Patrimoine en Centre-Val de Loire
Source : Panorama de presse de la DRAC Centre-Val de LoireCathédrale de Chartres : verrue en vueLa cathédrale ne dominera plus l'étroite esplanade, elle sera emprisonnée par une dalle en pente, véritable ouvrage d'art qui tiendra du parking souterrain. C'était la couverture du dernier magazine municipal de Chartres: une vue du projet de l'atelier Forma6 et de l'architecte Michel Cantal-Dupart montrant «les futurs aménagements du cloître de la cathédrale». Le site qui va être transformé est en réalité le parvis, né des dégagements du XIXe siècle. L'enjeu est majeur: c'est l'arrivée devant le monument, l'éblouissement de la première vue, la découverte de cet extraordinaire objet du désir admiré de loin. Ce projet, consultable sur le site de la mairie, ne concerne pas seulement les Chartrains - qui ont été nombreux à s'étrangler en ouvrant le petit journal des boîtes aux lettres. La cathédrale de Chartres n'appartient ni à la ville, ni à la France, ni aux lecteurs de Charles Péguy ; comme le Parthénon ou les pyramides, elle est la propriété du monde entier, qui a sur elle un «droit de regard». Hélas, la Commission nationale des monuments historiques a tout approuvé, rien ne s'oppose au lancement du chantier.
Le Figaro, 21/01 (Baugy) Ensemble pour le patrimoineL’association Patrimoine balgyciens 18 entend continuer à se donner les moyens de poursuivre ses objectifs de valorisation du patrimoine de Baugy, mais aussi de Saligny-le-Vif et Laverdines, depuis la création de la nouvelle commune. Pour découvrir ses actions, le public est invité à visiter le site internet et la page facebook : Patrimoine Balgycien.fr.
Le Berry, 21/01, p.14(Vierzon) Le B3 sous l’angle architecturalUne nouvelle publication sur la Société française va ravir les amateurs de ce site emblématique du patrimoine industriel local. Des ingénieurs de renom ont conçu le principe des nefs L’étude historique et architecturale réalisée en 2017 par Matthieu Couchet, historien du patrimoine, est désormais disponible pour le grand public. Principale révélation de ce travail commandé par la Direction régionale des affaires culturelles : des ingénieurs de renom, Ernest Pantz et François Hennebique, au début du XXe siècle, ont conçu le principe des nefs qui a été reproduit jusqu’en 1924, au fil de l’expansion de l’usine. Matthieu Couchet avait fait une présentation de son étude en septembre 2007. Depuis, à la demande la ville, il a travaillé avec Émilie Salvaing, journaliste, et Isabelle Sicard, infographiste, pour réaliser cette brochure souple de 24 pages, au format à l’italienne.
Le Berry, 21/01, p.17(Ymonville) Pour que les moulins tournent rondLes adhérents de l’association des Meuniers d’Ymonville se sont retrouvés, vendredi, dans la salle multiactivité. Le président Daniel Chartier a rappelé les travaux entrepris en 2018 : la restauration du bardage faite par les bénévoles de l’association pour un montant de 3.900 €, subventionné à 40 % par la DRAC, et puis la toute récente mise “en lumière” du moulin réalisée par EDF par la pose, en juillet, d’un câble de 260 m entre le village et l’édifice, après un accord qui a fait suite à l’installation de cinq éoliennes à Epieds, hameau voisin. Il a ensuite évoqué la situation difficile de certains moulins de la région.
L'Echo, 21/01, p.13(Chateaudun) Volontaires, inscrivez-vous en ligneVous rêvez d’incarner un preux chevalier de l’époque de Jean de Dunois, une dame de la cour ou d’évoluer dans une cuisine pleine de vie et de gouaille, rejoignez La Grande épopée. La troisième saison qui retrace une partie du destin de Jeanne d’Arc, de Jean de Dunois et de Charles VII, au XVe siècle sera à l’affiche, au mois de mai, au château de Châteaudun. Les inscr iptions des volontaires ouvrent sur le site Internet « lagrandeepopee.com ». Comédiens, figurants… « Nous recherchons cent nouveaux volontaires de 8 à 88 ans : des comédiens, des figurants, des personnes en coulisses, que l’on ait une expérience du théâtre ou non », précise Julie Gelugne, directrice logistique de Polaris. Au côté du Centre des monuments nationaux (CMN), la société de production veille sur la conception du spectacle, depuis la première édition en 2017. Une fois connectés à la page d’accueil du site Internet de La Grande épopée, les volontaires devront remplir un formulaire. « Ils pourront, également, retrouver les informations sur tout ce qui est proposé », souligne Julie Gelugne qui travaille en lien avec Charles Mollet, créateur et metteur en scène de ce spectacle.
