Revue de presse ( 5 - 11 octobre)

Un somptueux tableau de Girodet bientôt au musée

Dans quelques semaines (moins d'un mois sans doute), le muse Girodet dépliera le tapis rouge pour accueillir sous son toit une oeuvre majeure : le portrait de Mme Reiset, peint par Anne-Louis Girodet-Trioson. La communauté d'agglomération qui gère le musée a récemment approuvé le plan de financement de cette acquisition. L'oeuvre est achetée au prix de 380 000 € dont les trois quart devraient être couverts par diverses subventions.
L'Eclaireur, 08/10, p.8

Crime au château en 2010

La scène sera celle du château, le commanditaire n'est autre que le conseil municipal de Blois, et le crime… celui qu'Henri III fomenta contre son rival politique le duc de Guise, au XVIe siècle. « Fêtes et crimes à la Renaissance : la cour du roi Henri III » c'est le thème de la grande exposition que la conservation du château proposera du 8 mai au 24 août 2010. L'exposition abordera les thèmes des guerres de religion, de la lutte pour le pouvoir et de la propagande, mais aussi de la fuite dans l'ivresse et les fêtes somptueuses qu'a connu cette fin de XVIe siècle. ...Le coût global de cette grande exposition a été estimé à 230.000 €. Des subventions vont être sollicitées auprès de l'Etat, la Région et le Département, et de mécènes privés.
NR, Loir et Cher, Blois, 09/10

Chambord 1939-1945

Rares sont les personnes qui connaissent la manière dont Chambord s'est inscrit dans la protection des chefs-d'œuvre de nos musées, et combien la vie du Domaine a été dramatique en août 1944. Chambord est devenu malgré lui l'un des plus grands musées de France, accueillant la Joconde à trois reprises, assurant la protection de centaines de chefs-d'œuvre tels que le Retable de Bâle, la Dame à la Licorne… Grâce à de précieux documents, l'exposition met en lumière les aspects de la vie du Domaine, y compris l'organisation de la Résistance et les journées des 21 et 22 août 1944 alors que le village était en flammes. L'occasion de rendre hommage aux hommes et femmes de l'ombre (quatre villageois fusillés) qui ont veillé sur la beauté du monde.
NR, Loir et Cher, 08/10

Max Ernst en son jardin

Le 17 octobre, ouvrira à Tours l'exposition événement consacrée à Max Ernst. Une plongée “ tourangelle ” dans l'œuvre d'un artiste majeur du surréalisme. Regardez bien cette peinture ! Vous y voyez la Loire et l'Indre, bien sûr, mais cette femme, au milieu, savez-vous qu'il ne s'agit pas d'une œuvre de Max Ernst ? En 1962, lorsque le peintre s'installe dans son atelier tourangeau, il ressort une version de « La Naissance de Vénus » de Cabanel (une des plus célèbres peintures de salon du XIXe), dénichée aux puces. Sous ses doigts, la rivière et le fleuve enveloppent ce corps féminin déjà tellement célèbre et pourtant redevenu unique. Voilà comment est né « Le Jardin de la France ».
NR, Indre et Loire, Tours, dossier spécial, 07/10

Le musée va ouvrir à nouveau à Lorris

Le musée de la Résistance et de la Déportation de Lorris, popriété du département du Loiret, va ouvrir à nouveau ses portes. Les travaux effectués depuis puis juillet ont permis de réaménager les espaces existants et de présenter les collections au sein d'une nouvelle scénographie dynamique et pédagogique..
RC, Orléans, 06/10, p.3

Voyage dans l'ancien temps au musée du Théâtre forain (Artenay)

Troisième du nom, les journées archéologiques s'affirment comme étant le rendez-vous de l'archéologie et de l'histoire médiévale.
RC, Orléans, 06/10, p.19

Manufacture Le Manach : et après la soierie ?

