Revue de presse (1er septembre - 7 septembre)

Musées en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Ingré) Le musée Bouland survivra-t-il?

La famille Bouland, menuisiers de père en fils, est connue des Ingréens. Un petit conservatoire d’outils a été créé et est ouvert au public - sur rendez-vous - depuis 2004. Mais le lieu attend un vrai statut de musée. La mairie y travaille. « Nous aurons de nouveaux locaux avec l’école de musique, nous réfléchissons sur ce que nous voulons faire de cette collection », rassure Evelyne Cau, adjointe au maire chargée de la culture.
Rép. du Centre Orléans, 2/09/2014, p. 19

(La Devinière) Les géants de Khimoune chez Rabelais

Le mélange des arts tient d’une savante alchimie. Il ne suffit pas d’avoir les ingrédients pour que cela fonctionne. Importer au coeur de la ruralité, en la maison natale de Rabelais, des statues modernes, très empreintes d’éléments des sols urbains, pouvait paraître anachronique. Il n’en est rien. Mieux, la magie opère, et l’imaginaire de chacun vagabonde à la découverte de ces «Enfants du monde». Présentée partout dans le monde, «Les Enfants du monde» est une oeuvre qui s’articule autour de la question des droits de l’enfant. Réalisée à partir de moulages faits de pavés, de bitume ou de plaques d’égout, l’artiste représente des enfants des cinq  continents et leur rapport à l’industrialisation. C’est la première fois que le musée Rabelais accueille une exposition dans l’enceinte de son parc.
Nr, Indre et Loiret, 05/09, p.32

(Artenay) Gwenaëlle Dufils quitte le musée

Après trois ans au musée du théâtre Forain où elle était chargée de la partie archéologie, Gwenaëlle Dufis quitte la région. La direction du musée, présidée par Benoît Têtu, et les membres du conseil municipal ont tenu à saluer le départ de Gwenaëlle Dufils pour un long voyage autour du monde. Appréciée du jeune public du musée «Toujours souriante et d’humeur égale, Gwenaëlle a su admirablement marquer de son empreinte le musée auprès du jeune public en mettant en place les ateliers de poterie, ou encore par la scénographie, notamment la réalisation de panneaux pour les 40 ans du groupement archéologique de la région d’Artenay», a déclaré Benoît Têtu. Gwenanëlle Dufils est remplacée par Hayat Belhat qui a pris son poste le 25 août. Cette dernière n’est pas totalement en terrain inconnu puisqu’elle avait déjà fait un petit stage au musée. Comme le veut la tradition au musée, pour son départ, Gwenaëlle a reçu une marionnette à son image. (intégral)
RC, Orleans, 05/09


(Dreux) La résurrection du chapiteau-bénitier

Des centaines de visiteurs et de fidèles d e l’église Saint Pierre passaient devant chaque année, sans y prêter toujours attention. Et pourtant, ce bénitier est un condensé de l’histoire de Dreux. Son histoire a ressurgi en juin, à l’occasion de la restauration du bénitier. Il a aujourd’hui rejoint le Musée d’art et d’histoire. Lorsqu’on s’en approche, il n’est évident au premier regard de se rendre compte qu’il s’agit d’un… bénitier. «Car c’était l’un des chapiteaux intérieurs de la collégiale Saint Étienne de Dreux», précise Axelle Marin, conservatrice du Musée et responsable du ser vice culturel Arts et Histoire à la Ville de Dreux, au côté de Christophe Le Dorven, adjoint chargé de la culture et du patrimoine.
+ Un parcours historique en projet
L'Echo, 05/09, p.15

(Saint Maur) La philosophie sert-elle à s’évader d’une prison ?

