de détériorer la maçonnerie, sera abattu.
Nr, Indre et Loire, 05/08

(Varennes) Pour la sauvegarde d’un ancien village

Pour la sixième année consécutive, du 7 au 25 juillet, la communauté de communes du Grand-Ligueillois a  assuré la maîtrise d’ouvrage pour la restauration des ruines d’une église du XIIIe siècle et des vestiges d’un village médiéval situé sur la commune de Varennes. L’opération a pour but la défense du patrimoine bâti, en collaboration avec l’association Cham (Chantiers, Histoire Architecture médiévale), qui se mobilise pour la sauvegarde de ce site. Elle agit en faveur de la cohésion sociale pour les chantiers avec de jeunes bénévoles, d’où un lieu de rencontres interculturelles qui permet l’apprentissage de la vie collective. Participe également l’Association pour la sauvegarde du cadre ligolien, initiatrice du projet.
Nr, Indre et Loire, 05/08, p.15

(Orleans) Ici, tout en haut de la cathédrale

Tout débute au XIIIe siècle, quand la cathédrale commence à s’élever de terre. «Une construction sans doute trop rapide, car une partie s’écroule au XIVe siècle» révèle Julie Bourgeois, guide conférencière à l’office de tourisme. Bien que qualifiée de «cathédrale la plus laide de France» en raison de son architecture gothique par Marcel Proust, elle cache bien des beautés, inaccessibles au simple regard. L’office du tourisme propose cet été une visite d’Orléans de haut en bas. Julie Bourgeois en profite pour distiller des anecdotes sur la cathédrale et sur la ville. Suivez la guide !
RC, Orleans, 06/08, p.8

(Chartres) Ces touristes en quête de spiritualité

Il a découvert la cathédrale de Chartres, à 22 ans, et ne cesse, depuis, d’en explorer les moindres recoins. Helge Burggrabe n’est pas seulement un musicien et un compositeur allemand talentueux. C’est aussi un guide conférencier à l’agenda bien chargé. Depuis dix huit ans, ce quadragénaire transmet sa passion pour Notre Dame de Chartres, à de nombreux Allemands qui fréquentent ses séminaires. Ses groupes ne restent pas seulement quelques heures à Chartres, comme la majorité des touristes de passage dans la ville. Durant une semaine, ils explorent la cathédrale sous toutes ses facettes : religieuse, architecturale, sculpturale… Certains habitués reviennent même d’une année sur l’autre. «J’ai déjà suivi un séminaire, ici, avec Helge Burggrabe, il y a dix ans», confie une participante de 78 ans, présente à Chartres, toute cette semaine. «J’ai un peu l’impression de revenir à la maison. Je suis croyante et j’aime me recueillir dans la chapelle de Notre Dame de SousTerre, à l’intérieur de la crypte. Les fresques sont magnifiques.» Cet exemple illustre une tendance de fond : le tourisme religieux est en pleine expansion.
+ Plus de soixante nationalités recensées
L'Echo, 06/08, p.5

(Marcilly la Campagne) L’église Saint-Germain sera restaurée

Le Conseil municipal de Marcilly la Campagne et son maire Jean-Paul Herouard ont voté la restauration de l’église Saint Germain d’Auxerre. Le début des travaux est prévu pour le quatrième trimestre de cette année pour se terminer six mois plus tard. Les appels d’offres avaient pour date limite le 22 juillet. Quatre lots sont prévus : la maçonnerie en pierre de taille, la charpente, la couverture ainsi que le paratonnerre. Une fois que la commission aura statué, le chantier pourra démarrer. Au début de l’année prochaine, les habitants retrouveront leur belle église restaurée (intégral)
L'Echo, 06/08

(Ligueil) Fin de travaux à l’abbaye

L’office de tourisme du grand Ligueillois accueille une exposition sur les loges de vigne, jusqu’au mercredi 27 août. Discrètes, témoins du passé, ces cabanes de vigne ponctuent le paysage et incitent à se promener dans la rêverie. 70 de celles-ci ont été recensées sur le territoire des 17 communes du grand Ligueillois par un groupe de bénévoles de l’association pour la Sauvegarde du cadre ligolien.
«Nous avons voulu sensibiliser les propriétaires de leur petit patrimoine et les encourager à le préserver» indique Josiane Schoenstein, historienne de  l’association. Elle ajoute : «Dans sa cabane, le vigneron venait manger sur le pouce, s’abriter, se reposer. Il conservait toujours quelques bouteilles dans une trappe pour accueillir les vendangeurs ou visiteurs de passage. C’était son havre de paix.» (intégral)
Nr, Indre et Loire, 06/08

