Revue de presse (20 - 26 avril 2015)

Musées région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Henrichemont) Le pichet s’expose sous toutes ses formes

Le thème retenu pour la nouvelle exposition saisonnière du musée de la Poterie, installé dans l’ancienne chapelle du village de potiers, est consacré à un objet du quotidien : le pichet. Une forme a priori simple, en lien avec la tradition populaire, mais dont l’exposition montre l’évolution à travers les siècles et ses multiples déclinaisons. Des formes simples, des objets utilisés localement dans la vie de tous les jours, mais aussi des pichets décorés par les mains de potiers artistes que l’on retrouvait sur les grandes tables, bien audelà du village. Des pièces dont la minutie demandait patience et agilité ainsi que des heures de travail, tels les pichets anthropomorphes. De l’artisanat à l’art il n’y a qu’un pas que les potiers ont franchi avec talent.
Le Berry, 20/04, p.17

(Nogent le Rotrou) Le cheval, le Perche, les lycéens

Ils sont trente deux, en seconde ou en première, avec les arts plastiques en option obligatoire ou facultative. Depuis vendredi, ils ont leurs oeuvres accrochées aux murs du musée Saint Jean, à Nogent le Rotrou, avec pour thème le cheval et le Perche et les utilisations contemporaines du cheval sur notre territoire. L’exposition intitulée Perche et Cheval proposée au château s’inspire bien sûr d’œuvres des collections permanentes du musée mais fait aussi écho aux Variations équines qui se tiennent jusqu’au 7 juin un étage en dessous.
L'Echo, 21/04, p.25

(Chartres) Le Musée de l’école a recruté une nouvelle animatrice

Angelica L’Hotellier, 38 ans, vit à Chartres depuis six ans. Spécialiste de muséologie et de conservation préventive, elle est la nouvelle animatrice du Musée de l’école. La présidente Marie-Françoise Soulier a présenté, hier, sa nouvelle collaboratrice, pendant l’assemblée générale de l’association. La jeune femme succède à Christel Garancher, partie au Musée des arts forains d’Artenay (Loiret), après dix sept ans de présence. «Elle n’a pu être recrutée que 20 heures par semaine, dans le cadre d’un emploi aidé sur deux ans». Du coup, le musée n’est plus ouvert au public que l’après-midi pendant la semaine. Cette année, le Musée de l’école enregistre des bonnes nouvelles. Il est reconnu d’éducation populaire et d’intérêt général. Ses statuts  modifiés, lui permettent notamment de porter désormais le nom «d‘association des amis de l’école de Chartres et d’Eure et Loir». C’est avec ces changements que l’association créée en 1976 prépare son 40e anniversaire. Angelica L’Hotellier aura la charge de préparer pour 2016, une grande exposition consacrée aux 129 musées de l’école en France et au 100 autres qui existent en Europe.
L'Echo, 22/04, p.9

(Romorantin) Louis Auger, un poilu solognot à l’honneur

A la fin, quand il parlait de la guerre, il pleurait, se rappellent Irmine Bigot et Françoise Bodin. Elles sont deux des petites-filles de Louis Auger. Né le 28 avril 1885 à Marcilly-en-Gault, il fait partie des milliers d’hommes ayant participé à la Première Guerre mondiale. Il a été mobilisé le 2 août 1914 au 113e régiment d’infanterie, dans lequel il avait déjà effectué son service militaire de 1906 à 1908. «Il a fait toute la guerre au sein de ce régiment, c’est assez rare, beaucoup changeaient», note Stéphanie Ruhnke, animatrice du musée de Sologne, qui a travaillé sur le parcours de Louis Auger notamment à partir des documents apportés par ses deux petites-filles.
+ ••• Une exposition avec la Grande collecte
NR, Loir et CherS, 22/04, p.19

(Meung sur Loire) Les monnaies s’exposent à La Monnaye

L’inauguration publique de l’exposition «Monnaie, monnaies, Monnaye» aura lieu ce soir à 18h30 dans la salle ÉricDoligé à l’espace culturel de la Monnaye, une immersion dans l’univers de l’argent. Du troc à l’euro, le public découvrira jusqu’au 7 juin une part de l’histoire de France à travers la monnaie. Comment est elle apparue ? Comment atelle évolué ? Quelle forme a t elle pris au cours des époques ? Que deviendratelle dans le futur ? Autant de questions auxquelles tente de répondre l’exposition.
RC, Orleans, 23/04, p.21

(Pays d'azay-le-rideau) Des musées jugés trop coûteux

«Le musée de l’osier et de la vannerie de Villaines et la maison du meunier de Pont-de-Ruan sont des gouffres financiers pour le territoire», déclare Arnaud Henrion, président de la SPL Azay-le-Rideau - Val de Loire - Tourisme qui, par convention avec la CCPAR, gère ces musées. Pour réduire le coût de fonctionnement, Arnaud Henrion propose au conseil communautaire de réduire l’amplitude d’ouverture de ces musées et de l’office de Tourisme : cet avenant à la convention est accepté par le conseil. Ainsi, le nombre d’heures d’ouverture de l’office de tourisme passe de 2.228 à 2.094 heures, le musée de
l’osier et de la vannerie de 1.203 à 308 heures, et le musée du meunier de 743 à 160 heures annuelles. Le montant 2015 de la compensation financière est donc recalculé en conséquence et s’élève à 175.300 € (contre 205.000 € en 2014). «Une réflexion est indiscutablement à mener sur ces deux sites et il faut absolument trouver des solutions», a déclaré Éric Loizon, président de la CCPAR.
NR, Indre et LoireW, 23/04, p.18

(Lorris) Qui sont les déportés sur cette photo ?

