Revue de presse - 1 au 7 août 2011

Musées de la région Centre

Source : Panorama de Presse DRAC Centre

(Bourges) La Sainte Chapelle et son magnifique puzzle

La Sainte Chapelle associée au palais du Duc-de-Berry, fleurons de Bourges au Moyen Âge ne sont plus que de lointains souvenirs. Mais quels souvenirs ! Les collections de la Sainte Chapelle sont au musée du Berry. «Je l’appelle l’histoire de l’église en pièces détachées», annonce Emmeline Daniel, chargée de la visite de jeudi. Qu’importe maquette, plan, statue, reliquaire et autre vitrail évoquent la beauté de l’édifice de la fin du XIVe siècle. Jean de Berry, amateur d’art en est le promoteur, le bâtiment en prolongement de son palais vaut autant sur le plan politique que religieux.
Le Berry, 01/08, p.9

(Bourges) La terre inspirée des Lerat

Jean et Jacqueline Lerat, ou plutôt J.J. Lerat, la signature est unique pour les sculptures de ces deux céramistes, dont quelques-unes sont exposées à l’hôtel Lallemant. Le temps d’un regard, D’un atelier à l’autre entre 1953 et 1969, la visite commentée raconte ce lien pluriel à la renommée internationale. Treize oeuvres et une vidéo pour comprendre le processus commun de création, la démonstration d’Emmeline Daniel séduit. La médiatrice culturelle qui entraîne le petit groupe s’attache à la démarche.
Le Berry, 01/08, p.10

(Artenay) Sur la route avec les comédiens

«Mon curé chez les riches», «Elle n’a pas de pantalon», «Madame la maréchal»… Les affiches, aux noms évocateurs, sont punaisées aux quatre coins du musée du théâtre forain d’Artenay. Le lieu rend hommage aux théâtres itinérants qui sillonnaient la campagne française jusqu’au milieu des années 1970. La concurrence de la télévision et du cinéma a sonné le glas du théâtre forain. La compagnie de Jean Créteur, le forain beauceron, a définitivement fermé en 1974.
RC, Orléans métropole, 01/08, p.5

(Orléans) Le trésor très prisé de la rue Isabelle-Romée

Dimanche, une quinzaine de personnes sont venues admirer le trésor de Neuvy-en-Sullias, au musée historique et archéologique de l’Orléanais, installé dans l’hôtel Cabu du XVIe siècle, rue Isabelle Romée. Découvert en 1861, dans une cachette enfouie dans le sable de la Loire, à 32 km à l’est d’Orléans, le trésor de Neuvy-en -Sullias témoigne de l’art des bronziers gallo-romains. Dans une ambiance feutrée et tamisée, Geneviève Poissonnet, guide à l’office de tourisme et de congrès d’Orléans, a présenté les 34 figurines de ce trésor à un public attentif.
RC, Orléans métropole, 01/08, p.9

(Dampierre en Burly) Des animations au musée du Cirque

Le musée du Cirque et de l’Illusion propose aux visiteurs, en plus de la visite, des animations tous les jours jusqu’au 4 septembre. Rappelons que ce musée unique en Europe expose chaque année une collection exceptionnelle et unique de costumes, matériels et documents sur le thème du cirque, de la magie et du cinéma et présente de nombreux effets d’optiques et maquettes.
RC, Pithiviers, 02/08, p.17

(Concressault) Diable, n’ayez crainte d’être envoûtés !

Surtout, si vous les entendez, ou si l’idée vous est venue d’aller visiter le musée de la Sorcellerie, n’ayez pas peur. Il n’y a rien de pire que d’être victime des tours de son propre esprit. Les histoires de sorcières et de sorcellerie, au fond, ne sont-elles pas le fruit de notre imaginaire ? Le musée de la Sorcellerie est tout simplement un lieu enchanteur et magique. Ce n’est sûrement pas un hasard si, depuis son ouverture, chaque année, le musée est le site touristique le plus visité du Cher. La recette, tient à une bonne dose de bonne humeur et de pédagogie ludique à laquelle, petits et grands, ne résistent pas. Il est vrai que les sorcières, leurs mentors, Brigitte Haond et Serge Van Poucke, les gardiens du temple, et les nombreux amis du musée ne manquent pas d’idées pour que votre visite soit inoubliable.
Le Berry, 03/08, p.3