Sur les mains, il exhibe deux mots tatoués : «rien» et «tout». Alain Guyard se décrit, avec un humour assumé, comme un «philosophe forain». Depuis onze ans, il «met la philosophie dans tous ses états, hors les murs de l’université et du lycée, loin des  intellectuels maniérés et poseurs», comme il dit. Après avoir fait entrer Platon et Socrate dans les maisons centrales de Caen, Nîmes, Marseille ou Cherbourg, il s’arrête dans celle de Saint-Maur, cet après-midi, dans le cadre des activités artistiques lancée par la Fédération des œuvres laïques et avec le concours d’Hervé Di Rosa. La conférence-débat a pour thème : L’Art sert-il à s’évader ? Le travail sera ensuite exposé au Musée de l’Hospice Saint-Roch, à Issoudun.
Nr, Indre, 05/09, p.11

(Orleans) Un bel écrin pour l’écrivain orléanais

Une pensée pour résumer une vie. «Et je n’aime rien tant que la liberté.» Une phrase de Charles Péguy, extraite de L’Argent, écrit en 1913. Comme une clé pour décrypter ensuite les cinq chapitres de la nouvelle muséographie, moderne et sobre, imaginée pour retracer la vie de l’écrivain orléanais à l’occasion du centenaire de sa mort. Dévoilée hier à une poignée de personnalités avant de s’offrir au public dès aujourd’hui. Un an de travaux aura été nécessaire pour rénover la façade de l’hôtel Euverte Hatte mais aussi les deux salles d’exposition temporaire, restaurer la galerie couverte de la cour intérieure, transformer la muséographie du musée Charles Péguy. Soit une enveloppe de 250.000 euros financés par la ville (245.000 €) et la Drac.
RC, Orleans, 06/09, p.10
+ Péguy se découvre à livre ouvert - Un centre d’une richesse documentaire exceptionnelle
RC, Loiret, 07/09, p.24

(Chateauroux) Qui a la clé du Musée Bertrand ?

L’exposition sur les clés et coffres, qui devait s’achever aujourd’hui, est exceptionnellement reconduite jusqu’au 21 septembre. C’est une occasion rêvée de regarder cet artisanat unique par le trou de la serrure.
NR, Indre, 07/09, p.11

Archéologie en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Toury) La Haute Borne retardée par des fouilles

«Le développement de la zone artisanale intercommunale de la Haute Borne, située à Toury, se fait un peu attendre en raison de procédures administratives», explique Jean-Louis Baudron, président de la Communauté de communes de la Beauce de Janville. Il y a tout d’abord eu les études d’impacts et l’enquête publique, et c’est aujourd’hui une obligation de fouilles archéologiques qui retarde l’accueil de nouvelles entreprises, dont certaines étaient d’ailleurs prêtes à s’installer. Ces fouilles archéologiques vont débuter par la réalisation d’un diagnostic d’archéologie préventive, qui a nécessité la signature, lors du dernier conseil communautaire, d’une convention avec l’Institut national de recherches archéologiques (Inrap).
RC, Loiret, 05/09, p.13

(Chartres) Les fouilles révèlent les mystères du sous sol

Des fouilles archéologiques se déroulent encore quelques mois sur le site de l’Hôtel de Ville de Chartres. L’Écho Républicain s’est immergé au cœur des opérations, sur une voie gallo-romaine.
+ L’étude du vaste sanctuaire se mesure en années
+ La cave du magicien, découverte fortuite
L'Echo, 07/09, p.20/21

(Loches) Qu’y a-t-il sous la chapelle Saint-Louis du Logis royal ?

Une chapelle Saint-Louis, des vestiges d’un palais des comtes d’Anjou… Les fouilles menées l’an passé à quelques mètres du logis royal avaient ouvert le livre d’un passé enfoui depuis près de 1.000 ans à la cité royale. La découverte majeure en avait été des fragments de carrelage et du portail occidental, l’entrée principale de ce qui s’avérait être la chapelle saint-Louis. Les archéologues en connaissaient l’existence par des documents écrits. Mais cette chapelle royale, détruite de toute vraisemblance pendant la période révolutionnaire, n’a pas livré tous ses mystères. Ce sondage avait été recouvert en fin de fouilles pour préserver le site. Il vient d’être rouvert depuis plus d’une semaine. Tout ce mois de septembre, une équipe de trois archéologues professionnels et de huit étudiants, dirigés par Pierre Papin, du service archéologique d’Indre-et-Loire, creuse à l’emplacement même de cette chapelle pour connaître la suite de l’histoire.
+ ••• Un moule à cloche sous la chapelle ?
Nr, Indre et LoireE, 06/09, p.20