+ Le spectacle sera à l’affiche en mai
L'Echo, 21/01, p.21(Perrusson) Travaux de l’égliseSignature du contrat de maîtrise d’oeuvre avec l’architecte B. Ruel, pour 15.708 € HT. (intégral)
NR Indre et LoireW, 21/01(Orleans) Jeanne change de scèneLes contours des 590e s Fêtes johanniques ont été dévoilés, hier matin, par l’association Orléans Jeanne d’Arc. La principale nouveauté : le spectacle du 29 avril organisé, ces dernières années au Campo Santo, se déroulera, désormais, dans la cathédrale. « Il ne sera pas confié à un prestataire mais aux membres de l’association Orléans Jeanne d’Arc, annonce Bénédicte Baranger, la présidente. Nous nous chargerons de la mise en scène, de la rédaction du spectacle, de la production… C’est important de mettre tous les membres de l’association sur un même projet. » Ils plancheront, donc, sur un spectacle dont le thème sera « le combat des Écossais aux côtés de Jeanne d’Arc à Orléans. Son histoire n’est pas toujours connue. L’ar mée écossaise était avec elle lors de son entrée dans la ville. Nous voulons un spectacle pédagogique et historique. »
RC Orleans, 22/01, p.7(Ingré) Une subvention remise pour financer les travaux de l’égliseSamedi matin, salle des mariages, le club Mécènes du patrimoine du Loiret a remis à la ville d’Ingré une subvention de 3.000 euros pour les travaux de rénovation de l’église Saint-Loup. Placé sous l’égide de la Fondation du patrimoine, ce club fédère des entreprises désireuses de contribuer aux projets de restauration du patrimoine local. Et cette aide de 3.000 euros est la bienvenue pour financer un chantier estimé à 150.000 euros. Pour mémoire, la ville a fait appel au mécénat en lançant une souscription publique, avec le concours de la Fondation du patrimoine, à laquelle il est toujours possible de participer. Dons possibles sur Internet (
www.fondation-patrimoine.org\2665) ou par chèque, à Fondation du patrimoine, 25 avenue de la Libération, Orléans. Déductibles des impôts. (intégral)
RC Orleans, 22/01En 2018, Chambord a encore atteint le million de visiteursHasard du calendrier, l’information a été diffusée hier lundi 21 janvier, date anniversaire de la mort de Louis XVI. Elle confirme que Chambord, jadis emblème de la monarchie avant de devenir un joyau républicain, est toujours l’un des monuments les plus visités de France. L’an passé, la barre du million de visiteurs a, en effet, été franchie pour la deuxième année consécutive. En cumulant les entrées payantes au château (qui étaient, pour mémoire, 916.888 en 2017) et les participations à des activités de loisir, ce sont précisément 1.017.836 touristes qui ont été dénombrés. Un chiffre qui serait bien plus important encore en y ajoutant les simples promeneurs qui arpentent les allées aménagées de la « grande promenade » du Domaine, à pied ou à vélo, sans bourse délier. A titre de comparaison, l’affluence de 2017 s’était établie à 1.050.074 visiteurs, dont 41.000 Loir-et-Chériens qui avaient alors profité de l’opération gratuité mise en place par le conseil départemental à leur attention. Une opération qui a concerné, en 2018, le Domaine de Chaumont-sur-Loire et les jardins du Plessis-Sasnières. En 2018, tout en gagnant des parts de marché à l’international, Chambord a continué à séduire une audience locale : les visiteurs du Loir-et-Cher et du Loiret arrivent toujours en tête de la clientèle française, devant les Franciliens. Cela s’est notamment vérifié pendant la période des fêtes : la fréquentation a bondi de 13 % en décembre, avec un total de 40.000 visiteurs « C’est un record », se réjouit Cécilie de Saint-Venant, la directrice de la communication du Domaine national.