(Saint-Amand) De l’or à portée de main

La visite Sens dessus dessous à la Cité de l’or de Saint-Amand promet aux curieux une expérience originale et didactique. Prochaine édition le 19 août. Chaque ville accueille son exposition : conte et nature à Lignières, animaux à Bourges, Écosse à Aubigny et bien sûr l’or à Saint-Amand. La visite Sens dessus dessous à la cité de l’Or est ainsi bien plus riche qu’en temps normal. Des documents en braille et des dessins en relief sont proposés aux malvoyants. La visite est exceptionnellement guidée. Les visiteurs sont autorisés à manipuler des objets en or, que ce soient des colliers ou du fil d’or.
Le Berry, 03/08, p.20

(Vendôme) Latitudes du corps au musée

Alain Gauvin est loin d'être un inconnu pour les Vendômois qui ont déjà croisé ses travaux à la chapelle Saint-Jacques, au Minotaure ou en 1997 au musée. Cette fois, c'est le corps et les parfums d'ailleurs que l'artiste propose dans « Indogon ». Au deuxième étage du musée, ses oeuvres grand format nées d'une technique mixte sur papier et sur toile vous plongent dans un autre monde. Ici, tendrement pastel, là chaudement coloré, Alain Gauvin vous prend la main et vous emmène du Mali à l'Inde à travers des silhouettes, des postures, des gestes, des plantes... « Une sorte de radiographique symbolique », suggère-t-il
Nr, Loir et Cher, 03/08
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(Châteauneuf S/Loire) Expositions uniques sur le patrimoine

Deux expositions uniques dans leur genre se tiennent actuellement à la bibliothèque municipale et au musée de la marine de Loire. L’occasion pour les vacanciers et les locaux de découvrir ou redécouvrir, à travers ces deux vitrines exceptionnelles, la Loire et le manège forain de la ville. À la bibliothèque, les visiteurs pourront admirer une superbe exposition de photographies, intitulée «La manègerie». Celle-ci retrace l’histoire de ce manège à rêver entamé, il y a plus d’un an, et qui devrait s’installer de façon pérenne à l’automne, en face de l’espace Florian. Quant au musée de la marine de Loire, il présente la fabuleuse exposition itinérante «La Loire dessus dessous, archéologie d’un fleuve». C’est le fruit de trois années de travail. Elle dresse le bilan de 40 ans de recherches dans le domaine de l’archéologie fluviale du bassin de la Loire.
RC, Orléans métropole, 04/08, p.17

(Chécy) L’histoire vigneronne de Chécy

L’odeur de chêne envahit la salle principale de la maison vigneronne, transformée en musée. Tonneau à bière, tonneau saloir à viande et même tonneau baratte à beurre : au pays cacien, le tonneau est roi. Ou plutôt l’a été. Et c’est à cet art minutieux que le musée de la tonnellerie rend hommage. Pour prolonger la plongée dans le monde vigneron, le musée propose une balade dans l’ex-village tonnelier ce soir. Gérard Charbonnel, architecte de l’association « Maisons paysannes de France », arpentera avec les curieux les rues anciennes de Chécy.
RC, Orléans métropole, 04/08, p.4

(Bourges) Vénus et l’Amour emblème du musée de l’hôtel Lallemant

Seulement quatre tableaux de Luca Penni, un artiste peintre florentin de la Renaissance, sont exposés en France. Les musées de Bourges font partis des privilégiés. Ils possèdent l’un d’entre eux, Vénus et l’Amour. L’élève de l’école de Fontainebleau a peint ce tableau à l’huile sur bois dans la première moitié du XVIe siècle. Le tableau est présent à Bourges depuis 1840, date à laquelle les musées de la ville l’ont acquis. Une phase de restauration a été décidée récemment. Elle a commencé fin 2007 et s’est achevée en février 2009.
Le Berry, 04/08, p.3

