Patrimoine région CentreSource : Panorama de presse de la DRAC(Bourges) La fontaine de fer est comme neuveUne vingtaine de personnes étaient réunies samedi matin derrière les grilles de la fontaine de fer, dans la rue du même nom, située près de l’avenue Marx Dormoy. L’heure était à la célébration de la remise des clefs de la fontaine en question à Philippe Mousny, adjoint en charge des travaux et de l’accessibilité, après la rénovation de l’édifice. Pendant trois mois, chaque samedi du dernier printemps, sept adhérents de l’association Cobaty se sont relayés pour donner un coup de fraîcheur à cette fontaine datant au moins du XIIe siècle.
Le Berry, 03/10, p.9(Sainte Solange) Du nouveau pour la chapelleUn nouveau plan de financement a été approuvé pour les travaux de restauration de la chapelle, sans l’organisme de la Fondation du patrimoine. Ainsi, les travaux de la charpente et de la couverture seront faits par l’entreprise Dangeron pour 26.453 euros HT. La rénovation des murs extérieurs revient à l’entreprise Trouvé pour 17.750 euros HT
et celle des trois vitraux plus les protections, va à l’entreprise Verre Jade pour 13.986,48 euros HT. (intégral)
Le Berry, 03/10(Chartres) Une toile adjugée 59.000 €La vente aux enchères de la bibliothèque et de souvenirs de l’amiral Ferdinand Hamelin (1796 1864), qui s’est déroulée samedi, à la galerie de Chartres, a été le cadre de plusieurs ventes assez exceptionnelles. Dans la salle d’abord, où un Brésilien, spécialement venu pour l’occasion, a déboursé 59.000 € pour acquérir une toile du XVIIe siècle représentant un panorama de la baie de Rio. Toutes les autres ventes ont eu lieu via Internet ou par téléphone. Le récit du voyage de Jules Dumont d’Urville, à bord de l’Astrolabe, a ainsi été adjugé 32.000 € et le recueil de photographies d’Édouard Baldus : 16.500 €. (intégral)
L'Echo, 03/10(Chartres) « Il faut populariser le vitrail »Le Centre international du vitrail (CIV), et plus particulièrement son école, propose une nouvelle session de conférences et d’ateliers de fabrication du vitrail. Jean-François Lagier, directeur, présente le fil conducteur de ce cycle : « À Chartres, nous sommes plongés dans le contexte emblématique de la cathédrale. Notre ville est mondialement connue pour cela. Et cela va en croissant. Malgré tout, l’art du vitrail, son histoire, passée ou moderne, demeure souvent inconnue. » Au total, depuis le 1er octobre, vingt cinq cycles thématiques de cours et dix ateliers de pratique artistique permettront de « populariser le vitrail, de s’initier à l’histoire des arts dans le contexte emblématique du vitrail à Chartres. Cela durera près d’une année scolaire mais chacun est libre de choisir la matière qui lui plaît. C’est une mise en perspective culturelle pour comprendre ce qui entoure le vitrail, comme l’histoire et le côté technique des artistes, ce qui n’est pas le moins important. »
L'Echo, 03/10, p. 12(Néron) L’église Saint-Léger se refait une beautéLa commune de Néron a signé, samedi après midi une convention avec la Fondation du Patrimoine, afin de collecter des fonds pour la restauration de l’église Saint Léger, classée à l’inventaire des monuments historiques. Cette signature est intervenue la veille de la Saint Léger, fête patronale du village. C’est dans le choeur de l’église même que les partenaires se sont installés, pour procéder à la signature de cette convention, le début d’une souscription de mécénat populaire et d’entreprises. « La rénovation de notre église mobilise toutes les associations, les habitants et les élus », a souligné le maire, Geneviève Le Névé. L’église, des XII et XVIe siècles, a subi de nombreux remaniements qui ont affecté les éléments anciens, comme la charpente en carène de bateau renversé. Des fissures sont apparues, des infiltrations ont endommagé les murs. Fermée au culte et au public en 1998, à cause de son état menaçant, l’église a pu rouvrir ses portes en 2003 après des travaux d’urgence de consolidation et de rénovation, grâce à la ténacité de l’association locale du patrimoine. Les travaux restant à entreprendre pour l’état sanitaire de l’édifice religieux sont estimés à 800.000 euros.
