Patrimoine région CentreSource : latribunedelart.comLes vitraux de l’atelier Lobin de Tours à l’église de MontargisJulien-Léopold Lobin, qui naquit à Loches en 1814, fut l’élève à Paris de Charles Steuben. Après un séjour en Italie, il commença une carrière de peintre d’histoire, exposant plusieurs fois au Salon, mais il s’orienta rapidement vers la peinture sur verre, créant à Tours un atelier de vitraux qui connut un grand succès et qui fut repris après sa mort en 1864 par son fils, Lucien-Léopold Lobin, qui avait été l’élève d’Hippolyte Flandrin.
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http://www.latribunedelart.com/les-vitraux-de-l-atelier-lobin-de-tours-a-l-eglise-de-montargisLa restauration réussie des décors de l’église de Montargis L’église de Montargis est un des principaux monuments historiques de cette cité du Loiret. Construite entre le XIIe siècle (la nef) et le XVIe (le chœur, reconstruit après l’incendie de 1525 qui détruisit une grande partie de la ville), l’église fut largement restaurée à partir de 1860 par Anatole de Baudot et Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc.
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http://www.latribunedelart.com/la-restauration-reussie-des-decors-de-l-eglise-de-montargisSource : Panorama de presse de la DRAC Centre
(Meung sur Loire) Découvrir la cité avec Déborah, guide« Ici se trouvait une source délicieuse dont les eaux claires et limpides invitaient à se désaltérer, mais les plus courageux se gardaient d’en approcher tant l’épouvante était grande…» A deux pas de l’office de tourisme du Val des Mauves, Déborah Lombardot, tient les visiteurs en haleine devant la Fontaine Saint Liphard. Mise en avant des atouts de Meung sur Loire Anecdotes, légendes, faits historiques émaillent ses propos. Intarissable, elle parlera tout au long de ce périple de 90 minutes, des moulins, des Mauves, des statues à l’effigie des illustres personnages ayant contribué à faire l’histoire de la ville : Jehan de Meung, Gaston Couté, François Villon, Ingres, Jeanne d’Arc… Chaque samedi, jusqu’à fin août, l’office de tourisme organise des visites guidées, et Déborah met en avant les atouts de Meung sur Loire.
RC Orleans, 25/07, p.14(Sully sur Loire) Le château retrouve son luxe d’antanLe château de Sully sur Loire accueillait du beau monde, jeudi soir : entre autres personnalités, Hugues Saury, président du Département, et plusieurs autres conseillers, dont Jean-Luc Riglet, maire de Sully ; Jean-Noël Cardoux, sénateur ; Frédéric Aubanton, conservateur régional des monuments historiques et Hervé Barbaret, directeur général du Mobilier national. L’invitation en valait la chandelle puisque Benjamin Flender, directeur du château, leur a concocté une visite privée de la demeure de Maximilien de Béthune, en mettant l’accent sur ses trésors. Joyau parmi les joyaux, les quatre tapisseries de Psyché, installées dans la chambre du roi depuis juin 2015. Datant du XVIIe siècle, elles portent toutes le chiffre de Michel Particelli d’Hémery (15961650), surintendant des finances sous le règne d’Anne d’Autriche. Elles reproduisent une partie des vingt six tapisseries exécutées à Bruxelles au début du XVIe siècle le pour le roi François Ier, racontant l’histoire de Psyché, personnage mythologique. Après suggestion de la première présidente de la cour d’appel d’Orléans et négociations entre la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), le conseil départemental et le ministère de la Justice, il a été décidé de les restaurer et les transférer dans un endroit ouvert au public. Des travaux d’un montant de 28.719 € financés, entre autres, par la Drac (14.359 €) et le Département.
RC Loiret, 23/07, p.11
(Saint Outrille) Travaux de la collégiale.Afin de parfaire le bon déroulement des offices, il est envisagé l’installation d’un chauffage. Trois devis ont été réalisés, s’étendant de 15.000 à un peu plus de 17.000 euros, avec des aménagements complètement différents. Après l’examen de ceux ci, les élus pencheraient vers une solution de lustres chauffants, qui se veut esthétique et performante. Le projet sera présenté aux bâtiments de France pour approbation. De plus, il est envisagé de changer la sonorisation existante, qui ne donne plus satisfaction, par une autre plus performante. (intégral)
Le Berry, 25/07
(Garigny) Une souscription pour restaurer l’égliseDe gros travaux sont à prévoir à l’église romane Notre Dame (XIIe siècle). En lançant une souscription avec la Fondation du patrimoine, la municipalité fait le choix d’associer les habitants à cette restauration. Vendredi dernier, Monique Vasicek, maire, a reçu François Gréau, délégué de la Fondation du patrimoine Centre, pour signer la convention. «L’assistance présente aujourd’hui est un signe encourageant et d’espoir d’une mobilisation de la population et même au delà», a t il observé. Le portail roman de l’église est classé Monument historique depuis 1913, le reste de l’édifice est inscrit depuis 2015. Une étude a permis d’estimer les travaux nécessaires (assainissement, réfectionde la charpente et couverture du clocher, des enduits, des peintures murales et de l’éclairage) à 350.000 euros. Des subventions sont attendues de la Région pour 40%, du Conseil départemental pour 20%, de la Sauvegarde de l’art français, avec une participation de l’association le Passé recomposé de Garigny, plus emprunt communal.
