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 Revue de presse ( 6 -12 août)

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valerie.maillochon
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MessageSujet: Revue de presse ( 6 -12 août)   Revue de presse ( 6 -12 août) Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 11:14

Musées région Centre-Val de Loire

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre-Val de Loire

(Bourges) Aux petits soins pour les chauves-souris
C’est un petit accident qui a mené Amélie Chrétien à rencontrer les spécialistes des chauves souris du muséum de Bourges et à s’intéresser aux chiroptères. Fraîchement diplômée, elle était au volant de sa voiture lorsqu’une chauve souris a surgi devant le capot du véhicule. Pensant que l’animal était passé, elle ne s’est pas arrêtée, et c’est seulement en arrivant chez elle qu’elle a découvert le corps de l’animal dans la calandre du véhicule. Elle a alors contacté le muséum d’histoire naturelle, et Laurent Arthur, spécialiste, lui a demandé de conserver le corps pour obtenir des informations. C’était le début d’une passionnante aventure pour Amélie qui a décidé d’effectuer son service civique avec les spécialistes du muséum. « J’absorbe leur savoir », explique t elle. Elle étudie les différentes colonies de chauves souris dans tout le département. On en dénombre entre 1.200 et 1.300 colonies. Amélie Chrétien a pour mission de recenser les chauves souris du département, de savoir de quelle espèce il s’agit, de quelle colonie elles sont issues.
Le Berry, 04/08, p.8

(Illiers Combray) Dans les pas de Marcel Proust
Pour trouver la trace de Proust à Illiers, il est conseillé de se lever de bonne heure : aucune indication en gare, pas une carte postale au café de la place et de rares madeleines dans les boulangeries. Seuls quelques panneaux épars rappellent les lieux qui ont inspiré l’auteur d’« À la recherche du temps perdu », qui passait ses vacances, enfant, chez sa tante, rue du Saint Esprit. La maison de Tante Léonie, justement, qui fait office de musée, ne proposait plus de visite guidée en semaine depuis la suppression des emplois aidés. Elles n’ont été rétablies que cet été. Un peu défraîchie avec ses peintures écaillées, ses murs fissurés et ses traces d’humidité aux plafonds, elle ne vend aucun des produits dérivés de l’auteur, qui font florès sur Internet. « À l’habiter, Combray était un peu triste », disait déjà Marcel Proust dans « Du Côté de chez Swann » (1913), décrivant des « maisons construites en pierres noirâtres du pays  », ce qui n’est pas le meilleur des arguments touristiques, pour ce petit bourg rural en voie de désertification. Intellos parisiens Et pourtant Proust attire. L’ancien hôtel Opéra Saint Lazare à Paris a ainsi vu son chiffre d’affaires bondir de 40 % depuis sa transformation, en 2013, en hôtel littéraire « Le Swann », raconte son fondateur Jacques Letertre. Et à Cabourg (Calvados), le « Balbec » de « La Recherche », le maire Tristan Duval n’attend pas moins de 100.000 visiteurs par an pour son musée de la Belle époque « racontée à travers l’oeuvre de Proust », dont l’ouverture est prévue en novembre 2019. Le maire d’Illiers, Bernard Puyenchet, regarde ces exemples avec envie. « Les projets c’est tous azimuts », soupire Mireille Naturel, en critiquant ces « fantaisies proustiennes » : « On est en train de détruire ce village en croyant le rendre proustien ». Les élus misent, eux sur la « modernité » du nouveau président de la Société, Jérôme Bastianelli, 48 ans, directeur général du musée du Quai Branly, qui évoque un « objectif de 10.000 à 12.000 visiteurs par an » au musée, « vu la place que Proust occupe dans la littérature française et mondiale ».
RC Loiret, 05/08, p.26

(Saint Satur) La création d’un musée en projet
Créée en 2013, l’Association des géologues du Sancerrois (AGS) a pour objectif de réunir les passionnés de géologie et  des disciplines qu’elle contient comme la paléontologie ou la minéralogie. Les membres sont aussi sensibles à la préservation du patrimoine et des sites géologiques et peuvent aider les amateurs à déterminer l’origine des fossiles ou roches qu’ils trouvent. Si pour l’instant, ils ont installé leurs vitrines au premier étage du point information touristique de Saint Satur, une multitude d’autres pièces attendent d’être exposées. « Nous aimerions créer un musée géologique du  Sancerrois », explique Valentin Carayol, président de l’AGS. (intégral)
Le Berry, 05/08

(Tours) Le Muséum d’histoire naturelle rouvre son deuxième étage
Les travaux du deuxième étage du Muséum d’histoire naturelle de Tours, entamés mi-mai, viennent de s’achever. La nouvelle salle, accessible au public depuis le 19 juillet dernier, est le lieu d’une exposition permanente d’animaux naturalisés, de minéralogie et de paléontologie locale. « L’objectif est de montrer la classification animale et sa biodiversité : on commence par les invertébrés, ensuite, il y a les poissons, les reptiles, les oiseaux puis les mammifères », déclare Arnaud Leroy, directeur adjoint du Muséum. Cet étage, dédié à la taxidermie avant les travaux, mais dans une moindre mesure, attire déjà les visiteurs, « qui se prennent en photo avec l’ours blanc », confie Didier Lastu, directeur des lieux. Celui-ci souligne la corde sensible sur laquelle joue cette exposition. « En voyant la taille réelle des animaux, les visiteurs prennent conscience de l’enjeu de la préservation des  espèces », selon le directeur. Ces animaux viennent principalement de dons et de legs et ont été naturalisés par des prestataires spécialisés. Les  Tourangeaux pourront notamment retrouver Bobby le phoque et les ours Sophie et Willy, que le jardin botanique a accueillis autrefois.
NR Indre et Loire, 05/08, p.6