NR Loir et Cher, 22/01, p.6
Nohant autrement chez George SandLe Centre des monuments nationaux propose des visites « Nohant autrement », au domaine de George Sand, à Nohant, les samedis 26 janvier, 9 février et 23 mars, à 15h : visite commentée pour (re) découvrir la demeure de George Sand sous l’angle des principaux aménagements que la romancière fit réaliser pour répondre à des besoins de confort. Les nouveaux équipements de la maison font suivre les évolutions techniques dont George Sand fut témoin tout au long du XIXe siècle. La visite permet de découvrir des pièces de la maison ordinairement fermées au public : la petite salle de bain, la chambre de Marcellina, épouse de Maurice Sand, et l’atelier de peinture de ce dernier, aménagé en 1852. (intégral)
NR Indre, 23/01(Saint Avertin) Travaux de restauration du puits des BrûlésCertains puits situés au beau milieu de l’espace public ont souffert des coups de boutoir et autres chocs provoqués par des voitures. Ainsi le puits Coellier, situé au carrefour de la rue des Placiers et de la rue de Cangé, a-t-il été démoli en 1998 par un camion militaire. Il a été refait et conserve son statut de point de repère pour les randonneurs. Actuellement, la Ville procède à la restauration du puits des Brûlés, situé au carrefour des rues Léon-Brulon et du 8-Mai-1945. Ce puits a été, lui aussi, maintes fois écorché par des pare-chocs, mais jamais d’une manière aussi importante que le puits Coellier. L’entreprise Saint-Avertin Construction effectue son ravalement après avoir soigneusement remis en place les pierres qui le constituent. (intégral)
NR Indre et Loire, 23/01(CC Chinon, Vienne et Loire) Maison Dutilleux : l’État fait cadeau de 250.000 €L’enveloppe avec le cachet de l’État est arrivée dans la boîte aux lettres de la CCCVL, quelques jours avant Noël. A l’intérieur, un chèque de 250.000 € pour aider à la rénovation (en cours) de la maison du compositeur français Henri Dutilleux, à Candes-Saint-Martin. Un geste qui tombe à point nommé, alors que le projet de cet édifice dédié à l’accueil d’artistes, estimé à 560.250 € et approuvé en mai 2017, avait été ralenti par des considérations architecturales. « Une aide appréciable et appréciée à sa juste valeur, a déclaré Jean-Luc Dupont. Il est important que ce lieu ait une issue favorable. » (intégral)
NR Indre et LoireW, 23/01(Orleans) Le vieux Bailly de la cave au grenier !« Réhabilitation totale ». C’est le nom qui pourrait être donné au nouveau chapitre qui s’ouvre dans l’histoire du collège Bailly. Elle remonte au XVIIe. Caché par d’épaisses portes de bois à la teinte pr une un peu passée, le vieil Anatole Bailly roupillait derrière les murs proprets de la rue Jeanne d’Arc.Tranquille… Et voilà que l’on rappelle l’ancien collège, mis en sommeil il y a plus de dix ans, et que l’on tire de la sieste ce colosse du coeur de ville, pour lui assigner la mission d’accueillir des étudiants de grandes écoles. Mais l’ancêtre est il apte à reprendre du service ? La pause d’une décade n’a t elle pas trop amoché ses quelque 5.000 mètres carrés de bâtiment, pris en sandwich entre la Maison des associations d’Orléans et l’école Ducerceau ? De la cave au grenier, le tour du propriétaire démarre. Les portes s’ouvrent, en silence. Le père Bailly est à l’électrique, c’est déjà ça. À main gauche, des box. Au sous sol des bâtiments du XIXe siècle, ce qui semble être les vestiges de l’église Saint Samson, « datée probablement du XIe siècle », selon le diagnostic archéologique de 2015.