Le Berry, 25/07, p.18(Cuffy) La tour Sully valorisée par une plaqueL’information était déjà précisée à l’entrée de la forteresse médiévale mais, depuis samedi 24 juillet, une plaque en bonne et due forme indique au visiteur le classement de la tour Sully à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. «Un cadeau» de l’association pour la sauvegarde du patrimoine historique de Cuffy à Charles Boulet, propriétaire du site daté des XIIIe, XIVe, XVe et XVIe siècles. «Il a consacré presque toute sa vie à rénover ce patrimoine, souligne Jean-Pierre Lesueur, le président. L’association n’intervient pas sur le château, qui est privé, mais c’est notre rôle de valoriser le patrimoine local.»
Le Berry, 25/07, p.18
(Onzain) Incendie maîtrisé au château de VonHier, aux alentours de 18 h, un incendie s’est déclaré dans le jardin du château de Von, à la sortie de Châteauroux,sur la route de Châtellerault. Emmenés par l’adjudant-chef Pinardon, une quinzaine de sapeurs-pompiers de Châteauroux et de Saint-Maur se sont rendus sur les lieux, après avoir été prévenus par les propriétaires du château. «C’était un feu de cuisine d’été au sein d’un abri de 50 m² totalement embrasé», raconte l’adjudant-chef Pinardon. Les pompiers l’ont maîtrisé en l’espace de trente minutes environ. «Nous avons déployé trois lances, afin d’écarter les risques de propagation au château.» Les origines de l’incendie ne sont pas connues. Premier adjoint au maire de Saint-Maur, Patrick Bauché,
était de permanence hier. Il a été appelé par le commissariat de Châteauroux. «Un câble électrique s’est décroché et est tombé sur la route. Ils m’ont demandé de baliser les lieux.» Situé à la limite de Châteauroux et de Saint-Maur, le château a été épargné. La circulation a été coupée dans les deux sens durant l’intervention des pompiers. (intégral)
NR Indre, 25/07(Chateauroux) “ Un symbole de partage ” pour les CompagnonsL’épi de blé trône sur la porte que Thierry Choppin ouvre : L« C’est le symbole du pain et, surtout, du partage. » La notion est chère au président de la section castelroussine des Compagnons du Tour de France des Devoirs unis quia reçu, ce week-end, ses invités de Lyon, Lille, Paris, Bordeaux ou encore Le Havre. Un esprit spécifique au compagnonnage,voie singulière pour apprendre un métier manuel.« Nous nous réunissions tous les ans, au moment de la Saint-Anne (le 26 juillet), explique le président. Elle est la patronne des menuisiers et ébénistes. Le week-end sera consacré au tracé d’arêtier. » Si la notion est inconnue des profanes, la technique est très utile aux professionnels :« Cela sert, par exemple, dans la construction d’une hotte de cuisine ». Week-end productif pour les jeunes et Compagnons présents à travers « enseignements et exercices pratiques». Thierry Choppin prend son rôle à coeur : « Notre but est d’aider les jeunes à évoluer aussi bien professionnellement que personnellement. En tant que Compagnon, on reçoit même une formation continue». Les projets de la section castelroussine s’étendent bien au delà de ce week-end : « Nous avons entrepris, il y a un an, la restauration d’une pièce en bois appartenant au Musée Bertrand, sous la forme d’un escalier miniature. A plusieurs, nous l’avons remis en état. Il ne reste qu’un peu de vernis à mettre avant de la rendre au musée, en décembre. »
NR Indre, 25/07, p.7(Blois) Vingt ans de secteur sauvegardéDepuis quelques semaines, douze cubes s'alignent sur les terrasses de l'Evêché. Portée par la ville de Blois, service d'art et d'histoire et service urbanisme, cette expositionde conception originale a pour ambition d'expliquer comment la loi Malraux des secteurs sauvegardés de 1962 amarqué le début d'une aventure d'urbanisme mêlant passé,présent et futur. A Blois, le Plan de sauvegardeet de mise en valeur a été approuvé en 1996 et a été découpéen trois secteurs : les abords du château, la ville ancienneet la ville reconstruite après-guerre.Jeudi dernier, l’heure était venue pour Christophe Degruelle, adjoint en charge de la culture et du tourisme, de présenterofficiellement le résultat de ces vingt annéesd’études et de travaux, exposé en deux thèmes : un passé vécu au présent et le secteur sauvegardé de Blois. « Bien sûr, lestravaux ont un peu fait râler les propriétaires mais c'est à ceprix que le patrimoine peut évoluer et être apprécié autant deshabitants que des visiteurs. L'exposition est vraiment destinée à tous.» Emmanuelle Plumet, du service d'art et d'histoire,a fait état d'un « travail de transversalité, en textes et enimages, qui a abouti à sensibiliser les gens sur leur cadre de vie.» L’exposition a été subventionnée à hauteur de 50% par la Drac (direction régionale des affaires culturelles du Centre-Val de Loire).
