Revue de presse (20 octobre au 26 octobre 2014)

Musées en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Chartres) Délai bonus pour Métabus

Liant le public directement à la sauvegarde de l’oeuvre, le concept de l’exposition/mécénat est tout nouveau au musée des Beaux Arts de Chartres. Plus d’un mois après le lancement de l’opération “Ensemble, sauvons Métabus et Camille”, visant à réunir 35.000 € pour la restauration de la couche picturale du tableau Métabus, roi des Volsques, de Léon Congiet (1794-1880), le bilan est maigre. Jusqu’au 31 décembre Le petit palier de 500 € a simplement été franchi au terme de la durée initiale de l’exposition de sa reproduction et de ses esquisses préparatoire. Une prolongation est lancée pour tenter de séduire plus massivement les donateurs potentiels : le terme de l’exposition est fixé au dimanche 16 novembre, tandis que le mécénat est ouvert jusqu’au 31 décembre.
L'Echo, 21/10, p.8

(Chécy) L’art pluriel, la preuve par trois

Quand le musée de la Tonnellerie de Chécy se pique d’invoquer les muses de l’art plastique, il convoque ses plus illustres représentants. Trois artistes, présents ce week end et le prochain, dans le cadre des traditionnels «Week end d’octobre», pour rajouter des nuances supplémentaires aux couleurs chaudes de l’automne cacien.
RC, Orleans, 22/10, p.15

(Nohant) Le salon de George Sand en portraits

Jusqu’au 26 octobre, la salle à manger de Nohant sert de lieu d’exposition à huit œuvres (une sculpture, un dessin au fusain, une estampe, cinq peintures à l’huile) issues des collections du château de Versailles. Les immenses galeries  historiques du Musée d’histoire de France du château de Versailles, généralement fermées au public, comptent des milliers d’oeuvres racontant l’histoire de la France, du Moyen Age au début du XXe siècle. En 2014, il a été décidé de rendre ce patrimoine visible. C’est dans ce cadre que la Maison de George Sand, à Nohant, accueille l’exposition intitulée Le Salon de George Sand. Valérie Bajou, conservatrice au château de Versailles, a fait le choix de quelques portraits d’artistes que George Sand a fréquentés et reçus à Nohant : Dumas père et fils, Gustave Flaubert, Théophile Gautier, Juliette Adam, Frédéric Chopin, Eugène-Delacroix et Jean- Baptiste Clésinger. (intégral)
NR, Indre, 22/10

(Orleans) Dix tableaux souffrent aux Beaux-Arts

De fines bandelettes barrent le tableau sur toute sa largeur. Sur le palier du second étage, au musée des Beaux Arts, la Forge de Vulcain, du peintre hollandais Van Heemskerck, a reçu les premiers soins. Objet du spectaculaire pansement en papier japon : éviter la perte d’écailles de peinture. Neuf autres huiles sur bois, exposées au même étage, ont subi un traitement similaire. Toutes endommagées, «à des degrés divers», précise Véronique Galliot-Rateau, conservatrice. Des variations de températures et d’hydrométrie, causées par un problème de climatisation dans les salles du musée, ont craquelé la couche picturale de ces tableaux, plus sensibles que les toiles. Les dommages ont été constatés à la fin du printemps. Actuellement, le système de climatisation est en cours de réparation ; remplacement des vannes et mise en place d’un nouveau système de régulation. «On attend avant de restaurer les peintures que le contrôle de l’humidification soit opérationnel», indique Nathalie Kerrien, adjointe (UDI) à la Culture.
+ En 2009, le musée victime des eaux
RC, Orleans, 23/10, p.7

Thème d’automne au muséum d’histoire naturelle d’Orléans

Le muséum d’histoire naturelle d’Orléans propose une exposition de saison : «La graine et le fruit». Une dizaine de panneaux ainsi qu’une vidéo nous apportent ici explications et anecdotes. Abordant des thèmes variés comme la culture, la germination, la nutrition ou le développement durable, leur lecture est claire, plaisante et instructive. Treize superbes vitrines complètent la visite. Des objets parfois rares, surprenants voire insolites, issus de la collection patrimoniale
du muséum. Jusqu’au 10 mai. (intégral)
RC, Orleans, 23/10

(Communauté de communes du Dunois) Le Dunois aura-t-il son musée de l’air ?

La Communauté de communes du Dunois s’est réunie, mercredi soir, à la salle des fêtes de La Chapelle du Noyer, sous la présidence d’Alain Rousseau (sans étiquette). Un des points à l’ordre du jour a concerné le devenir du Canopée (Conservatoire d’aéronefs non opérationnels préservés et exposés), sur l’ex base aérienne 279. Lors de sa réunion du 28 janvier, la Com’com avait approuvé le cahier des charges pour une étude de faisabilité concernant un projet de valorisation du site, afin de l’intégrer dans une offre touristique élargie. Le Canopée n’est actuellement pas ouvert au grand public. Il est possible de le visiter uniquement en groupe, lors d’événements particuliers et lors des Journées du patrimoine.
L'Echo, 24/10, p.21

(Briare) Embarquement dans l’histoire

«Y’a les deux marines du canal et de la Loire. Ceux de la Loire ont leur bonne mine. Ceux du canal, la gueule noire...», dit la chanson. À Briare, le musée des deux Marines et du Pont Canal raconte l’histoire de cette cité batelière située au croisement de la Loire, du canal de Briare et du canal latéral à la Loire. Histoire des lieux, des techniques et des hommes, du temps où la Loire était un axe essentiel du commerce intérieur.
+ René Chertier : « Contribuer à faire vivre un pays »
RC, Loiret, 26/10, p.24