RC Orleans, 25/01, p.8(Pithiviers et Beaune la Rolande) Un regard de lycéens sur les campsIls ont posé leur regard, puis tenu leurs appareils photos et téléphones, sur des sites où l’histoire immatérielle prend plus de place que les traces matérielles. Quatre classes, dont l’une de 1e du lycée Duhamel du Monceau à Pithiviers, et une du lycée professionnel agricole (LPA) de BeaunelaRolande, se sont lancées en septembre 2018 dans un travail photographique sur les sites des camps d’internement de Pithiviers et de BeaunelaRolande. Plus de 16.000 juifs furent internés dans ces deux lieux, entre 1941 et 1943. Le défi pour ces lycéens, en réalisant cette exposition « Photographier contre l’oubli » : redonner de la vie et du sens au présent (“photographier”) à ces lieux passés, en grande partie disparus ou transformés depuis (“contre l’oubli”). Leur travail, qui sera exposé au lycée Duhamel du Monceau à partir de ce lundi et jusqu’au 8 février, a été mené sous l’impulsion du Cercil (Centre d’étude et de recherche sur les camps d’internement du Loiret) basé à Orléans.
+ Un « chemin de lumière » pour la mémoire ce lundi
RC Loiret, 25/01, p.11(Bruère Allichamps) Deux semaines après l’assemblée générale.Reconstitué le 11 janvier après plusieurs démissions (notre édition du 13 janvier), le bureau des Amis du prieuré d’Allichamps vient d’enregistrer celle de son nouveau secrétaire, Roger Dagher. « On m’a un peu forcé la main pour prendre ce poste, explique t il. Je reste un membre fervent et un amoureux inconditionnel du prieuré, mais la représentante légale ayant annoncé son départ en fin d’année, on aurait dû laisser la chance à quelqu’un d’autre de réparer la saison 2020. » Nicole Kulig, représentante légale, prend acte : « C’était mon rôle d’insister, assure t elle. Mon but est de faire ouvrir et visiter le prieuré. On va y arriver. » Le programme d’expositions, de mai à septembre, est presque calé, et doit être complété par d’autres types d’animations. (intégral)
Le Berry, 25/01(La Ferté Vidame) Le Petit Château va enfin renaîtrePosé sur un écrin de verdure le Petit Château du duc de Saint Simon à la Ferté Vidame fait face aux magnifiques ruines du château. L’histoire de ces anciennes écur ies est intimement liée à celle de Louis de Rouvroy, duc de Saint Simon. C’est le célèbre écrivain qui les a fait construire. Passé de main en main, jusqu’à ce que le Conseil départemental d’Eure et Loir en fasse l’acquisition, le Petit Château est aujourd’hui dans « un état dégradé », selon le Département. Lors de l’examen du budget, le jeudi 10 janvier, les conseillers départementaux ont voté à l’unanimité une somme de 700.000 €, pour enfin commencer les travaux de restauration de ce monument historique. Il était vraiment temps. « Je me souviens d’un dîner, un soir de 2014, dans le Petit Château, où il y avait eu un énorme orage. Il pleuvait à l’intérieur du bâtiment », témoigne Bernard Planque, le maire de la Ferté Vidame, pour détailler l’état de dégradation du bâtiment. Depuis, le Petit Château a été fermé au public et les fentes, où avaient lieu les infiltrations ont été calfeutrées.
+ 700.000 € pour commencer
L'Echo, 25/01, p.20(Vendôme) En bord de Loir Moris se prépareCe chantier de la rue piétonne ne peut pas passer inaperçu car tout est revu du sol au plafond. Y compris la toiture qui a été refaite. Une maison du XIXe avec poutres et pierres apparentes, reconstruite après une crue du Loir qui, dans un passé très lointain, abritait une boulangerie avec son dépôt de farine et des appartements. Ont suivi une agence immobilière, une boutique de téléphonie puis plus rien. C’est après avoir fait tomber quelques cloisons, monté quelques murs, aménagé un escalier central, créé cuisine et salle, que la nouvelle destination du lieu sera opérationnelle. A la mi-mars, le restaurant « Moris » , nom de cette nouvelle table de Vendôme, ouvrira.