La soierie a reçu 3.933 visiteurs aux Journées du patrimoine. L'activité s'arrête à la fin de l'année. La Set lance une étude pour reconvertir les lieux. Un succès. Lors des dernières Journées du patrimoine, les 19 et 20 septembre, la manufacture des Trois Tours, quai Paul-Bert, n'a pas désempli. Le site fait partie des monuments tourangeaux les plus visités ce week-end-là. De quoi satisfaire tous ceux qui ne veulent pas voir disparaître l'activité de soierie à l'intérieur de ces bâtiments. Et en particulier Antoinette Roze, présidente de Tours, cité de la soie. Depuis que la manufacture Le Manach a programmé son déménagement vers d'autres cieux, l'association n'a eu de cesse de militer pour la création d'un conservatoire des arts et techniques de la soie à Tours. Une sorte de « musée vivant » où collections, expositions et animations pourraient être réunies.
NR, Indre et Loire, Tours, 06/10

La chasse à l'écomusée

La nouvelle exposition temporaire de l'écomusée est consacrée aux “ Chasseurs et braconniers du Véron, de la préhistoire à nos jours ”. Dans le Véron, on a chassé le renne. On a chassé au vol « à l'épervier » ou « au faucon ». On a braconné sur les terres des seigneurs. On a inventé une drôle de chasse à l'affût, le malonnage, etc. Toutes ces histoires de chasse, localement ancrées, sont racontées jusqu'au printemps à l'écomusée du Véron.
NR, Indre et Loire, Chinon, 06/10

Une église à sauvegarder (Nohant-Vic)

Parce que de nombreuses dégradations sont constatées au fil des ans sur la petite église Sainte-Anne, des habitants se sont regroupés au sein de l'Association de sauvegarde de l'église de Nohant. L'église est un monument classé, au même titre que la maison de George Sand, le cimetière et la place. L'Asen aimerait des soutiens financiers « pour la restauration, la sauvegarde et la valorisation de l'église. Cette église c'est un tableau de notre patrimoine, une image forte de Nohant », souligne Jean-Pierre Blanchard, secrétaire de la nouvelle association. Celle-ci compte dans son bureau Robert Colomb (président), Vanessa Weinling et Patrick Nonin (vice-présidents), Nicole Dalot et Josette Nonin (trésorières) et Martine Colomb (secrétaire adjointe). Leur motivation ? « Collecter des fonds privés ou non, mécénats d'entreprises, dons… permettant la rénovation de l'édifice. » L'association souhaite « faire commencer les travaux le plus tôt possible, en relation étroite avec les Monuments historiques ». Parmi les nombreuses dégradations relevées : le crépi, la couverture, l'intérieur. Une étude réalisée en 2007 proposait des travaux en trois tranches, d'un montant total de 460.000 €. Étude qu'il est possible de consulter sur le site internet de l'Asen, où l'on trouve également des bulletins de souscriptions. Déjà, près de soixante personnes ont rejoint l'Asen. Contact : Robert Colomb, tél. 02.54.31.06.10 ; colomb.martine.ripoton@orange.fr ; www.ase-nohant.org (article intégral)
NR, Indre, La Châtre, 06/10


Le lavoir à l'"Eure" de la réfection (Le Coudray)

Depuis un mis le chantier est assez spectaculaire. A tel point que le lavoir de la rue du Moulin-Lecomte, le long de l'Eure, est actuellement complètement désossé. Il n'y a plus que les murs qui soient encore debout, la couverture et la charpente ayant été démolies... A vouloir faire les choses bien et dans le cadre de sa politique d'entretien du patrimoine, la mairie du Coudray n'a pas lésiné puisque le montant s'élève à 135 000 € TTC. Un montant subventionné à hauteur de 20% par le syndicat intercommunal du Pays chartrain.
L'Echo, 07/10, p.8

Ca cloche toujours à l'église (Authon du perche)

Les clochers de l'église vont retrouver un fonctionnement normal si ça n'a pas été fait ces derniers jours. En revanche il subsiste toujours un différent ave c une entreprise ayant opéré à la réfection de l'édifice. Au point que le dossier a débarqué dans l'ordre du jour du conseil municipal réuni vendredi soir à la mairie... L'architecte chargé du dossier a même envoyé une mise en demeure en mai dernier, demandant à cette entreprise BRB de "prendre toutes ses dispositions pour procéder à cette prestation avant le 29 mai 2009".
L'Echo, 07/10, p.20