(Martizay) Exposition au musée archéologique

Aurélie Hourbre, médiatrice du patrimoine, présente une très belle  exposition au Musée archéologique de Martizay. Cette exposition est un hommage aux soldats de la commune engagés dans la guerre 1914-1918. C’est avec beaucoup d’émotion qu’on peut y découvrir des objets, lettres, photos de Maxime Lecamp prêtés par Christiane Berthelot et d’autres martizéens. On peut y voir également une photo d’un très beau sapin. Quel est le lien avec la guerre ? L’histoire est simple : ce sapin qui se dresse rue de la Gabrière fut planté par un soldat habitant de Martizay, Léon Veron, mobilisé en 1914. En 1915, il se trouvait dans les Vosges, au moment des combats meurtriers de l’Hartmannswillerkopf. Au cours d’une permission, Léon Veron rapporta des sapins de cette zone dévastée par la guerre. Un de ces sapins a survécu, planté route de la Gabriére, au bord de l’allée qui mène à la rivière en face du moulin. Depuis cent ans, ce sapin se dresse majestueusement en hommage à ce soldat. (intégral)
NR, Indre, 25/10

(Issoudun) Du musée à la chambre avec Georges Lascault

Le Musée de l’Hospice Saint-Roch fait salon. Certes, cela n’est pas tout à fait nouveau puisqu’il présente, depuis quelques années déjà, le salon de Léonor Fini. Tout un univers Art nouveau dans lequel vivait l’artiste surréaliste. Temporairement, le musée organise un tout autre rendez vous, Dans les chambres hantées de Gilbert Lascault. Outre la reproduction en photo grandeur nature du salon de son appartement, parisien lui aussi, c’est une déambulation dans cinq salles qu’il nous est proposé de faire où sont installées 80 oeuvres des artistes que ce critique d’art a rencontrés tout au long de sa vie. Une démarche qui surprend le visiteur tant elle est originale. Séduisante également car elle est l’occasion d’associer des oeuvres et des artistes qui ne l’auraient jamais été. Un éclectisme qui est une occasion unique de découvrir différents univers artistiques.
NR, Indre, 26/10, p.7

(Loches) La Touraine en cent sculptures

Les portes du logis royal franchies, le Griffon de La Riche vous accueille. Cette pièce antique en alliage cuivreux a été découverte dans les sables de la Loire. Cette représentation d’animal de légende a quitté pour l’occasion le musée du Grand-Pressigny pour agrémenter l’exposition «Sculptures en Touraine» orchestrée par le conseil général. Elle est une des curiosités de l’expo. Tout comme l’est «Le Captif barbare de Cinq-Mars-La-Pile», et son regard empli de pitié et de fatalité. Cette oeuvre du fin IIe-début IIIe siècle après J.-C. trône d’ordinaire au conseil général à Tours, souvent dans l’indifférence de tous. Autre oeuvre majeure parmi les cent présentes, le «Caton d’Utique au moment de se donner la mort», un plâtre d’Edmond Grasset. Quatre itinéraires de visites mettent en avant des sculptures datant de l’époque antique aux années 30, collectées dans le département. Le cinquième parcours fait écho au centenaire de la Première Guerre mondiale, à
travers l’évocation de monument aux morts.
Nr, Indre et Loire, 25/10, p.10

Archéologie en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

Une découverte archéologique majeure sur le site de la ZAC des Portes du Loiret

C’est une découverte peu ordinaire qui a été présentée, la semaine dernière à la presse sur la zone de la ZAC des Portes du Loiret, non loin du pôle santé Oreliance, par Michel Grillon, Vice Président au Conseil Général et le Service d’Archéologie Préventive du Département du Loiret, en présence des représentants de l’Institut National de Recherches Archéologiques (l’INRAP). Il s’agit de cinq souterrains médiévaux d’un village d’artisans et d’agriculteurs du Haut Moyen-Age. Rien que ça !
Mag'Centre, 22/10

(Chateauroux) Le futur d’Ozans sera-t-il aussi riche que son passé ?

Quand l’archéologue du XXIe siècle part à la découverte de 200.000 ans de passé berrichon. L’intitulé était ardu. Mais le contenu bougrement intéressant. L’archéologue en question n’était autre que le jeune chercheur de l’Inrap, Matthieu Munos, un enfant de Châteauroux. Il a fait salle comble, lundi soir, à l’occasion de la conférence de rentrée organisée par l’Académie du Centre, dans les locaux des Archives départementales. Le chantier d’Ozans, qui débute, est pharaonique. Les fouilles archéologiques qui l’ont précédé ont été de la même envergure. Après le premier coup de pelle donné en 2009, 300 hectares ont été diagnostiqués et 20 hectares fouillés. Cette recherche, étalée sur plusieurs années, a donné lieu à sept rapports contenus dans 2.200 pages. Les résultats sont absolument étonnants. Entre le paléolithique moyen, le néolithique ou l’époque gauloise, chaque période a livré son lot de découvertes, qui ont été placées dans plusieurs dizaines de caisses entreposées au département d’État de Saint-Jean-La-Ruelle, dans le Loiret. A quand leur exposition à Châteauroux ?
NR, Indre, 24/10, p.9

Claude Colemonts, ingénieux photographe

Lundi disparaissait un homme discret, Claude Colemonts, dont l’implication dans la société mixte de tir de Vendôme a déjà été mise en exergue. Mais Claude Colemonts, médecin à Morée, fut l’homme de plusieurs passions. Claude Leymarios, archéologue médiéviste, se souvient avec émotion. «En août 1963, lors de la mise au jour de sépultures mérovingiennes à Saint-Lubin-des-Près sur la commune de Fréteval, il a tout de suite fait partie de l’équipe avec Marcel Gresteau, Serge Crinière, Jean Coyau et Michel Lacroix, qui se forma pour réaliser une rapide fouille de sauvetage. En 1964 et 1965, il participa activement aux fouilles des thermes gallo-romains de Grisset, toujours à Fréteval et, en 1966 et 1967, il fut encore présent lors de sondages sur le site gallo-romain de la Barrière, commune de Morée. Passionné de photographie, il mit sa compétence au service de l’équipe, allant jusqu’à mettre au point une technique de prise de vues aériennes à l’aide d’un cerf-volant. Au club des jeunes de Morée, nouvellement créé, il a pris en charge la section photographique et eut le plaisir d’accompagner le jeune garçon, déjà passionné, qui est devenu le célèbre cinéaste animalier Laurent Charbonnier.» C’est donc à l’inventeur du drone bien avant l’heure qu’il faut aussi rendre hommage. Son inventivité a permis de découvrir, notamment, le site des thermes de Grisset sous un jour inconnu mais aussi d’immortaliser des instants précieux de découverte du patrimoine millénaire du Vendômois. (intégral)
NR, Loir et Cher, 26/10

Patrimoine en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Saint Brisson) Avis de tempête sur Saint-Brisson !