(Châtillon sur Loire) Au coeur de l’histoire et la préhistoire
Le musée municipal d’histoire et de préhistoire, situé dans les locaux de l’office de tourisme intercommunal, est un lieu unique qui permet de parti r à la découverte de l’évolution de la commune, tout en s’émerveillant des objets exposés, témoins d’une période qui couvre le paléolithique ancien au néolithique. Ouvert en 2005, il fait suite aux volontés communes de la municipalité de l’époque mais aussi des membres de l’association Castellio, sous l’égide de Jean-Pierre Halley, président et précurseur du projet. Depuis, le musée se développe sur deux étages, face à la mairie et au dessus de l’office de tourisme. « La première salle est consacrée à l’archéologie et à la paléontologie avec un ensemble de matériel préhistorique, mais aussi des vestiges gallo romains provenant particulièrement des fouilles de la cité romaine de Gannes, située entre Châtillon sur Loire et Beaulieu sur Loire », explique Micheline Strikala. À noter que le musée a effectué un réaménagement récent, avec neuf nouvelles vitrines consacrées à la préhistoire ligérienne, qui tient une place importante dans la région grâce aux nombreux outils découverts sur les grèves de Loire. Au second niveau, des panneaux illustrés et agrémentés de textes d’historiens, permettent de parcourir un millénaire de l’histoire économique, sociale et politique de Châtillon sur Loire.
RC Loiret, 06/08, p.12

(Loigny la Bataille) Hyppolite Renouard raconte sa guerre
Et si Facebook avait existé en 1870 ? C’est ce qu’a imaginé le musée de la guerre de 1870, à Loigny la Bataille. Depuis juillet, Hyppolite Renouard, le  personnage principal de son film immersif, spectacteur au début de la guerre de 1870 avant d’en devenir un acteur en s’engageant dans l’armée de la Loire, a rejoint Facebook et raconte au jour le jour les événements de la guerre franco prussienne de 1870. Il humanise et incarne le conflit. À partir de novembre, Hyppolite Renouard sera, plusieurs fois par mois, au coeur d’un escape game (jeu d’évasion grandeur nature), organisé par l’Escape Time de Châteaudun, qui se déroulera au musée de la guerre de 1870, à Loigny-la-Bataille.
https ://www.facebook.com/hyppolite.renouard.7
L'Echo, 06/08, p.14

(Châteaudun) De « Surprenantes graines » à découvrir au musée
Pour sa première exposition botanique, le musée des beaux arts et d’histoire naturelle a choisi de nous présenter ces « Surprenantes graines » qui font partie de notre quotidien et sont un pilier de la biodiversité végétale. Il nous invite à découvrir leur diversité, leurs formes, leurs couleurs et leurs odeurs. Douze panneaux rappellent, notamment, l’histoire des graines, domestiquées et cultivées par l’homme à partir du Néolithique, et leurs diverses utilisations dans les secteurs agroalimentaire, mais aussi dans les industries textiles et cosmétiques. De nombreux objets sont, aussi, présentés : graines variées, maquettes des différentes étapes qui mènent de la fleur à la graine avec des fleurs et des graines en 3D, objets réalisés à partir de  graines, grainetier, planches d’herbier… (intégral)
L'Echo, 07/08

(Issoudun) Bram Van Velde : le frisson du trait
Il aurait pu être un peintre figuratif. Il aurait pu être un peintre à la palette sombre. C’était encore dans l’air du temps en ce début du XXe siècle. Et Bram Van Velde, né aux Pays-Bas, l’a été. Pas très longtemps, il est vrai. Il s’en est dégagé au plus  vite, quitte à se chercher. Longtemps. La déconstruction d’un modèle prend du temps dans les esprits. Issu d’un milieu pauvre, il travaille avec son frère, Geer (qui deviendra également peintre) dans une usine de décoration. Une chance : le patron aime l’art et décèle, chez ces deux frères, un talent d’artiste. Il deviendra leur mécène. Mais, en 1926, Bram Van Velde sent le figuratif le quitter et le mécène ne l’entend pas ainsi. Comme une rupture entre  les deux hommes dans le choix artistique.Il faudra quelques voyages, quelques rencontres également, la découverte de l’expressionnisme allemand, du cubisme, pour que le trait amorce un virage à 180 °. Sans retour possible. Rainer Michael Mason, historien de l’art et conservateur des archives de l’artiste, a fait donation au Musée Saint-Roch d’une centaine de lithographies. Soixante-quinze sont présentées, montrant l’évolution de son travail, de 1939 à 1978. Des petits formats pour la lithographie, bien différents de ce qu’il pouvait produire sur grands formats à la peinture à l’huile.
NR Indre, 07/08, p.13

(Dreux) Itinéraire d’un sculpteur berrichon
Francesca Lacour, petite fille du sculpteur berrichon, et son mari Lucien viennent de publier une biographie d’Ernest Nivet (1871-1848). Ce livre de 400 pages est le fruit d’une vingtaine d’années de recherches. Il paraît pour le soixante dixième anniversaire de la mort d’Ernest Nivet et à l’occasion d’une exposition intitulée Ernest Nivet et ses amis, présentée jusqu’à la fin de l’année au musée Bertrand, à Châteauroux (Indre). Préfacé par Anne Pingeot, conservateur général honoraire au musée d’Orsay, le livre retrace l’itinéraire de ce fils de paysans né à Levroux en 1871 et qui, dès l’âge de dix ans, manifesta des dispositions et un intérêt pour l’art et la sculpture en particulier. L’ambition première de cette biographie très complète est de tirer de l’oubli un artiste influencé par la grande tradition classique, qui a suscité l’admiration de grands noms comme Jorge Carrasco ou James Pichette, mais qui ne s’est jamais beaucoup soucié de sa gloire. Francesca Lacour raconte que, sans doute après avoir été décoré de la Légion d’honneur, en 1925, il reçut une fiche de renseignements à compléter pour figurer dans le Larousse mais qu’il ne la renvoya jamais… Pour Francesca et Lucien Lacour, Ernest Nivet était bien plus qu’un « sculpteur paysan », selon l’expression de l’écrivain régionaliste Hugues Lapaire, qui lui est restée collé à la peau. En témoigne la diversité de son oeuvre.
Le Berry, 08/08, p.6