(Chinon) Le site TripAdvisor consacre la forteresse royale

Ce sont les visiteurs qui donnent au site son importance. Le certificat d’excellence 2014 décerné par le site de voyage en ligne TripAdvisor à la forteresse royale, Juliette Degorce l’accueille avec honneur. «Nous prenons cette distinction comme la reconnaissance du travail accompli depuis la réouverture du château en 2010», commente sobrement la responsable-adjointe de la forteresse. Mais pas plus. La preuve ? Sur la porte d’entrée de la billetterie, on joue l’humilité : aucun sticker n’est là pour afficher la distinction des guides. Pourtant, la forteresse peut se targuer de deux étoiles (sur trois possibles) dans le prestigieux guide vert Michelin. En coulisses, c’est avec attention que les services de la forteresse suivent les «avis» déposés sur TripAdvisor par les visiteurs. Car le site sur lequel les touristes du monde entier partagent leurs impressions de voyage est devenu une référence. Si, à la forteresse, on assure que chaque avis négatif est pris comme l’occasion d’améliorer encore plus l’accueil et les prestations proposées, c’est bien sa fréquentation qui est en jeu.
+ ••• “ Certains commentaires sont faussés par la concurrence ”
+ ••• Certificat d’excellence : une distinction pas si rare que ça
Nr, Indre et Loire, 06/08, p.12

(Fréteval) Découverte historique de Grisset

Si Catherine Bachelier, sous-préfet, s’est régulièrement rendue sur le territoire du Haut Vendômois, notamment pour des rencontres économiques, cette visite avait une toute autre dimension. En effet, elle a, la semaine dernière, traversé les millénaires tout en restant à Fréteval. C’est à l’époque gallo-romaine que son voyage a commencé avec la visite de la cella de Grisset, vestige d’un temple surplombant un ensemble thermal remontant au IIe siècle. Gabriel Cholet, convié par Bernard Pillefer, a apporté les éclairages historiques nécessaires à la connaissance de ce site. Ses connaissances historiques ont également été mises à contribution pour la présentation de l’élément emblématique de la commune : le château féodal . Celui -ci , élevé au XIe siècle avant le départ pour la première croisade, est l’un des premiers (si ce n’est le premier) donjon circulaire en pierre d’Europe. Enfin, Catherine Bachelier a terminé son voyage temporel par le château de Rocheux où Laurent Guerre-Genton, propriétaire, lui a présenté le concept du château des énigmes. Le parcours, réalisé partiellement, a pourtant permis à la visiteuse de résoudre l’énigme finale malgré un nombre restreint d’indices. «C’est formidable d’avoir pu découvrir les enjeux touristiques et économiques pris en compte au IIe siècle pour l’implantation du site de Grisset et de voir comment aujourd’hui ce sont les mêmes objectifs qui concourent à la nouvelle orientation du château de Rocheux», a-t-elle conclu en quittant le territoire. (intégral)
Nr, Loir et Cher, 06/08

Maintenon. Le parc du château abritait le dépôt de munitions

Si le château de Maintenon a été épargné, la partie boisée du parc a été la cible des bombardements. C’est là que les Allemands avaient caché le dépôt de munitions.
L'Echo, 07/08, p. 2


Vendôme. Chez un compagnon d’armes d’Henri IV

Jacques et Bénédicte de Piédoüe d’Héritôt se consacrent à la remise en état du château de Droué. Un travail qui rend aux lieux leur splendeur d’antan. Dès qu’ils ont pris possession des lieux, Jacques et Bénédicte de Piédoüe ont eu conscience de leur importance historique. Ils se sont rapprochés de la Drac et obtenu l’inscription à l’inventaire des monuments historiques dès 2004, et le classement en 2007 pour la totalité du domaine. Une protection qui engendre plus de devoirs que de droits pour les propriétaires mais qui permet un encadrement qualitatif. Après les toitures, vint la réhabilitation de l’un des anciens bâtiments de ferme qui abrita la famille pendant près de 4 ans, le temps de réhabiliter les nombreuses chambres du château, avant de devenir un gîte au cadre exceptionnel. Toujours dans cette démarche de partage, le couple ouvre le domaine au public de la mi-août à fin septembre avec les journées du patrimoine en point d’orgue au cours desquelles conférences et visites sont orchestrées.
NR, Loir et Cher, 07/08, p. 14