(Bourges) Les chauves-souris mises à l’honneur

L‘année 2011 a été proclamée année internationale de la chauve souris. Le muséum d’histoire naturelle en profite pour lui consacrer une exposition intitulée Planète chauvesouris. L’exposition se tient dans la mezzanine du muséum. Les chauves souris y sont examinées sous tous leurs aspects. De leur état de fossiles à leur répartition géographique actuelle.
Le Berry, 04/08, p.12

(Tours) Des photos centenaires mais éternelles

Si vos enfants pensent que l'argentique désigne une pierre précieuse ou que la photographie a débuté avec les appareils jetables ou le numérique, alors filez avec eux au château de Tours. Deux étages du bâtiment sont consacrés au début de l'argentique, autrement dit à la naissance de la photographie. L'exposition, conçue par le musée du Jeu de paume, met principalement en avant les activités la Société d'excursions des amateurs de photographies (SEAP), premier club de photos, en quelque sorte, qui se développe à partir de 1880.
Nr, Indre et Loire, 04/08
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(Issoudun) La tapisserie expliquée aux enfants

La tapisserie est un art qui ne « parle » pas beaucoup aux enfants et l'exposition actuelle au musée est là à point nommé pour prendre le temps de comprendre. C'est Aurélie Spanneut, adjoint de patrimoine, qui a guidé un groupe de jeunes très attentifs. La visite a permis de faire la différence entre tapis et tapisserie, de comprendre la conception d'une tapisserie. Puis les enfants ont appris à reconnaître les logos des tapisseries du mobilier national : tapisseries des Gobelins, de Beauvais et des Savonneries.
Nr, Indre, 04/08
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(Loury) Légendes et métiers anciens au musée

Le musée des métiers et des légendes de la Forêt d’Orléans, situé à Loury, est un musée communal géré par la Société archéologique et historique de Loury (SAHL), une association loi 1901. Ouvert le dimanche, une visite guidée est proposée par Paul Hummel, un personnage passionné par l’histoire de sa commune et de ses environs, a qui la commune a confié la gestion du musée. Les nombreux métiers du bois y sont présentés, non seulement techniquement, avec leur mode d’emploi, mais aussi socialement, pour comprendre ce monde d’autrefois.
RC, Pithiviers, 05/08, p.10

(Epineuil le Fleuriel) Retour sur les bancs de l’école

Un unique roman qui pourtant reste dans les coeurs des amoureux d’Alain Fournier. Mercredi, un passage du Grand Meaulnes a été l’occasion, à la maison-école, de parfaire son orthographe en participant à la dictée tirée tout droit de cette oeuvre. La cloche sonne, c’est l’heure de rentrer en classe. Depuis maintenant trois ans, chaque été, la maison école du Grand Meaulnes organise une dictée tirée d’un extrait du roman. Mercredi, les élèves d’un jour s’attaquaient au premier chapitre, « Le pensionnaire », de la première partie de l’ouvrage.
Le Berry, 05/08, p.24

(Lorris) Sur la route, sous les bombes allemandes

Sur les épaules d’un petit mannequin, protégé derrière une vitre du musée de la Résistance et de la Déportation, à Lorris, une robe. Celle que portait Colette Lanthiez, de Malesherbes. «Je suis fatiguée. Je ne peux plus avancer. J’aime mieux mourir.» Du haut de ses six ans, son poupon entre ses bras, Colette s’assied au bord du chemin, à bout de forces. L’Armistice n’est pas encore signé. Son histoire et d’autres sont racontées au musée de la Résistance et de la Déportation. Le visiteur plonge dans les années 1940.
RC, Orléans métropole, 08/08, p.5

(Argenton) Musée neuf à Argentomagus

Vingt ans après son ouverture, le bâtiment, sorte de cube posé sur des vestiges de l’ancienne cité galloromaine d’Argentomagus, manifestait de nombreux signes de faiblesse : toiture plus vraiment étanche, planchers affaissés et armatures métalliques fragilisées. D’importants travaux ont donc été engagés pour un montant global de deux millions d’euros. Le musée a rouvert le 2 juillet dernier. Une seconde phase de travaux, estimée elle aussi à deux millions d’euros, est envisagée d’ici cinq ans afin de mettre en valeur l’ensemble du parc archéologique.
Le Berry, 08/08, p.4

