Revue de presse (21 - 27 mars)

Musées région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(St-Martin-d’Abbat) Un musée pour les boîtes aux lettres ?

Le village de Saint-Martin-d’Abbat, dit «des boîtes aux lettres», n’en finit plus de faire parler de lui. Avec ses 200 drôles de boîtes aux lettres, la commune est une attraction touristique. En attendant de participer, du 11 avril au 27 août, à l’exposition parisienne Facteurs Factices à l’Adresse Musée de la Poste, l’association à l’origine du projet rêve d’un musée dans le Loiret à l’horizon 2013. Un projet de musée est en gestation, le «BALvédère». Son architecture sera présentée à Paris le 11 avril, en vue d’une réalisation à l’horizon 2013. Joël Prudhomme, le maire de la commune, reste prudent : «Pourquoi pas, mais avoir un musée c’est une gestion lourde et probablement un investissement très important donc a priori ça me paraît compliqué.» Pour autant, il ne nie pas les retombées économiques et touristiques générées par les créations des habitants.
La Tribune d'Orléans, 24/03, p.8

(Orléans) L’Histoire par ceux qui l’ont vécue au Cercil

Mardi soir, une conférence de Maurice Rajsfus au Centre de recherche sur les camps d’internement dans le Loiret (Cercil) accompagnait la sortie de son dernier livre : « Le petit Maurice dans la tourmente ». Autour de cette activité de témoignage, l’établissement propose également une base documentaire conséquente, en consultation libre ; une large banque d’image est consultable, ainsi que des documents émanant des camps de la seconde guerre.
RC, Orléans, 24/03, p.9

(Dordives) Journée « Culture et handicap» au musée du Verre

Le musée du Verre et de ses métiers organise sa journée « Culture et handicap » ce samedi. À cette occasion, l’entrée du musée sera gratuite pour les personnes en situation de handicap et leurs accompa-gnateurs. Le musée proposera une visite guidée adaptée et ludique comprenant la démonstration du soufflage de verre au chalumeau par un des verriers, meilleur ouvrier de France.
RC, Pithiviers, 24/03, p.14

(Eguzon) Le Musée s'ouvre au Limousin

Le Musée de la vallée de la Creuse vient d'ouvrir ses portes. Situé dans les anciennes écuries du château d'Éguzon, il invite à découvrir, au travers d'espaces de la vie quotidienne (salle commune, d'école, ateliers d'artisans) ce que fut la vie des habitants de la région, de la fin du XVIIIe siècle au milieu du XXe. Il accueille également des expositions temporaires, ethnologiques, historiques ou d'art contemporain. Gwenaëlle Uliana, qui a pris la direction du musée il y a deux ans, se charge d'organiser ces expositions. Laure Elluin est venue la rejoindre l'année dernière, pour effectuer un travail d'inventaire parmi le matériel, les objets, revues et autres apportés en dons au musée. En partenariat avec le Fonds régional d'art contemporain de Limoges, le musée accueille ainsi, jusqu'au 24 avril l'exposition Figures du Limousin, des photographies réalisées par Xavier Lambours avec la participation du sociologue Pierre Maclouf. Une cinquantaine de portraits d'hommes politiques, d'artistes, de sportifs, d'artisans, d'agriculteurs... représentatifs de l'identité du Limousin.Musée accessible aux personnes handicapées. Ouvert du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h ; samedi, dimanche et jours fériés, de 14 h à 18 h. Tél. 02.54.47.47.75. museevaldecreuse@wanadoo.fr
(intégral) Nr, Indre, Argenton, 24/03

(Vierzon) Sur une dynamique à… toute vapeur !