NR Loir et Cher, 25/07, p.10
(Briare) Le pont-canal a désormais son kiosqueDepuis le mois de juin, un kiosque est apparu près du pont canal de Briare dans lequel une charmante jeune fille renseigne les touristes sur les multiples attraits de la région. Un beau kiosque avec un grand sourire. «Dynamiser le plus possible le territoire», tel était l’objectif du maire de Briare, Pierre-François Bouguet, quand l’idée lui est venue de faire installer un kiosque où les touristes pourraient trouver sur place tous les renseignements désirés. Inspiré notamment par le fait que l’office de tourisme participe chaque année au Mondial du tourisme à Paris et distribue de nombreuses brochures, pourquoi ne pas compléter cette distribution ici, sur place, car «le potentiel touristique est là» avec, bon an mal an, ses 300.000 visiteurs. Le pilotage de ce projet a été confié à Valérie Doye, l’adjointe chargée de la communication et du tourisme.
RC Loiret, 26/07, p.13(Chartres) La fin des travaux de la nef redonne un aspect au monument tel que les bâtisseurs le voyaient«Dieu est lumière. Maintenant, ça se voit », commente une touriste sur le livre d’or de la cathédrale Notre Dame de Chartres. Depuis début juillet, touristes, pèlerins et fidèles redécouvrent l’intérieur de la cathédrale et l’art gothique tel que les bâtisseurs l’ont érigé, au XIIIe siècle. Car les travaux de la nef sont terminés et les échafaudages ont été enlevés (voir notre édition du mardi 28 juin). La vue, depuis le Portail royal, est splendide. Ce qui n’a pas été restauré n’est pas visible. Gilles Fresson, attaché de coordination au rectorat de la cathédrale de Chartres, avance : « Le rapport entre la cathédrale et les visiteurs change. Avant, il y avait une lecture de la cathédrale avec, parfois, un rapport entre le péché et l’obscurité des lieux et la grâce conjuguée à la lumière des vitraux. Maintenant, on est davantage dans la manifestation d’un Dieu qui est partout dans la cathédrale, lumineux et glorieux.» Le chatoiement des vitraux est beaucoup plus important. L’équilibre des couleurs est réapparu grâce à leur restauration, tel que l’avaient réalisé les maîtres verriers de l’époque. Un autre visiteur écrit sur le livre d’or : «Parfois, redonner de l’éclat, c’est rendre encore plus émouvant. Le chant d’allégresse jaillit comme au premier jour.» C’est un retour aux sources du gothique. Du côté de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) de la région Centre Val de Loire, on constate : «La lumière du soir est particulièrement belle et le dialogue entre les vitraux et la nouvelle peau de la nef fonctionne à merveille.»
+ Une pause et des travaux pour le trésor
L'Echo, 26/07, p.5Une touche de fantaisie avec des Lego® à ChevernyDe l’avis de la plupart des touristes quidéambulent dans le château de Cheverny, l’exposition Histoire en briques Lego® a trouvé sa place au milieu du mobilier du monument. «C’est osé, mais c’est réussi, confie ce couple venu d’Amiens, qui souligne l’originalité du concept. Nos enfants sontfans.» Si ces œuvres peuvent surprendre, au début, on en oublierait presque, au fil des pièces, qu’elles sont en briques, tellement ces fauteuils sont réalistes et donneraient quasiment envie de les essayer. Les visiteurs n’ont pas le droit de toucher, ni d’approcher de trop près ces réalisations, mais qu’importe. Les créations s’admirent mieux en prenant un peu de distance, comme pour ce portrait de l’impératriceJoséphine, réalisé en 30 heures, avec 20.000 pièces Lego®. Une façon de mesurer la performance.