Archéologie en région Centre

Source : Panorama de presse Drac Centre

(Argenton-sur-creuse) Journées archéologiques : un ciné sous les étoiles

Tout a débuté vendredi soir au théâtre gallo-romain du Virou, avec la diffusion sur écran géant du film Agora. Cette soirée, qui constituait l'ouverture des Journées d'archéologie expérimentale d'Argentomagus, a réuni plus de 250 personnes.
Nr, Indre, 01/08
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(Abilly) Visite guidée de l'Archéolab

Une visite guidée du site archéologique à Abilly, le 27 juillet, a permis aux visiteurs de mieux comprendre, grâce aux explications claires et vivantes de Denis Maljean, comment et pourquoi un lieu devient site archéologique, et comment les archéologues arrivent à reconstituer la vie des hommes de la Préhistoire. Une visite guidée passionnante, suivie d'une démonstration de taille d'outils simples en silex, scie, racloir ou poinçon par Denis, où chaque participant a pu toucher, essayer les outils et prendre conscience de l'importance des métiers de l'archéologie dans la transmission du patrimoine.
Nr, Indre et Loire, 02/08
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Découvertes à Montbazon

A l'heure où prend fin la campagne de fouilles de ce mois de juillet 2011 dans la forteresse de Foulques Nerra à Montbazon, de nouvelles découvertes ont été effectuées par l'équipe conduite par Marie-Denise Dalayeun, archéologue à l'Inrap. La semaine dernière, nous avions annoncé la découverte de deux sépultures au choeur de la chapelle Saint-Georges, datée de 1386 par les écrits, l'une d'un adulte, l'autre d'un enfant. Ces derniers jours, les nouvelles investigations font apparaître qu'il existait un niveau inférieur au choeur de la chapelle Saint-Georges : il s'agit d'un lieu de prière qui devait exister dès le XIII e siècle, suppose-t-on, peut-être même avant cette époque.
NR, Indre et Loire, 02/08
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(Gien) Une mission archéologique au château

Y avait-il un cellier, un salon ou une autre pièce derrière les murs mis à nus par le chantier du château de Gien ? Répondre à ces questions fait partie de la mission de deux archéologues qui enregistrent les méthodes et matériaux de construction du château ; dans un premier temps. Perchés à seize mètres de haut, aux abords de la tour carrée, Mélinda Bizri et Aurélien Hamel observent de près le mur de la face sud. «C’est le plus abîmé car le plus exposé aux intempéries», note Mélinda. Aujourd’hui, comme hier, les deux experts vont tenter de comprendre l’histoire du mur, en s’appuyant sur des anomalies, qu’ils inventorient avant que les maçons n’enduisent à nouveau la tour.
RC, Pithiviers, 04/08, p.15

Châteaumeillant) Des fouilles archéologiques porteuses

Sur le défunt oppidum, les fouilles archéologiques viennent de se terminer pour la saison 2011. Jeudi, dernier jour de l'opération, une petite délégation du conseil général a été reçue sur le site afin de mesurer l'avancée des recherches perpétrées dans le sol castelmeillantais.Yann Galut, Hubert Dupont et les membres du conseil municipal auront écouté posément les explications de Sophie Krausz, l'archéologue dépêchée à Châteaumeillant depuis une décennie.
Le Berry, 05/08, p.25

(Semoy) Deux piliers, seuls vestiges de l’ancien prieuré

Adossés à un mur de maison, sur la route de Saint Jean de Braye, à Semoy, deux petits piliers en brique sont les seuls vestiges de l’ancien prieuré de Semoy. Des fouilles menées lors de la construction du nouveau quartier du Prieuré n’ont pas donné les résultats escomptés, quant à l’existence d’autres vestiges. De nouvelles fouilles, autour de l’église, seraient certainement plus fructueuses.
RC, Orléans métropole, 05/08, p.15