Reconnaissez vous un grand oncle, un grand père, un ancien voisin ? Le musée départemental de la Résistance et de la déportation de Lorris lance un avis de recherche pour découvrir l’identité des déportés présents sur une photographie datée du 15 décembre 1945. Prise devant la gare d’Orléans, celle ci témoigne du premier rassemblement de déportés de répression (déportés politiques et résistants) du Loiret rentrés au printemps 1945. On peine à croire que ces hommes et femmes de corpulence normale, endimanchés et souriants, reviennent de l’enfer. Ce jour là, ils avaient été réunis par la fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes. Aujourd’hui, le musée de Lorris cherche à reconstituer leur histoire personnelle.
+ Le témoignage d’André Mulier
RC, Orleans, 24/04, p.3

(Château-renault) 1985-2015 : les 30 ans d’un musée

Trente ans, c’est l’âge de raison et de la pleine forme. Le Musée du cuir et de la tannerie de Château-Renault ne déroge pas à cette règle et les festivités prévues seront dignes de ces trente années à faire découvrir ces merveilleux métiers. «Du vendredi 1er mai au 30 septembre, toute l’équipe de bénévoles va œuvrer pour proposer aux visiteurs une multitude d’animations et de découvertes» assure Jean-Luc Berty, président  de l’Association des amis du Musée du cuir depuis sept ans. Ce Parisien avait souvent entendu parler des tanneries, car tous les ans il passait devant en rejoignant le Poitou avec sa femme, originaire du Castelrenaudais. Une fois revenu dans la demeure familiale, il a souhaité s’investir avec un groupe d’amis dans «l’histoire de cinq siècles du travail du cuir».
NR, Indre et LoireE, 24/04, p.20

(Orgeres en Beauce) Les chansonniers à l'honneur

Ils s’appellent Gaston Couté, André Chenal et Louis Gurlie. Trois chansonniers du Loiret mis en avant dans la nouvelle exposition de la Maison de la Beauce, «Chants de Beauce», à Orgères (Eure-et-Loir). «Il n’y a pas d’événement particulier en lien avec ce thème. Mais chaque année, nous essayons de mettre en lumière le territoire beauceron sous un autre angle que l’agriculture. L’an dernier, c’était les femmes. Aujourd’hui, la musique. L’an prochain, les crimes», témoigne Bertrand Chabin, médiateur culturel de la Maison de la Beauce.
RC, Orleans, 25/04, p.5

1915, le génocide arménien

Hier, dans la cour du Centre d’étude et de recherche sur les camps d’internement dans le Loiret (Cercil), il y avait des yeux rougis. Mais – et c’est aussi parfois la beauté et la grandeur du chagrin qui nous lie – autant de chaleur. Avec l’émotion, le sentiment d’une Humanité, d’une fraternité symbolisé par ces enfants drapés dans les couleurs de l’Arménie aux côtés de membres de la communauté juive. Deux tragédies distinctes mais deux peuples unis par un mot qu’il a fallu inventer au XXe siècle pour dire la barbarie : génocide. Hier, 24 avril, on commémorait le centenaire du génocide arménien. En 1915, près d’1,5 million de personnes ont été massacrées par les Turcs ottomans. Le Cercil a choisi de rendre hommage aux victimes à travers une «petite exposition». «Mais nous avons choisi des documents rarement montrés. On ne voulait pas exposer les charniers, ce n’est pas ce qui explique le génocide», précise Nathalie Grenon, directrice du Cercil.
RC, Orleans, 25/04, p.10

(Ezy sur Eure) Les vieux outils retrouvent leur force

André Martinand-Lurin conservateur du musée du Peigne met la dernière main à l’exposition Autrefois, les métiers et la vie quotidienne. «Cette exposition est une initiative de Jean-Pierre Masselin vice président de l’association du musée. Il aime les outils. On lui doit des machinesoutils qui ont facilité le travail des peigneux.» L’association de sauvegarde des outils des métiers anciens (ASDO) est partenaire de cette exposition. «Nos actions portent sur l’identification des outils, leur sauvegarde. Nous recueillons des informations sur les savoir faire», a indiqué Jean-Dominique Dubus président de l’ASDO.
L'Echo, 25/04, p.20

Archéologie région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Montbazon) Découverte de l’enceinte du XIIIe siècle

Dans le cadre d’un diagnostic d’archéologie préventive en amont de la future construction d’une halle de type médiéval, qui abritera le public et les visiteurs au sein de la forteresse construite par Foulques Nerra, les archéologues ont fouillé les 14, 15 et 16 avril. Pendant ces recherches placées sous l’égide de l’Inrap, les archéologues Marie-Denise Dalayeun, Sandrine Bartholomé et Jean-Pierre Casimir, chargés du décapage, ont trouvé un mur imposant de 1,70 m de largeur qui confirme le rôle défensif de ce lieu, car il s’agirait d’une enceinte datant du XIIIe siècle. Dans le haut de cette tranchée en perpendiculaire, il a été aussi trouvé des ancrages de poteaux et des fosses de type médiéval attestant qu’une vie et des habitations se trouvaient aux abords de la forteresse, qui devait servir d’abri et de protection en cas de conflit ou de brigandage.
NR, Indre et Loire, 20/04

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Yèvre-la-Ville) Avec les Évarois, restaurer Ste-Brigide

Les Évarois et les amoureux de belles pierres sont invités, le samedi 25 avril, à une visite guidée de l’église Sainte Brigide. Objectif : faire prendre conscience du besoin urgent de restaurer sa toiture, devenue une véritable «passoire». À l’issue de la visite, une convention sera signée entre la commune et la Fondation du patrimoine, afin d’obtenir les fonds nécessaires aux travaux de rénovation. Bon à savoir : plus la collecte est importante et plus la participation de la fondation est avantageuse.
RC, Loiret, 20/04, p.12

(Vierzon) PATRIMOINE SECRET (83) Qui se souvient du magasin Aubrun ?