(Lorris) Résistants, des héros ordinaires
Si vous aviez été un gamin au sortir de la guerre, ce n’est pas pour les aventures d’Astérix – pas encore sorti du cerveau de Goscinny et d’Uderzo – ou de Tintin – Hergé est interdit de publication pour cause de sympathie avec l’ennemi – que vous vous seriez passionné. Non, le grand héros des bandes dessinées dans la France libérée, est un héros romantique. Mèche au vent, pistolet mitrailleur Sten en bandoulière, il s’offre en modèle intrépide de lendemains qui chantent dans les pages de Vaillant ou du Coq hardi, les illustrés de l’époque. Le héros de la jeunesse d’après guerre est un résistant, allégorie d’une France qui n’a jamais cédé face aux nazis. L’historiographie s’est chargée, depuis les années 70, de rappeler que le rejet du régime de Vichy n’était pas si unanimement partagé. Tout est réquisitionné, comment manger ? C’est cette image d’un héroïsme à la fois légendaire – une expo sur la BD d’après guerre est là pour le rappeler – et ordinaire qu’interroge le Musée de la Résistance et de la Déportation de Lorris, à travers des collections constituées pour une bonne partie des objets souvenirs des Loirétains. Des souvenirs bien vivants qui mêlent grande histoire et soucis du quotidien sous l’Occupation.
RC Orleans, 09/08, p.2/3

(Pithiviers) Une balade à vous couper le sifflet
Dimanche après midi, 14 heures. 26 personnes attendent l’ouverture du musée des transports. Stéphane Nizan, le chef de train, invite la troupe à entrer. Un coup de sifflet retentit, la machine arrive. Ce jour là, c’est « Les fontenelles » qui conduit les visiteurs de l’ancienne gare de Pithiviers jusqu’à Bellebat, quatre kilomètres plus loin. Les locomotives sont de vraies antiquités. « La Meuse », « La Royan », « la 412 » sont impressionnantes. Certaines vont avoir un siècle. « Vous avez de la chance, aujourd’hui on va rouler à la vapeur », annonce Stéphane Nizan devant un public conquis. C’est la première fois depuis juin que le procédé, suppléé par le diesel, est utilisé. Il fallait attendre la fin des moissons pour ne pas craindre un début d’incendie. David Hecker, mécanicien, et Gilles Brimboeuf, chauffeur, sont là depuis 9 heures du matin pour préparer la bête. « Il faut nettoyer le foyer, la boîte à fumée, enlever la suie des tubes, graisser, enfourner 300 kg de charbon et mettre de l’eau dans les caisses », présentent les deux passionnés. Ils vont effectuer le voyage avec Éden, 15 ans, qui a rejoint l’association récemment. La troupe embarque alors pour un voyage d’une vingtaine de minutes afin de rejoindre Bellebat, ancienne gare militaire située sur la commune de Pithiviers le Vieil. De son côté, Stéphane Nizan passe dans les voitures pour composter les billets. Il a les yeux partout. Rien ne doit lui échapper pour la sécurité de tous. En prime, il répond aux questions des voyageurs. Le train parcourt la Beauce, le long de la D 22.
Ces escapades touristiques sont proposées par l’Association du musée des transports de Pithiviers. Les jeudis, samedis et dimanches, à 14h30, 16 heures et 17h15. Et ce, jusqu’au dernier week-end de septembre.
RC Loiret, 09/08, p.8


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MessageSujet: Revue de presse ( 6 -12 août)   Revue de presse ( 6 -12 août) Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 11:15

Archéologie région Centre-Val de Loire

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre-Val de Loire

(Loches) Pas un mais deux remparts autour de la cité royale
Deux remparts entouraient la cité royale. C’est la découverte qu’ont faite les archéologues du Service de l’archéologie du conseil départemental d’Indre-et-Loire (Sadil). Et cela grâce aux travaux de dévégétalisation de ces hautes murailles, entrepris par l’État, le conseil départemental et la ville de Loches. Pierre Papin, qui supervise ces travaux, ne cache pas sa satisfaction. «On a fait des relevés qui sont en cours de traitement, dit-il. Sur 200 mètres de remparts  dévégétalisés à l’est du château, on serait sur un doublement des remparts qui daterait de la fin XIIe - début XIIIe siècle.  En pleine période de guerre entre Capétiens et Plantagenets, il y a cette phase de renforcement des remparts ». Cette double fortification était constituée d’un mur haut, sur l’éperon rocheux, et d’un mur bas (celui restant actuellement). Entre les deux, un chemin de ronde de 5 mètres de large permettait de circuler. Les archéologues avaient déjà des indices laissant supposer l’existence de cette double fortification, grâce aux fouilles précédentes menées au logis royal.
+ ••• “ Foulques Nerra a construit tout un centre politique à Loches ”
NR Indre et Loire, 04/08, p.17