Un vol “ historique ” à bord de la montgolfière

Au-dessus du sol, Claude Leymarios est comme un poisson dans l’eau. Cela fait plusieurs dizaines d’années que ce spécialiste de l’archéologie aérienne survole les moindres recoins du Loir-et-Cher. Il est vrai qu’il est tombé dans la marmite de l’aviation tout petit. Son père, un pionnier, assurait la liaison postale entre la France et l’Afrique du Nord quand son avion s’est écrasé le 23 mars 1938 sur le mont Canigou. En raison d’un souffle au cœur, Claude Leymarios a dû renoncer à son rêve de devenir pilote. Docteur en histoire, ce médiéviste s’est rattrapé grâce à la prospection aérienne. Dans son élément favori, il traque sans relâche les traces de nouveaux sites archéologiques ou de structures funéraires. Depuis peu, grâce à une proposition originale de la société de vols en montgolfière «Les Compagnons du Vent» qui a noué un partenariat avec le CDPA 41, il partage ses connaissances avec des passionnés. A bord de la nacelle, il scrute le paysage pour apporter son éclairage savant… entre deux coups de brûleur.
NR, Loir et Cher, 07/09, p.3

Patrimoine en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Nohant-Vic) Des peintures exceptionnelles découvertes dans l’église

La petite église qui fait face à la Maison de George Sand commence à dévoiler ses secrets, notamment deux personnages peints au XIIe siècle. Les travaux de sauvegarde et de mise en valeur de ces décors ont débuté en juin dernier. Mercredi dernier, lors d’une visite exceptionnelle du chantier, les visiteurs ont pu découvrir les décors en cours de dégagement, notamment deux personnages du XIIe siècle, l’un présentant du bleu, « ce qui est assez rare. Les travaux, financés par le conseil général, la Drac, la Communauté de communes La Châtre - Sainte-Sévère et l’Association de sauvegarde de l’église de Nohant, qui a notamment récolté 25.000 € l’an dernier pour la restauration des extérieurs, devraient se poursuivre encore deux mois.
NR 36, 01/09/2014, p. 3

(Chamerolles) Nouveau site Internet

Le conseil général vient de lancer un nouveau site Internet pour le château de Chamerolles, situé à Chilleurs-aux-Bois. L'adresse www.chateauchamerolles.fr permet ainsi aux internautes d'accéder aux informations sur le château et de découvrir toutes les activités.
Rép. du Centre Loiret, 2/09/2014, p. 12

(Sully sur Loire) Le château retrouve son apparat

Il y a quelques années, quand des touristes visitaient la région, ils admiraient le château sans y rentrer, “parce que dedans, c’est vide”. Avec l’équipe du château, nous travaillons à changer ça depuis dix ans.» Benjamin Flender, directeur du château de Sully sur Loire, ne cachait pas sa joie hier lors de la réception de 43 objets qui viennent compléter le mobilier du château. Les trois grandes salles vides du donjon le resteront : «Notre but est de reconstituer le château d’antan aussi fidèlement que possible, pas de le remplir à tout prix. C’était des pièces d’apparat sous la famille Béthune, qui restaient généralement vides.» Ce sont le grand salon, la salle à manger et la chambre de la tour carrée qui bénéficient du prêt (sur cinq ans, renouvelable) effectué par le Mobilier national.
+ Pourquoi le mobilier d’origine a disparu
RC, Orleans, 04/09, p.3


La préfecture de la région Centre se visite

À l’occasion des Journées du patrimoine, la préfecture de la région Centre et du Loiret ouvre ses portes au public, samedi 20 et dimanche 21 septembre. Deux visites guidées sont proposées, de 11 heures à midi, durant les deux jours. En dehors de cet horaire, les visites sont libres, par groupe de 20 personnes à 10 heures, 14 heures, 15 heures et 16 heures. Lors de la visite, une pièce d’identité sera exigée à l’entrée. Inscription obligatoire par téléphone au 02.38.81.40.38 (40.39). (intégral)
L'Echo, 04/09

(Saint Martin sur Ocre) Le maître d’œuvre de la restauration de l’église en redressement judiciaire