Une flopée de Vierzonnais passe tous les jours devant la façade ouvragée du 8 rue Armand Brunet. Mais, paradoxalement, on ne sait que très peu de choses à son sujet. Qui se souvient qu’il s’agissait là d’un grand magasin ? Passionné d’histoire locale, Claude Richoux mène en ce moment de patientes recherches sur les enseignes vierzonnaises d’autrefois. Et il tente de reconstituer le passé de cet endroit. Mais il a beau glaner de tous côtés, les documents d’époque restent rares… Du passé de cette architecture qui fleure bon les premières décennies du XXe siècle et l’Entredeuxguerres, il n’a pu retracer que quelques bribes. D’après ses recherches, le magasin aurait ouvert ses portes vers 1920. «C’était une succursale des magasins de tissus et vêtements Aubrun, à Bourges, fondés en 1836, qui possédaient, également, un magasin à Saint Amand Montrond», assure t il. Le Vierzonnais féru d’histoire, également collectionneur, a cherché des images anciennes. En vain, ou presque.
Le Berry, 20/04, p.13

La presse nationale au château d’Azay le Rideau

La presse nationale a été conviée la semaine dernière au château d’Azay-le-Rideau afin de découvrir le chantier de restauration qui va s’étaler jusqu’en 2017 et les nombreux métiers d’art qui y sont déployés. « On ne cache pas le monument, on met sa restauration en scène et on la valorise », précisait Chrystelle Laurent administratrice du château. Cette visite du chantier, a eu lieu en présence de Philippe Bélaval, président du Centre des monuments nationaux (CMN), et a été animée par Danièle Deal, directrice de la maîtrise d’ouvrages du CMN et par Joël Guérin, chargé d’opérations pour la maîtrise d’ouvrages. Les représentants des médias ont découvert les spécificités de ce chantier.
NR,Indre et Loire, 20/04, p.6

(Orleans) Châtelet, le cœur commercial de la citée

Il y a des souvenirs encore bien présents dans la tête de nombreux Orléanais. Il y a des traces encore bien visibles sur les murs de certains bâtiments du centre ancien. Le passé du quartier Châtelet, en particulier de ses halles, continue de faire battre ce coeur historique. L’endroit est, de longue date, le point de convergence de plusieurs marchés. À la fin des années 1870, le maire d’Orléans, Charles Sanglier, décide de les regrouper dans un ensemble architectural moderne, sur le modèle des halles de Baltard édifiées à Paris. Le projet est adopté en 1878. Après la suppression ou la modification de rues anciennes, la place du Châtelet devient un vaste carré au centre duquel sont implantées, entre 1882 et 1887, quatre halles en fer qui servent aux marchés de gros et de détail. Sur la droite, l’une des quatre halles, en lieu et place de la façade en verre d’Eurodif, abrite les attelages de chevaux qui stationnent là pour ravitailler les commerçants voisins (car le pourtour accueille de nombreux magasins) et les vendeurs des halles. Un siècle plus tard, l’équipement est dépassé. Le marché se dédouble.
+ Des halles de fer aux halles de verre
RC, Orleans, 21/04, p.8

(Beaugency) Les visiteurs sont venus en nombre découvrir la salle d’honneur rénovée

Ce week end, les Balgentiens ont redécouvert la salle d’honneur. Après l’inauguration officielle, la mairie a accueilli le public le samedi soir. En préambule, Franck Mas proposait le spectacle «La file d’attente». Une performance sonore qui a permis aux 300 personnes présentes de patienter avant l’ouverture des portes. Une fois la visite effectuée, les visiteurs ont apprécié la mise en lumière de l’édifice.Enfin, dimanche, les employés du service patrimoine ont mené la visite. À partir du 1er mai, la salle d’honneur retrouvera ses fonctions comme la célébration des mariages.
RC, Orleans, 21/04, p.21

(Ascoux) Le mystère du wagon SNCF dans le bois

A quelques centaines de mètres de la petite route reliant Ascoux à Vrigny, au bout d’un chemin de terre défoncé, un bosquet vert sort la tête des champs. Et au milieu, sans que personne ne puisse expliquer comment il est arrivé là, ni même quand, un antique wagon en bois – débarrassé de ses essieux – du type de ceux qui étaient en circulation en France entre 1896 et 1950. «On est pourtant à peutêtre cinq kilomètres de la première ligne de chemin de fer», estime, à la descente de son tracteur, le propriétaire du champ. Donc, quelque part, aussi un peu du wagon, et du mystère épais qui l’enveloppe désormais. Didier Pallu, exploitant la parcelle depuis 1989, et qui, il y a trois ans, la rachetait, affirme avoir toujours connu la voiture SNCF. «Je suis de Bouzonville, et, déjà, quand j’étais gosse, elle était là», assuretil face à Hervé Herment, archéologue à l’Inrap (pour Institut de recherches archéologiques préventives), tombé par hasard sur le wagon abandonné. Et qui, depuis, se pose la question de sa provenance.
RC, Loiret, 21/04, p.21

(Vierzon) La nouvelle vie de la Maison Tailleur

Lors du dernier Conseil municipal, avant de passer aux affaires financières, le maire a donné une information importante. Il s’agit de la Maison Tailleur dont beaucoup, depuis qu’elle est fermée, se demandent ce qui va en advenir. La réponse est inattendue. En effet, après plusieurs entretiens avec le directeur départemental des Affaires publiques, il a été décidé qu’elle pourrait abriter la Trésorerie qui ne peut, de toute façon, rester dans ses locaux actuels. La Maison Tailleur ne répond plus aux normes en vigueur et quelle que soit son  utilisation future, il aurait fallu procéder à de multiples travaux, rampe d’accès pour personnes à mobilité réduite, chauffage, remplacement des portes et fenêtres, électricité à refaire totalement…
L'Echo, 21/04, p.13

(Châteauroux) Tops du tourisme - Xavier Lelevé : le patrimoine et l’économie

Après avoir invité Didier Arino, directeur général associé de Protourisme, l’année dernière, les trois organisateurs des Tops du tourisme (NR, ADTI et Châteauroux Métropole) ont convié en 2015, Xavier Lelevé. Propriétaire des châteaux de Meung-sur-Loire et Beaugency, gérant de Arteus Event, Xavier Lelevé évoquera au court de cette soirée, le thème suivant : Le patrimoine historique, un enjeu économique. (intégral)
NR, Indre, 21/04, p.7