(Châtillon sur Loire) Un menhir haut de 2 mètres
Une découverte de taille a été réalisée à la Chavannière, un hameau de Châtillon sur Loire. Phillipe Jarret, président des Amis de l’archéologie, a exhumé un menhir de plusieurs tonnes datant de 5 millions d’années, ère néolithique. Lors d’une prospection, l’an passé, après la découverte d’un menhir à Ouzouer sur Loire, Philippe Jarret avait remarqué ce bloc. Il en a averti Marc Laroche, préhistorien amateur, et Yves Dufour, archéologue amateur, qui ont effectué des recherches en sa compagnie. Dès lundi, ils ont procédé à des fouilles qui ont permis de confirmer que le bloc est un menhir en poudingue (grès et silex mélangés). Sous 40 degrés, les chercheurs ont continué hier à exécuter des relevés de la coupe de la fosse d’implantation, à prendre les dimensions de ce mégalithe de près de 2 mètres de haut. Ces recherches ont été effectuées grâce au soutien du service régional de l’archéologie et à Freddy Breuzé, le propriétaire du champ sur lequel est implanté le menhir.
RC Loire, 08/08, p.12


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MessageSujet: Revue de presse ( 6 -12 août)   Revue de presse ( 6 -12 août) Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 11:16

Patrimoine région Centre-Val de Loire

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre-Val de Loire

(Blancafort) Un château à découvrir du bout du nez
Dans la salle à manger du château de Blancafort, la table est dressée. Prête à accueillir une demi douzaine de convives. La pièce a beau faire partie d’une construction, vieille de cinq siècles, elle ne sent pas le renfermé. Au contraire, une douce odeur accompagne les pas du visiteur. Posé sur la table, le sachet d’où émanent les effluves indique « Ambre épicé ». « Je trouve que c’est une senteur qui se marie bien avec les cuirs et avec l’ambiance de cette salle », explique Sylvie Jonet. La régisseuse du château veille sur l’ambiance olfactive de chacune des pièces. Cette expérience multisensorielle fait la spécificité du château de Blancafort. L’un de ces monuments du Centre qui traversent les années dans l’ombre des illustres châteaux de la Loire. À quelques pas du coeur du bourg de la commune, le domaine vaut pourtant bien un arrêt.
Le Berry, 04/08, p.15

(Rillé) Il restaure un wagon de la Grande Guerre
La passion n’attend pas le nombre des années. Thomas Moreau, 15 ans, du collège Pierre-de-Ronsard à Bourgueil, restaure depuis le mois de novembre 2017 un wagon plat Decauville ayant servi au 68e régiment d’artillerie lors du conflit 1914-1918. Très peu de wagons de ce type (il utilisait des voies de 60 cm) restent encore en circulation. Celui-ci  desservait les troupes sur le front Est, en transportant les munitions, les pièces détachées, la nourriture, voire même les troupes. Dans la boue des tranchées de 1914-1918, le ventre noué par la faim et l’angoisse, à l’arrivée de ce qu’ils appelaient « Le Decauville », les Poilus retrouvaient un peu d’espoir. Thomas Moreau, qui s’est toujours intéressé au  monde ferroviaire et à la mécanique, s’est investi d’une tâche de restauration de ce wagon pour le centième anniversaire de la commémoration de la fin de la Grande Guerre.
NR Indre et Loire, 03/08, p.3

(Selles sur Cher) Nicolas Mazzesi, “ start-upeur ” à la vie de château
On ne peut pas maintenir un château à flot sans modèle économique. C’était le mot d’ordre de Nicolas Mazzesi lorsqu’il a décidé d’acquérir le château de Selles-sur-Cher en décembre 2012. « On voulait redonner à ce château une activité économique. » Et pour cela, celui qui se décrit comme un « start-upeur », a vu les choses en grand. Le château a commencé par devenir un écrin pour la présentation du vin produit sur son domaine des Souterrains. De plus, le monument a rouvert au public, grâce au travail de Michel Guyot(*). Sa durabilité, le château l’a pourtant trouvée dans l’événementiel. Outre les désormais célèbres Geek Faëries, les lieux ont accueilli les 80 ans de l’amitié franco-chinoise, la commémoration du centenaire de la présence américaine dans la région, ou encore le Nouvel An chinois 2018. « On a eu des ambassadeurs chinois, américains, l’Unesco, et même Ségolène Royal », raconte fièrement Nicolas Mazzesi. En bon châtelain « startupeur », le propriétaire souhaite faire de l’endroit un moteur économique pour la région. Grand amateur de terroirs, il veut que le château « contribue à faire parler du territoire. Je suis tombé amoureux de la vallée du Cher et de la ville de Selles, et il faut que plus de gens viennent les découvrir. »
(*) Michel Guyot est notamment connu pour avoir restauré le château de Saint-Fargeau, et initié la construction du château de style médiéval de Guédelon.
NR Loir et Cher, 05/08, p.11

A Saint-Martin-le-Beau l’église renaît de ses cendres
A l’extérieur, à l’intérieur, on s’active sur les échafaudages. Les maçons de l’entreprise charentaise Dagand Atlantique, les charpentiers des Ateliers Férignac de Dordogne, le couvreur de l’entreprise lyonnaise Alain Le Ny, s’affairent depuis quelques semaines sur les nefs nord et centrale de l’église de Saint-Martin-le-Beau, où les t r a c es d e l ’ i nc en d i e d’avril 2015 ont disparu aux yeux du public derrière le carcan d’échafaudages métalliques installé au printemps. Pour cela, les maçons ont d’abord enlevé toutes les pierres abîmées, calcinées. Sur la façade nord, sur les cinq contreforts, trois sont démontés à 100 % et deux à 40 %. Sur  cette façade, l’urgence était aussi de restaurer tout le haut du mur pour que les charpentiers puissent poser les sablières, poutres horizontales qui  supportent l’ossature de la charpente. Une fois que les pièces de charpente ont été montées, on a pu couvrir de grandes bâches les deux nefs pour les protéger des intempéries. À l’intérieur de l’édifice, paré de grands échafaudages du sol au plafond, les maçons ont installé leur atelier de taille des pierres, qui viennent d’une carrière dans la Vienne. Là aussi, les pierres abîmées sont remplacées.
+ Quand les mystères du passé surgissent
NR Indre et Loire, 05/08, p.10