Patrimoine en région Centre

Source : Panorama de presse DRAC Centre

(Blois) Hommage inédit au Blésois Adrien Thibault

Le château de Blois et le conseil général du Loir-et-Cher ont tenu à honorer l'oeuvre d'Adrien Thibault et à rendre hommage à un artiste amoureux de son terroir. Né à Villebarou en 1844, il meurt en 1918 à La Chaussée-Saint-Victor, laissant derrière lui une oeuvre imprégnée par la terre qui l'a vu naître : le Loir-et-Cher. Adrien Thibault était aussi et avant tout un érudit, passionné de l'histoire locale, mais également par l'Italie. A la manière d'un François 1er, il sera subjugué par l'art et l'esthétique italienne dont il va profondément s'inspirer dans son oeuvre. Pour Aurélie, guide de l'exposition, «L'oeuvre d'Adrien Thibault, c'est bien sûr une grande diversité de couleurs et de motifs mais avec des constantes cependant», comme l'usage du fameux «bleu de Gien» et du «pourpre Thibault», la présence régulière d'un motif central (la salamandre, le porc-épic...), et enfin, la permanence d'un émail très brillant sur toutes ses oeuvres.
Nr, Loir et Cher, 01/08
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(Beaulieu-lès-Loches) Le clocher de Beaulieu s'effrite dangereusement

La trace est toujours visible au pied du clocher, sur la chaussée de la rue Foulques-Nerra. Une pierre de 15 centimètres sur 30 s'est décrochée, certainement du plus haut du clocher de Beaulieu-lès-Loches, qui culmine à 64 mètres, s'écrasant littéralement au sol et brisant le pare-brise d'une voiture stationnée. A peine quelques mètres plus loin, un riverain a également retrouvé une pierre imposante dans son jardin. La mairie a, en conséquence, défini un périmètre de sécurité autour du monument, concernant la circulation, mais aussi concernant les cloches, qui ne sonnent plus. En 2000 et en 2007, des morceaux du clocher qui menaçaient de tomber avaient déjà été enlevés lors de purges. Aujourd'hui, «il est difficile de réaliser une autre purge. Après, on s'attaque à la structure du bâtiment, note Sophie Métadier, maire de Beaulieu. Le clocher a besoin d'une réfection complète.»
NR, Indre et Loire, 01/08
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(Briaré) Un chef-d’oeuvre d’architecture

Briare doit sa notoriété à ses émaux, connus dans le monde entier, et au pont-canal, merveille de l’architecture industrielle de la fin du XIXe siècle. Construit entre 1890 et 1896, l’ouvrage a été conçu par Léon-Abel Mazoyer et Charles Sigault, et la maçonnerie confiée à un certain Gustave Eiffel. L’ouvrage, reliant Saint Firmin sur Loire à Briare, peut être emprunté à pied mais il fait surtout la joie des amateurs de croisières fluviales.
RC, Orléans métropole, 02/08, p.5

(Orléans) Ferronnier : Réussir à confondre le neuf et l’ancien

À coups de marteau, l’acier et le fer ne lui résistent pas. Il sculpte, il démonte, il restaure. Pierre Neveux-Ouy exerce le métier de ferronnier. «Cela consiste à utiliser les qualités plastiques du métal pour le modeler, explique le jeune homme de 30 ans aux yeux bleus pétillants. C’est de la création, même quand il s’agit de reproduire un modèle ancien abîmé. On ne s’imagine pas ce qu’il est possible de faire avec le fer. Sentir la matière prendre forme sous ses mains est une expérience magique.» Sur le chantier de la cathédrale, son regard est concentré, son geste précis. Sur le vitrail de la rosace, il a fallu choisir les pièces à garder et celles à changer.
RC, Orléans métropole, 02/08, p.9

(Châteauneuf s/Loire) L’étonnante histoire de la Bonne Dame

Restaurée cette année, la chapelle de Notre Dame de l’Épinoy, dite de la Bonne Dame, a ouvert ses portes samedi, le temps d’une matinée. Très attaché au patrimoine castelneuvien, Gabriel Thévard, président des Amis du musée, a donc fait revivre l’histoire et le souvenir de ce sanctuaire.La chapelle représente une surface au sol de 103 m2. Les promeneurs ont pu apprendre qu’une messe y avait été célébrée chaque 8 septembre, jusqu’en 1994, afin de perpétuer le pèlerinage des vignerons qui s’étaient mis sous sa protection. Sa porte, de style roman, ainsi que sa croix biface édifiée à l’extérieur, sont classées à l’inventaire des monuments historiques. La prochaine visite commentée aura lieu le mardi 9 août, de 14h30 à 17h30.
RC, Orléans métropole, 02/08, p.17