Saint-Martin-le-Beau : rassemblement samedi

Pour contrer la “ récupération politique ” et les rumeurs, le maire de Saint-Martin-le-Beau appelle les habitants à se rassembler, samedi. De toutes les dégradations commises cette nuit-là, la plus traumatisante est bien la propagation de l’incendie de six voitures à la toiture de l’église du village, une bâtisse du XIIe siècle, classée monument historique, sur laquelle la municipalité souhaite concentrer ses efforts.
Aujourd’hui mardi, dans la matinée, trois architectes, dont celui des Bâtiments de France, vont se retrouver sur place, à Saint-Martin-le-Beau, «pour voir ce qu’il est envisageable de faire», a annoncé le maire, hier. Après la pose des étais et les travaux de consolidation effectués samedi, des bâches devraient couvrir l’édifice religieux dont le toit a été totalement détruit par l’incendie. Ces protections n’étaient pas encore posées hier. L’église appartient à la municipalité, qui n’a pas encore reçu de la part des experts une estimation du coût des réparations.
NR, Indre et Loire, 21/04, p.4

(Langeais) Le pont de Langeais au fil de la Loire

Ce n’est pas petite gloire que d’être pont sur la Loire, on voit à ses pieds couler la plus belle des rivières. Jean de La Fontaine avait raison… sauf sur un point : rivière ! Que nenni ! Fleuve, et le plus long de France, royal de surcroît. L’exposition des Amoureux du vieux Langeais, qui ouvrait vendredi le festival des mots 2015, en présente tous les aspects de manière quasi exhaustive. Un fléchage au sol aide le visiteur à une découverte chronologique de panneaux didactiques sur les ponts, des ponts-rues du moyen-âge à leur essor au XIXe, leur importance stratégique dans les  conflits… Avant d’aborder l’histoire DU pont, vedette de l’exposition, celui de Langeais, dont l’actuel est la 5e version !
NR, Indre et LoireW, 21/04, p.20

(Loches) La cité royale va-t-elle faire peau neuve ?

C’est une façade que l’on ne voit pratiquement que d’en bas. Et c’est pourtant la plus belle. Bientôt, on devrait entrer dans le logis royal par sa terrasse qui domine la vallée de l’Indre. Fini l’escalier qui attire directement le visiteur à l’intérieur du monument et lui masque l’aile majestueuse qui surplombe Loches. Sophie Coulon, directrice du service culture au conseil départemental, l’a dévoilé jeudi après-midi lors de la visite de presse de l’exposition consacrée à François Ier. «L’idée, c’est aussi de faire le lien, avec ce panorama, entre la cité royale et la ville», a-t-elle précisé. On n’en est encore qu’au stade du projet, mais il fait son chemin. La réflexion avait été engagée par la précédente majorité départementale, elle se poursuit avec la nouvelle.
NR, Indre et LoireW, 21/04, p.22

(Amboise) La faïence de Gien exposée au château

La saison d’animations touristiques d’Amboise (Indre et Loire) ne manque pas de célébrer les 500 ans du sacre de François Ier. Le  souverain a, en effet, fréquenté le château d’Amboise dans sa jeunesse. Une visite thématique rappelle son parcours tous les dimanches, à 11h30, au château, jusqu’au 13 septembre. Cette visite est complétée par une exposition de faïences, provenant en particulier de Gien.  Les faïenciers, en effet, ont été très inspirés par ce roi de France amateur d’art, passionné par la Renaissance italienne, qui avait fait venir Léonard de Vinci au château. Le prix de la visite est compris dans le billet d’entrée. Les pièces provenant de Gien, mais aussi de Blois et de Tours, sont visibles jusqu’au 16 novembre. (intégral)
RC, Orleans, 22/04

(Orleans) L’Institut, écrin de choix pour musiciens et mélomanes

Dans le cadre de la manifestation Patrimoine et musique proposée par le label Ville d’art et d’histoire de la ville, Pauline Marton invite à la découverte de la salle de l’Institut, précieux nid de musique de chambre orléanais. Place de l’Étape, face à la cathédrale et à l’HôtelDieu, c’est en 1841 que débute la construction de l’Institut réalisé par François-Narcisse Pagot, architecte de la ville. Le 9 février 1844, date d’ouverture, le bâtiment comportait alors une grande salle de concert de 585 places, peinte en gris perle et or, «d’un effet très gracieux» selon Le Foyer, un journal de l’époque.
RC, Orleans, 22/04, p.12

(Châtillon Coligny) Table des connétables restaurée : la convention de partenariat signée

Samedi après midi se tenait la dernière réunion pour la souscription pour la restauration de la table des connétables se trouvant dans le musée de Châtillon Coligny. Après que les Amis du musée aient retracé la lignée des Montmorency et la dynastie des ébénistes de la famille Jacob, concepteur de cette table, Bernard Vella a expliqué le fonctionnement de la Fondation du patrimoine, puis a pris place à la table afin de parapher la convention de souscription de dons entre la commune et la Fondation du patrimoine. (intégral)
RC, Loiret, 22/04

(Le Subdray) Un parcours pour ne pas oublier

C’est à l’occasion d’un parcours découverte de pratiquement cinq kilomètres, que l’association Patrimoine et mémoire du Subdray en présence d’élus locaux dont le maire Corinne Suplie et la présidente départementale de l’Office nationale des anciens combattants et victimes de guerre, Dominique Lefelle inaugurait dimanche, le parcours retraçant la ligne de démarcation qui traversait la commune. Les quelque soixante dix personnes qui ont effectué le parcours ont ainsi pu se replonger dans cette triste époque mais ont aussi rendu hommage à tous ceux et celles qui sont tombés sur cette  ligne de démarcation qui allait pour le Cher, de Thénioux à Apremont sur Allier.
Le Berry, 22/04, p.12