(Sancoins) Cohabitation de l’histoire, de l’art et de la nature
Patricia et Jean-Pierre Tafani ont posé les oeuvres les plus grandes entre les arbres du parc de dix hectares. Les plus fragiles des sculptures sont dans un hall d’exposition de plus de 300 mètres carrés, des  anciennes dépendances du manoir du XIXe, premier bâtiment restauré quand le couple a pris possession de la propriété. Un coup de folie. « Ado, je suis venu ici, envoyé dans la région en stage par mes parents pour me dégoûter du métier de vétérinaire ». Vétérinaire, Jean-Pierre Tafani l’est, cependant, devenu, mais a vite changé de voie. Par contre, il est resté passionné de faune et s’est toujours souvenu de ce lieu, ce donjon de Jouy. « C’était un hôtel restaurant, un Relais de bonne réputation. Quand mon épouse et moi avons cherché un lieu pour stocker notre collection d’oeuvres d’art, il était à vendre… » Une vitrine ne suffit pas à exposer une passion de trente ans : Patricia et Jean-Pierre font dans le monumental, qui prend toute sa démesure dans ce parc dessiné par Choulaud. De l’allée de chênes, il ne reste plus l’axe ; désormais, ici, il n’y a pas de chemin imposé, sauf celui de la flânerie. Les propriétaires respectent la nature, et c’est elle qui décide des allées, parce qu’il faut protéger une plante rare ou ne pas déranger un petit animal.
Le Berry, 06/08, p.2/3

Bouges-le-château se souvient de Gabin
Après la défaite de 1939, Jean Gabin quitte la France pour Hollywood. Pas question pour lui de tourner pour la Continental, financée par les nazis. Mais l’exil lui pèse. En 1943, il s’engage avec le grade de second maître dans les Forces navales françaises libres. « Il ne supportait plus de jouer les héros à l’écran pendant que ses compatriotes risquaient leur vie. Il a voulu prouver qu’il n’était pas un planqué », explique Patrick Glâtre, auteur de deux livres et d’une exposition sur Jean Gabin dans la guerre, actuellement présentée au château de Bouges le Château (Indre) et jusqu’au 30 septembre . « Lui qui était claustrophobe et avait peur du feu, il s’est porté volontaire pour devenir chef du char alors que le risque principal à bord d’un char est de brûler vif sans avoir le temps de sortir. » Fin février 1945, les quelque 30.000 hommes de la 2e DB stationnent dans l’Indre. Jean Gabin est cantonné à Bouges le Château, où il loge chez l’habitant, avec les hommes du régiment de fusiliers marins. Il utilisait son vrai nom, Jean Moncorgé, et à l’heure du courrier, lui qui, sous le nom de Gabin, recevait tant de lettres avantguerre, était le seul à ne pas en avoir ! « Peu de personnes savaient qu’il était là », raconte Patrick Glâtre. On demande toutefois à l’acteur de donner le coup  d’envoi d’un match entre Bouges et Châteauroux. Mais ce que Gabin aime, c’est d’aller guincher au bal de la Cloche, à Levroux, où il fera sans doute tourner bien des têtes. C’est cette étonnante histoire que nous raconte l’exposition réalisée par la société des amis du musée de Jean Gabin, à Mériel (Vald’Oise). Présent lors du vernissage, Mathias Moncorgé, le fils de Jean Gabin, n’avait  jamais eu l’occasion devenir à Bouges. « Il parlait très peu de cette période de sa vie, a t il commenté. De façon générale, ce n’était pas le genre à se pencher en arrière. »
Le Berry, 06/08, p.7

(Thiron Gardais) L’ex-Collège royal profite de l’effet Bern
Dure dure la vie de collégien militaire sous l’Ancien régime ! En s’éloignant du collège pour visiter l’abbaye toute proche, Denis et Simone devisent sur ces garçons qui ne mangeaient de la viande que s’ils étaient malades et qui devaient respecter une discipline très stricte, loin de leurs familles. Ils pensent à Jean-Baptiste, Augustin, Nicolas, Guillaume, Jean-François, Casimir ou Alexandre, décédés entre 7 et 15 ans. Aider à comprendre la grande histoire en scrutant la petite, telle est l’une des ambitions de Stéphane Bern, qui a ouvert un musée sur les collèges militaires à Thiron Gardais. Bien que pointu et fort peu popularisé jusqu’ici, le sujet intéresse. Plus de 2.000 visiteurs ont été recensés, depuis le 23 juin, date de l’ouverture annuelle au  public. Soit 400  de plus que l’an dernier, à la même date. À l’évidence, cette affluence doit beaucoup à la notoriété, au côté people de l’animateur de télévision. Mais les Percherons ne sont pas vraiment de nature à se précipiter vers un endroit sous prétexte que son propriétaire passe à la télé. Après un succès lié pour partie à la forte médiatisation autour de la personne de Stéphane Bern, la fréquentation a baissé. Clémentine Ceyef, responsable du site, fait état de 10.000 visiteurs en 2016, et 5.000, la deuxième année. « Notre objectif est de stabiliser l’affluence autour de 6.000 à 7.000 personnes », indique t elle. Au delà du prix d’achat du bien, fixé à 350.000 €, c’est le niveau de l’investissement de réfection, estimé à 2 voire 3 millions d’euros, qui attire l’attention. Le documentaire diffusé à l’intention des visiteurs, pour présenter l’état préoccupant dans lequel se trouvait l’édifice quand il a été vendu par le Conseil départemental, produit son effet.
L'Echo, 06/08, p.3