Suite au jugement prononçant l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire du cabinet AB architecture et patrimoine (auquel a été attribuée la maîtrise d’œuvre pour la restauration de l’église), le maire, Michel Henry, a mis en demeure ladite société de clôturer le dossier pour le 7 septembre au plus tard. Le maire précise que tant que le dossier n’est pas clos, il n’est pas possible de percevoir les soldes des subventions. Le montant restant à percevoir est estimé à 90.000 €. En accord avec la loi, le conseil décide de résilier le contrat de maîtrise d’œuvre si, passé le 7 septembre, le travail demandé n’a pas été réalisé. (intégral)
RC, Loiret, 05/09


Timbrés de Chambord

Avec 602.752 entrées comptabilisées fin août, Chambord enregistre presque 4% d’augmentation par rapport à 2013. La clientèle,
pour moitié française, pour moitié étrangère, a vu progresser la part des familles et des jeunes de moins de 26 ans. Notons aussi que les enseignants ont été un quart de plus à venir visiter le château… Peut-être au programme de quelques niveaux ! Tous ceux qui aiment Chambord vont désormais pouvoir le dire avec des lettres : celles qu’ils oblitéreront grâce au timbre représentant le château, figurant dans la série collector «Entre ciel et terre», en vente à partir du 14 septembre. (intégral)
NR, Loir et Cher, 05/09


(La Croix-en-Touraine) Le patrimoine historique illustré

Lundi après-midi, la bibliothèque de La Croix-en-Touraine accueillait Françoise Girerd pour l’accrochage de son exposition. Illustratrice du Patrimoine historique depuis 2006, installée à Loches, paysagiste de formation, passionnée par l’architecture, l’histoire et l’art des jardins, Françoise Girerd réalise des inventaires illustrés du patrimoine (villes, bâtisses et jardins) sous la forme de carnets d’architecture et vues à vol d’oiseau. Entièrement exécutés à l’encre et à la main, ses dessins tout en finesse au tracé net et précis entrelacent ressenti, précision des relevés, documentation historique et artifices graphiques hérités des artistes d’autrefois.
Nr, Indre et Loire, 05/09, p.11

Source : La Croix

À Blois, l’exposition « Jardins de châteaux à la Renaissance »

Les jardins du château royal ont disparu. Mais une exposition sur place explore les liens étroits entre l’architecture et le paysage, à l’orée du XVIe  siècle. Inspiré par l’exemple italien, le jardin n’est plus seulement consacré aux cultures utiles, mais devient aussi lieu de recueillement et de plaisir.
Le 01/09 - Lire la suite...

Des collections publiques menacées par la crise

De Detroit à Lisbonne en passant par le Royaume-Uni, la tentation de vendre des œuvres d’art pour solder des dettes s’accroît. Les appels aux dons privés se multiplient pour tenter d’éviter la dispersion de ce précieux patrimoine.
Quelles sont les collections menacées ?
Au Detroit Institute of Art (DIA), dans le Michigan, ce sont 2 800 œuvres dont des Rembrandt, Bruegel l’Ancien, Van Gogh, Matisse ou Michel-Ange, achetées par le musée avec des fonds municipaux, qui pourraient être vendues ou hypothéquées pour redresser les finances de la ville en faillite. Les juges doivent statuer avant la fin septembre sur le plan de redressement proposé par la ville.
Le 03/09 - Lire la suite...

Le jour de gloire de l’Hermione

La réplique de la frégate sur laquelle La Fayette rallia les insurgés américains a pris la mer dimanche 7 septembre, saluée par des dizaines de milliers de spectateurs. Ainsi s’achève un chantier titanesque de dix-sept années.
Le 07/09 - Lire la suite...

Source : La Tribune de l'Art

Deux dessins acquis par le Frances Lehman Loeb Art Center

Outre un tableau de Willem de Poorter (voir la brève du 26/8/14), le Frances Lehman Loeb Art Center a également acquis deux dessins au cours de l’année 2014. Le premier est une étude de bras d’homme costumé par Thomas Couture, que présentait la galerie Jean-François Heim à la TEFAF et qui était passée dans une vente de Christie’s à Paris les 22 et 23 avril 2013 (ill. 1). Le personnage est à rapprocher d’un homme qui se tient debout à gauche dans un tableau du Musée d’Orsay : Le Mariage d’Arlequin. D’autres études pour cette toile sont conservées au Château de Compiègne. Arlequin revient plusieurs fois dans l’œuvre du peintre, la plupart du temps associé à une autre figure de la Commedia dell’arte, Pierrot, dans des tableaux souvent parés d’une connotation satirique : Arlequin et Pierrot, Le Duel après le bal masqué, Le Mariage d’Arlequin, Le Souper à la Maison d’Or…
Le 01/09 - Lire la suite...