NR Loir et Cher, 25/01, p.19
(Amilly) Un chantier qui tourne à plein régimeElle ne se dévoile pour l’instant qu’aux yeux de quelques amoureux du moulin Bardin, qui la découvrent comme une oeuvre d’art. La grande roue à aubes a officiellement fait son retour hier, à Amilly. Patiemment reconstruite par un artisan d’exception du Maine et Loire, elle semble prête à animer, comme des décennies auparavant, la machinerie du Moulin Bardin. Avant d’entendre à nouveau battre le coeur du bâtiment, il faut d’abord en poursuivre la restauration, entamée à l’automne dernier. L’une des tâches les plus délicates aura été la reconstruction de l’extension, pour faciliter l’accessibilité. L’instabilité du sol a obligé à aller chercher une assise à vingt mètres de profondeur, grâce à des pieux en béton. Ce bâtiment annexe desservira bientôt les trois niveaux du moulin puisque l’escalier historique sera conservé mais fermé pour des raisons de sécurité. Le montant du chantier s’élève à plus de 800.000 euros, supporté par la ville, avec le soutien du conseil départemental (154.000 €) et d’une souscription publique de la Fondation du patrimoine, mais aussi d’un mécénat d’AG2R la Mondiale.
RC Loiret, 26/01, p.16
(Amilly) Près d’un million d’euros pour rénover l’église de Saint-FirminC’est cette fois près d’un million d’euros qui seront consacrés à la deuxième église de la ville, à l’histoire pas banale. Le quartier Saint Firmin des Vignes avait, au XVIe siècle, sa chapelle. Ce n’est qu’au XIXe siècle que les habitants du quartier ont obtenu leur propre paroisse, et ce pour une bonne raison : coupés du bourg la moitié de l’année à cause des caprices du Loing, ils ne pouvaient assister à l’office à l’église Saint Martin. Et la chapelle Saint Firmin est devenue église. C’est ce pan d’histoire locale que veut préserver aujourd’hui la ville. Une nouvelle convention de partenariat entre la Fondation du patrimoine et la ville a été signée hier, pour le lancement d’une souscription publique afin de récolter 9.000 €.
RC Loiret, 26/01, p.16
(Gien) Deux anniversaires pour les historiensL’assemblée Générale de la Société historique et archéologique du Giennois (Shag) s’est tenue la semaine dernière. Le président Éric Chevert a ouvert la séance en déplorant le décès d’Arlette Ravoyard cette année, rappelant qu’en 2017, c’est son époux Jean Ravoyard qui s’en est allé ; l’année précédente avait vu la disparition d’André Chambault et Jacqueline Champault, des piliers de l’association. Malgré tout, la Shag s’est maintenue à 36 adhérents, un effectif « réduit » qui incite le président à lancer un appel au bénévolat. En 2022 l’association fêtera ses 100 ans, et surtout l’anniversaire des 500 ans de la mort d’Anne de France – ou Anne de Baujeu (14611522), régente de France sous le règne de son frère Charles VIII, qui fut notamment comtesse de Gien, dont elle construisit le château actuel. La célébration de ce dernier événement est déjà en réflexion à Moulins (Allier), dont elle fut également la maîtresse, mais la Shag et la ville de Gien « se doivent d’honorer cette coïncidence symbolique » en proposant « une ou plusieurs manifestations historiques et culturelles de grande qualité ».
+ Des travaux à la maison des Alix
RC Loiret, 26/01, p.16(Drevant) Le théâtre antique change de visageL’étude de diagnostic architectural, menée entre 2007 et 2015, avait mis en avant les différents désordres du théâtre antique de Drevant, dans le sud du Cher. Dans un souci de restauration, de consolidation et de mise en valeur, la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) Centre Val de Loire a lancé, voici un an, un vaste chantier sur le site, propriété de l’État, qui devrait durer jusqu’en 2021. La mise en valeur du théâtre passe d’abord par une nouvelle délimitation des espaces afin de mieux intégrer les vestiges tant du point de vue urbain que du paysage. Le grillage actuel sera remplacé par une clôture en châtaignier, davantage en harmonie avec la structure architecturale et paysagère du lieu. Le chantier s’attache, aussi, à intervenir sur les maçonneries du site : « Il y avait des protections qui dataient du début du siècle dernier mais elles arrivaient un peu à bout, explique Pascal Chauveau, ingénieur du patrimoine au sein de la Drac. Ce sont des dalles de ciment qui finissent par se fissurer. L’eau rentre et lessive l’intérieur des maçonneries. » Malgré le soin accordé à l’entretien du site, les végétaux colonisent les murs et contribuent à leur dégradation. Le projet prévoit, également, de rendre le monument plus accessible. Les bâtiments qui empiètent trop sur l’emprise du monument sont destinés à être détruits. Le théâtre antique de Drevant est trop fragile pour pouvoir être utilisé. Sa mise en valeur passe donc par la conception d’un itinéraire afin de le découvrir. Un parcours proposera une déambulation libre permettant au visiteur de parcourir le site sous différents points de vue.