Le Moyen Age est de retour à Chartres
Le Moyen Âge a repris ses quartiers, à Chartres jusqu'au 19 août. Après la première édition du festival Chartres 1254, les 12 et 13 mai, l’Association pour la promotion et la formation en histoire vivante (APFHV ), a décidé de retenter l’expérience avec son campement médiéval. Pour la seconde année consécutive, les visiteurs sont invités, cour Gérard Philipe, devant le parvis de la cathédrale de Chartres, pour un retour express au XIIIe siècle. Accessible aux petits et grands, le campement se divise en plusieurs parties, la première étant la taverne. Située sur la gauche, à l’entrée, elle permet de se  désaltérer, notamment avec un verre d’hypocras, un vin médiéval aux épices. Il est également possible d’acheter des écus, la monnaie du camp. Ils donnent accès aux activités. À deux pas de la taverne se trouve une structure farfelue en forme d’arbre. Contre deux écus, les visiteurs reçoivent des anneaux. Le but : les lancer pour qu’ils s’accrochent aux branches tout en respectant la distance indiquée au sol. Plus loin, sur la  droite, les épreuves de tir. D’un côté, les arbalètes. Avec elles, il faut toucher en cinq coups les cibles situées derrière les fenêtres, les meurtrières ou encore sur le pont levis des deux châteaux situés en face. De l’autre côté se trouvent les engins de siège. L’activité phare de ce campement reste le parcours du chevalier. Toute personne mesurant plus de 1,20 m doit ainsi franchir cinq épreuves reprenant la légende arthurienne de la  quête du Graal.
L'Echo, 06/08, p.3

(Courville sur Eure) Fin des travaux à l’église Saint-Pierre
Après trente quatre mois de travaux importants, l’église Saint Pierre de Courville sur Eure, classée monument historique en 1907, a été débarrassée définitivement des derniers échafaudages. Tout a débuté en septembre 2015, par la création d’une verrière, au dessus du porche d’entrée, qui avait été bouchée par un ensemble de pierres qui, au fil du temps, avait fait travailler différents éléments de pierres de taille. Le maire Hervé Buisson souligne : « Nous avons eu quelques surprises, comme l’état d’une partie de la sablière et certains éléments de charpente qui sont apparues lors de l’enlèvement des tuiles. Mais au départ j’avais plus de craintes d’avoir d’énormes surprises de structures qui auraient pu avoir, comme conséquence, de faire augmenter fortement le budget prévisionnel. » « Une autre image » Il ajoute : « Aujourd’hui l’église a une autre image qui rayonne à l’entrée principale de la commune, et il nous semble aussi que la baie a toujours été présente apportant une clarté intérieure et extérieure à ce bel édifice ».
L'Echo, 06/08, p.10

(Levroux) La porte de Champagne à la télévision
Dans le cadre de la Mission Bern, la commune de Levroux a été retenue pour le projet de rénovation de la porte de Champagne. Le projet et une souscription seront lancés, cet automne, par la Fondation du patrimoine et la commune. Voici quelques jours, une équipe de France 2 est venue réaliser un sujet sur la porte de Champagne. Il sera présenté par Stéphane Bern, à l’automne 2019. Le Club des peintres de Levroux et les enfants du centre aéré se sont aimablement prêtés au jeu du tournage. (intégral)
NR Indre, 06/08

(Lassay sur Croisne) Recherche donateurs pour restaurer l’église
L’église Saint-Denis Saint-Hilaire est un des joyaux du patrimoine du petit village de Lassay-sur-Croisne, comme le fameux château du Moulin également du XVe siècle. L’association Saint-Denis Saint-Hilaire (SDSH), qui a été créée il y a quelques années par une poignée de bénévoles, vient de passer de simple association à association d’intérêt général, ce qui va apporter un avantage fiscal motivant (déduction fiscale des deux tiers du don) pour les donateurs. Les bénévoles ont déjà fait des prouesses avec peu de moyens pour commencer à réparer les outrages du temps ! Des manifestations culturelles, chants, concerts de qualité, dans l’esprit du lieu reconnu pour son acoustique, manifestations et concerts « profanes » dans le village (Saint-Patrick, Journées du  patrimoine, bourse aux livres, visites guidées…) ont déjà contribué à financer quelques restaurations : mais ce qu’il reste à faire, après les restaurations d’une vierge de calvaire en bois et d’une vierge à l’enfant en pierre, est colossal et la petite commune n’a pas les moyens de le budgéter. «Un tel programme est à la mesure d’une ville de la taille d’Orléans ! Il nous faudra quelques centaines de milliers d’euros pour : restaurer les dentelles de pierres du porche d’entrée et les peintures de la chapelle seigneuriale à savoir le monumental saint Christophe, la litre funéraire et la peinture du pape… Si la municipalité a déjà commandé les études, les priorités seront données par les élus en fonction des réponses aux appels d’offres », soutient le président Thierry Cochard.
NR Loir et Cher, 06/08, p.11