Une souscription pour sauver le Wedgwood Museum

Nous avions suivi, il y a trois ans, les menaces qui pesaient sur le Wedgwood Museum, un musée anglais qui conserve notamment, outre les archives de la manufacture du même nom, une extraordinaire collection de céramiques. Nous renvoyons aux deux articles que nous avions publiés. Pour résumer : les œuvres risquaient d’être vendues pour renflouer un fond de retraite !
Le 01/09 - Lire la suite...

Des spécialistes de la sculpture confirment les dangers du transport des Bains d’Apollon

L’Avenir de l’Artois du 20 août dernier est revenu sur l’article que nous avons consacré récemment aux Bains d’Apollon, à leur envoi à Arras, puis à Abu Dhabi, en lui consacrant une pleine page. Sous le titre : « Un véritable combat de sourds »1 le journal explique que « De Versailles à Arras, les spécialistes de l’art ne comprennent pas la polémique lancée par Didier Rykner ». Et l’établissement public de Versailles, notamment Catherine Pégard, sa présidente, et Béatrix Saule, la directrice des collections, envoient pour répondre à leur place une attachée de conservation du patrimoine. On lit dans l’article : « Selon Hélène Delolex2 [Didier Rykner] n’est pas apte à juger de l’état et de la conservation. "Il n’est pas conservateur. Des commissions se sont réunies pour décider du déplacement des œuvres, ce n’est pas une décision prise à la légère. Monsieur Rykner est contre la délocalisation de l’art en général. Il s’agit bien d’un problème plus général que la sécurité de la sculpture pour lui", lâche-t-elle, une pointe d’agacement dans la voix. » L’article se conclut sur cette phrase définitive : « La polémique ne semble pas avoir dépassé les frontières de la capitale ».
Le 02/09 - Lire la suite...

La Samaritaine : une question architecturale ou de liberté de la presse ?

Nous ne pouvons, à La Tribune de l’Art, être opposés au journalisme engagé, que nous pratiquons régulièrement. Rien de scandaleux donc, a priori, dans la publication par certains journaux d’articles à la gloire de l’opération de restructuration de la Samaritaine qui a, récemment, été mise à mal par un jugement du Tribunal Administratif de Paris annulant le permis de construire du nouveau bâtiment dessiné par Sanaa.
Le 02/09 - Lire la suite...

Le théâtre Impérial de Fontainebleau restauré

Le théâtre Impérial du château de Fontainebleau a été construit en 1854-1855 mais n’a presque jamais servi sous le Second Empire, avant d’être complètement abandonné, demeurant intouché jusqu’à nos jours, ce qui a préservé son authenticité. Une restauration devenait néanmoins plus que nécessaire. La première phase de celle-ci s’est achevée récemment. Elle concernait la partie la plus belle, à savoir la salle (ill. 1 et 2) et certains espaces périphériques (vestibule et salons impériaux, circulations et escaliers). Ces travaux ont été rendus possibles grâce à un mécénat du Cheik Khalifa bin Zayed Al Nahyan, décidé au moment de la conclusion du contrat du Louvre Abu Dhabi.
Le 03/09 - Lire la suite...

Un tableau de La Hyre menacé par les cierges de Notre-Dame de Paris

Notre-Dame de Paris est un des hauts lieux de la peinture française du XVIIe siècle, notamment avec les Mays, grands tableaux offerts chaque année par la communauté des orfèvres. Certains d’entre eux sont encore conservés dans la cathédrale, la plupart dans les chapelles latérales. D’autres sont au Musée d’Arras, d’autres encore sont dispersés dans divers musées ou églises, tandis que certains sont aujourd’hui perdus ou détruits. Les artistes comptent parmi les plus grands peintres de l’époque, quelques-uns en ayant produit deux.
Le 04/09 - Lire la suite...