Alors qu’elle doit fêter ses vingt sept ans d’existence en 2015, l’association les Amis du château de Saint Brisson (ACSB) ne veut pas baisser les bras. C’est en tout cas, la volonté qu’affichaient ses adhérents, vendredi soir, réunis en assemblée générale. Faute de pouvoir assumer les termes de la délégation de service public exigés par la mairie de Saint Brisson sur Loire, propriétaire du château, l’association devra en rendre les clefs le 31 décembre au plus tard. Une perspective qui attriste les bénévoles et les soutiens de l’association et qui a même provoqué leur colère vers la fin de la réunion. Résignés, les membres du conseil d’administration ont proposé de se mettre en veille en attendant l’échéance fatale. «Il n’en est pas question», a rétorqué le public. Ce qui a cristallisé la contestation semble avoir été l’attitude jugée «dédaigneuse» de la mairie et de la communauté de communes. À de nombreuses reprises, l’ACSB les a sollicitées, mais souvent en vain.
RC, Loiret, 20/10, p.19

(Saint Martin d'Ocre) Les travaux de l’église inaugurés

Un concert avait lieu vendredi soir pour remercier les donateurs qui ont contribué à réunir la somme nécessaire à la restauration de l’église de Saint Martin d’Ocre. Un peu avant avait lieu l’inauguration officielle de l’édifice par le maire, Michel Henry. Les travaux entrepris concernaient la partie extérieure et la réfection de la sacristie. L’élagage des arbres ainsi que la suppression de certains étaient une nécessité car ils endommageaient gravement l’ouvrage ; un drainage a été mis en place par une société spécialisée. Montage financier L’ensemble des travaux a coûté 316.000€ HT dont 277.700€ pour les travaux et 38.000€ pour les rémunérations de l’architecte et de la coordination en matière de sécurité et de protection de la santé. La plus grosse part du montage financier revient au conseil général : 142.000€. Le mécénat a permis de réunir 12.000€. La Fondation du patrimoine a apporté 35.000€. La commune a déboursé 57.000€ et a contracté un emprunt de 70.000€.
RC, Loiret, 20/10, p.37

(Pierrefitte es Bois) Le clocher menace de s’effondrer

C’est un employé communal qui a fait une découverte désastreuse pour la petite commune de Pierrefite ès Bois, il y a quelques années. Le clocher du village menace de tomber. Une poutre importante de la charpente et du beffroi a été très endommagée, sans doute à cause de l’âge et de l’humidité. Ce qui reste de la poutre est dangereux. «Depuis que le diagnostic est tombé, on ne fait plus sonner les cloches», confie Ghislaine Beaudet, maire du village. Le conseil municipal a fait appel à l’architecte des bâtiments de France pour effectuer le diagnostic. Le conseil municipal met tout en oeuvre pour maintenir l’église en l’état. «Elle est belle et mériterait que l’on s’occupe d’elle, je voudrais que cette église soit assurée de continuer à vivre», ajoute Ghislaine Beaudet.
RC, Loiret, 20/10, p.38

(Vierzon) La tour qui symbolisait toute une ville

Discrètes, elles sont disséminées un peu partout. Sur la façade de l’hôtel de ville, dans l’église Notre Dame. Et jusqu’aux cachets officiels de la municipalité. Les armoiries de la ville restent depuis des siècles sa signature. D’azur, à une tour crénelée d’argent, selon la  grammaire héraldique, le blason de Vierzon renvoie au XVe siècle, à la fin de la période médiévale. «Après la guerre de Cent ans, les seigneurs de Vierzon ont été bannis, explique Alain Leclerc, archiviste municipal et historien. La ville a été récupérée par le roi de France en 1370 et, quelques décennies plus tard, les Vierzonnais ont été appelés à s’autoadministrer.» La cité s’est alors choisie un emblème, celui de la tour.
Le Berry, 20/10, p.14


(La Chatre) Des films d’amateurs pour retrouver la mémoire

L’idée est de raconter l’histoire du pays, explique Jean-Benoît Pechberty, chargé de collecte au sein de l’Agence régionale du Centre pour le livre, l’image et la culture numérique (Ciclic). Il y a six mois, en partenariat avec la communauté de communes, nous avons lancé une grande campagne d’affichage ainsi qu’une enquête auprès de personnes-ressources. Parmi elles, René Plisson qui organisait des spectacles à Pouligny-Notre-Dame dans les années 1970 et qui en conservait des films dans son grenier. Mais aussi Monique Joguet qui possède le témoignage de lendits, importants rassemblements des écoles d’un territoire, très courants il y a quarante ans.
Nr, Indre, 20/10, p.16

Stéphane Bern et le coffre de Mazarin

Le prochain épisode de « Secrets d’histoire » diffusé ce mardi 21 octobre sur France 2 sera consacré au cardinal Mazarin et ses « liaisons dangereuses ». Dans le cadre de cette émission, Stéphane Bern reviendra sur l’incroyable histoire du coffre en décor de laque du XVII redécouvert par le commissaire-priseur tourangeau, Me Rouillac. Cette pièce unique avait été exposée en juin 2013 à l’hôtel de ville de Tours avant d’être racheté aux enchères quelques jours plus tard par le Rijksmuseum d’Amsterdam pour la somme record de 7 M€. (intégral)
NR, Indre et Loire, 20/10