La Bussière, un écrin entre culture et loisirs
Un château au milieu de l’eau. Un étang, qui comme un miroir, reflète les briques et pierres de taille de la demeure et de ses tours rondes. Une longue allée ombragée bordée de tilleuls. Un jardin où embaument fleurs, herbes aromatiques, où s’épanouissent une quarantaine de variétés de tomates, côtoyant 30 à 40 poiriers joliment palissés. Au milieu des belles plantes, des ardoises invitent au voyage spirituel et sensoriel à travers des citations. La serre est un magnifique exemple de l’art de la ferronnerie du XIXe siècle. La trémie de vignes offre une parenthèse ombragée en cette journée de canicule. Dans les anciennes douves, vidées depuis bien longtemps de leur eau, les hortensias explosent de couleurs. Deux sculptures de lions marquent l’entrée dans la cour des communs. Juliette Margalé, l’une des stagiaires employée pour l’été, est notre guide. D’une manière fluide, elle déroule l’histoire de l’édifice, de ses propriétaires qui ont changé au XVe siècle et le font évoluer de forteresse en demeure de plaisir. Les sombres anecdotes des guerres de Religion. « Charles du Tillet, qui est conseiller du Roi Louis XIV, fait réaménager le jardin. Pour cela, il fait venir André Le Nôtre pour repenser les 60 hectares de parc et l’étang de 5,5 hectares. » La visite se poursuit dans la cour intérieure du château. Les briques rouges sont ornées de losanges noirs. La visite passe par la cuisine, avec sa batterie de cuivres, son grilloir à café. Après un escalier en colimaçon, la lingerie et sa collection de fers à repasser… Sans oublier, la véranda, sa jolie mosaïque au sol, et son inoubliable vue sur l’étang.
RC Orleans, 07/08, p.2/3

(Châteaudun) Des témoignages à fleur de pierre
On passe devant sans les voir mais ils sont pourtant chargés d’histoire. Le château de Châteaudun est « un site exceptionnel pour les graffitis ». « Très peu de murs ont été épargnés », a précisé Thomas, l’un des guides, à l’occasion d’une visite unique. « La plus grosse partie de ces traces ont été laissées entre les XVIIe et XIXe siècles mais elles ne sont pas datées et restent éphémères. Même gravées, elles s’érodent avec le temps. » La plupart de ces graffitis sont localisés dans les prisons de l’aile Dunois. Suites de lettres, inscriptions, bateau, calvaire, fleur de lys, seins, moulin ou encore animaux ont été gravés dans les murs de calcaire par les prisonniers, qui avaient « beaucoup de temps » et étaient « laissés sans surveillance ».
L'Echo, 07/08, p.14

Le chauffage par le sol s’invite à Chambord
Depuis de longs mois déjà, le château de Chambord se met en ordre de marche pour aborder les 500 ans du début de sa construction, l’année prochaine. La restauration des communs d’Orléans, sous la direction des bâtiments de France, en fait partie. Avec un enjeu notable pour un domaine qui accueille de plus en plus d’événements publics et privés : il s’agit de la plus vaste pièce non meublée de Chambord, près de 400 m2 pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes. Là où il y avait un sol en terre battue recouvert d’une vieille terre cuite, extrêmement froid en hiver, on trouvera d’ici la fin de l’année un chauffage au sol performant sur un sol parfaitement isolé, notamment grâce à la phase technique qui s’est déroulée jeudi dernier. « Nous ne venons pas avec des plaques d’isolation lourdes et encombrantes, mais juste nos petits camions qui projettent une mousse isolante légère et parfaitement efficace. Nous avons relevé le défi de projeter l’isolation en une journée seulement ! » Hubert Lecop, de l’entreprise Chapolisation qui emploie dix salariés à Fontaines-en-Sologne, est totalement enthousiasmé par ce chantier : « Cela fait huit ans que nous développons ces procédés très courants en Belgique et au Canada. Travailler à Chambord, c’est un défi et un honneur ! » Cette mousse a été conçue sur mesure pour Chambord par Isolat France. Elle offre de nombreux avantages : rapidité de pose et de séchage qui font gagner trois semaines sur ce chantier chambourdin.
NR Loir et Cher, 06/08, p.11

(Saint Amand) DES HOMMES ET DES LIEUX (4/6) Dans le sillage d’Isabel et Jean Godin
Saint Amand a une adresse reliant la France à l’Équateur. Le 10, rue de l’Hôtel Dieu. C’est dans cette belle bâtisse historique que Jean Godin des Odonais et son épouse équatorienne Isabel ont vécu à partir de 1773, à leur retour des Amériques, après un périple qui les avait séparés pendant vingt longues années. Depuis 2012, la maison appartient à une autre Équatorienne, Graciela Caisabanda Préault, et à son mari, Pascal. Le couple, qui s’était rencontré vingt ans plus tôt à Quito, autour de l’organisation d’un marathon en France, y vit avec ses deux enfants, Thomas et Isabel. « On nous avait dit qu’elle était à vendre et que ce serait bien  que ce soit nous qui l’habitions… » « En Équateur, tout le monde connaît l’histoire d’Isabel Godin des Odonais. C’est une héroïne ! » Au delà des nationalités et du prénom de leur benjamine, évidemment choisi en hommage à l’ancienne occupante des lieux, les « similitudes » se révèlent en effet nombreuses entre les époux que deux siècles  séparent. S’y croisent l’amour, bien entendu, les coïncidences et hasards, mais aussi le dépassement de soi ou encore l’intérêt pour l’histoire. Quand ils se sont installés, il ne restait rien que les murs et un bout d’escalier, se souviennent les Préault. « La maison avait été réaménagée en 1997, mais j’ai compris des choses en faisant de nouveaux travaux, détaille Pascal. À l’étage, il y a notamment une chambre avec des boiseries du XVIIIe siècle. Bernard Vannier, historien saint amandois, pense que c’était la chambre conjugale, celle  où Isabel est décédée. C’est en tout cas notre plus belle pièce. »
Le Berry, 08/08, p.14