NR Indre, 26/07, p.3(Ruffec-le-Château) La tradition artisanale au service du patrimoineLabellisée entreprise du patrimoine vivant, la Tuilerie de la Lorne perpétue depuis 1774 un savoir-faire artisanal remis au goût du jour à travers des innovations. Ses produits cuits au feu de bois abondent, aussi bien le bâti ancien que dans l’architecture contemporaine. Son propriétaire, Pascal Robin, s’ingénie à varier l’aspect des carreaux, des tuiles et des briques fabriqués par ses deux salariés. Sa dernière initiative, la création de carreaux à motifs médiévaux, a été très bien perçue. «Nous sommes sur de la reconstitution historique», explique le Brennou qui a effectué d’importantes recherches sur les produits utilisés du XIIe au XIVe siècles.
NR Indre, 25/07, p.5(Chilleurs aux Bois) Tous les sens mènent au châteauC’est un château qui sollicite les sens. L’ouïe, d’abord. Éloigné d’un peu plus de 2 km de Chilleurs aux bois par une forêt, la bâtisse, propriété du Département depuis 1992, trône fièrement dans l’océan de verdure, desservie par la seule départementale 109. On est aussitôt envahi par un calme profond, accompagné par quelques gazouillis d’oiseaux et les murmures lointains des visiteurs, déjà entrés. Chaque année, ils sont 60.000 à (re) découvrir Chamerolles. La vue, ensuite. Celle du châtelet à quatre niveaux se dressant à l’entrée du château, pont levis abaissé pour franchir les douves remplies. En le dépassant, c’est la vaste cour d’honneur, occupée seulement par un puits à l’écart, qui s’offre au regard, et avec elle, de multiples portes. Laquelle prendre ? Un petit panneau donne la marche à suivre, et la première pièce à regarder.
RC Orleans, 27/07, p.3(Bourges) Petits objets cachés de la cathédraleTous les visiteurs sont impressionnés par les dimensions de la cathédrale de Bourges. Mais Saint Étienne a d’autres attraits : de nombreux détails insolites, que l’on ne
voit pas toujours du premier coup d’oeil. Les bénévoles de l’Accueil cathédrale les connaissent par cœur. Nous vous dévoilons sept de ces détails.
Le Berry, 27/07, p.3
Maray, une propriété entretenueDans l’article intitulé « Un gîte pour faire vivre une propriété du XVIe », paru en page 2 de notre édition de samedi 23 juillet, une erreur concernant l’historique de la propriété a été écrite. Il faut lire que le plus gros laisser-aller concernant cette propriété d’Onzain a eu lieu au XVIIIe siècle, et non pas dans les années 2000 comme mentionné par erreur. En effet les occupants au XVIIIe siècle possédant plusieurs propriétés dans le Blaisois et à Paris laissent Maray peu à peu à l’abandon. La demeure actuelle bâtie à la fin du XIXe siècle a quant à elle toujours été habitée et entretenue. Dans les années 2000, les propriétaires y ont effectué d’importants travaux
d’aménagement du parc et des jardins, de nombreuses rénovations des bâtiments ainsi que la création d’un premier gîte dans les dépendances. (intégral)
NR Loir et Cher, 27/07(Chartres) Une mise en perspective de l’artVingt cinq cycles de cours et une dizaine d’ateliers : c’est ce que propose le calendrier 2016-2017 des ateliers d’histoire des arts du Centre international du vitrail (CIV ) de Char tres, qui vient de sortir. Selon Jean-François Lagier, le directeur du centre : «Notre spécialité, c’est le vitrail, mais notre vocation, c’est aussi de proposer une mise en perspective culturelle pour comprendre dans quel contexte médiéval le vitrail est né. C’est la raison pour laquelle notre comité scientifique a pensé qu’il fallait que nous fassions un travail pluridisciplinaire à travers un cycle de cours et d’ateliers.»