Ça y est, le musée Laumônier de la locomotive à vapeur a rouvert ses portes en milieu de semaine. Si on se retrouve dans le même site, il y a du changement qu’on découvre d’ailleurs dès l’extérieur. «On a voulu redonner une nouvelle jeunesse, redynamiser», résume le maire adjoint à la culture, Frédéric Couturier. Fini les affiches en vitrine, dont les couleurs au fil du temps étaient passées, pâlies par le soleil. À la place, des pièces de collection qui interpellent et qui donnent envie d’entrer dans le musée pour en savoir plus. À l’intérieur, ceux qui connaissent l’endroit vont découvrir des changements.
Le Berry, 25/03, p.21

(Valençay) Musée de l'automobile

Le Musée de l'automobile, installé à proximité du château, a lui aussi ouvert ses portes le week-end dernier. L'exposition permanente qui se tient depuis le 19 mars et jusqu'au premier week-end de novembre, a pour thème les véhicules tout-terrain (2 CV, Jeep, buggy, amphibie, side-car, etc.). Cette exposition est mise en place par les dynamiques bénévoles de l'Amav (Amis du Musée de l'automobile de Valençay).Musée de l'automobile, 12, avenue de la Résistance. Ouvert de 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Entrée : 5,50 € ; 3,50 € pour les 7-17 ans ; 15 € pour les familles (deux adultes, deux enfants).
Nr, Indre, 25/03

(Sancerre) La scénographie de la Maison des sancerre sera revue et corrigée dès 2012

Le comité de promotion des vins de Sancerre, qui gère la Maison des sancerre, revisite chaque année son calendrier de manifestations, en essayant toujours d’innover un peu. Et cette année, un grand mémo (jeu de mémorisation) est même venu s’ajouter au jeu de l’oie grandeur nature, qui fait le bonheur des enfants, dans le jardin de la Maison. Et ce n’est pas terminé. «On a relancé la commission scénographique de la Maison des sancerre», annonce Denis Roumet, le directeur du comité de promotion des vins de Sancerre, «et elle évoluera en 2012». L’espace scénographique pourrait être étendu, et doté d’éléments plus pointus.
Le Berry, 27/03, p.3

(Bourges) Figés dans le paraître pour l’éternité de la mort

Une fois n’est pas coutume, c’est le muséum d’histoire naturelle qui organise la nouvelle exposition au musée des Meilleurs Ouvriers de France. Michèle Lemaire, conservatrice du muséum explique : « La taxidermie est l’un des métiers des Meilleurs Ouvriers de France. Neuf d’entre eux présenteront leurs réalisations à l’exposition.»
Le Berry, 26/03, p.4

(Orléans) Les Amis des musées plus que jamais actifs

Les Amis des musées tenaient, jeudi soir, leur 33e assemblée générale dans l’auditorium du musée des beaux-arts. Au-delà de ce rôle de médiation culturelle, l’association des Amis des musées d’Orléans a pour objectif de soutenir les actions de valorisation et d’enrichissement des collections. En s’appuyant entre autres sur les revenus de la boutique du musée, sur les animations (stages de vacances ou goûters) proposés aux enfants, l’association a contribué à hauteur 38.000 euros aux activités du musée des beaux-arts. 20.000 euros ont directement participé à la restauration de deux toiles présentées lors de l’exposition Richelieu.
RC, Orléans, 26/03, p.15

(Blois) La nouvelle Alice : répétition en costumes

Plus que quinze jours avant la première du nouveau spectacle de la Maison de la magie, La nouvelle Alice. Derniers jours, derniers réglages, dernières répétitions. Yannick Javaudin à la mise en scène, Walter Pace à la lumière et Virgil Venak aux costumes, l'ambiance est fébrile. Mais promis tout sera prêt pour le 9 avril. Les costumes justement. Alice est vêtue d'une robe bleu azur style Courrèges, ainsi que de bottes blanches brillantes. Quant au lapin-chapelier fou, il est magnifiquement paré de blanc. Pantalon, chaussures, veste et redingote en matelassé. « J'ai voulu dépoussiérer les costumes d'Alice en m'inspirant des années seventies. Le lapin chapeauté est le personnage clé, tout de blanc vêtu. Alice est plus sobre, plus graphique avec cette petite robe claire. C'est un parti pris qui correspond au cahier des charges du spectacle », explique Virgil Venak. Les seventies sont dans l'air du temps. (intégral)
Nr, Loir et Cher, 26/03