(Beaugency) Une nouvelle histoire s’écrit au château balgentien

Au début des années 2000, en raison d’un problème de structure du bâtiment, les collections du château, propriété du conseil général, avaient été déménagées. Et le monument fermé. Sans jamais plus rouvrir. Depuis, le Département a mis en vente le château et lancé un appel d’offres, remporté par Xavier Lelevé et son épouse, également propriétaires du château de Meung sur Loire. Le couple, officiellement propriétaire de la bâtisse depuis février dernier, a alors entrepris de nombreux travaux, pour un montant total de plusieurs centaines de milliers d’euros. Si les sols, fragiles, avaient déjà été rénovés par les services du conseil général, «il a, en revanche, fallu effectuer une remise aux normes électrique et de sécurité, explique Xavier Lelevé. Sans oublier la problématique des accès pour les personnes à mobilité réduite. Un soin a également été apporté au contenu muséologique, avec la confection de nouveaux meubles et armures d’époque, sur mesure. On a voulu reconstituer un logis seigneurial pour montrer la vie des châtelains au Moyen Âge».
RC, Orleans, 21/10, p.5

Le château de Maintenon à la télévision

Le numéro de l’émission TV «Des Racines et des Ailes», consacré au château de Maintenon, sera diffusé, ce soir, à 20h45, sur France 3. Il s’attarde sur l’héritage laissé par les favorites des Rois de France. L’occasion pour le magazine  de venir à la rencontre de Madame de Maintenon et de dévoiler le château et ses jardins, recréés en 2013. (intégral)
RC, Orleans, 22/10

Bourges et le Berry devant les caméras de France3 ce soir

L’émission Des racines et des ailes, tournée depuis le palais Jacques Coeur les 25 et 26 septembre derniers, sera diffusée ce soir à 20 h 45 sur France 3. Carole Gaessler, présentatrice, fera visiter ce joyau patrimonial berruyer en compagnie de l’académicien Jean-Christophe Rufin, ainsi que la cathédrale de Bourges. L’émission consacrera aussi une large place à la guerre de Cent Ans, ainsi qu’aux favorites du roi, notamment Agnès Sorel. Des racines et des ailes baladera également ses caméras dans le Berry côté nature, celle qui a notamment inspiré George Sand, mais aussi au cœur de la Brenne et sur le piton sancerrois (intégral)
Le Berry, 22/10

(Loches) L’effet “ Bern ” commence à se sentir à la Cité royale

C’est le triptyque gagnant, selon l’expression de Jean-François Thull, directeur de la Cité royale de Loches. Le 11 juin dernier, France 3 avait diffusé l’émission «L’Ombre d’un doute» de Pascal Ferrand. Les châteaux de la Loire y étaient présentés à travers les femmes marquantes, de Jeanne d’Arc à Marie de Medicis, et évidemment Agnès Sorel. Le 28 juillet, la Cité royale était à nouveau mis en lumière sur France 2, à travers le très médiatique Stéphane Bern qui avait consacré son émission «Secrets d’histoire» à… Agnès Sorel. Ce 22 octobre, la Dame de beauté est à nouveau à l’honneur, cette foisci dans l’émission de France 3, «Des racines et des ailes». Le tournage a eu lieu en février dernier pendant un jour et demi.
Nr, Indre et Loire, 22/10, p.24

(Saint Brisson) La Shag renouvelle son soutien au château de Saint-Brisson

À quelques mois de la fermeture officielle du château de Saint-Brisson sur Loire, la Société historique et archéologique du Giennois (Shag) renouvelle son soutien aux Amis du château. «Responsables et membres de la Shag étaient présents lors de l’assemblée générale (vendredi dernier, ndlr) des Amis du château de Saint Brisson. «Devant la situation tragique et incroyable infligée à cette équipe de bénévoles qui, depuis vingt sept ans, a pris en charge ce patrimoine précieux, la Shag tient à renouveler son total soutien aux membres de l’association dans leurs démarches, et à les assurer de sa disponibilité pour toute action qu’ils souhaiteraient engager. «Le patrimoine, qu’il s’agisse de Saint Brisson, de Gien ou de tout autre lieu, est un bien précieux dont l’histoire appartient à chacun d’entre nous, et qui doit être en permanence défendu et valorisé. «C’est une obligation collective, particulièrement en ces temps difficiles où facilité et immédiateté conduisent à sacrifier culture et patrimoine. «Dans le cas particulier de Saint Brisson, il s’agit du fantastique engagement de quelques uns qui ont réussi, avec détermination, compétences et temps, à développer une activité historique, culturelle et patrimoniale rayonnant dans tout le Giennois. Alors que le château de Gien est fermé, le désert culturel Giennois se confirme. «Les Amis du château de Saint Brisson peuvent compter sur nous. (intégral)
RC, Orleans, 22/10

(Genouilly) L’église inaugurée après de longs travaux

Le maire Michel Legendre souhaitait organiser une manifestation  symbolique pour remercier tous les donateurs qui ont participé au financement de la réfection de l’église. Vendredi, en fin d’après midi, une grande majorité de Genouillois et de nombreux habitants et élus des villages voisins se sont retrouvés sur le parvis de cet édifice âgé de 835  ans qui a toujours été l’objet de travaux, comme en 1733 pour le clocher et sa flèche octogonale. Après cinq ans de travaux effectués en deux tranches avec un budget financé à hauteur de 78,69% par différents organismes et l’aide précieuse de donateurs, l’église Saint Symphorien est enfin en état. Jusqu’à la fin de l’année et le bouclage financier du dossier, il est toujours possible de faire un don en faveur de cette église.
Le Berry, 22/10, p.20

(Saint-lubin-en-vergonnois) Le bélier hydraulique restauré inauguré

Samedi, en présence d’une nombreuse assistance composée d’habitants, mais aussi de maires de communes voisines et de représentants du monde politique, des forces de l’ordre et des services de secours que s’est déroulée l’inauguration du bélier hydraulique remis en état de fonctionnement. Le maire Didier Pigoreau rappela que ce mécanisme, inventé en 1792 par Joseph de Montgolfier, permettait, depuis son installation en 1886, d’alimenter en eau potable le château de La Vrillière en ne consommant en énergie que celle de la chute d’eau qui l’alimente. Il a ainsi inlassablement fonctionné jusqu’en 1958, date de l’installation du réseau d’eau potable dans le bourg, pour tomber peu à peu dans l’oubli.
Nr, Loir et Cher, 22/10, p.11