+ Des ateliers pour enfants tout l’été
L'Echo, 28/07, p.8(Mondoubleau) Travaux de réfection à l'égliseLes travaux de réfection de la charpente et de la toiture de la sacristie qui sont en mauvais état, sont estimés à 11.882 € HT. Il est également nécessaire de remplacer la
porte d’entrée, au coût estimatif de 2.309 € HT. Afin de pouvoir assurer une partie du financement, le conseil municipal sollicite auprès du Conseil départemental l’attribution d’une subvention au taux maximum au titre de la Dotation de solidarité rurale 2017 (DSR). (intégral)
NR Loir et Cher, 27/07(Romorantin) Bientôt l’Amérique !C’est une histoire qui a marqué le territoire, j’en veux pour preuve qu’ils étaient 80.000 à travailler sur le camp de Gièvres et que plus de 500.000 soldats ont été formés par la 41e division, dans la vallée du Cher. A quelques mois d’entrer dans l’année 2017, Valérie Chapeau, entend bien marquer comme il se doit cette présence américaine grande échelle. Engagé il y a déjà plusieurs mois, « le projet avance bien et s’étoffe », apprécie d’ailleurs l’animatrice de l’architecture et du patrimoine en charge du « label » d’art et d’histoire du Pays de la vallée du Cher et du Romorantinais qui avait dès le départ incité les associations et communes à imaginer leurs propres animations autour dans le cadre du centenaire de l’arrivée des Américains. Sept communes se sont d’ores et déjà associées à la démarche. « Ces sept lieux couvrent la quasi-totalité des lieux d’implantation de l’armée américaine », explique Valérie Chapeau.
+ ••• Entre églises, cours d’eau et châteaux
+ 45 : C’est le nombre de visites programmées par le label« Pays d’art et d’histoire »
NR Loir et Cher, 28/07, p.16
(Eguzon) Rénovation en bonne voie de l’église de ChantômeLe chantier de l’église Saint-Sylvain de Chantôme avance. Il était nécessaire de procéder à la reprise de certains contreforts et enduits extérieurs. Les vitraux de la nef et les peintures murales du choeur avaient également besoin d’attention. Les travaux ont débuté, par des reprises de maçonnerie en façade et les consolidations des extérieurs. L’architecte, Marc Cioffi, et l’entreprise Blanchon, de Limoges, maîtres d’oeuvre du projet, ont entamé la 2e tranche. «C’est une phase très délicate, avec les peintures intérieures de l’église qu’il sera nécessaire de préserver. Après une phase de cristallisation, elles seront restaurées en conservant ce qui peut l’être», explique Marc Cioffi.
NR Indre, 28/07, p.15(Tours) La tour Charlemagne se prépare à accueillir le public tout en hautPour l ’heure seuls quelques privilégiés ont pu découvrir la vue de Tours du haut de la tour Charlemagne. Un panorama à 360° depuis la terrasse haute de 48 mètres. Si l’édifice révèle parfois ses secrets, la visite se limite au rez-de-chaussée, voire au premier étage. Les parties supérieures sont jusqu’ici demeurées inaccessibles au plus grand nombre. Une situation qui devrait évoluer dans les prochaines semaines grâce au lancement d’une campagne de travaux. L’objectif : « Nous voulons la rendre accessible au public, à l’image des musées. La visite se fera par petit groupe, inférieur à 19 personnes », souligne Brice Droineau, adjoint aux bâtiments. En haut, les visiteurs découvriront une terrasse de 25 m x 15 mètres. Les travaux vont débuter mi août, pour une première tranche, afin de permettre une ouverture en septembre (les 17 et 18, pour les Journées du Patrimoine) jusqu’à la fin de l’été de la Saint-Martin. Ils reprendront ensuite à la fin de l’année.
NR Indre et Loire, 28/07, p.10(Tours) Villa Rabelais : les travaux ont débutéLes travaux de la Villa Rabelais viennent tout juste de débuter, boulevard Béranger. L’ancienne faculté de droit doit accueillir, d’ici le mois de septembre, les premiers visiteurs de la Cité de la gastronomie. Pour l’heure, c’est avant tout le premier étage, le premier occupé par les stagiaires, qui sera concerné par les travaux : dépose des anciens revêtements ruraux et pose de nouveaux, gratte des peintures murales écaillées, dépose des dalles de moquettes, dépose du sol PVC, ponçage et cirage des parquets, reprise des cloisons touchées par un dégât des eaux. Tous les points lumineux du bâtiment seront aussi vérifiés et de nouveaux luminaires seront installés au deuxième étage.