Le plan de circulation autour de l'église fait débat (Châtillon sur Loire)

...L'opération "Coeur de village" a donné la possibilité à la commune de remettre en valeur les anciennes rues de Châtillon. Les travaux préliminaires achevés au printemps, il restait à remettre les chaussées en état. J.François Guérin a détaillé ces travaux qui débuteront le 16 novembre en répondant aux interrogations du public. En résumé, il faut refaire les assises de la chaussée qui sera constituée de pavés choisi selon les critères des Bâtiments de France.
RC, Pithiviers, 07/10, p.18

Le Loir-et-Cher aime bien son petit patrimoine

Le Département donne un coup de main financier à la Fondation du patrimoine pour la sauvegarde de petits édifices : 21 nouveaux labels distribués. Phares du Loir-et-Cher, Chambord, Blois et quelques autres ne sauraient éblouir au point qu'on ne verrait même plus le petit patrimoine. Derrière cette appellation, on trouve aussi bien le four banal d'une maison du XVIIIe siècle que la belle toiture d'un ancien presbytère, la maçonnerie d'un moulin que le retable d'une petite église… Autant de petites choses patrimoniales qui méritent assurément qu'on ne les oublie et qu'on ne les laisse surtout pas tomber en ruines. La Fondation du patrimoine qui s'implique afin d'assurer leur sauvegarde est aidée dans le Département par le conseil général qui lui a alloué cette année une subvention de 23.000 € afin de soutenir ce patrimoine rural non protégé par les Monuments historiques.
NR, Loir et Cher, 07/10

Le moulin revient

Retour à la case départ demain, pour le moulin de Moutiers en Beauce. Les neuf tonnes de c"la cage" de ce monument classé monument historique depuis une vingtaine d'années vont à nouveau prendre leur envol pour que l'édifice en bois retrouve son emplacement sur le socle qui l'accueille depuis plus de 150 ans.
L'Echo, 08/10, p.11

15.000 € pour la restauration de l'église

L'Association pour la sauvegarde de l'église de La Berthenoux œuvre depuis de nombreuses années avec acharnement afin d'exaucer le vœu de l'abbé Debourges pour la restauration de l'église. ...Le coût des travaux est estimé à 140.000 € hors taxes, bénéficiant de subventions de l'État (50 % soit 70.000 €) et du conseil général (20 % soit 28.000 €) ; le reliquat (42.000 €) est à la charge de la commune, l'association lui ayant donné au total la somme de 25.000 €.
NR, Indre, La Châtre, 08/10

Compte-rendu (Blois)

Réuni hier soir, le conseil municipal a notamment délibéré sur une augmentation des tarifs d'entrée au château royal. « Nous sommes bien en dessous des tarifs pratiqués par les autres châteaux de la Loire, expliquait Marc Gricourt en préambule. Mais il n'est pas question de pénaliser les Blésois, qui contribuent par leurs impôts à la vie de ce château. Aussi, leur sera-t-il proposé un pass culture tourisme, ouvrant droit au tarif réduit. » A noter cependant que c'est ce même tarif réduit que la municipalité a proposé d'augmenter, de 6 € à 6,50 € pour les visites individuelles, de 5 € à 6 € pour les groupes. Cette délibération a a-t-elle été votée ?
NR, Loir et Cher, Blois, 08/10

Au-dessus des toits du château de Chenonceau

Les travaux de rénovation du château de Chenonceau se poursuivent. Des bâches ont été placées au-dessus des toits de l'édifice. Ils circulent à plus de trente mètres de hauteur, sur les tubes d'un imposant échafaudage. Les ouvriers qui travaillent sur le chantier de la seconde phase de rénovation du château de Chenonceau posent actuellement un « parapluie » au-dessus des toits de l'édifice. Il s'agit de bâches qu'ils font coulisser sur des rails en aluminium pour protéger toute la partie à rénover. Couvreurs et charpentiers pourront alors remplacer les vieilles ardoises et les lattes de bois qui les supportent, à l'abri des intempéries. Il n'y aura pas de risques que l'eau s'infiltre dans le bâtiment historique. Des mesures particulières pour un chantier hors normes !
NR, Indre et Loire, Amboise, 09/10