(Châteauroux) Les moulins du Berry du Moyen Age à aujourd’hui

Un bel ouvrage sur les moulins du Berry vient de paraître chez Geste Éditions. Riche de plus de trois cents illustrations, il invite à redécouvrir un patrimoine encore très présent sur le bord de nos rivières, et plus que jamais d’actualité avec la question des seuils et de la «continuité écologique» prônée par les dernières lois sur l’eau. L’auteur, Guillaume Cotinat, docteur en histoire, y livre le fruit de plusieurs années de  recherches menées dans les archives et sur le terrain. Il redonne vie aux vieux moulins traditionnels à l’oeuvre dans les campagnes depuis le Moyen Age jusqu’au milieu du XIXe siècle. Il décrit la diversité de leurs aménagements hydrauliques, le nombre et la disposition de leurs roues, les nombreuses applications dont celles-ci étaient susceptibles, et s’attarde bien évidemment sur les meules qui étaient extraites de maintes carrières locales. Guillaume Cotinat, «Moulins du Berry», Geste Éditions, 288 pages, 35 €. (intégral)
NR, Indre, 22/04

(Huisseau-sur-cosson) La vieille église mise en valeur

Les chantiers Jeunes de Vineuil interviennent sur la commune de Huisseau-sur-Cosson pour réaliser la mise en valeur de la vieille église. Les vacances de printemps arrivent et l’association intervient le matin dans les communes autour de Vineuil et l’après-midi est consacrée à la découverte d’activités ludiques et/ou culturelles. Divers ateliers, dont un sur le bois, sont proposés et en particulier un chantier à Huisseau-sur-Cosson pour réhabiliter la vieille église qui se trouve derrière la médiathèque. Depuis 2014, «les chantiers jeunes» ont commencé la remise en valeur grâce à la participation des jeunes encadrés par un tailleur de pierre en retraite et passionné. La vieille église a déjà révélé quelques secrets quant à la provenance des pierres, et la période de construction. (intégral)
NR, Indre et Loire, 21/04, p.4

(Tours) Le chantier Mame vu par un reporter graphique

Gérard Boivin aime deux choses dans la vie : le dessin et les rencontres. Ce dessinateur autodidacte, arrivé à Tours en 2006, voit d’ailleurs «le dessin comme facilitateur de contacts». Le remarquable livre de croquis qu’il a édité sur le chantier du tramway de Tours, qu’il a suivi pendant deux ans – «à partir du moment où les travaux ont débarqué place Jean-Jaurès» –, atteste non seulement de ses deux passions mais aussi de son talent. Avec une patte particulière et l’idée originale de dessiner en noir et blanc en faisant ressortir les barrières orange du tram. Une expérience qu’il a renouvelée avec le chantier Mame, sur lequel il est resté pendant neuf mois, avec la réalisation de 80 dessins sur papier kraft cette fois-ci. Un minutieux travail qu’il montre dans un livret (*), mais qui mériterait tellement mieux.
(*) 10 euros, sur le site : gerard-boivin.odexpo.com
NR, Indre et Loire, 23/04, p.12

(Ferrière Larçon) Chacun peut apporter sa pierre au lavoir

Construit dans l’entre deux guerres, tombé en désuétude après l’avènement massif des machines à laver, le lavoir a vu son bâtiment détruit et son bassin comblé probablement au début des années 1970. Une association locale, «Ferrière-Larçon Histoire & Patrimoine», conduite par Françoise Chenoffe, a entrepris depuis 2011 un chantier associatif, entièrement constitué de bénévoles. Le pari initial, tenu à ce jour, était la reconstruction des murs adjacents ainsi que du lavoir qui bordait autrefois le Larçon, en n’utilisant que des matériaux de récupération. Ce chantier encadré par Émilien Durand, maître de stage, maçon, tailleur de pierre, est l’occasion également de stage gratuit de « maçonnerie à l’ancienne».
NR, Indre et LoireE, 23/04, p.18

(Neuvy-le-roi) L’Étoile bleue va s’exposer à la bibliothèque

Ce vendredi 24 avril, à partir de 18h30, la bibliothèque municipale associée de Neuvy-le-Roi risque d’être trop petite pour accueillir les visiteurs lors de sa soirée «Et si on parlait des maisons closes ?» Une exposition préparée par le photographe Philippe Lucchese va faire revivre en couleurs douces ou sépias la sensualité de l’ancienne maison close tourangelle tout en avouant «c’est une véritable renaissance, un parfum de femme du XIXe siècle».
NR, Indre et LoireE, 23/04, p.24

(Lémeré) La fondation du patrimoine au secours de l’église

Témoin de la vie du village depuis de nombreuses générations, l’édifice Saint-Hilaire, a besoin de soins. Martine Juszczak, le maire, a signé la semaine passée, entre la municipalité et la Fondation du patrimoine, représentée par son délégué départemental J.- P. Dechelle, une convention d’appel aux dons pour la réfection de l’église. 417.000 euros de travaux envisagés Le monument dont les origines remontent au XIIe siècle avait été agrandi par la famille de Beauvau, propriétaires du château du Rivau au XVIIe siècle, avant d’être classé monument historique en 1921. Le dossier propose un projet de restauration en plusieurs phases dont le coût global est estimé à 417.000 €. Malgré les fonds publics apportés dans le cadre d’une subvention à hauteur de 166.840 €, le financement est incompatible avec les finances communales. La mise en sécurité du clocher devrait commencer à l’automne.
NR, Indre et LoireW, 23/04, p.19