Patrimoine Région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

Montbazon - Indre-et-Loire ■ Les gastronomes de la confrérie du poêlon

Haut en couleur a été le quarante neuvième chapitre de la Confrérie du poêlon qui se veut l'ambassadrice de la gastronomie tourangelle et française puisqu'elle a participé activement à la reconnaissance de celle-ci au patrimoine immatériel de l'humanité par l'Unesco à la fin 2010. Ce dimanche 21 mars au château d'Artigny les trente ambassadeurs du poêlon en grande tenue de cérémonie ont reçu leurs hôtes soit 45 confréries venues de l'Europe entière, elles aussi costumées ce qui constituait un très beau cortège aux couleurs chatoyantes et bigarrées.
Nouvelle République du Centre, Indre-et-Loire, 22:03 Lire la suite

Dreux ■ Une façade du XVIe siècle révélée

Des travaux liés à l’installation d’un nouveau magasin ont permis de découvrir, en plein centre ville (14 rue Parisis), une façade datant probablement du XVIe siècle. Jusqu’ici la façade grise de l’immeuble n’attirait guère le regard. Le dégagement de la façade a révélé l’existence de boiseries. Ces bois vont être restaurés puis chaulés; l’enduit sera refait entre les pans de bois avant d’être teinté au lait de chaux. Les fenêtres seront également restaurées. La même chose devrait être faite pour l’immeuble voisin présentant les mêmes caractéristiques architecturales.
Echo républicain, 22/03, p. 16

Loir-et-Cher ■ Archéologie et patrimoine : le président laisse son poste

L'assemblée générale du Comité départemental d'archéologie et du patrimoine en Loir-et-Cher s’est réunies samedi à Morée.
L'activité du comité comprend quatre grands pôles d'intervention : l'animation du patrimoine, le travail de recherche, les actions de diffusion et les publications.Le CDPA a choisi d'élargir ses interventions au monde enseignant et au secteur privé. Claude Leymarios, qui a aussi annoncé son retrait en tant que président, a volontairement projeté le comité dans l'avenir, amorçant de nouvelles perspectives pour la prochaine décade.
Nouvelle République du Centre, Loir-et-Cher, 22/03, p. 12 Lire la suite

Tours - Indre-et-Loire ■ Un chantier médiéval sous la rue Charles Gille

Ils dormaient là depuis plusieurs siècles, avant que le chantier du tram ne vienne les déranger dans leur sommeil éternel ! Rue Charles-Gille, à proximité de la gare SNCF, les travaux de dévoiement des réseaux couplés à une campagne de fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour une nécropole médiévale a priori postérieure au XII e siècle, le long d'un chemin qui menait de la ville médiévale jusqu'à la léproserie de Saint-Lazare, qui a fait elle-même l'objet de fouilles voici quelques années.Morts de la peste ou du choléra ? Les représentants de l'antenne tourangelle de l'institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et ceux du service d'archéologie du conseil général, qui sont à pied d'œuvre ensemble sur ce site, avaient dégagé, hier après-midi, les ossements d'une quinzaine d'individus, sur une petite section de 12 m 2 , à 2,50 m de profondeur. Il n'est pas exclu qu'ils en trouvent d'autres, car les squelettes sont empilés les uns sur les autres. « Il s'agit probablement d'une sépulture commune, peut-être liée à une épidémie », estime Philippe Blanchard, le responsable de ces fouilles. La peste ou le choléra ? Il faudra attendre le résultat d'analyses ultérieures pour le savoir. Il peut aussi s'agir de décès liés à un accident ou des faits de guerre. Une certitude : les morts ont été inhumés en même temps..
Nouvelle République du Centre, Indre-et-Loire, 22/03 Lire la suite

Pithiviers-le-Vieil ■ Gervais, la cloche de 584 kg, retrouve sa place au sommet de l’église