(Chapelon) De l’argent pour le moulin
Les élus de la commune et le maire Dominique Daux ont reçu le mois dernier la visite programmée de membres du club des Mécènes du patrimoine du Loiret. L’objectif de la visite : la découverte du moulin Gaillardin, objet d’une souscription à la Fondation du Patrimoine. Pascal Daire, le grand spécialiste du dernier moulin à pivot du Gâtinais, a guidé la visite à laquelle participaient Albert Février, président de la communauté de communes, Marie-Laure Beaudoin, conseillère départementale, Julien Aubrat de l’Agence de développement et de réservation touristique du Loiret (ADRTL). Au terme de la visite, après la signature d’une convention, les représentants du club des Mécènes, Vincent Cunault (Super U Beaune), Patrick Poisson (AFL Foessel d’Amilly) et Frédéric Lasnier (Pentalog France de La Chapelle Saint Mesmin) ont remis un chèque de 6.000 € pour aider à la rénovation du moulin, en complément de la souscription.
RC Loiret, 09/08, p.11

(Briare) Des randos pour rénover le pont-canal
Les Voies navigables de France organisent des « Boucles du pont canal de Briare » afin de récolter des fonds pour rénover ce site emblématique de la cité des émaux. Elles se dérouleront à l’occasion des Journées du patrimoine, en septembre prochains. Cet ouvrage, parmi les plus prestigieux du patrimoine fluvial français, fait partie intégrante de l’histoire de la ville, avec une renommée qui s’étend bien au delà des frontières hexagonales. La préservation générale de l’ouvrage et de ses fonctions de navigation implique une importante remise en état. À ce jour, de nombreux désordres sont visibles, tant sur un plan structurel qu’esthétique. Ces travaux vont s’attacher à la reprise des parties maçonnées, à la restauration des pièces en fonte, à la remise en peinture totale de l’ouvrage et à la réfection et l’étanchéité des trottoirs. C’est pourquoi, en lien avec la Fondation du patrimoine, les Voies navigables de France diversifient leurs actions pour récolter les fonds nécessaires à ces travaux (1.380 € collectés au 27 juillet 2018). D’où les boucles à travers la ville, à la mi septembre.
RC Loiret, 09/08, p.11

(Sainte Geneviève des Bois) Les tableaux restaurés sont de retour
L’église de Sainte Geneviève des Bois, entretenue et choyée pendant de nombreuses années par les soeurs Charles et Marie-Hélène, de la congrégation des Dominicaines, parties à la retraite en 2015, voit actuellement le retour de son patrimoine après restauration. Au total, huit tableaux. Lors de la restauration de l’église de Sainte Geneviève des Bois en 2002, la municipalité dirigée par André Jean, l’actuel maire, avait constaté le piteux état de huit tableaux dont deux classés aux monuments historiques : Marie-Madeleine et Jean-Baptiste. Faute de finances, les tableaux avaient été entreposés en mairie. Depuis 2016, un grand nombre d’entre eux a été restauré grâce aux subventions de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles), du Département et de l’entreprise Colas-Meunier (mécène depuis plusieurs années). Dès lors, certains tableaux ont retrouvé une jeunesse, voire même une transformation car, lors de la restauration du tableau de Marie-Madeleine, trois couches de peinture ont été mis à jour, transformant l’aspect vestimentaire du modèle selon l’époque. En 2018, les tableaux « La Piètra » (copie du XVIIe siècle par un peintre espagnol de la Vierge et l’Enfant) et sainte Geneviève de Nanterre ont fait leur retour officiel dans l’église. En 2019, ce sont trois autres tableaux qui partiront à la restauration (dans les mêmes conditions). André Lagattu, premier adjoint au maire, confiait même qu’il allait faire la demande auprès de l’évêché d’Orléans et inviter l’évêque d’Orléans à l’inauguration des tableaux à la fin de l’année 2019. (intégral)
RC Loiret, 10/08

(La Guerche-sur-l’Aubois) Le long du canal de Berry de Marseilles à Sancoins

Trois générations de Sauvard ont exploité l’usine, posée au bord du canal de Berry, à La Guerche sur l’Aubois. Thomas, le premier, était charpentier. En 1852, il avait choisi ce site pour implanter sa tuilerie, pratique pour importer, par voie d’eau, les combustibles, notamment le charbon, et exporter les produits fabriqués par les ouvriers : tuiles, briques et accessoires, et terres cuites. La présence de l’eau à proximité est indispensable pour la fabrication des tuiles et des briques : l’eau est mélangée à l’argile afin d’obtenir une pâte homogène. Martin et Camille ont suivi les pas de Thomas avant la fermeture de la tuilerie en 1939. Depuis un an, la Tuilerie revit, toujours au bord du canal de Berry qui n’irrigue plus le même territoire. Là où les terres étaient industrielles – car le Val d’Aubois comptait, au XIXe siècle, une usine à chaque kilomètre –, le Pays a obtenu, en 2010, le label prisé de Pays d’art et d’histoire. Et la Tuilerie vient inscrire ce patrimoine industriel ancien dans un réseau culturel de découverte touristique d’envergure locale et régionale. Elle devient une porte d’entrée du territoire, pour découvrir, en partant du canal de Berry, le territoire du pays, marqué par le développement de l’industrie en pays rural.
Le Berry, 10/08, p.2/3
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