Dernière touche à la restauration de l’orgue

C’est un chantier de 20.000 € qui se termine en l’église Saint-Cyr. Cette fois, c’est l’orgue qui a été rénové. Un bel ouvrage qui date de 1850 mais qui a été profondément restauré en 1953. «Depuis, rien n’avait vraiment été fait, explique le facteur d’orgue, Claude Jaccard. Il y a eu un gros nettoyage des 790 tuyaux manuels avant l’hiver, mais il y avait une seconde opération à réaliser sur toutes les basses de l’instrument.» Un travail sur tout un ensemble d’électro-aimants qui ont été changés, car ils étaient oxydés. Dès lors, l’orgue va retrouver des basses ; et la musique, davantage d’assise.
NR, IndreE, 23/04, p.13

(Vierzon) Le bowling en piste pour septembre

«Incroyable ! Superbe ! Magnifique !» Les superlatifs s’échappent de la bouche des visiteurs aussi vite qu’une boule de bowling roulant droit sur les quilles.Hier matin, les associés de la SARL L’envol, locataires du site, les représentants des collectivités locales et de l’État, les architectes et les artisans se sont retrouvés au B3 pour une visite du chantier du bowling, avant la signature du bail. Pour les architectes du cabinet Bruhat et Bouchaudy (Vichy, Allier), il s’agissait «de mettre en valeur ce bâtiment de type Eiffel, qui a abrité la Société française en conservant, entre autres, «le ton gris un peu soutenu». L’entrée, côté cinéma, donne sur une large allée en briques rouges, qui longe la façade, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1999. Une allée, comme une rue intérieure, qui s’ouvrira sur le bowling en septembre et sur «de futurs aménagements», glisse le député et maire Nicolas Sansu.
Le Berry, 24/04, p.17

(Nozieres) L’église Saint-Paxent va être restaurée

Une grande opération a débuté mardi soir dans le petit village de Nozières. Un grand projet est en bonne voie. L’église Saint Paxent date des XIIe et XIIIe siècle avec une architecture romane, inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1971. Elle a besoin de grands travaux : toiture, enduits extérieurs et intérieurs, le dallage et l’électr icité. Pour Jacqueline Mallard, maire de la commune «cette église c’est notre histoire, notre passé, nos racines, nous devons laisser à notre descendance une église restaurée». Une solution fut trouvée avec l’aide de la fondation du patrimoine, représentée mardi à la mairie du village par François Gréau, délégué régional et Jean Destruys responsable du secteur Boischaut.
Le Berry, 24/04, p.17

(Saint Priest la Marche) Une convention pour restaurer le lavoir

Saint Priest la Marche est nichée à la charnière du Berry, du Limousin et de l’Auvergne. Un véritable carrefour géographique et culturel, riche de nombreux centres d’intérêt patrimoniaux, à l’exemple de la source de la rivière Indre ou du point culminant de la région Centre, le Mont Magnoux, situé sur la commune mitoyenne de Préveranges. La municipalité de Saint Priest et son maire Jean Giraud oeuvrent pour la préservation et la mise en valeur du patrimoine local. Aujourd’hui, c’est un fleuron communal qui fait l’objet de nombreuses attentions. En l’occurrence, le lavoir qui trône en plein coeur du bourg, non loin de la halle précitée. En effet, la commission permanente de la Région Centre vient d’accorder une aide financière d’un montant de 4.600 euros à la commune en vue de l’aménagement du lavoir et de ses abords. C’est en début de semaine qu’a eu lieu à la mairie la signature officielle relative à la convention d’attribution de subvention régionale.
Le Berry, 24/04, p.26

(Mignières) Le propriétaire restaure son château avec les recettes des entrées

«Beaucoup de choses ont 200 ans ici», lance Bruno Boulard, le propriétaire du château des Boulard. La création d’événements est la solution qu’il a trouvée pour récolter des fonds et les réinvestir dans la bâtisse. Avec sa casquette de chef d’entreprise, l’artisan dans l’audiovisuel, gérant de la société GBB productions, propose son Salon des plantes, depuis cinq ans : «La recette des entrées servira à restaurer les marches du perron. Elles ont gelé et se sont fissurées». Bruno Boulard envisage de créer très prochainement l’association Les Amis du château des Boulard et d’élargir la palette des événements proposés pour financer la sauvegarde du bâtiment : «On aimerait créer d’autres choses comme un festival consacré à l’audiovisuel ou au théâtre. Regardez, la scène est toute trouvée». Il désigne la terrasse surélevée derrière le château, côté étang. Le cinquantenaire signale l’importance des travaux accomplis depuis son achat de la propriété, en 2004, avec son épouse : «On a sauvé le château de la ruine. L’eau coulait à l’intérieur, les arbres poussaient dans les bâtiments annexes et le parc était en friche». Beaucoup de travaux ont été réalisés par les nouveaux propr iétaires : «On nous a pris pour des dingues.»
L'Echo, 24/04, p.6

(Le Noyer) Un nouveau portail à l’église

Un accord a été signé entre la commune, propriétaire de l’église Notre Dame, et la Fondation du patrimoine représentée par François Gréau, délégué départemental. Ce dernier concerne le financement d’une nouvelle phase de travaux à l’église, à savoir la rénovation du portail. L’édifice religieux, qui date de la fin du XVe siècle, a déjà fait l’objet de nombreux travaux de restauration depuis 2001 : réfection de la statue du portail, de la charpente, la toiture et la voûte. L’association des Amis de Notre Dame, représentée samedi par André Millérioux, a longuement œuvré pour faciliter cette rénovation avec, en particulier, l’organisation régulière de concerts au profit de l’église. Pour cette nouvelle phase de travaux, un état des lieux a été réalisé en amont avec un montant estimé à 45.000 euros hors taxes.
Le Berry, 25/04, p.26