Gervais, la plus grosse des deux cloches du bâtiment (584 kg), a été fondue, à l’époque, dans les ateliers Bollée de Saint- Jean-de-Braye. Elle avait arrêté de sonner le 8 novembre. Après une réparation, la cloche — son nom de baptême a été donné par Edmond Antoine du Hamel de Fougeroux et Louise Lyenne de Bellecourt (née Desprez de Javercy) —, bénite en1857 par J. Desbrosses, vicaire général et archidiacre de Pithiviers, a retrouvé son église, hier matin.
République du Centre – Montargis, 22/03, p. 7

Gien ■ Les malheurs du pont de Gien

Chaque mardi, la Société historique et archéologique du Giennois propose aux lecteurs de La Rep’ un rendez-vous avec le passé de notre région. Aujourd’hui : le pont de Gien. De 1505 à 1944, récit d’un
parcours non sans embûches ni embâcles.
République du Centre – Montargis, 22/03, p. 15

(Orléans) Pour une mise en valeur de la rue Notre-Dame-de-Recouvrance

«Notre rue compte trois bâtiments inscrits aux monuments historiques.» Patrick Noddings, président de l’Association de défense et de mise en valeur de la rue Notre-Dame-de-Recouvrance (ADMV-NDDR), qui rassemble une cinquantaine de membres, se mobilise pour valoriser et réhabiliter ce secteur. «Nous proposons une promenade patrimoniale passant par notre rue ainsi que l’apposition de plaques “histoire d’Orléans” sur les édifices remarquables», explique Fabrice Mercier, conseiller de l’association. Cette mise en valeur de la rue s’inscrirait dans le cadre du 500e anniversaire de la construction de l’église Notre-Dame-de-Recouvrance, ainsi que dans une réhabilitation plus globale du quartier Madeleine, Carmes et des quais de Loire.
RC, Orléans, 24/03, p.10

(Vierzon) Un parcours sur les traces du passé

Faire apparaître les traces du passé, embellir et donner une âme à la ville. C’est l’objectif d’Alain Guérin, coprésident du conseil de quartier de Village. Un projet de parcours à travers toute la ville, jalonné de panneaux ou de plaques évoquant l’occupation passée de certains lieux, est mené dans l’un des trois groupes de travail du quartier. Mardi prochain, il fera le point avec le service patrimoine de la ville et l’office de tourisme intéressés par la démarche. L’exemple de parcours de ce type réalisés dans d’autres villes, comme La Rochelle, est regardé de près.
Le Berry, 24/03, p.21

(Tours) Cathédrale : le chantier en pause

Depuis plusieurs jours, la rue de la Psalette est plus calme que d'habitude : les travaux de réfection du transept nord de la cathédrale Saint-Gatien sont interrompus. Au point que certains riverains s'inquiètent, alertés par une rumeur annonçant la suspension sine die du chantier pour des raisons financières. Une rumeur totalement infondée, tient à préciser la direction régionale des affaires culturelles du Centre qui pilote cette réfection puisque l'édifice appartient à l'Etat. A ce stade du chantier, les tailleurs de pierre de l'entreprise Hory-Chauvelin, basée à Avoine, travaillent tout simplement dans leur atelier. L'opération de création de vitraux contemporains qui seront placés sur la rose ouest suit aussi son cours. L'État engage dans cette restauration 5 millions d'euros dépensés sur trois ans, de 2010 à 2013. (intégral)
Nr, Indre et Loire, 24/03

(Saint-Dyé-sur-Loire) L'église de Saint-Dyé a retrouvé son clocher

Aux manettes de la grue de l'entreprise Setra de Saint-Gervais - 72 m de flèche déployée -, Thierry Arhuero, 25 ans de métier. Aux étages des échafaudages entourant la base en pierre du clocher, cinq charpentiers et trois couvreurs de l'entreprise Delestre, spécialisée dans les restaurations de monuments historiques. Au pied du monument, Thierry Guittot, architecte du patrimoine, Solange Pons, maire de Saint-Dyé-sur-Loire, Jean-Pierre Blin, conserveur régional, Paulo Pereira, directeur général du groupe Villemain. Jean Proust, curé de la commune, vient de bénir le clocheton restauré et son nouveau coq de cuivre réalisé par Gaétan Gréante, un ornemaniste meilleur ouvrier de France. Le feu vert est donné. (vidéo)
Nr, Loir et Cher, 24/03 Lire la suite