L'Echo, 03/10, p. 20(Tours) Les Illusions de la cathédrale c’est ce soir ou l’an prochainC’était une première. Un grand spectacle son et lumière projeté sur la façade de la cathédrale Saint-Gatien, autour du personnage de saint Martin, pouvait s’annoncer comme une dépense municipale inutile, certains parlant d’un concept déjà vu dans de nombreuses villes depuis longtemps. Mais en confiant la mise en scène à Damien Fontaine, qui a déjà montré son talent à la fête des Lumières de Lyon ou au château d’Amboise, la Ville a remporté l’adhésion de tous… ou presque. Il est déjà acquis que le spectacle est reconduit pour les deux prochaines années « avec entre 20 et 30 % de scénographie renouvelée chaque année », complète l’élu. D’autres modifications sont envisagées pour réduire les nuances pour les riverains : réduire l’amplitude horaire entre les deux spectacles, réduire la durée dans le temps, travailler sur la diffusion du son. Christophe Bouchet, adjoint au rayonnement, confirme également que « la cathédrale n’est que le point de départ d’un plan d’illumination de la ville jusqu’en 2019. Nous allons travailler sur d’autres bâtiments comme l’hôtel de ville, la basilique Saint-Martin, le théâtre… »
NR Indre et Loire, 03/10, p.10(La Ferté Saint Aubin) Un patrimoine solognot en grand dangerSamedi, l’association ATBS (les Amis des tuileries et briqueteries de Sologne) organisait une belle exposition sous la halle aux grains, sur le thème de la brique de Sologne. Créée en mai 2016 afin de sauvegarder, dans un premier temps, la briqueterie de Pont Long, à Marcilly en Villette, mais aussi d’étendre son activité vers d’autres sites, l’association a pour objet la sauvegarde et la valorisation des témoignages d’une activité caractéristique de la Sologne, la fabrication de matériaux de construction en terre cuite, telles que les briques et les tuiles. Les bâtiments de Pont Long, sur une parcelle de 7.500 m2, ne sont plus entretenus depuis de nombreuses années et le GRAHS (Groupe de recherche archéologique et historique de Sologne) qui avait visité le site, a constaté une dégradation inquiétante de celui ci. Le propriétaire souhaite vendre l’ensemble. L’association n’a pas d’autre choix que d’acquérir ce site afin de maîtriser les projets de rénovation des bâtiments. Leur sauvegarde nécessite des travaux d’urgence, mise hors d’eau des toits des séchoirs et recerclage du four. Il faut étayer la charpente, solidifier l’infrastructure des bâtiments et bâcher l’ensemble. Le coût de ces opérations est estimé environ à 40.000 €, hors cerclage du four. Le projet de l’association aura besoin de tous les soutiens publics ou privés afin de sauver le site de la briqueterie de Pont Long et en faire un outil d’échanges pédagogiques et culturels.
RC Orleans, 04/10, p.22(Gy les Nonains) La cloche restaurée de retour dans l’égliseLe retour de la cloche Marie-Bénigne a été fêté à l’église Saint Sulpice de Gy les Nonains. Le maire André Baron avait notamment invité les sénateurs Éric Doligé et Jean-Noël
Cardoux, ainsi qu’Hugues Saury, le président du conseil départemental du Loiret et Bernard Vella, délégué de la Fondation du Patrimoine pour le Loiret. C’est l’entreprise Bodet,
de Trémentines, qui s’est chargée de la restauration. Le coût de la réparation s’est élevé 16.885 €. La direction régionale des affaires culturelles a financé 50% du chantier (25 % du département). Le reste a été financé avec l’aide de la Fondation du patrimoine, via une souscription publique.