Sources :
- OCIM
- La République des Pyrénées, 23/07/2014, P.-O. Julien

Orthez : le premier musée en France à lancer le ticket suspendu !

Nous l'évoquions dans notre édition de samedi. Mais cette innovation méritait bien qu'on s'y arrête plus longuement. Le musée du protestantisme Jeanne d'Albret, site touristique incontournable pour les visites estivales, s'est emparé depuis une semaine d'un concept solidaire, sur le modèle du "café suspendu" ou des "pains en attente", pour lancer le "ticket suspendu." Le principe est simple : celui qui le souhaite peut offrir une entrée à une personne qui, sans cela, n'aurait pas pu visiter les expositions. Voulant encourager cette pratique philanthrope, le musée a aussi décidé de faire un geste : toute personne prête à offrir un ticket suspendu se verra proposer un tarif réduit, tant pour elle que pour le billet qu'elle offre. Aussi, au lieu de 4,50 € pour un ticket à tarif plein, elle paiera donc deux fois 3 €, ce qui, au final, n'augmente le prix initial que de 1,50 €. Lundi matin, déjà six visiteurs, après présentation de l'opération, avaient accepté de jouer le jeu.
Le 23/07 - Lire la suite...

Source : Le Parisien

L'Espagne rend un trésor inestimable d'art précolombien à la Colombie

L'Espagne a rendu lundi à la Colombie près de 700 objets d'art précolombien, que les autorités espagnoles avaient découverts il y a plus de dix ans lors d'une saisie de drogue.
Vases ornés de visages, bols de céramique décorés de motifs géométriques aux tons ocres, instruments de musique, colliers, figurines... L'ensemble réunit des objets datant aussi bien de 1.400 avant J.C. que du 16e siècle.
Le 02/09 - Lire la suite...

Un "Centre Pompidou provisoire" à Malaga au printemps 2015

Un "Centre Pompidou provisoire" ouvrira ses portes à Malaga (Andalousie) au printemps 2015 pour cinq ans, un concept nouveau visant à mettre en valeur à l'international les collections et le savoir-faire de l'institution parisienne, a annoncé le Centre mercredi.
Fruit d'une convention avec la municipalité de Malaga, le "Centre Pompidou provisoire" proposera une sélection d'oeuvres provenant des collections du Centre (peinture, sculpture, mais aussi photographie, architecture ou design), sous forme de parcours chronologique et renouvelée tous les deux ans, ainsi que deux à trois expositions temporaires par an et des activités destinées au jeune public.
Le 03/09 - Lire la suite...

Préhistoire: première gravure de Néandertaliens dans une grotte

La découverte de formes géométriques gravées dans une caverne à Gibraltar remontant à plus de 39.000 ans est le premier exemple d'art pariétal des Néandertaliens, suggérant selon les chercheurs que ces cousins disparus de l'homme moderne étaient aussi capables d'abstractions.
"Il s'agit de la première gravure abstraite (...) et délibérée" faite sur le mur d'une grotte par quelqu'un qui n'est pas un humain moderne", a souligné Clive Finlayson, directeur du musée de Gibraltar et coordinateur de l'équipe internationale de recherche qui a publié ces travaux lundi dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS).
Le 04/09 - Lire la suite...

Source : Le Figaro

La cour de Versailles se déplace à Arras

Pendant six mois, le château va prêter cent objets emblématiques au Musée des beaux-arts de la capitale de l'Artois. Peut-on symboliser Versailles en cent œuvres? Afin d'honorer un partenariat, le château va prêter pendant six mois cent objets, meubles ou peintures issus de ses collections au Musée des beaux-arts d'Arras. Ces prêts, qualifiés de chefs-d'œuvre, sont censés refléter toutes les composantes esthétiques de Versailles et de la vie de cour qui s'y est déroulée: on trouve, pêle-mêle, le buste de Louis XIV sculpté par Jean Varin et pour l'instant installé au centre du décor de l'escalier des Ambassadeurs, des tapisseries monumentales des Gobelins, le mobilier «aux épis» commandé pour la chambre de Marie-Antoinette au Petit Trianon, des peintures (La Famille du duc de Penthièvre en 1768 dit La Tasse de chocolat, le portrait de Marie-Antoinette, par Louise Élisabeth Vigée-Lebrun…) mais aussi l'emblématique statue du bassin de Latone, qui vient d'être restauré.
Le 03/09 - Lire la suite...