(Nogent le Rotrou) Des curiosités aux enchères

Demain, à Alençon, maître Patrice Biget, commissaire-priseur, mettra en vente le cabinet de curiosités ayant appartenu à Aristide Gouverneur, maire de Nogent le Rotrou au XIXe siècle. Maître imprimeur de son état, il était un peu archéologue, il lisait le grec ancien, il avait écrit des Essais historiques sur le Perche, il avait réédité les oeuvres complète de Rémy Belleau et il avait publié de nombreux articles sur l'histoire locale. "De tels cabinets de curiosités sont aujourd'hui très rares et dont très recherchés", explique Patrice Biget. En indiquant que cette vente de déroulera en plusieurs dizaines de lots. Les plus importants sont constitués par les deux vitrines de l'ancien cabinet alors aménagé au 3 de l'actuelle rue du Gouverneur. (demain à 14h à l'hôtel des ventes)
L'Echo, 25/03, p.26

(Montargis) Maître-verrier, Dominique Cadoret vit pleinement sa passion

Hier, grâce à l’opération Patrim’Éco qu’organise la Jeune chambre économique de Montargis et qui se termine aujourd’hui, le grand public a pu visiter les coulisses d’un maître-verrier et découvrir d’un peu plus près son univers. Installé depuis vingt-cinq ans au «Clair de verre» à Montargis, et depuis cinq ans rue du Loing, Dominique Cadoret suit en quelque sorte un chemin de lumière : celui sur lequel l’a conduite sa passion pour le verre et son amour de la couleur, et il s’en réjouit au quotidien.
RC, Pithiviers, 24/03, p.14

(Loye sur Arnon) Naissance d’une association

En juillet 2.009, l’orage a foudroyé le clocher de l’église du village et sa remise en état n’est pas une mince affaire pour une commune d’un peu plus de trois cents habitants, puisque la facture s’élève à environ 200.000 euros. La Fondation du patrimoine avec laquelle, le maire, Jean-Paul Joliet, a signé une convention s’engage à accorder 20 % du montant des travaux à condition que la commune récolte 10.000 euros, soit 5 % du montant des travaux. À cet effet, une association a été créée : Patrimoine de Loye-sur-Arnon, elle a vu le jour officiellement le 19 janvier dernier et va s’employer à collecter cette somme sous forme de dons et par le biais d’animations.
Le Berry, 25/03, p.31

(Chançay) Vallée de la Brenne : inventaire du patrimoine

Le Pays Loire Touraine a engagé en 2010 en partenariat avec la région Centre, la réalisation de l'inventaire du patrimoine culturel des neuf communes de la vallée de la Brenne. Ce travail a pour objet de réunir l'information historique et artistique relative aux bâtiments publics et privés qui présentent un intérêt au regard de l'histoire ou de l'histoire de l'art (églises, châteaux, manoirs, maisons, fermes, lavoirs, moulins...). Concernant les églises, un inventaire du mobilier est également réalisé. Il se compose en quatre phases : recherche documentaire (archives, bibliographie) enquête sur le terrain (description, photographie, localisation du bâti) analyse des données et de production de dossiers, restitution et valorisation des résultats de l'étude. La commune de Chançay sera dès le 28 mars la prochaine commune étudiée, avec en premier son église. M. Arnaud Paucton, chargé d'études inventaire, se rendra sur le terrain afin d'observer in situ le patrimoine bâti. (intégral)
Nr, Indre et Loire, couronne Tourangelle, 25/03