(Sully) Sur les traces des explorateurs

Jean-François de La Pérouse, capitaine James Cook. Sextant en main, les explorateurs du XVIIIe siècle n’ont eu de cesse de parcourir les flots, à la recherche de nouvelles terres. Nul voyage de complaisance, mais des expéditions menées à la gloire des royaumes d’Europe, fiers d’asseoir leur pouvoir par delà les océans. Énigmes à résoudre, secrets à percer, terres inconnues à découvrir. En habits d’époque, les aventuriers en culotte courte marchent sur les pas des grands flibustiers du XVIIIe siècle.
RC, Orléans métropole, 03/08, p.4

(Orléans) Un guérisseur de livres précieux

Depuis trente ans, François Ferrière transforme de vieux manuscrits froissés en bijoux parés d’or et de cuir. Rencontre dans son atelier boutique, rue Pothier. En franchir le seuil, c’est un peu comme passer la porte d’une machine à voyager dans le temps. Une tiède odeur de cuir, un attirail de fers à dorer, et une gigantesque presse en bois massif qui trône dans l’entrée : il y a quelque chose de l’atelier médiéval dans l’antre du relieur doreur. Pour un peu, on s’attendrait presque à voir surgir Gutenberg de l’arrière boutique, tendant ses pages décousues à l’artisan d’art.
RC, Orléans métropole, 02/08, p.10

(Viévy le Rayé) Appel aux dons pour restaurer l’église

Vendredi, Jacques Bouvier, maire des communes associées de Viévy le Rayé, Écoman et La Bosse, a évoqué la souscription lancée afin de restaurer l’église SaintPierre. En effet, de nombreux désordres ont entraîné des problèmes au niveau de la charpente, des combles et de la voûte. Les travaux sont estimés à 340.000 euros TTC. Il faudrait recueillir 14.000 euros pour pouvoir bénéficier d’une subvention régionale de 40.000 euros. Ces opérations terminées, le rétable monumental en bois sculpté, classé en 1948, d’ordre corinthien, une oeuvre du XVIIe siècle provenant de l’abbaye de l’Aumône, située sur la commune de La Colombe, pourrait être restauré.
RC, Orléans Beauce, 03/08, p.16

(Rigny-Ussé) Au château d'Ussé le duc mouille sa chemise

Entre Azay-le-Rideau et Chinon, le château d'Ussé est l'un des plus importants de la vallée de la Loire. Il accueille chaque année près de 120.000 visiteurs. Ses particularités : avoir inspiré Charles Perrault pour l'un de ses plus célèbres contes et être toujours une propriété privée, aux mains d'une même famille depuis le début du XIX e siècle, et des ducs de Blacas depuis 1885. « C'est l'un des seuls grands châteaux ouverts au public à être habité, souligne l'actuel propriétaire, Casimir de Blacas. Il raconte : On reste une grande maison privée, avec des fleurs dans les vases, et, l'hiver, du feu dans la cheminée. On ne veut surtout pas devenir une entreprise commerciale. »
Nr, Indre et Loire, 03/08
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(Cheverny) Le bassin en attente de rénovation

Lors des travaux de restauration du lavoir de Cheverny en 2000, ont été découverts, à quelques mètres en amont, sur les bords du Courpin des vestiges très curieux qui semblaient avoir été le lieu d'un oratoire, les anciens habitants des environs se souvenant d'une statue et de trois cyprès l'encadrant. Ce bassin a été inclus dans l'agrandissement du terrain aux alentours du lavoir. L'eau circulait en descendant les gradins un à un, et son évacuation vers la rivière, le Courpin, se faisait par un orifice percé au fond du bassin, qui n'est toujours pas restaurée en 2011.
Nr, Loir et Cher, 03/08
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Bourges) Livre d’or à livre ouvert