Le Noyer. La Gravière, le coin des passionnés

Cette année, comme tous les ans, des dizaines de bénévoles ont travaillé ensemble sur le chantier de La Gravière, à Boucard. L’aventure 2014 se termine aujourd’hui.
Le Berry, 08/08, p. 19

Ligueil. Ravalement d’un monument historique

Cela fait quelques jours que la façade du bâtiment d’origine (appelé B1) de la maison de retraite a été enveloppée d’échafaudages et de tentures par l’entreprise Couré, de Beaulieu-sur-Loire. Le ravalement de la façade et le rejointoiement des pierres suivront, réalisé par l’entreprise Lefèvre, de Blois. La zinguerie, elle, sera réalisée par l’entreprise
Berleau de La Chapelle-Blanche.
NR, Indre et Loire - Est, 08/08, p. 14

Saint-Brisson : le château en péril

Après le 31 décembre, le château pourrait fermer au public, faute d’exploitant. La commune estime ne pas pouvoir assumer les coûts.
Rép. du Centre Loiret, 08/08, p. 15

(Gallardon) Les pierres tombales sont des trésors
Les églises de Beauce, excepté la cathédrale de Chartres, furent pendant des siècles, le siège de fréquentes inhumations. Elles étaient essentiellement constituées de notables, si bien que le sol de ces édifices religieux sont parsemés de pierres tombales. Une dizaine d’entre elles, qui ont été répertoriées sur les murs de l’église de Gallardon, vont être rénovées.
L'Echo, 09/08, p. 11

(Le Blanc) Renaissance d’une loge de vigne

La loge de vigne du chemin dit « Les fossés au Gillier » s’est refait une jeunesse grâce à ce groupe de jeunes Indriens. Une centaine de personnes ont assisté à l’inauguration de « ce bâtiment témoin d’un patrimoine du XIXe siècle », d’après Hélène Guillemot,  conservatrice de l’Écomusée de la Brenne.
NR 36, 09/08, p. 13

(Chambord) Une leçon de nature au fil de la promenade

Les panneaux pédagogiques sont arrivés sur la promenade du canal à Chambord. Pour “ déshabiller le visiteur de ses préjugés ”. Vaste programme !
NR 41, 09/08, p. 7

Source: lefigaro.fr

La fréquentation culturelle en hausse en Italie

En juillet, musées et autres sites culturels ont connu une augmentation du nombre de visiteurs. Le ministre de la Culture se félicite, ses mesures ont été efficaces. Les musées italiens ont le vent en poupe en juillet. Les mesures du gouvernement et plus précisément le décret du ministre de la Culture et du Tourisme Dario Franceschini pris au début du mois dernier semblent fonctionner - même si la presse italienne laisse entendre que la saison particulièrement pluvieuse est également un facteur à prendre en compte.
Le 05/08 - Lire la suite...

À vendre : fortin classé au patrimoine mondial

Une petite île de l'estuaire de la Gironde avec un bâtiment construit par Vauban cherche acquéreur. Contribution majeure à l'architecture militaire, la propriété historique attire l'attention et pourrait déjà trouver preneur. «Le fort Pâté compte 32 fenêtres, une poudrière et un corps de garde», indique sur son site Internet, l'agence Sotheby's International Realty en charge de la vente du fortin militaire situé sur l'île Pâté en Gironde. Classé en 2008 au patrimoine mondial de l'Unesco, le monument, haut de 12 mètres est l'une des trois pièces maîtresses du système défensif, établi par Vauban en Gironde au XVIIe siècle. Son but: défendre la ville de Bordeaux.
Le 05/08 - Lire la suite...

Source : La Tribune de l'Art

Les groupes sculptés des Bains d’Apollon envoyés à Arras et Abu Dhabi

Apollon servi par les nymphes et les Chevaux du soleil, groupes sculptés par François Girardon, Thomas Regnaudin, Gilles Guérin et Gaspard Marsy, font partie des sculptures les plus importantes de Versailles et sans doute de toute l’histoire de l’art français.
Créés à l’origine pour être installés dans la grotte de Téthys, déménagés une fois avant de trouver leur emplacement dans un bosquet remodelé en 1778 par Hubert Robert, ces groupes avaient beaucoup souffert de leur exposition à l’air libre et du vandalisme, comme en témoignait notre article paru le 25 mars 2007.
Le 05/08 - Lire la suite ...