(Bourges) Des nuits et des hautes technologies

Da n s u n m o i s e t o n z e jours, les Nuits lumière seront de retour. Jeudi 5 mai, à la tombée de la nuit, les Berruyers et les touristes pourront de nouveau parcourir le centre-ville en son et lumière. Ces nuits qui sont un des atouts touristiques de la ville doivent être en phase avec les avancées technologiques. Ainsi, depuis l’an dernier, tous les sites sont allumés à partir d’un téléphone portable. Car les systèmes des Nuits lumière de Bourges sont reliés par satellite. Les nouvelles technologies vont rendre obligatoire la numérisation. Les projections d’images fonctionnent avec un matériel argentique. Et avec le déclin de l’argentique, les pièces viendront à manquer. « Deux à trois fois par an, on change le jeu de diapos », reconnaît Philippe Moreux, coordinateur des Nuits lumière.Le Berry, 26/03, p.9

(Bourges) Guy remet la pendule à l’heure

Guy Marçais a pris un peu d’avance sur le temps, hier matin. Ce Vierzonnais, membre de l’Association française des amateurs d’horlogerie ancienne, a avancé d’une heure l’horloge astronomique de la cathédrale de Bourges pour être raccord, dimanche matin, avec l’heure d’été. Guy entretient et répare l’horloge depuis 1994. Naturellement, la direction des Monuments historiques l’autorise à s’occuper de ce joyau berruyer.
Le Berry, 26/03, p.11

(Orléans) Les Amis de la cathédrale annoncent une année riche

2011 promet d’être une année tout aussi fructueuse. Avec l’appui de la Drac (direction régionale des affaires culturelles), une signalétique devrait voir le jour dans et à l’extérieur de l’édifice et les chapelles devraient progressivement être ornées d’oeuvres d’art classées. En lien avec les Amis du bourdon, le rêve de beaucoup se réalise, avec la dépose cette année du bourdon, fêlé à la suite des bombardements. Celui-ci sera exposé quelque temps avant de rejoindre les fonderies Bollée et d’y être refondu.
RC, Orléans, 26/03, p.15

(Chécy) Du béton injecté dans les murs du clocher

Après avoir entrepris de colmater les lézardes extérieures qui balafrent l’église, la municipalité a programmé une opération d’envergure pour l’an prochain, qui devrait lui coûter la bagatelle d’un million d’euros : couler du béton dans les murs du clocher.
RC, Orléans, 26/03, p.15

(Cher) Les métiers d’art et leur savoir-faire

La cinquième édition des Journées des métiers d’art est l’occasion de faire un zoom sur des professions au savoir-faire pointu. Des artisans passionnés qui font vivre un patrimoine avec une activité économique pas du tout négligeable. Durant trois jours, le public peut se rendre dans de nombreux ateliers portes ouvertes. Il pourra aussi se rendre à l’exposition au centre de céramique contemporaine de La Borne ou encore suivre des formations à l’atelier de création céramique de Ruelle ou bien encore découvrir la formation de décorateur céramiste que propose le lycée Henri-Brisson de Vierzon.
+ Luthier, le stradivarius des métiers d’art, dévoué à la musique
Le Berry, 28/03, p. 12

Source : Le Monde.fr

La culture scrute l'horizon 2030

Dans vingt ans, le ministère de la culture existera-t-il toujours, ou sera-t-il devenu une simple agence ? A moins qu'il ne soit fondu avec l'éducation nationale, l'enseignement supérieur, la recherche et les nouvelles technologies dans un vaste ministère de l'intelligence... Ces différents scénarios sont envisageables, tout dépendra des politiques qui seront menées d'ici à 2030, répond le département des études, de la prospective et des statistiques (DEPS) du ministère de la culture et de la communication, dans son étude intitulée "Culture et médias 2030", prospective de politiques culturelles. C'est la première fois que le ministère se livre à un tel exercice - mené avec l'appui méthodologique du groupe Futuribles. Après avoir fêté ses 50 ans en 2009, et vécu une profonde réorganisation, le ministère de la culture et de la communication méritait bien cette analyse, a souligné le chef du DEPS, Philippe Chantepie, mardi 22 mars, lors d'une conférence de presse.
Le Monde, 24/03 Lire la suite