+ Des recherches archéologiques pour comprendre l’édifice
Le Berry, 27/01, p.2/3
(Chartres) Leurs vitraux brilleront en juinDes coups de marteaux se font entendre en ce jeudi matin, au Centre international du vitrail. « Nous sommes à l’étape de la mise en plomb de nos vitraux ! C’est mon étape préférée depuis le début de la semaine car c’est la plus simple, je trouve », se réjouit Teddy, apprenti paysagiste horticulteur au lycée horticole du Château des Vaux, à Saint Maurice Saint Germain. De son côté, Adeline est un peu moins enjouée par la mise en plomb, mais préfère en rire : « C’est long et il faut être minutieux… Tout le contraire de ce que je suis, en fait. » Teddy et ses quinze camarades se sont lancés dans un projet de jardin artistique en octobre 2017 : « Le but de ce projet est d’aménager un jardin en friche, qui se situe derrière le lycée », explique Christelle Hervé, professeure principale de cette classe de deuxième année de CAP paysagiste horticulteur. « Cette initiative vient directement des élèves, qui, après avoir visité les jardins de Chaumont, ont voulu faire un jardin artistique. » Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre des opérations “Aux Arts, Lycéens !”, est financé par le Conseil régional.
L'Echo, 26/01, p.11
(Chateaudun) Un «projet fondateur» en sept points«La ville du XXIe siècle » est actuellement en cours de construction sur 4,5 ha avec la réhabilitation de l’ancienne caserne Kellermann. « C’est le couronnement, la cerise sur le gâteau de l’opération coeur de ville. Nous n’allons pas recoudre mais souder et unifier la ville historique et la ville nouvelle, construite après la Seconde Guerre mondiale. Séparées par la voie ferrée, puis par la Nationale 10, elles ne vont former plus qu’une seule ville. C’est une famille qui se rassemble », a souligné, hier matin, le maire (DVD) Alain Venot lors de la visite du chantier. Ce « projet fondateur » va permettre de faire revivre « un lieu mythique, qui témoigne de la présence de l’armée pendant un siècle et demi, mais aussi mystérieux ». « Personne ne le connaissait en dehors de ceux qui y travaillaient. Nous allons y apporter un dynamisme avec des étudiants, des associations, des services publics et d’État, des personnes âgées et un jardin public. » Voici un point sur les travaux.
L'Echo, 26/01, p.24
(Drevant-La Groutte) Les Derventiales baissent les armesGladiateurs, troupes gauloises, légions romaines, groupes folkloriques ou encore guerriers celtes n’investiront pas, cette année, le site galloromain de Drevant, actuellement en restauration, à l’occasion des Derventiales. En effet, l’association Conservation et animation du patrimoine (CAP) Drevant-La Groutte, organisatrice du rendez vous depuis 2002, est confrontée à un manque de bénévoles l’obligeant à mettre l’événement en pause. De 40 à 20 bénévoles D’autant que l’association, qui a tenu son assemblée générale vendredi soir à la salle des fêtes de La Groutte (lire encadré), a dû faire face à une période compliquée après la démission de l’intégralité du bureau, en janvier 2018. Une démission qui avait, alors, mis l’avenir du CAP en péril, personne ne souhaitant, dans un premier temps, reprendre le flambeau. Finalement, Nathalie Hely avait accepté d’endosser le rôle de présidente, accompagnée par Bernard Courteaud, trésorier, et Chantal Boels, secrétaire. Si ces derniers, soutenus par les bénévoles, ont réussi à maintenir à flots l’association en poursuivant les visites guidées des sites de La Groutte et de Drevant, en organisant un concert et des expositions ou encore en participant à l’entretien des sites, l’organisation des Derventiales semblait trop compliquée.
Le Berry, 27/01, p.14------------------------------------------------------------
Au fil des cérémonies des vœux des communes:Château RenardLes travaux de l’église, notamment le clocher, sont à poursuivre. Celleci nécessite une restauration complète qui se chiffre, selon les experts entre 1 et 2 millions d’euros. L’état va donc être sollicité pour le classement total de l’église. 2019 sera aussi l’année du début de la restauration de la maison de l’Île du Canada datant du XVIIe siècle
RC Loiret, 21/01Saint PrestPour la restauration de l’église, qui comporte des peintures du XIIIe, XVIe et XVIIe siècle, elle se poursuivra.