NR Indre et Loire, 28/07, p.10(Saint Palais) Une entreprise solide comme la briqueÀ Saint Palais, les gens l’appellent «la Briquette.» Depuis 1997, Céline Desmoulières a racheté, avec son mari Cyril, la fameuse briqueterie du Pic. Une entreprise vieille de presque trois cents ans dont elle connaît l’histoire par coeur. Alors qu’à sa création en 1737, le lieu était avant tout une tuilerie produisant seulement quelques briques, dans les années 1990, le site, délocalisé trois kilomètres plus loin, accueillait la plus grande briqueterie d’Europe avant de fermer en 1998. Une ascension fulgurante qui s’accompagne d’une évolution des technologies. «Avant, les ouvriers creusaient à la main et mettaient la terre dans des wagonnets tirés par des mulets jusqu’à l’usine, explique Céline. Maintenant, on utilise une pelle sur chenilles que l’on déplace dans la carrière deux semaines par an. On extrait jusqu’à six mètres de profondeur.» Dans cette longue histoire, Cyril, lui, n’arrive qu’en 1997 lorsqu’il rachète les premiers locaux de l’usine qui appartenaient jusqu’alors au cirque Zavatta.
Le Berry, 29/07, p.3(Jars) Un cornemuseux et des musiciens à la rescousse d’une égliseDimanche, c’était le sancerrois tout entier qui était représenté en la personne de Philippe Prieur joueur de musette. Cornemuseux depuis de très longues années et compositeur, il était accompagné de huit musiciens dans la petite église, pour délivrer au public un mélange de son unique très agréable à l’oreille qui résonnait à merveille. Écouter la musique de Philippe Prieur est une chose et l’entendre parler en est une autre. Ses musiciens sont unanimes pour saluer sa gentillesse et sa sympathie, sympathie qu’il exprime très largement entre ses morceaux de musiques et sa présence dimanche dernier donc, pour apporter son soutien à la rénovation de cette église.
Le Berry, 29/07, p.16(Tours) Une balade autour de Saint-MartinPour l’année martinienne l’office de tourisme a créé une balade autour du saint, quine tient malheureusement pas sa promesse. L’idée était bonne, pour animer l’année Saint-Martin, de proposer un circuit de balade de 2,5 kilomètres autour de la personnalité du saint. Mais mal balisé et sans information, on s’y perd un peu. Le départ de la tour Charlemagne est sans doute le meilleur de la visite et le plus informatif.On y retrouve une belle explication du but de l’année martinienne avec de larges panneaux sur la tour et la basilique. Puis après les lieux du parcours sont fermés, privés, ou pas encore ouverts, comme le musée Saint Martin qui ne sera inauguré qu’en 2017. Le cloître Saint-Martin est, quant à lui, seulement ouvert le 3e week-end de septembre. On se console avec la vue sur la tour de l’Horloge ou la redécouverte du portail de la trésorerie de Saint-Martin, encombré par des poubelles. En suivant les marques au sol on se retrouve à la chapelle du Petit-Saint-Martin, où sa dépouille a séjourné en revenant de Candes. Le parcours oublie par ailleurs la maison de l’architecte Victor Laloux, qui a dessiné la basilique. On repart ensuite le long de la rue du Grand-Marché pour arriver place Plumereau.Vous pouvez faire une pause en prenant une glace sous les sculptures de pèlerins, à l’angle de la rue de la Monnaie et de la rue du Change. Il faudra ensuite se diriger vers la cathédrale Saint-Gatien. Vous pouvez vous arrêter là ou pousser vers le jardin des Vikings, rue des Ursulines, pour apercevoir un improbable« édicule » d’intérêt limité. Cette balade autour de Saint-Martin aura duré deux heures. On en ressort un peu déçu mais elle donne l’occasion de se balader dans Tours et peut être d’en apprendre un peu plus sur un homme marquant de la ville. (intégral)
NR Indre et Loire, 29/07(Beaulieu-lès-loches) Travaux du clocherLa tranche ferme comprend le démontage et la reconstruction de la flèche en pierre, la fermeture des ouvertures et la réparation du beffroi. Le montant réel de ces travaux est inférieur de 10 % aux estimations préalables. De ce fait, il pourrait être envisagé d’engager une ou plusieurs tranches conditionnelles : la réfection de la tour carrée du clocher. En termes de financement, l’État,par l’intermédiaire de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), va être sollicité à hauteur de 60% de l’opération.A réception de l’accord de la Drac, les offres de services seront signées et le calendrier défini. Le conseil départemental a déjà accordé un financement de 30% du montant engagé. La fondation du Patrimoine apportera son aide à la mise en place d’une souscription publique pour aider la commune à réaliser les tranches conditionnel les.D’autres pistes de financement sont à l’étude (produits-partagés,mécénat…). Le lot n° 6 (remise en état des cloches et mise en place d’un paratonnerre) a été attribué aux établissements Gougeon, de Villedomer, pour un montant de 24.932 € HT. (intégral)
NR Indre et Loire, 29/07(Chinon) Les Nocturnes au château un test en quête de repèresC'était le 14 mai 2015. Au pied du logis royal, Jean-Luc Dupont , maire de Chinon, plaçait au rang de priorité la valorisation de la forteresse. Mise en lumière et scénographie étaient évoquées.Quatorze mois plus tard, la demeure de Charles VII s’est lancée dans une campagne de six ouvertures nocturnes.Chaque vendredi, jusqu’au 19 août, le château accueille les visiteurs jusqu’à 23 heures. « Un test », insiste-t-on au Conseil départemental, propriétaire des lieux, qui offre l’occasion de découvrir l’exposition « 24 heures dans la vie d’une reine » et de flâner dans le château.Un moment privilégié qui peine à trouver son public.« Nous nous étonnons un peu des résultats », confirme Marie-Eve Schaeffer, responsable de la forteresse.Une moyenne d’une cinquantaine de personnes a, jusqu’à présent, poussé les grilles du fort Saint-Georges. « Un peu en deçà de ce que nous attendions », reconnaît Marie-Eve Schaeffer. S’il apparaît prématuré de parler manque à gagner, les débuts poussifs s’expliquent par un défaut de communication sur l’événement.