(Vernou-en-Sologne) Le triptyque retrouve l'église

A Vernou-en-Sologne, vendredi après-midi, une peinture sur toile enchâssée dans un cadre formant un triptyque a retrouvé une place dans l'église après restauration. «Il s'agit probablement d'une œuvre du XVIIe, reprise au XIXe bien que le tissu des volets soit sans doute du XVIIIe. La toile d'origine était sans doute plus vaste.» expliquent le conservateur de la Drac, Dominique Menanteau, et le peintre en charge de la restauration, Éric Beaumont. La rénovation a duré un an. Des opérations successives de désentoilage, ré-entoilage, nettoyage et repiquage, remontage de la toile sur un châssis à clefs adapté à la forme de l’oeuvre ont redonné à ce saint Jean-Baptiste tout le lustre possible. Un personnage qu'une restauration précédente avait occulté a même été dégagé sur la droite. Ainsi, ce triptyque remis en place marque-t-il une étape supplémentaire dans la restauration de l'église du village. (intégral)
Nr, Loir et Cher, 22/10

(La Chapelle Hugon) Une souscription pour restaurer l’église

Édifiée au XIIe siècle et dédiée à Saint Étienne et Saint Martin, l’église a subi les affres du temps. La municipalité a prévu la restauration de son clocher actuellement dans un état de vétusté avancée. Mais ne pouvant assumer financièrement ses travaux, la commune sollicite le concours de toute personne susceptible de faire un don et de l’aider. Samedi matin, à la salle des fêtes Jules Bornet, la commune a signé une convention de souscription avec la  Fondation du patrimoine dont le but est d’encourager le mécénat populaire et d’entreprises en faveur de la restauration de l’église.
Le Berry, 23/10, p.32

(La Chapelle Hugon) La cathédrale bientôt payante ?

Les touristes devront ils bientôt payer pour entrer dans la cathédrale Sainte Croix ? Selon une information du journal Le Figaro, l’idée a en tout cas été avancée lors d’une réunion au ministère de la Culture, où la question de l’entretien des 77 cathédrales françaises était à l’ordre du jour. Il s’agirait donc de faire payer les touristes, mais de laisser l’accès gratuit au culte (assuré par la loi du 9 décembre 1905). Avec plusieurs dizaines de milliers de visiteurs chaque année (800 par jour en plein été), l’argent dégagé permettrait donc de financer à la fois les travaux d’entretien au jour le jour et la restauration.
RC, Orleans, 24/10, p.8

(Bourges) Une visite pour les 25 ans de l'arrivée du jubé

Il y a vingt cinq ans, le jubé de la cathédrale de Bourges arrivait dans la crypte, après une exposition à Paris. Pour fêter cet anniversaire, Véronique Schmitt, du centre des monuments nationaux, propose, mercredi 29 octobre à 15 heures, une visite thématique du jubé de la cathédrale. Le jubé, qui avait été édifié à partir du XIIIe siècle, séparait le choeur de la nef. Il a été supprimé à partir de 1758. Des morceaux ont été retrouvés lors de la construction du calorifère, en 1894. La réservation est conseillée en appelant le 02.48.65.49.44. Tarif : 7,50 euros (intégral)
Le Berry, 24/10

(Vierzon) La Française, lien entre générations ?

L’évolution du site Société française peut elle créer du lien entre les habitants et rapprocher les générations ? Vingt ans après la fermeture de l’usine Case, dernière entreprise à occuper les lieux, des étudiantes de l’IUT de Bourges réalisent un travail sur le thème de la mise en valeur de la classe ouvrière dans le cadre de la patrimonialisation du site. Elles sont venues à la rencontre de plusieurs interlocuteurs, la semaine dernière, dont Christian Lallois, un ancien casiste. Le fruit de leur travail sera présenté lors d’un exposé en classe. Les élèves de première année en carrières sociales, option gestion urbaine, se destinent à des métiers liés à la conception de projets urbanistiques pour la mise en œuvre des politiques territoriales d’aménagement. Laurent Aucher, écrivain sociologue, un de leurs enseignants à l’IUT, les a mis sur cette piste. La classe ouvrière, la mémoire sociale, l’espace et le changement social font partie de ses thèmes de recherche. Un groupe s’est penché particulièrement sur la connaissance qu’ont les Vierzonnais de l’histoire du lieu.
Le Berry, 24/10, p.16

(Bonneval) La tourelle du Cheval Blanc restaurée

Au 28 rue de la Grève, Albert Sidoisne, l’historien de l’abbaye Saint-Florentin, a vécu jusqu’à sa mort le 29 septembre 1943. La maison du Cheval Blanc a ensuite été léguée à la ville de Bonneval. Dans son testament, il demande que l’aspect extérieur de cet immeuble ne soit jamais modifié. Des travaux de restauration de cette tourelle sont nécessaires. La Fondation du Patrimoine y participe à hauteur de 2.395 €. (intégral)
L'Echo, 24/10

(Bonneval) Un coup de pouce au coup de cœur

Un coup de cœur a conduit le docteur Éric Riffault et son épouse à habiter à Bonneval. Installé confortablement dans un canapé de la verrière traversée par des rayons de soleil intermittents, on se dit qu’il ne pouvait pas en être autrement. Lorsqu’il a cherché à s’installer en libéral dans son cabinet médical, en 1994, Éric Riffault a visité une maison, avenue de la Gare, datant, pour la partie centrale, du début du XIXe siècle et de la fin du XIXe siècle pour les ailes gauche et droite. Le médecin n’a pas hésité. Sa restauration, même soutenue par la Fondation du patrimoine, lui a coûté cher. Mais aucun regret : «La maison, elle, restera».
+ Des «conservateurs» privés distingués
L'Echo, 24/10, p.3

Une fondation pour sauver le petit patrimoine

Si le patrimoine loir-etchérien est si beau, c’est d’abord grâce à vous. On est fier de Chambord, mais le petit patrimoine bâti est précieux aussi. C’est par ces mots que le président du conseil général, Maurice Leroy, a salué les dix-huit récipiendaires des labels 2014 de la Fondation du Patrimoine, lors de la cérémonie organisée dernièrement à l’hôtel du Département. «C’est un patrimoine affectif et fédérateur», a souligné de son côté la déléguée départementale de la Fondation, Pascale Desurmont.
Nr, Loir et Cher, 24/10, p.8