FlaceyAutre projet, qui serait la clôture de 30 ans de rénovation de notre église, la restauration du tableau L’agonie du Christ, situé derrière l’autel. Il y aura, bien sûr, toujours des travaux d’entretien », a indiqué le premier magistrat.
L'Echo, 21/01La Chapelle-Saint-Martin-en-plaine..la chapelle Saint-Vincent qui bénéficiera bientôt de l’électricité et d’une restauration du tableau « Notre-Dame des Anges » grâce à l’aide de la Drac, de la Fondation du patrimoine et de l’association de sauvegarde (ASACV). Pour 2019, le maire a annoncé l’inventaire des tombes à relever au cimetière, des travaux sur la toiture de l’église..
NR Loir et Cher, 21/01MarçayLa rénovation de la Fontaine Comble a débuté en 2018 et sera terminée courant 2019.
SennevièresCette année, un aménagement est prévu au lavoir, avec un stabilisé renforcé autour du bassin. Les vitres des fenêtres de l’église seront changées. L’accès à l’estrade a été interdit, l’escalier et le plancher étant en mauvais état.
NR Indre et Loire, 21/01Mardiéune nouvelle tranche de restauration de l’église
BriareLes travaux du pont-canal ont été lancés. Ils devraient s’achever, du moins pour la partie haute, en 2019.
RC Orleans/Loiret, 22/01Le SubdrayLes travaux de restauration de l’intérieur de l’église vont être entrepris (dernière tranche).
Le Berry, 22/01Le Boullay ThierryLes réalisations 2019 porteront essentiellement sur les travaux à l’intérieur de l’église, suivant la convention tripartite signée entre la mairie, l’association du patrimoine et la Fondation Patrimoine en décembre. Le grand retable en bois sculpté, contaminé par des insectes, la tribune qui s’affaisse et le lutrin, couvert de peinture dorée, seront rénovés. Le montant total des travaux est estimé à 118.400 €, qui seront financés en partie par les dons à la Fondation du Patrimoine et une subvention du Département.
L'Echo, 22/01MontliardUn projet rare pour une commune s’inscrit pour l’année à venir. Il s’agit de la rénovation d’une statue offerte par une administrée de la commune. Cette statue en bois du XVIe siècle « Christ sauveur du monde », expertisée par la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles), a été inscrite le 5 juillet 2018 au titre des monuments historiques. Longtemps mise à l’abri chez un particulier, c’est en échange de restauration qu’elle a été offerte à la commune. Elle siégera dans l’église après restauration.
Pierrefitte Es BoisDurant l’année écoulée, nous avons beaucoup travaillé sur le dossier de l’église Saint Âmatre avec des travaux estimés à 353.000 euros. Outre le fait d’avoir créé une association et signer une convention avec la Fondation du patrimoine, nous avons priorisé la tranche de travaux la plus urgente, soit
le bloc du clocher du sol au haut de la flèche.
RC Loiret, 23/01Concressault« J’ai pris l’initiative de prévenir l’association des Amis de Saint Pierre qu’une réflexion est menée et de préférence suivie d’une action en accord avec la Drac (Direction régionale des Affaires culturelles) afin que les bancs, notamment ceux le long des murs de l’église, soient retirés et que les lambris soient déposés. ...»
Mornay-BerryLes enduits intérieurs de l’église seront refaits pour 988 euros, suite à l’état des lieux établi par un architecte.
Le Berry, 23/01Le Boullay Thieles travaux qui seront réalisés cette année, notamment l’amélioration de l’éclairage de l’église
L'Echo, 23/01ThenayLe puits de la rue Joliot-Curie sera remis en état et en valeur. Ces travaux seront réalisés en collaboration avec l’Association de sauvegarde du patrimoine thenaysien.
Mers sur IndreLes travaux des couvertures de l’église et des réfections de peinture occuperont une bonne partie de l’année à venir
NR Indre, 23/01Saint-Etienne-de-Chignyla rénovation de la voûte lambrissée à sept pans de l’église du vieux bourg.