(Chartres) Un mécénat venu des États-Unis

C’est la concrétisation d’un projet lancé il y a plusieurs années. La baie 140 de la cathédrale de Chartres, dite «des boulangers», bénéficie d’une opération de restauration depuis la mi-avril. Une initiative portée par l’association American friends of Chartres (AFC), explique sa présidente, Dominique Lallement : «Nous avons signé une convention avec la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) et nos amis de l’association Chartres sanctuaire du monde. C’est un peu le couronnement de notre amitié, car AFC a été créée il y a dix ans.» Cette baie 140 se compose de deux lancettes et d’une rose, pour une surface totale d’environ 50 m2. Démontée il y a plus de deux semaines, la baie va retrouver sa splendeur d’origine dans l’atelier de Claire Babet, maître verrier à La Bourdinière Saint Loup.
L'Echo, 25/04, p.8

(Montlivault) Bateaux à l’eau : Kaïros a accompli sa mission

A la manoeuvre de sortie de la toue cabanée et du bac de Loire, hier matin, Vincent Aldebert, président de l’association Marins du port de Chambord confiait : «La difficulté est d’extraire le bac qui n’est pas dans l’axe des portes de l’atelier». Montlivault 10h, rue du Val, la grue géante est au rendez-vous, les badauds aussi. Flottant dans les airs au bout de l’élingue de la grue, la toue est posée sur une semi-remorque, embarquée immédiatement au port de Saint-Dyé. C’est au tour du bac, une majestueuse embarcation de 12 mètres de long, de prendre la route. A Montlivault comme à Saint-Dyé, l’événement ne passe pas inaperçu. Gérard Chauveau, maire de Montlivault immortalise l’instant avec son appareil photo. «C’est un événement d’autant que le bac va rester dans la commune» commente-t-il, ravi. En effet afin de renouer avec les barques des passeurs comme il y a deux siècles, le bac de Loire effectuera des promenades entre Montlivault et Cour-sur-Loire.
Nr, Loir et Cher, 25/04, p.3

(Saint martin le Beau) Urgences Patrimoine : une association alertée

Relevons nos pierres pour relever la tête. Le slogan est utilisé partout en France par l’association Urgences Patrimoine quand il s’agit de restaurer un édifice, public ou privé. Alertée sur l’incendie de l’église de Saint-Martin-le-Beau par la déléguée régionale Sabine de Freitas, qui est en Touraine, la présidente nationale de l’association est venue sur les lieux. Le hasard a voulu qu’elle soit en visite à L’Étoile bleue à Tours.
Alexandra Sobczak, la présidente d’Urgences Patrimoine, a donc fait une visite du sinistre et rencontré des acteurs locaux. «Cet incendie est un accident regrettable et notre rôle est de venir en aide à la commune. Ce drame sensibilise beaucoup et éveille les consciences. Notre rôle est aussi d’apporter un soutien psychologique sur un tel drame, explique-t-elle avant d’ajouter, Je m’adapterai aux demandes de la commune. On doit travailler main dans la main.» L’association, qui mise d’abord sur la communication par les réseaux sociaux, a créé sur Facebook une page dédiée à l’église de Saint-Martin-le-Beau, en partenariat avec la mairie. Elle prépare une vidéo qui sera aussi mise en ligne et apporte une suggestion : «Toutes les communes qui s’appellent Saint-Martin pourraient faire un parrainage.» (intégral)
Nr, Indre et Loire, 25/04

(Montbazon) Convention pour un contrat

Animation inhabituel le lundi dans la forteresse, où le vice président de la Région, Jean-Marie Beffara, est venu signer une convention qui lie la Région et l’Association du donjon, représentée par Jean-Yves Aldassoro, pour l’embauche de Nicolas Cirotte en qualité de chargé de développement. Nicolas a gravi tous les échelons au sein de la forteresse depuis 2011 avant d’obtenir ce contrat lui garantissant un emploi pour trois ans. Il possède une licence européenne en tourisme, un diplôme de guide conférencier, il a donc toutes les qualités pour réussir au sein de l’association du donjon. Un recrutement qui sera bénéfique pour la prochaine saison touristique de la forteresse. (intégral)
Nr, Indre et LoireW, 25/04

Notre-Dame de Rigny à l’honneur

Le 26e concours national pour la Sauvegarde du patrimoine vient de dévoiler son palmarès. On y trouve parmi les lauréats l’association Notre-Dame de Rigny, que préside Marc Jacquet. Un diplôme d’honneur est ainsi attribué pour la restauration de l’église romane, joyau d’architecture sauvé, protégé et patiemment restauré par le Dr Jacquet, qui y oeuvre depuis maintenant 32 ans ! Déjà récompensée en 2012 par la fondation Vieilles maisons françaises, l’association se verra remettre cette distinction prochainement à Paris, en présence de son jury composé de représentants des ministères, d’architectes des Bâtiments de France, et de sociétés qui soutiennent cette action de la SPPEF (Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France). Voilà une marque de reconnaissance Ô combien méritée par ce passionné qu’est l’ancien élu et praticien du Ridellois, aujourd’hui âgé de 89 ans, qui n’a jamais compté son temps, ni son énergie pour mener à bien cette oeuvre exceptionnelle. (intégral)
NR, Indre et LoireW, 25/04

(Amboise) Un voyage poétique sur les murs du Clos Lucé

Léonard de Vinci avait inventé le principe de la «Camera obscura», Lla chambre noire, ancêtre de l’appareil photo, comme un outil de perspective au service de la peinture. Maia Flore a suivi ses traces. Elle a mis la photographie et la technologie numérique au service de la création d’un tableau, composé comme une peinture. François Saint-Bris, le directeur du château du Clos Lucé, à Amboise, a rappelé ce contexte, hier matin lors du vernissage de l’exposition «Imagine France», qui prend place pour deux semaines dans la halle du site cher à Léonard de Vinci. Chaque année, une grande exposition sur l’univers de la création marque le début de la saison au Clos Lucé. Mais cette année 2015 sera aussi marquée par la grande reconstitution de Marignan, fin juillet.
NR, Indre et LoireE, 25/04