Trois nouveaux tableaux anciens pour le Metropolitan Museum - New York

Si l’on peut parfois regretter que le Metropolitan Museum vende certains tableaux (mineurs pour leur collection il est vrai), force est de reconnaître qu’ils achètent beaucoup et remarquablement bien. S’il n’est quasiment pas possible de répertorier de manière exhaustive leurs acquisitions de dessins anciens tant elles sont nombreuses, on peut en revanche suivre celles des tableaux, d’une sûreté de goût absolument parfaite.
Le 07/08 - Lire la suite...

Une souscription pour l’achat d’un tableau troubadour par le monastère royal de Brou

La très belle exposition L’Invention du passé, qui se tenait dans deux lieux différents, Lyon et Bourg-en-Bresse, est terminée dans le premier mais se poursuit dans le second jusqu’au 21 septembre. À cette date, comme nous l’avions d’ailleurs signalé dans notre article, le musée de Bourg-en-Bresse aimerait bien conserver sur ses cimaises un tableau de Rosalie Caron, Mathilde et Malek Adel surpris par l’archevêque de Tyr (ill. 1), qui rappelle deux autres tableaux de cette artiste, inspirés du même roman de Sophie Cottin publié en 1805, Mathilde ou Mémoires tirés de l’histoire des croisades.
Le 07/08 - Lire la suite...

Les RDV de l'Histoire de Blois

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

Rendez-vous de l’Histoire : la rébellion fait (un peu) de bruit

Une semaine après le lancement sur Twitter d’un appel au boycott des Rendez-vous de l’Histoire de Blois (lire la NR du 30 juillet), suivi d’une «tribune» plus explicite dans les colonnes de Libération, l’écrivain Edouard Louis et le philosophe Geoffroy de Lagasnerie remettent le couvert. Les jeunes intellectuels se défendent d’avoir voulu « protester contre Marcel Gauchet », l’historien sollicité pour la conférence d’ouverture de cette 17e édition consacrée aux Rebelles. Marcel Gauchet quant à lui a livré son sentiment sur NouvelObs.com. Estimant qu’il avait « commis le péché ultime en portant une main sacrilège sur des idoles. Ils ne veulent pas débattre. Ils excommunient, ils chassent les hérétiques ».
Rebond de cette polémique sur le site LivresHebdo.fr, mais également sur le blog « Egalité des droits homos/hétéros », hébergé par le site Yagg : l’analyse met notamment en exergue le rôle de Marcel Gauchet dans la réalisation d’un dossier de la revue Le Débat qu’il codirige sur «Les enfants du mariage homosexuel», dossier jugé à charge.
NR, Loir et Cher, 07/08, p. 7

Polémique entre Marcel Gauchet et Edouard Louis

L'auteur d'"En finir avec Eddy Bellegueule" et le philosophe Geoffroy de Lagasnerie ont annulé leur participation aux "Rendez-vous de l'histoire". Motif: la présence de Marcel Gauchet. Explications, et réponse de l'intéressé.
Mardi 29 juillet, le philosophe Geoffroy de Lagasnerie et l’écrivain Edouard Louis, auteur du livre «En finir avec Eddy Bellegueule», ont publié sur Internet un appel à boycotter les «Rendez-vous de l’histoire», qui auront lieu à Blois du 9 au 12 octobre prochain. Le thème choisi pour servir de fil rouge à cette 17ème édition est la rébellion.
Le 01/08 - Le Nouvel Obs - Lire la suite...

Réseaux sociaux

Commémoration 14-18 : ces poilus qui revivent grâce à Twitter

Depuis le 2 août, Albert B., un poilu qui a réellement existé, tweete courriers et photos. Ce n'est pas le seul soldat présent sur le réseau social.
"Chers parents, j’ai rejoint sans incident mon corps l’affectation" : voici comment Albert B. débute son histoire le 2 août 1914. Mobilisé dans le 25e bataillon des chasseurs cyclistes, cet angevin de 24 ans envoie des nouvelles du front à ses parents et à sa soeur Marie-Louise. Ses pérégrinations sont à lire sur le compte Twitter @Albert100ans, 100 ans après jour pour jour. Conteuse, Sylvie a choisi de publier les écrits de ce jeune homme sur le réseau social, en proposant pour chaque message une version manuscrite (scannée) et une version dactylographiée.
Le 06/08 - Le Nouvel Obs - Lire la suite ...