NR Indre et Loire, 23/01Nohant-Vic. Lancement de travaux dès marsDès le mois de mars, avec le concours de la communauté de communes, les travaux de remise en état de la maison Pennetier et de l’église Saint-Martin seront lancés, ainsi que la réfection de la salle polyvalente....
NR Indre, 24/01/2019, p. 18Monnaie en Touraine, une histoire royale, impériale, nationale…Ancienne professeure d’histoire au lycée Balzac à Tours, Claude Delage publie un très bel ouvrage sur Monnaie, qui va bien au-delà de la simple monographie communale. L’auteure y brosse le portrait sur vingt siècles d’une bourgade et de ses habitants, et de certains
portraits de personnages marquants : caricaturiste Jules Baric qui a croqué tous les personnages de la société rurale du XIXe siècle. Claude Delage évoque aussi les grandes familles de la commune, les de Flavigny, de Lonlay, de la Panouse et Duthoo. « Monnaie en Touraine, une
histoire “ Nationale ” », par Claude Delage. Édition La Geste ; 559 pages, 30 €.
NR Tours agglo, 24/01/2019, p. 8Chinonais et Ridellois. Loizon et Raimond-Pavero liment leurs fers de lanceNumérique, collège, voirie… Les conseillers départementaux du Chinonais et du Ridellois Éric Loizon et Isabelle Raimond-Pavero travailleront leurs fondamentaux en 2019 : collèges (accessibilité et équipements numériques), fibre optique. La culture n’échappera pas à la révolution
numérique, avec, dès le 1er avril, la possibilité de visiter la forteresse de Chinon en réalité augmentée (décor en 3D) grâce à un histopad. Un parcours sonore et interactif, entre la Devinière et l’abbaye de Seuilly, sera également mis en place.
NR Tours agglo, 24/01/2019, p. 22
NR 41 24/01/2019, p. 13Orléans. Découvrez des trésors du patrimoine régionalLe service patrimoine et inventaire (SPI) du Centre-Val de Loire (6, rue de la Manufacture, à Orléans) mérite sans doute d’être mieux connu. Son fonds important de documentation et photographies des petites et grandes richesses de la région est facilement et gratuitement accessible à tout public.
Rép. Centre Orléans 24/01/2019, p. 2-3Epieds en BeauceNotre église a besoin, en plus d’un rafraîchissement, d’une mise en sécurité.
RC Orleans/Loiret, 26/01BannayAu programme, également, la réfection du chœur de l’église. Pour en supporter les frais, l’association Les Amis de l’église Saint Julien organisera des manifestations pour la sauvegarde de l’église, avec l’aide de la Fondation du Patrimoine.
Le Berry, 26/01NéretIl a rappelé que 2018 a vu le toit de la sacristie refait et que celui de l’église est suivi. Le fond patrimoine du Département a apporté 30 % d’aide. Des devis ont été demandés pour l’électricité, l’illumination de certains vitraux et une fermeture automatique des portes de l’église.
NR Indre, 26/01Mennetou sur CherLe second projet lui aussi commencé est celui de la Porte Bonne-Nouvelle, travail effectué de concert avec le CAUE, l'architecte, les paysagistes, bureau d'études…« On espère que le chantier sera effectif à l'automne prochain ». La démolition spectaculaire a eu lieu et elle a fait remonter beaucoup de souvenirs : « c'est pas rien une maison qui tombe ».
NR Loir et Cher, 26/01FondettesLors de ses voeux, le maire, Cédric de Oliveira, a annoncé le lancement d’un livre intitulé « Fondettes et ses trésors », qui paraîtra avant l’été 2019. Dans ce livre de 96 pages réalisé par la municipalité, le lecteur peut découvrir des sites remarquables, le patrimoine architectural, artistique et naturel, des légendes et des anecdotes insolites. « Illustré de très nombreuses photographies agrémentées de citations d’auteurs et d’explications historiques, ce livre offrira au lecteur une véritable mosaïque fondettoise pour des instants particulièrement riches en découvertes et en émotions », a décrit le maire. Ce livre est le second initié par la Ville, et l’on retrouve pour sa réalisation Monique Mercier et Jean-Paul Pineau, à l’origine du premier, « Entre Loire et Gâtine », achevé en 1994.
NR Indre et Loire, 26/01