Source : le Monde.fr

Le difficile accouchement du projet du Grand Paris

La crise au sommet de l'Etat a été évitée : le psychodrame entre François Fillon et Christian Blanc, révélé, le 30 septembre, par une lettre comminatoire adressée par le secrétaire d'Etat à la Région capitale au premier ministre n'a pas débouché sur un nouveau bras de fer. Les deux parties ont fini par conclure une paix armée autour du projet de loi sur le Grand Paris, qui devait être présenté, mercredi 7 octobre, en conseil des ministres. "Le premier ministre a triomphé", pavoisaient, mardi, les proches de François Fillon. Mais Christian Blanc affichait lui aussi une mine réjouie. Si la secousse est passée, l'épreuve de force laissera des traces dans les relations Matignon-Elysée. Dans les cercles proches de M. Blanc, on assurait, le week-end du 3 octobre, qu'une "intervention" de l'Elysée auprès de Matignon avait été nécessaire pour que le premier ministre intègre des aménagements, souhaités par le secrétaire d'Etat, dans la version finale du texte.

Faut-il une «maison de l’histoire de France» ?

par Nicolas Offenstadt maître de conférence en histoire contemporaine à l'université Pari-I

Les couloirs bruissent de mille rumeurs sur le grand projet culturel de l’ère Sarkozy, «la maison de l’histoire de France» : est-ce vraiment une priorité du Président ? Un beau discours dont on ne sait s’il deviendra réalité ? Et, si les choses avancent, dans quel lieu : Fontainebleau, Vincennes, les Invalides ou ailleurs ?
Libération, 09/10 (pas de lien)

L'Egypte hausse le ton vis-à-vis du Louvre. Le pays des pharaons "cesse toute coopération" archéologique avec le musée français tant que certaines pièces "volées" sur le site de Louxor ne lui seront pas restituées, a déclaré, le 7 octobre à l'AFP, le chef des antiquités égyptiennes, Zahi Hawass. Les fouilles que mène le Louvre à Saqqara, près du Caire, sont suspendues.

Moins de deux heures après, le Louvre faisait savoir qu'il était "ouvert" à la restitution "dans le respect des procédures". D'accord, a précisé Frédéric Mitterrand, ministre de la culture, "s'il s'avère que les doutes sur la légalité" de la sortie d'Egypte des pièces "sont fondés".
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Source : AFP

Egypte: la quête des antiquités "volées" est loin d'être terminée

LE CAIRE — L'Egypte a marqué un point en obtenant du Louvre la
restitution de cinq fragments de peinture murale vieux de plus de 3.000 ans, mais ses tentatives de récupérer des oeuvres pharaoniques majeures auprès d'autres grands musées étrangers restent toujours vaines.

Le chef du Conseil supérieur des antiquités égyptiennes (CSA), Zahi Hawass, qui a fait du retour des oeuvres sorties d'Egypte son cheval de bataille, avait annoncé mercredi la suspension de la coopération avec le Louvre tant que ces pièces ne seraient pas rendues.Lire la suite

Source : LA Tribune de Genève

Tempête entre l’Egypte et le Louvre

La guerre n’aura pas lieu. La France a cédé. Cinq petits fragments de fresques pharaoniques se verront restituées à l’Egypte. On espère qu’ils retrouveront le tombeau de la vallée des Rois dont ils ont été détachés dans les années 1970. Le Louvre les rendra, suivant en cela l’avis unanime de la Commission scientifique nationale des musées de France.
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Un peu plus d'un an et demi après sa nomination à la tête du Musée d'Orsay, Guy Cogeval organisait il y a deux jours une conférence de presse pour présenter notamment le chantier qui va permettre une réorganisation des collections. A cette occasion, il nous a accordé une interview où nous avons pu aborder toutes les questions, notamment celles sur les expositions itinérantes et payantes qui vont permettre de financer une grande partie de ces travaux.
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Source : La Tribune de l'art