NR Indre et Loire, 29/07, p.16(Lamotte Beuvron) Chapelle Saint LéonardLa commune va acheter la chapelle Saint Léonard, actuellement propriété du Département, pour l’euro symbolique. Les frais d’actes seront à la charge de la commune. La chapelle a été construite dans l’enceinte de l’ancien sanatorium des Pins, en 1924. Peu entretenue, elle a subi des dégradations et le culte n’y est plus célébré depuis longtemps. La municipalité envisage de mettre ce patrimoine en valeur et de créer une salle de réunion polyvalente. (intégral)
RC Orleans, 30/07(Bourges) La cathédrale n’a pas toujours eu le profil que nous lui connaissonsElle fait partie du paysage berruyer depuis des siècles. Dans le Cher, tout le monde la connaît. Et pourtant, la cathédrale Saint-Étienne de Bourges n’a pas toujours eu l’aspect extérieur que les Berrichons et les touristes de passage lui connaissent aujourd’hui. Édifiée au Moyen Âge, la grande dame de pierre et de vitraux ne se dévoile pas à l’oeil des visiteurs telle qu’elle était à l’origine. Plusieurs évolutions sont passées par là.
Le Berry, 30/07, p.3(Louestault) Faire découvrir le patrimoine historique et culturel
Il y a plusieurs années, le conseil municipal avait décidé de proposer un circuit touristique, «Au fil des rues», pour guider les visiteurs dans la commune et leur faire découvrir le patrimoine. Le circuit propose de partir de l’église paroissiale Saint-Georges autour de laquelle le bourg s’est développé. On peut y découvrir parmi d’autres trésors : un vitrail du XVIe siècle ; une verrière réalisée par Lobin datée de 1869 ; des bannières de processions… Monument aux morts, croix de mission, lavoir, chapelle Saint-Cosme, ancienne mairie, maison dite de la salle (qui conserve des éléments décoratifs du XVIe) sont au programme du circuit. Le plan de parcours propose également de faire une petite escapade du côté du château de Fontenailles qui accueillera les 10es Journées en Pays de Racan en 2017. Bientôt un autre lieu de visite sera ajouté à ce circuit. En effet la commune a racheté une ancienne forge et a commencé à la restaurer. Parmi les travaux prévus, il y a la réparation de la toiture ainsi que la rénovation des menuiseries.
NR Indre et Loire, 23/07(Muides) Les arcs du pont entre Beauce et SologneAvec son architecture peu courante sur la Loire, le pont de Muides sait capter le regard. Imposant ouvrage de béton armé, il séduit quand on l’approche depuis le fleuve par la fluidité de ses lignes et le reflet changeant de ses arcs redondants, qui culminent à près de 10 m de hauteur. Ce trait d’union entre Beauce et Sologne aurait pu ne jamais voir le jour. En 1838, le vœu du conseil général pour la construction d’un pont au niveau de Muides est contesté par les habitants de Saint-Dyé-sur-Loire. Ceux-ci font valoir leur propre projet d’un ouvrage reliant leur village à Suèvres, et donc à la route Orléans- Blois sur l’autre rive. Mais le village de Mer, également sur cette route, offre l’avantage d’être un carrefour vers la Beauce. Muides l’emporte. Déclaré d’utilité publique par ordonnance royale du 3 août 1840, il reste à trouver son financement ! Le montage se fera à la fois avec des fonds publics (le conseil général et les communes) et des fonds privés. Un droit de péage, établi pour 90 ans, doit assurer la rentabilité de l’ouvrage. En 1883 cependant, sous la pression des utilisateurs, le conseil général rachète les parts privées et le passage devient gratuit sur ce pont métallique suspendu de près de 320m de long, conçu par l’ingénieur civil Boulland et l’architecte Robin.