RC Loiret, 04/10, p.19(Bourges) La municipalité souhaite engager de gros travaux dans ce site classé monument historiqueL’hôtel Lallemant va se refaire une beauté. De la toiture aux pavés de la cour haute en passant par les parquets, la ville envisage de redonner un peu de son lustre d’antan au site classé monument historique en 1840. Le Berry républicain a mis la main sur un marché public récemment ouvert par la municipalité – propriétaire des lieux depuis 1826 – pour « une étude de maîtrise d’oeuvre en vue de travaux de couverture et de mise en valeur » du site. Le document municipal dresse l’inventaire des actions à mener sur l’hôtel Lallemant – devenu en 1951 le musée des arts décoratifs – et fait suite à la sonnette d’alarme tirée il y a un an par l’architecte des bâtiments de France (ABF), Paul Carvès. Priorité des priorités, les travaux de couverture. L’ardoise du musée montre quelques signes de faiblesse. En septembre 2015, lors d’une visite, l’ABF, qui avait listé les « travaux nécessaires à la sauvegarde » du site avait pointé du doigt « une porosité et un délitement des ardoises ». Ce n’est pas tout… Lors de cette même inspection, le monsieur patrimoine du Cher avait constaté que « quelques parties » de la charpente « se délitent ». Un diagnostic doit être réalisé et les parties encore non traitées doivent l’être. L’ABF était également descendu à la cave. Mauvaise surprise devant des calcites et des stalactites qui se sont formées avec « une humidité importante du fait que les eaux pluviales s’infiltrent depuis la cour pavée ». Pour y remédier, des travaux de collecte d’eaux pluviales de la cour haute sont envisagés.
Le Berry, 03/10, p.9(Chartres) Une selle unique en FranceDix ans après sa découverte, dans la cour du château de Senonches, une selle de chevalier peut être admirée aux Archives départementales. Exposée aux côtés de sa reconstitution, réalisée par des spécialistes, l’originale date de la seconde moitié du XIVe siècle. La commissaire de l’exposition, Émilie Frenck,
explique en quelques mots la « présumée » histoire de cette selle : « Présumée car, en histoire, rien n’est complètement sûr. Mais sur celle ci, nous avons retrouvé les armes de la famille de Morhier, seigneurs de Villiers le Morhier. L’hypothèse d’une prise de guerre ou d’un cadeau peut être émise, mais toujours avec prudence. » Quoi qu’il en soit, les chercheurs sont tombés, par hasard, sur un objet rare et historique.
L'Echo, 04/10, p.7(Romorantin) Fabrique Normant : le chantier touche à sa finGigantesques. Le mot n’est pas trop fort pour qualifier les travaux de réhabilitation de la Fabrique Normant entamés en juin 2014. Ce grand espace de plain-pied où des ouvriers de chez Normant puis Matra se sont succédé, termine sa mue en immense salle qui pourra accueillir toutes sortes d’événements.
Le bâtiment s’étendait à l’origine sur près de 6.000 m² mais il a été réduit et en fait désormais 4.000. L’heure en est aux derniers coups de peinture, car l’espace doit entrer en service dès le 29 octobre prochain pour y accueillir les 38e Journées gastronomiques de Sologne. C’est d’ailleurs au matin de ce jour que se tiendra l’inauguration de la Fabrique Normant. Accolé à ce grand et large espace, s’étend un long bâtiment sur trois niveaux. Les Romorantinais lui ont donné un petit nom : « la cathédrale ». Et là aussi les travaux ont été conséquents. Les murs renferment un hall central d’où part un imposant escalier en spirale, tout en inox. Au rez-de-chaussée à droite : des cuisines toutes neuves et spacieuses. Poursuivons la visite : au premier étage à gauche, derrière la porte se cache un auditorium tout neuf de 180 places assises.
+ •••
Tout un quartier industriel réhabilitéCette réhabilitation de la Fabrique Normant, s’inscrit dans un projet bien plus large de transformation de tout un espace de 6 hectares, imaginé par la Ville avec l’aide de l’architecte Éric Daniel-Lacombe et du paysagiste Bernard Lassus. Cette zone a été un site industriel pendant plus de deux siècles, les activités ayant cessé avec la fermeture de Matra en 2003. Après dépollution (850.000 € payés par Matra), divers projets ont été réalisés.