(Loches) Des travaux plus étendus que prévu à la Porte royale

Chaque pierre est numérotée. Une précaution indispensable pour ensuite pouvoir les reposer exactement comme elles étaient ajustées depuis plus de cinq siècles. Déjà délicat, le jeu de construction est plus ardu encore qu’il n’y paraît. «En fait, c’est un puzzle en trois dimensions, explique l’adjoint au patrimoine Stéphane Blond. Il faut recréer toutes les pentes d’écoulement. On a des mortiers d’épaisseurs différentes selon les endroits… Du sur-mesure.» Mais ce travail d’orfèvre est plus que nécessaire. Enlever peu à peu les pierres de la terrasse de la Porte royale permet de placer un film géotextile bitumé qui assurera à nouveau l’étanchéité du toit de l’édifice. Depuis plusieurs années, il fuyait. L’humidité s’infiltrait partout et faisait son oeuvre, dévastatrice. Il fallait donc agir avant que les détériorations ne soient irréversibles.  Les travaux ont commencé début juin et ne devaient durer que quatre mois. Mais au fur et à mesure, certains défauts sont apparus.
+ Restauration jusqu’en 2016
Nr, Indre et Loire, 24/10, p.15

(Saint Brisson sur Loire) Le portail du château paré de noir

Depuis jeudi soir, le portail du château de Saint Brisson sur Loire, qui devrait fermer après le 31 décembre, est paré de tissu noir. Sur l’une des portes, un bandeau, noir lui aussi, orné d’un message : «A la culture ; le patrimoine ; le tourisme». Lors de leur assemblée générale extraordinaire de la semaine dernière, l’Association des amis du château et leurs sympathisants avaient annoncé leur intention de mener des actions pour protester contre la fermeture, et contre l’absence de soutien des élus du territoire du Giennois. (intégral)
RC, Loiret, 25/10

Croix reliquaire d’Orval

Il y a quinze jours, s’est ouverte à la Conciergerie à Paris, une exposition consacrée à Saint Louis. Elle rassemble 130 œuvres d’art, dont – cocorico ! – la croix reliquaire d’Orval. Offerte par Louis IX, futur Saint Louis, au seigneur d’Orval, cette croix abrite selon la tradition chrétienne, une épine de la couronne du Christ. À découvrir jusqu’au 11 janvier 2015. (intégral)
Le Berry, 25/10

Une terre à communautés monastiques

Dans le département du Cher, il n’existe aujourd’hui que deux communautés monastiques : le Carmel et les Annonciades. Mais au Moyen Âge, le département comptait des dizaines d’abbayes. Le plus ancien monastère est vraisemblablement l’abbaye bénédictine Notre Dame de Bellavaux, à Charenton du Cher, fondée en 620.
Le Berry, 26/10, p.3

(Dreux) La bannière retrouve son faste

La bannière de procession de l’église Saint Pierre vient d’être restaurée. Et justement, elle représente SaintPierre. «Datant vraisemblablement du XVIIe siècle, cette pièce était entreposée depuis des lustres dans la sacristie», explique Charles Jobert, secrétaire des Amis de l’église. «Elle était littéralement en charpie, endommagée par le temps et la lumière. Car les matériaux qui composent la bannière sont très sensibles.» La décision de procéder à la restauration de cette bannière en damas rouge brodé, soie et laine, a été prise en 2013, la lourde charge financière étant portée conjointement par la Ville, propriétaire de l’objet, et par l’association. Pas moins de six mois de travail ont été nécessaires à Isabelle Bédat, spécialiste en restauration de textiles, pour redonner à la pièce une seconde jeunesse, ainsi qu’un teint framboise d’une très belle facture.
L'Echo, 26/10, p.10

Une fondation pour sauver le petit patrimoine

Sensibiliser les habitants à la valeur de leur propre patrimoine, telle est l’ambition de l’opération Hameaux remarquables, mise en place l’année dernière et renouvelée cette année. Après «Le Chassin» (Tranzault), «Le Fragne» (Pouligny-Notre-Dame), «Saint-Jallet» (Saint-Plantaire) et «Les Bergères» (Crevant), ce sont les hameaux de «Cosnay» (Lacs), «Limanges» (Mouhers) et «Hallé» (Orsennes) qui seront examinés cette année. Mais le quartier du P’tit Mur, à La Châtre, fait aussi partie du programme. Comme pour sa première édition, les hameaux et l’ancien quartier feront l’objet d’une étude réalisée par des étudiants de Limoges, en première année de master de valorisation du patrimoine et développement territorial. L’objectif pour eux est de définir les éléments remarquables, publics ou privés, bâtis ou paysagers, et de soumettre aux élus et aux habitants plusieurs pistes pour les préserver, les restaurer ou les mettre en valeur.
Nr, Loir et Cher, 24/10, p.8

(Amboise) Fontaine de Max Ernst : que l’eau soit !

Sous l’oeil bienveillant du «Grand assistant», le génie qui trône les bras écartés au sommet de la fontaine, les cracheurs et les drôles ont rempli leur office. Au tour de robinet, de leurs entrailles sont sortis les jets d’eau qui donnent à l’édifice tout son caractère de fontaine ! Mercredi après-midi, une nouvelle étape était franchie dans la restauration de la fontaine située sur le mail à Amboise. Cette oeuvre de pierre et de bronze qui fut inauguré en 1968 et qui est signé de l’artiste allemand Max Ernst vient de subir une véritable cure de jouvence. La fontaine «Aux cracheurs, aux drôles, au génie» appartient à l’État qui a entièrement financé sa restauration. Le 14 octobre, la sculpture du sommet de la fontaine était mise en place. Mercredi, les  dernières tortues, faites d’un mélange de résine et de poudre de bronze, ont été installées sur leur socle. Dans l’après-midi, sous le contrôle des représentants des monuments historiques et du conservatoire national des arts plastiques, les techniciens et le fontainier ont procédé à des essais de mise en eau de la fontaine.
Nr, Indre et Loire, 25/10, p.26