Courrier reçu à propos de l'enseignement de l'histoire de l'art

Enseignante de lettres, je suis avec attention votre débat concernant l'enseignement de l'histoire des arts. Je voulais juste vous faire part de ma récente expérience. Je suis professeur certifié de lettres classiques et j'ai interrompu ma carrière pour passer le diplôme de muséologie de l'Ecole du Louvre.
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L’un des plus beaux bâtiment des années 30, l'ancien Musée des Arts Africains et Océaniens, aujourd’hui devenu « Cité de l’Immigration », est gravement menacé. La nouvelle coqueluche de l’art contemporain, Tadashi Kawamata, va affubler l’œuvre d’Albert Laprade, sur plus d’un tiers de sa façade, d’une rampe d’accès agrémentée d’une construction de pas moins de 8,50 mètres de haut et de 20 mètres de large. Cet édifice - appelé « le nid » ne va pas seulement dénaturer la façade, elle va également cacher en grande partie les bas-reliefs d’Alfred Janniot.
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« Nous n'aurions jamais pu nous offrir un Tintoret. » Devant le portrait d'un homme en buste réalisé par le grand maître vénitien du XVIe siècle, récemment légué par une riche Américaine, Ann L.Oppenheimer, Dominique Jacquot, le conservateur du musée des Beaux-Arts ne peut contenir son enthousiasme. « Le cadrage est d'une très grande modernité, et la mise en lumière magnifique. » A l'occasion de la présentation de ce legs de onze peintures italiennes et flamandes, évalué à un million et demi d'euros, 20 Minutes fait le point sur l'enrichissement des collections des musées de Strasbourg.

Nouveau directeur des Musées d’art et d’histoire de Genève, Jean-Yves Marin vient d’entrer en fonction. Il promet de bouleverser l’ancienne muséographie et de valoriser les richesses de l’institution. Il annonce aussi qu’un important donateur contribuera au financement de l’extension du musée de la rue Charles-Galland.
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L’observation de la fréquentation étrangère des musées est riche en enseignements, qu’il s’agisse d’étudier ce que les attentes des visiteurs doivent à leur origine culturelle, de mesurer l’impact des crises ou de pressentir les mutations dans la configuration géopolitique du monde… Si bien que l’on peut s’étonner que les musées ne soient pas plus souvent valorisés en tant qu’observatoires culturels et sociaux de la planète.

Cergy-Pontoise accueillera les réserves des musées franciliens

Après plusieurs mois d’attente, l’agglomération de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) vient d’avoir confirmation par le ministère de la Culture que la ville accueillera d’ici 2013 le Centre national de conservation, de restauration et de recherche patrimoniales de l’Ile-de-France.

Ce centre, unique en Europe, rassemblera quelque 250 000 œuvres d’art provenant des réserves de sept musées parisiens, dont celui du Louvre.
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Source : actualité.com

Les réserves des musées s'en iront à Cergy-Pontoise

Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a annoncé le choix final du lieu où sera construit le futur Centre national de conservation de restauration et de recherches patrimoniales. Si le site de Cergy-Pontoise a finalement été choisi sur les seize qui avaient été proposés, c’est essentiellement pour des raisons d’accessibilité et de facilité de construction des espaces nécessaires.
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Le stock des musées parisiens déménagera en banlieue

En 2013, Cergy conservera les œuvres de six grands musées en réserve dans un nouveau bâtiment, qui coûtera 200 millions d'euros. En général, il est difficile de faire travailler plus de deux musées ensemble. Et pourtant, à partir de 2013, Orsay, le Louvre, les Arts décoratifs, l'Orangerie, le Quai Branly, le Musée Picasso et l'École nationale des beaux-arts vont mettre en commun l'ensemble de leurs réserves, qui dorment actuellement dans leurs sous-sols et dans un bâtiment, tenu secret, aux abords de Paris.
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