(Beaugency) Les travaux de l’Observa’Loire ont débuté

Depuis le début du mois, les travaux de réhabilitation de la tourelle du parc Thérel ainsi que ceux d’aménagement de la terrasse et de ses accès, réalisés par l’entreprise balgentienne Cesaro, ont débuté. En trois phases, ils permettront de donner un nouveau visage à la tourelle qui deviendra un Observa’Loire, lieu d’observation privilégié de la Loire. La première phase des travaux permettra, par l’abattage, l’élagage et le dessouchage des arbres et arbustes, de créer un cheminement entre l’esplanade de l’Observa’Loire et le sentier déjà existant qui longe le centre aquatique.
RC, Loiret, 26/04, p.14

(Le Moulinet sur Solin) L’église retrouve une seconde jeunesse

Les travaux de restauration de l’église Saint Philippe du MoulinetsurSolin sont lancés depuis début avril. Les toitures et les façades avaient souffert des outrages du temps. Ce projet, en vue d’une réouverture au public, est le plus important du troisième mandat de Marie-Christine Meunier, maire de la commune. L’édifice est fermé depuis cinq ans, pour des raisons de sécurité. «C’est notre seul lieu de rencontre», déplorait l’élue, il y a quelque temps, annonçant alors qu’une souscription serait lancée. Le montant total des travaux est estimé à environ 300.000 €. Ceux ci concernent la toiture, les façades et leurs enduits, les voûtes et enduits intérieurs. Une somme colossale pour ce village de 143 habitants, dont le budget de fonctionnement est de 130.000 €.
RC, Loiret, 26/04, p.14

(Saint-Martin-le-Beau) Travaux dès demain

Des étais ont été installés en plusieurs endroits de l’édifice religieux. Et les architectes sont à pied d’oeuvre pour imaginer au mieux la restauration de l’église.
Une première phase de travaux doit débuter dès ce lundi, et ce, pour trois semaines. Il s’agira de mettre l’édifice du XIIe siècle hors d’eau. (intégral)
Nr, Indre et Loire, 26/04

Source : lefigaro.fr

Pillages culturels : l'Allemagne et l'Irak unis contre Daech

INFOGRAPHIE - Les deux pays ont annoncé être prêts à déposer, auprès de l'Assemblée générale de l'ONU, une résolution demandant de sanctionner les responsables des destructions de sites historiques.

D'une même voix, l'Allemagne et l'Irak ont annoncé ce mardi leur intention de proposer à l'Assemblée générale de l'ONU une résolution contre le pillage et la destruction de sites archéologiques par les combattants de Daech. Ce projet sera présenté dans les prochains jours et pourrait être adopté en mai.
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Source : lefigaro.fr

La National Gallery de Londres entame une nouvelle grève

Quelque 250 employés du prestigieux établissement culturel ont de nouveau manifesté pour protester contre un plan de privatisation du musée, entraînant la fermeture de plusieurs salles d'exposition.

Ils comptent se battre jusqu'au bout. Les employés de la National Gallery sont de nouveau en grève toute cette semaine ainsi que le vendredi 1er mai. Ils demandent le report de la publication de l'appel d'offres pour la privatisation des services aux visiteurs du musée, prévue juste avant les élections législatives du 7 mai.
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Source : latribunedelart.com

La Semaine de l’Art n° 42 - 8/4/15 - Invité : Emmanuelle Brugerolles

Mercredi 8 avril 2015, nous avons reçu Emmanuelle Brugerolles, conservatrice à l’École nationale supérieure des beaux-arts en charge des dessins.
Nous l’avions déjà inviée l’année dernière, mais un incident technique avait empêché l’enregistrement de l’émission.
Ecouter l'émission

Enrichissement des musées

Source : latribunedelart.com

Un paysage de Dahl acheté par le Nationalmuseum de Stockholm

Né en Norvège et mort à Dresde, Dahl eut pour mécène un Danois qu’il rejoignit en Italie : en 1820, en effet, le prince Christian Frederik, futur Christian VIII du Danemark, l’invita à Naples, dans la villa Quisisana. C’est une vue depuis la terrasse de cette demeure, donnant sur la baie dominée par le Vésuve qu’a récemment achetée le musée de Stockholm à la galerie Daxer & Marschall à Munich ; le tableau était passé en vente chez Lempertz le 11 mai 2013.
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Source : latribunedelart.com

L’hôpital Richaud sauvé par Versailles

16/4/15 - Restauration - Versailles, ancien hôpital Richaud - Incontestablement, il faut féliciter la ville de Versailles, et son maire François de Mazières, d’avoir sauvé l’hôpital Richaud.
Nous avions longuement parlé sur La Tribune de l’Art (voir les articles) du long martyre que l’État français, et notamment plusieurs ministres de la Justice, ont fait subir à ce monument insigne, magnifique, construit au cœur de Versailles. Nous ne rappellerons pas ici son abandon, sa dégradation rapide et les différents incendies qu’il a subis, qui sont une nouvelle preuve de l’impéritie de nos gouvernements successifs dès qu’il s’agit du patrimoine.
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Source : lemonde.fr

Un tableau d’Ingres retrouvé par hasard dans le Jura

C’est à l’occasion d’un inventaire, à l’automne, que la découverte a été faite : le grenier de la chapelle de l’Hôtel-Dieu de Lons-le-Saunier, dans le Jura, abritait un tableau de Jean-Auguste-Dominique Ingres, ont révélé mercredi 22 avril les quotidiens locaux Les Echos du Jura et Le Progrès.
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Source : lefigaro.fr

Le Mobilier national dans tous ses états

Ébénistes, spécialistes des lustres, des textiles et des bronzes…Les professionnels du Mobilier national ouvrent leurs ateliers de restauration. L'exigence au service de la nation.

On ne dira jamais assez à quel point les collections publiques françaises de mobilier sont fabuleuses, proches de la caverne d'Ali Baba. En région parisienne, 100.000 objets - tapis, lustres, sièges, bureaux, vases, statues - sont entreposés dans d'immenses réserves d'État.
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