(Blois) Avoir la main verte dans les jardins du château

Faire découvrir le patrimoine historique de la ville tout en s’amusant, c’est la formule que s’attache à proposer aux enfants de 8 à 10 ans à chaque période de vacances scolaires, le service ville d’art et d’histoire du château. Mardi, ils étaient une douzaine à participer à un stage patrimoine consacré aux jardins du château. Il débutait par la visite commentée de l’exposition «Jardins de châteaux à la Renaissance» avec Séverine Desgeorges aidée d’Amélie, stagiaire. Sagement installés près des vitrines où sont exposés gravures, documents et outils, les enfants ne manquent pas d’ imagination pour répondre aux questions posées par l’accompagnatrice.
Nr, Loir et Cher, 25/10, p.14

(Blois) La Venise de Ziem part pour 52.000 euros

Peu avant 14h avenue Maunoury, on aurait pu penser, à voir la file d’attente, qu’on jouait un film à succès. En fait, ce n’était rien que des amateurs rassemblés avant l’ouverture de l’hôtel des ventes, où des enchères très variées allaient se tenir. Il est bon d’avoir du temps devant soi, puisque vers 16 h on n’en était qu’au 100e lot attribué, et il en restait plus de 200 à venir !À moins qu’on ne soit financièrement dans le 36e dessous, c’est le genre d’occasion où on peut trouver de quoi décorer son intérieur avec goût, sans se ruiner. On trouve en effet d’honnêtes pièces autour de 200 €, notamment si on lorgne du côté des miniatures sur porcelaine, sur émail, des gouaches ou des gravures. Venise, bassin Saint-Marc et jardin français de Félix Ziem (1821-1911), une huile sur toile de 81 x 100 cm, est partie à 28.000 € sur un coup de téléphone ! Mieux, l’huile sur panneau Voiliers et embarcations dans le Grand Canal à Venise, du même artiste, s’est envolée pour 52.000 €. Ziem, comme Venise, a ses amoureux ! La vente proposait aussi une curiosité : «Les souvenirs historiques de la famille de la comtesse de Ségur». Marie-Édith Pousse-Cornet les a retrouvés en réglant une succession du côté de Montoire, chez des descendants de la fameuse comtesse.
Nr, Loir et Cher, 24/10, p.8

(Saint Agil) Plusieurs restaurations en cours dans l’église

Église Saint Fiacre-Saint Agil. La 2e et dernière tranche des travaux vient de débuter pour une durée de onze mois. Ils portent sur la façade du clocher où la pierre est devenue très friable. Ils s’élèvent à 180.262€ HT. La DSR - dotation de solidarité rurale - a été sollicitée auprès conseil général et la souscription (appel aux dons) est relancée. Un tableau représentant Sainte Catherine, inscrit au titre des monuments historiques, sera restauré pour un montant de 1.350€. La DRAC et le Conseil général contribueront à cette restauration. La somme de 746€ restera à la charge de la commune.
Nr, Indre et Loire, 25/10, p.26

Source : La Figaro

Fondation Louis Vuitton, Fiac, musée Picasso… La presse étrangère juge l‘offre culturelle de Paris

Paris reste à l'une des premières place mondiale pour l'art contemporain pour les correspondant de la presse internationale dans la capitale française. lex Vicente, journaliste à «El Pais»: «Réfléchir en termes de capitale de l'art est un débat d'un autre siècle. Il existe plusieurs centres névralgiques dans le monde, parmi lesquels Paris a toujours toute sa place. La scène culturelle y manque parfois d'audace et peine à sortir du cadre institutionnel. Son défi est sa capacité à se renouveler, à attirer un visiteur pas forcément éduqué à l'art. Il va y avoir toute cette semaine des inaugurations, des foires: il ne suffit pas de créer l'événement. Il faudra vérifier si ces projets répondent réellementaux attentes du public. La multitude de rendez-vous prouve, en tout cas, que la scène parisienne n'est pas aussi atone qu'on le dit.»
Le 201/10 - Lire la suite...

Une tête de sphinx quasi-intacte découverte en Grèce

Le ministère de la Culture grec a annoncé avoir trouvé une sculpture en marbre dans le plus grand tombeau antique jamais trouvé sur son territoire, à Amphipolis, en Macédoine. Une découverte d'envergure. Mardi 21 octobre, le ministère de la Culture grec a annoncé avoir trouvé une tête de sphinx dans le plus grand tombeau antique jamais découvert en Grèce, à Amphipolis dans la région de Macédoine. En pénétrant dans son enceinte, cette partie de la sculpture, en marbre et quasi-intacte, a été repérée dans la quatrième chambre du tumulus.
Le 22/10 - Lire la suite...

Source : La Tribune de l'Art

Publicités géantes : Milan invente le Dôme-sandwich

Pire que Venise ou Paris, voici Milan ! Et particulièrement le Duomo, l’un des monuments emblèmatiques de la ville, complètement cerné par les publicités géantes (ill. 1) : pas moins de trois sur son flanc, une sur un immeuble à son chevet, et deux sur la place qui lui fait face. Auxquelles se rajoutent, raffinement suprême, un immense écran vidéo (ill. 2) nous vantant les bienfaits de Samsung qui, y affiche sans aucune honte un nouveau slogan « Samsung per i tesori d’Italia » !
Le 21/10 - Lire la suite...

Un vitrail de Tiffany acquis par le musée de New London

« Venez à moi », invite le Christ1, debout, les bras ouverts, vêtu d’un habit nuancé de roses et de violets. Il apparaît dans une lumière d’aurore, au sein d’un paysage lacustre et montagneux, ponctué de cyprès.
Ce vitrail fut réalisé dans les ateliers de Tiffany en 1924 pour l’église unitarienne-universaliste de toutes les âmes (All Souls Church) à New London (Connecticut). L’œuvre fut offerte par la fille d’Anna Chaplin Rumrill en mémoire de celle-ci, membre de la communauté et décédée en 1919.
L’église a déménagé en 2007 et l’édifice original est à vendre, hélas privé de son vitrail qui a été vendu au Lyman Allyn Art Museum. L’effigie vitrifiée du Christ vient rejoindre dans les collections une série de vases du célèbre artiste.
Le 21/10 - Lire la suite...