NR Loir et Cher, 31/07, p. 3(Blois) Une dernière visite au haras vide de ses habitantsUne heure pour se remémorer l’histoire du haras de Blois, ce lieu hautement historique, c’est peu. Et pourtant, c’est le projet d’étude de Thibault Chéné, jeune Blésois étudiant en troisième année à Sciences Po Rennes, qu’il a réalisé samedi matin pour la vingtaine de personnes présentes à l’une des sept visites du jour du site. Le jeune homme a préalablement passé de nombreuses heures aux Archives départementales pendant un mois. «Je m’intéresse au lieu depuis longtemps, mais j’ai été surpris de découvrir certains faits de son histoire. Sa construction a été l’objet de débats qui ont incendié la ville.» La visite des lieux suscite quelques questions et aussi de l’émotion. Ainsi Dominique et Martine se souviennent d’y être venues de nombreuses fois pour assister à la présentation des étalons. «On voyait aussi des chevaux montés par les gens du haras en uniforme d’apparat, c’était magnifique», se souvient Martine. Elle regrette qu’il n’y ait plus de chevaux dans ce lieu et s’interroge comme beaucoup sur le devenir des bâtiments centraux. Les maisons d’habitation – celle du directeur, du vétérinaire… soit huit au total – sont presque toutes vendues et pour certaines déjà habitées. Quelle sera la vocation future des bâtiments restants ? L’avenir le dira.
NR Loir et Cher, 31/07, p. 5(Mérigny) L’étrange Arbre de la connaissanceCette semaine, une famille mexicaine visitait la chapelle de Plaincourault. Sa venue en Brenne était essentiellement motivée par une peinture médiévale qui orne la nef de l’édifice roman. Son motif, un champignon multibanches symbolisant l’Arbre de la connaissance du Bien et du mal du jardin d’Éden, est en effet unique au monde. « Des gens se déplacent de très loin pour la découvrir », expliquait Alain Crantelle, le salarié du Parc naturel régional de Brenne chargé de la promotion du site. Cette représentation liée à la Genèse n’est pourtant qu’un élément de la série d’oeuvres murales réalisées dans le petit monument construit à la fin XIIe siècle avec l’ancienne commanderie de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Seul vestige de cette époque pieuse, le bâtiment a été rénové par le Parc, mais ses peintures représentant un Christ et une vierge en majesté, des scènes de crucifixion et de flagellation, un bestiaire fantastique ou le fameux champignon sont restés dans leur jus.
NR Indre, 31/07, p.11(Chinon) Chapelle Sainte-Radegonde : peintures, puits et histoireC’est un endroit comme on en fait peu. La chapelle Sainte-Radegonde, classée monument historique, est un lieu emblématique, sur les hauteurs de Chinon. Sorte de trésor préservé des regards. «Il y a un défaut d’accessibilité, la plupart des gens viennent à pied du centre-ville», indique Claire Portier, responsable du service patrimoine à la ville de Chinon. A l’origine, Jean, dit le Reclus, vient en ermitage dans la chapelle. Radegonde, princesse allemande et future sainte, aurait consulté l’ermite, laissant son nom à l’édifice. Avant d’y pénétrer, il faut passer par son jardin : narcisses, oranger du Mexique et roses trémières notamment, le garnissent. Une fois à l’intérieur de la nef sous roche, le lieu ne manque pas d’histoires liées à la grande histoire.
NR Indre et Loire, 31/07, p.7(Villedomer) Une souscription pour l’égliseC’est officiel depuis ce vendredi : la couverture de la sacristie, son mobilier et la sacristie elle-même seront restaurés. La convention entre la mairie et la Fondation du patrimoine est signée et les souscriptions sont désormais ouvertes. Il s’agit là d’une deuxième tranche de travaux de rénovation, après ceux réalisés sur la chapelle Saint-Gilles et le porche de l’église datant du XVIe siècle. Le montant prévisionnel des travaux est estimé à 141 .860 € (85.868 € étant à la charge de la commune).
NR Indre et Loire, 31/07, p.10