Sur le Web : l'étude du DEPS sur Culturemedias2030.culture.gouv.fr

Source : Libération

Le gros coup de blues de la fonction publique

Selon une enquête, les cadres s’estiment méprisés et mal préparés aux évolutions en cours. Le malaise dans la fonction publique ne faiblit pas. Après plusieurs années de réformes menées au pas de charge par le gouvernement (réorganisations, suppressions d’effectifs), les cadres du secteur public portent un jugement sévère sur leur métier, et sur les effets de ces évolutions pour les usagers.
Libération, 25/03, p.18 pas de lien

Source : lemonde.fr

Le mécénat d'entreprise déserte la culture

Les chiffres sont passés inaperçus, pourtant ils sont terribles : selon une enquête réalisée par l'institut CSA pour l'Admical (Association pour le développement du mécénat industriel et commercial), le mécénat de la culture est passé de 975 millions d'euros à 380 millions d'euros de 2008 à 2010, accusant une perte de 595 millions d'euros, soit 63 %. Certes, le mécénat lui-même a baissé de 2,5 milliards d'euros à 2 milliards d'euros (moins 20 %) lors même que le nombre d'entreprises mécènes augmentait de 17 %. Mais la culture ne représente plus que 19 % du budget global et se situe désormais en troisième position derrière le trio "social, éducation, santé" (36 % du budget, soit 720 millions d'euros) et le sport, lequel, en progressant de 26 %, prend la seconde place en termes d'engagement.Pour le président de l'Admical, Olivier Tcherniak, les dés en sont jetés : "Le mécénat culturel est en train de mourir, ou du moins, de se transformer radicalement."
Le Monde, 25/03
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A qui et à quoi servent tous ces rapports ? On ne peut s’empêcher de s’interroger à ce propos en en lisant encore un nouveau sur la « valorisation du patrimoine culturel » que viennent de rendre Françoise Benhamou et David Thesmar à la demande du Premier Ministre et pour le Conseil d’Analyse Economique.

La première est « économiste de la culture », le second économiste tout court. A savoir qu’ils s’intéressent surtout aux chiffres, et assez peu, finalement, aux œuvres.
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Source : La Tribune de l'art

Foire de Maastricht 2011 : une qualité exceptionnelle

Cette édition de la Foire de Maastricht est incontestablement l’une des plus remarquables de ces dernières années. Nous parlerons surtout ici des tableaux. Les dessins sont généralement les parents pauvres de la TEFAF et la section Paper qui se trouvait à l’étage pour la deuxième fois consécutive, malgré deux ou trois stands de bonne qualité consacrés aux dessins anciens et XIXe, ne modifie pas réellement cette impression.
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Source : La Tribune de l'art

Photos dans les musées : il est interdit d’interdire

21/3/11 - Musées - Droit de photographier - Nous avons, à plusieurs reprises, dénoncé l’interdiction de photographier que certains musées français ont tenté ou tentent encore d’inscrire dans leur règlement. Nous écrivions qu’à notre avis cette mesure était illégale, rien dans la législation française ne permettant de s’opposer à la prise de vue d’œuvres appartenant au patrimoine public et concernant des artistes tombés dans le domaine public.
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Source : La Tribune de l'art