Les photographies enfin autorisées dans les musées italiens

La chose est passée inaperçue en France mais le changement est de taille et ne peut que nous réjouir : après la National Gallery de Londres (voir notre éditorial du 15/8/14), les photographies sont désormais autorisées dans tous les musées italiens (depuis le 31 juillet dernier), et c’est même une loi qui le dit. Une véritable révolution notamment pour les musées de l’État (les Offices, l’Accademia, la galleria Barberini, etc.) qui interdisaient strictement de photographier les œuvres.
Le 21/10 - Lire la suite...

Des éoliennes menacent la Saline d’Arc-et-Senans

Destruction du paysage, danger pour les oiseaux, bruit, inefficacité énergétique, corruption… On ne compte plus les scandales liés à l’éolien sur lequel certains pays européens commencent sérieusement à s’interroger voire pour certains d’entre eux, comme le Royaume-Uni et le Danemark, à vouloir revenir sur une politique de développement tous azimuts. Alors que la France est menacée par la construction de centaines de parcs éoliens, il n’est pas encore trop tard pour épargner à notre pays de devenir un gigantesque ventilateur, selon le mot du député Martial Saddier.
Le 26/10 - Lire la suite...

Source : Le Nouvel Observateur

"Zizi sexuel" : l'exposition qui réveille les anti-genre

L'association SOS Education a lancé une pétition en ligne, qui a rassemblé près de 40.000 signataires, pour dénoncer la façon dont la sexualité est présentée aux enfants. Les militants anti-genre repartent en guerre. Après le débat sur l'ABCD de l'égalité à l'école, ils se sont trouvés une nouvelle marotte : l’exposition "Zizi sexuel" qui vient de faire son grand retour à la Cité des Sciences à Paris.
Le 22/10 - Lire la suite...

"Zoo humain" : l'expo controversée verra-t-elle le jour au 104 ?

Une installation reproduisant les "zoos humains" de l'époque coloniale a été annulée à Londres face au scandale. Le sera-t-elle à Paris ? Nouveau scandale culturel en vue, après l'installation et la destruction du "plug anal" de la place Vendôme ? L'artiste sud-africain Brett Bailey doit présenter fin novembre à Paris une exposition qui fait déjà couler beaucoup d'encre. "Exhibit B" reproduit les "zoos humains" de l'époque coloniale : 12 tableaux vivants mettent en scène des "indigènes" tels qu'ils étaient montrés à l'époque dans les foires et les expositions coloniales.
Le 21/10 - Lire la suite...

Source : Le Monde

La désignation du commissaire européen à la culture critiquée

La culture européenne va avoir un visage étrange dans les cénacles internationaux, celui de Tibor Navracsics, un proche du très contesté premier ministre hongrois Viktor Orban. Mis à part quelques élus – le libéral belge Guy Verhofstadt et deux membres du mouvement italien 5 étoiles –, tous les eurodéputés se sont tus, mercredi 22 octobre, à Strasbourg, quand il s’est agi de nommer commissaire à la culture l’ancien ministre hongrois de la justice, accusé d’être l’un des principaux auteurs de lois très contestables dans un pays qui accumule les déficits démocratiques.
Bridant la liberté des juges, des médias, des ONG et de la Cour constitutionnelle, le parti Fidesz (Alliance des jeunes démocrates) a aussi mis au pas les institutions culturelles. Une trentaine d’artistes européens de premier plan l’ont rappelé, lundi 20 octobre, au nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Réunis par Bernard Foccroule, le directeur du Festival lyrique d’Aix-en-Provence, ces créateurs dénonçaient un régime qui « limite la liberté d’expression, refuse la diversité et brime le secteur...
Le Monde, 24/10, p.15

Source : Le Parisien

La Monnaie de Paris dévoile ses nouvelles facettes

Rénovée pièce par pièce, la Monnaie de Paris inaugure samedi son nouvel espace d'exposition d'art contemporain avec une installation du plasticien américain Paul McCarthy, prélude d'une transformation complète et symbole de la nouvelle "stratégie d'entreprise" de la dernière usine de la capitale.
Le 24/10 - Lire la suite...

Maroc: les fossiles d'Erfoud, un trésor préhistorique en danger

Au coeur d'une des principales palmeraies du Maroc, les habitants d'Erfoud veillent sur un trésor en danger: celui des fossiles marins, parfois vieux de plusieurs centaines de millions d'années et qui continuent "de faire vivre 70% des habitants", affirme Abdelmajid Messoudi, un vendeur.
Dans cette région enclavée du sud-est du royaume, tandis que les palmiers-dattiers défilent inlassablement, le regard du visiteur est soudainement surpris par la présence du squelette d'un animal préhistorique, à l'entrée d'une bâtisse à l'architecture traditionnelle.
Le 24/10 - Lire la suite...

Le succès au rendez-vous pour la Fiac et le musée Picasso

Le musée Picasso a accueilli 10.000 visiteurs pour le weekend de sa réouverture tandis que la Fiac s'est félicitée d'un "formidable engouement" avec plus de 74.000 visiteurs en quatre jours.
Après cinq ans de rénovation, le musée Picasso a rouvert ses portes au public samedi midi et a accueilli 10.000 visiteurs ce weekend, un chiffre qualifié "d'exemplaire" par la direction, qui rappelle que le musée ne peut recevoir qu'un maximum de 700 personnes simultanément.
Le 26/10 - Lire la suite...

Source : La Croix

À Giverny, le Musée des Impressionnistes racheté par les collectivités locales

Voisin de la maison de Claude Monet, cet établissement qui accueille très régulièrement des expositions était jusqu’ici propriété de la fondation américaine Terra. Il porte le nom de musée, mais cet établissement culturel a la particularité de ne pas posséder de collections propres. Installé non loin de la maison de Claude Monet et de son somptueux jardin, le Musée des Impressionnistes est, en réalité, un lieu d’expositions qui, depuis plus de 15 ans, a notamment fait découvrir au public la riche école des peintres américains influencés par le célèbre mouvement pictural français.
Le 26/10 - Lire la suite...