Le Centre Pompidou entre dans la corrida andalouse

Le musée parisien ouvrira, au premier semestre 2015, une antenne provisoire à Malaga, en Espagne. En présentant 80 œuvres, il entend mieux faire circuler ses collections et, surtout, améliorer ses recettes. Après une première antenne en Arabie saoudite, le Centre Pompidou va planter ses drapeaux à Malaga, dans le sud de l'Espagne. Un accord a été signé entre le grand musée français et la ville afin d'instaurer une antenne provisoire du Centre Pompidou. Elle devrait ouvrir au premier semestre de l'année 2015, pour une durée minimale de cinq ans.
Le 04/09 - Lire la suite...

Jean-Jacques Aillagon : «Être le ministre des créateurs ne suffit pas»

ENTRETIEN - L'ancien locataire de la Rue de Valois, de 2002 à 2004, a défendu un temps la suppression du ministère de la Culture. Il est aujourd'hui conseiller de François Pinault.
Le 05/09 - Lire la suite...

Source : Le Monde

Pas de repos pour les musées ?

L'information est tombée cet été et, comme un coup de chaleur, elle a embrasé le milieu des musées. Dans Le Figaro du 23 juillet, on apprenait que le ministère de la culture étudiait l'opportunité pour le Louvre, Orsay et le Château de Versailles d'ouvrir sept jours sur sept au lieu de six actuellement.  La question est aussi sensible que celle de l'ouverture des commerces le dimanche. Et il y a toutes les raisons de répondre oui. Tant mieux, si l'on peut offrir au plus grand nombre nos oeuvres admirables. Au ministère de la culture, on confie qu'il y a bien « une réflexion » sur le sujet afin de « mieux réguler » les flux, d'améliorer « le confort » des visiteurs et celui des agents. Le ministère ajoute : de 2004 à 2013, la fréquentation cumulée au Louvre, à Orsay et à Versailles est passée de 12 à 22 millions. « On est proche de la saturation ! »
Le 05/09 - Lire la suite...

Décolonisation culturelle au musée

Depuis toujours, c’est-à-dire depuis que des explorateurs, des scientifiques, des militaires parcourent le monde et en rapportent des trésors, la France défend le principe de l’« inaliénabilité » du patrimoine public : les œuvres qui ont été mises dans nos musées, nos collections, derrière les vitrines de nos instituts et sur les stèles de nos monuments publics appartiennent pour toujours à notre patrimoine national. Ce principe remonte à 1566 – autant dire à la nuit des temps. Cette année-là, l’édit de Moulins précise que le domaine royal est « inaliénable » et « imprescriptible » : le roi ne peut disperser les possessions dont il a héritées. Deux siècles plus tard, la Révolution définit le domaine public sur la même base. Ce sera là le seul repère de colonisateurs partis de par le monde en quête de puissance, mais aussi de savoir.
Le 04/09 - Lire la suite...

Source : Libération

«Piss Christ» : le musée d’Ajaccio fermé sous la pression d'intégristes corses

La mairie a décidé samedi de fermer le palais Fesch, alors que les manifestations se répètent contre la présence de l'oeuvre «Piss Christ» dans une rétrospective Andres Serrano. «Serrano fora (dehors)», «Pour l’honneur de Jésus Christ et de la Corse»: une poignée d’intégristes corses ont obtenu la fermeture du musée des beaux arts d’Ajaccio toute la journée de samedi, en annonçant une manifestation contre la rétrospective dédiée à Andres Serrano. Brandissant une croix, alternant des chants religieux et l’air nationaliste corse, une vingtaine de manifestants ont protesté contre l’accrochage de Piss Christ, une photographie d’un crucifix plongé dans un bocal d’urine. C’est la seconde manifestation en deux semaines. Un participant a entamé il y a douze jours une grève de la faim devant le palais «pour l’interdiction du blasphème».
Le 07/09 - Lire la suite...