Le bureau de Marie-Antoinette par Jean-Henri Riesener retourne à Versailles

21/3/11 - Acquisition - Versailles, Musée National du Château - Malgré les difficultés économiques actuelles qui ont tendance à faire diminuer le mécénat, le château de Versailles vient de s’enrichir par ce moyen d’un meuble majeur : le bureau que Marie-Antoinette avait commandé à Riesener en 1783. Sa provenance est indiquée par les marques qu’il porte : CT (comme Château de Trianon) sous une couronne royale, et le n° 84 qui correspond au salon de la maison de la Reine au Hameau.
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16/3/11 - Marché de l’art - Paris - La galerie Fabius Frères avait été créée par Elie Fabius qui fut l’un des antiquaires les plus importants du début du XXe siècle. Elle fut ensuite reprise par ses trois fils, puis par son petit-fils François Fabius qui avait longtemps travaillé avec eux. Celui-ci, un grand connaisseur qui bénéficiait d’une excellente réputation, est hélas décédé en août 2006 après une longue maladie. Si la galerie a continué son activité jusqu’à ces derniers jours grâce à son épouse et à ses enfants, sans doute la tâche devenait-elle trop lourde pour eux. C’est donc tout ce fonds qui va être dispersé aux enchères les 18 et 19 octobre prochain par Sotheby’s et Piasa (dont il faut rappeler que Laurent Fabius, le frère de François, est un des principaux actionnaires).
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Source : La Tribune de l'art

Un Van Dyck nouvellement attribué à la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando à Madrid

20/3/11 - Découverte - Madrid, Real Academia de Bellas Artes de San Fernando - La Real Academia de San Fernando a confirmé, dans un communiqué de presse divulgué le 19 mars, une information révélée deux jours plus tôt par le quotidien El País. Un tableau jusqu’ici considéré comme une copie de Van Dyck peinte par Mateo Cerezo et conservé en réserves a été rendu au maître flamand lui-même, après restauration, par Matías Díaz Padrón, conservateur des peintures flamandes au Prado.
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Source : louvrepourtous.fr

Ces personnalités qui siègent dans les conseils d’administration des grands musées

Jacques Attali au musée d’Orsay, Anne Sinclair au musée Picasso, Maryvonne Pinault au Château de Versailles, dans les grands musées nationaux, siègent des personnalités nommées souverainement par leur ministère de tutelle "en raison de leur compétence ou de leurs fonctions". Est-ce bien toujours le cas ?

26.03.11 | LES CONSEILS D’ADMINISTRATION des musées nationaux constitués en établissements publics sont composés àpeu près de la même façon : des représentants de l’Etat, parfois des élus, des représentants souvent minoritaires des conservateurs et des personnels du musée, mais aussi des personnalités qualifiées pour leurs supposées compétences ou fonctions, nommées souverainement par le ou les ministres de tutelle, le plus souvent de la Culture. Parmi ces personnalités désignées, il en est qui le sont théoriquement "en raison de leur connaissance des publics des musées nationaux", ce qui se révèle être une vaste plaisanterie.
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Avec une surface de 12.000 m² et une conception signée Zhu Pei, la Chine veut faire parler d’elle. Selon le China Daily, le National Art Museum of China (NAMOC) aurait pour ambition de construire le « plus grand musée d’art au monde ». Le porte-parole du département des relations publics du NAMOC, M.Yu Ge, aurait confirmé l’information sans vouloir donner plus de détails.
Le site artclair.com précise que le nouveau musée devrait couvrir une surface de 12 000 m2. Il sera conçu par l’architecte chinois Zhu Pei, qui a dessiné l’immeuble Digital Beijing pour les Jeux Olympiques 2008. Lire la suite

source : Artclair

La Chine prévoit la construction du « plus grand musée d’art du monde »

PEKIN (CHINE) [21.03.11] - Un musée, prévu pour devenir « le plus grand du monde » va être construit dans le parc olympique de Pékin à l’initiative du National Art Museum of China. Le National Art Museum of China (NAMOC) prévoit de construire le « plus grand musée d’art du monde », d’après le China daily, près du Nid d’Oiseau, le stade construit par Herzog et de Meuron pour les Jeux Olympique de 2008.
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Le rapport sur la "Valorisation du patrimoine" remis au Premier ministre propose d'autoriser la vente d'œuvres des musées.

En France, les oeuvres des musées ne peuvent être vendues. Dans le rapport sur la "Valorisation du patrimoine" qu'ils viennent de remettre au Premier ministre, les économistes Françoise Benhamou et David Thesmar suggèrent pourtant d'autoriser les procédures de cession.
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