NR Loir et Cher, 05/10, p.22(Chinon) Une levée de fonds publique pour sauver le “Corcovado”Ses faux airs de Christ rédempteur de Rio de Janeiro (Brésil) lui valent sa notoriété : la statue du Sacré-Coeur s’apprête à subir une campagne de restauration. Construite il y a 75 ans, la vieille dame de béton souffre des affres du temps. Les mousses, lichens et fientes de volatiles sont légion sur la face visible tandis que des fissures, un peu partout sur le tronc, rendent urgentes des retouches d’étanchéité. Les pigments ocre, tels qu’ils apparaissaient à l’origine, devraient également être retrouvés. Une entreprise que le calendrier prévoit pour le printemps. En attendant, l’heure est à la levée de fonds : 10.470 € seront nécessaires pour préserver le Sacré-Coeur. Une somme que les finances de la seule Association d’éducation sportive et populaire de Chinon, propriétaire de l’édifice, ne peuvent supporter. D’où le recours à la Fondation du patrimoine qui soutient déjà une trentaine de projets en Indre-et-Loire. Son credo : promouvoir l’effort de sauvegarde de la statue et inciter les mécènes à mettre la main à la poche. Un « appel au peuple » concrétisé hier par la signature, à l’hôtel de ville, d’une convention bipartite pour une souscription publique.
NR Indre et LoireW, 05/10, p.18Source : magcentre.frLe château du Rivau est sans rival…A dix kilomètres au sud de Chinon, près de l’Ile-Bouchard et de Léméré, le château du Rivau, et ses 14 jardins de conte de fées offrent aux visiteurs une découverte médiévale splendide, et un écrin original pour des œuvres d’art contemporain, en exposition permanente ou temporaire. Un lieu à découvrir absolument !
Lire la suite :
http://www.magcentre.fr/104426-le-chateau-du-rivau-est-sans-rival/
Le numérique peut servir le patrimoineDes acteurs du monde du numérique étaient réunis hier, à l’hôtel du département d’Orléans, pour la manifestation intitulée « Les Loirétiques ». L’occasion d’échanger sur ce qui est fait dans le département dans ce domaine, lors de tables rondes. Comment valoriser le patrimoine grâce au numérique ? C’était l’un des thèmes abordés. Marc Vassal, chef de projet numérique, et Adeline Gaffez, chargé de programmation au château de Sully sur Loire, ont évoqué le partenariat avec l’Institut culturel Google. L’édifice a été choisi avec dix sept autres du Val de Loire (Chambord, Clos Lucé…) pour recevoir une équipe de la firme américaine qui a réalisé des prises de vue, aujourd’hui visibles sur internet. Pour Adeline Gaffez, c’est évidemment un plus : « C’est le moyen de se faire connaître à plus grande échelle. Une personne qui se trouve à l’autre bout du monde peut visiter le château virtuellement et avoir accès à des salles, habituellement fermées. On peut aussi valoriser d’anciennes expositions. » Marc Vassal rajoute : « Tout est gratuit dans ce partenariat. » Dans ce domaine du numérique et du patrimoine, « on travaille aussi sur des applications de visites pour nos sites culturels. » Il y a peu, une appli Loiret balades a été lancée. Nouveau site en 2017 Toujours dans ce secteur du 2.0, le Département a l’intention de lancer son nouveau site à l’automne 2017 et, dans un tout autre domaine, travaille à l’élaboration d’un portail sur la gestion des risques. (intégral)
RC Orleans, 06/10(Sully sur Loire) Fermeture en semaineLe château de Sully sur Loire est fermé à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 21 octobre. Le Département va procéder à la réfection du pont dormant à l’entrée de l’édifice et du pont métallique d’accès au parc. Au programme : réparation, consolidation de pierres ; réfection des joints de maçonnerie ; nettoyage des parements de pierre… Durant la durée des travaux, le château sera fermé au public (sauf les week ends et pour les groupes sur réservations). (intégral)
RC Orleans, 06/10 + Loiret p.22