Source : leparisien.fr

Cinq tableaux du peintre Isaac Levitan volés en Russie

Cinq tableaux du célèbre peintre russe Isaac Levitan (1860-1900) représentant un montant total d'environ 1,6 million d'euros ont été volés dans le musée qui porte son nom à Ples, à 300 km au nord-est de Moscou, a indiqué mercredi l'administration du musée.
Cinq tableaux d'un des paysagistes russes les plus connus, dont "Rivière silencieuse" et "Petite gare", ont été volés dans la nuit de lundi à mardi, a précisé l'administration du musée Levitan dans un communiqué.
Le 06/08 - Lire la suite...

Le marché de l'art s'adjuge +17% au premier semestre, un record

Le marché mondial de l'art affiche une santé insolente: il a bondi de 17% au premier semestre 2014, dépassant les 7 milliards de dollars et atteignant un record historique pour cette période, a annoncé mercredi en exclusivité à l'AFP la société Artprice.
Le 06/08 - Lire la suite...

Source : Le Monde

Hervé Digne : « Je ne crois pas qu'il faille opposer culture et économie »

Homme de cinéma, Hervé Digne est aussi un des fondateurs du Forum d'Avignon et président de l'association qui gère la donation Yvon Lambert à Avignon. Il réagit à la décision de la maire (PS) de la ville, Cécile Helle, de geler la subvention de la municipalité à l'association, dont elle critique la gestion.
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L'unique « Origine du monde »

L'Origine du monde est désormais l'œuvre la plus connue de Gustave Courbet. Auparavant, ce titre revenait à son Enterrement à Ornans, mais depuis sa révélation publique en 1995, date de son entrée au Musée d'Orsay, L'Origine du monde est devenue une sorte de deuxième Joconde, plus explicite que le Vinci. Sa reproduction, longtemps prohibée, circule sur le Net et, en France du moins, son exposition paraît ne plus soulever d'émotion particulière. C'est un tableau presque comme les autres, dont on peut commenter d'un regard technique l'art avec lequel Courbet y suggère le grain de la peau du ventre et la légère frisure de la toison pubienne. Le 07/08 - Lire la suite ...

L'art atteint par la folie des grandeurs

Bernar Venet voit grand, très grand. L'artiste français a inauguré, le 12 juillet au Muy (Var), une fondation abritant ses sculptures monumentales, notamment un impressionnant Effondrement de 150 tonnes. Rien de moins ! Invité par le château de Versailles en 2011, il avait déjà installé sur la place d'Armes deux arcs hauts de 22 mètres. C'est qu'à l'instar de ses confrères Richard Serra ou Mark di Suvero, Bernar Venet aime les œuvres sorties de leurs gonds. « On a envie de se dépasser, il y a quelque chose d'héroïque là-dedans », confie-t-il.
L'attrait pour la démesure n'est pas récent. Il n'est qu'à voir les grands tableaux pompiers du Musée d'Orsay à Paris. Les collections du Musée national d'art moderne regorgent aussi d'œuvres survitaminées, dont une vingtaine est déployée dans l'accrochage « Phares » au Centre Pompidou Metz. Les institutions publiques furent longtemps l'unique issue pour cet art superlatif. Aujourd'hui, leurs réserves débordent et leurs budgets sont en berne. Les amateurs privés ont désormais pris le relais.
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Source : La Croix

Les collections anglaises du Louvre sortent de leur réserve

Récemment rénové, le Musée de Valence expose cet été la peinture britannique en son âge d’or.Avec une raideur naturelle, le vicomte Curzon mène la jument par la longe. Entre les pattes du cheval se dessine au loin un manoir couronnant la campagne vallonnée. So British.
Du moins « en parfaite adéquation avec le goût français », ironisera la spécialiste britannique de George Stubbs, dans une notice consacrée à cette œuvre du peintre animalier du XVIIIe siècle, offerte au Louvre par la duchesse de Windsor.
C’est que la scène concilie l’art du paysage et celui du portrait : les deux grands traits prêtés à l’école anglaise, qui vécut son âge d’or entre 1720 et le début du règne de la reine Victoria.
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