Le livre d’or mis à la disposition des visites du palais Jacques-Coeur divise quant à l’opportunité de l’exposition des animaux de Christian Gonzebach. L’exposition de l’artiste suisse a au moins le mérite de nourrir la chronique et de noircir les pages du livre d’or. Signalons que l’exposition qui se poursuit jusqu’en octobre est liée à l’opération Monuments et Animaux.
Le Berry, 04/08, p.10

Yèvre-le-Châtel, trésor du Pithiverais

Avec la forteresse Philippe Auguste restaurée ou les églises Saint Lubin, Saint Gault et Saint Brigide (Yèvre la Ville), le «point fort» de Yèvre le Châtel est, sans conteste, son patrimoine historique et architectural. Selon Alain Di Stefano, maire délégué, c’est, en effet, une des conditions nécessaires en plus d’avoir moins de 2.000 habitants et deux sites classés pour intégrer le club des «plus beaux villages de France», dont la commune est membre depuis 2002. Mais pas seulement.
RC, Orléans métropole, 04/08, p.3

(Briarres s/Essonne) L’un des plus anciens moulins de la région

En contrebas du bourg, une grande bâtisse longe la rivière. C’est le moulin de Briarres. Il fait partie des quarante huit moulins à eau répertoriés sur le cours de l’Essonne et de ses affluents. Déjà inscrit sur un plan datant de 1497, c’est sans doute l’un des moulins les plus anciens de la région. L’intégralité de son mécanisme est encore présente. Une coupe précise du moulin a été dessinée par Nicole Ponty, de la Société archéologique de Puiseaux, lors de son exposition en 1990, intitulée L’Essonne et ses moulins à eau entre Pithiviers et Malesherbes.
RC, Pithiviers, 04/08, p.9

(Issoudun) Julie Poutrain : la tapisserie pour métier et passion

Elle voulait devenir institutrice. Mais au final, après quatre ans d'étude et deux CAP, Julie Poutrain s'est retrouvée tapissière. Comme quoi une carrière ne peut tenir qu'à un fil. «Je me suis vite rendue compte que les années passées pour intégrer l'Éducation nationale ne me convenaient pas. Du coup, avec un compagnon antiquaire, je me suis dirigée naturellement vers la tapisserie. J'ai passé mes diplômes à La Châtre, avant de prendre la décision de m'installer. Et comme je suis originaire d'Issoudun, c'est tout naturellement que je suis arrivée là. » Dans son atelier récemment ouvert à la Cité des métiers d'art, Julie s'adonne avec brio à la restauration traditionnelle ou contemporaine de sièges (chaises, fauteuils, banquettes, têtes de lit...), à la confection sur mesure de stores et rideaux (têtes à plis, oeillets, pattes, ruflettes...), sans oublier la vente de tissu, de passementerie, ainsi que de meubles et d'objets décoratifs.
Nr, Indre, 04/08
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(Villandry) Dès le lever du jour Villandry est une ruche

Le château de Villandry, c'est une véritable PME : les milliers de visiteurs quotidiens n'en voient que la partie émergée... «Pour faire fonctionner le château, il faut 50 équivalents temps plein sur une année», explique Henri Carvallo, le propriétaire, qui dirige cette PME. «Mais en haute saison, nous sommes 65 sur le pont !» Les visiteurs n'en voient que quelques-uns : les cinq guides, le personnel des deux boutiques ou du restaurant. Quelquefois, quand ils sont un peu observateurs, ils remarquent les jardiniers à l'oeuvre. Mais le travail commence bien avant l'ouverture des portes du château vers 9 h. «Dès 6 h du matin, les premiers à débuter le travail sont l'homme et la femme de ménage», raconte Henri Carvallo. «Il leur faut deux heures et demie pour nettoyer les 2.000 m2 des salles de visite du château.» Dans le même temps, les jardiniers entrent en scène : neuf en temps plein et deux apprentis.
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(Morogues) Le château aux neuf cents assiettes

Maupas ressemble à un de ces châteaux de conte de fées qui auraient été revisités par un Jacques Demy flanqué d’un chef décorateur facétieux. Si sa pierre raconte son histoire, ses façades marquent ostensiblement les chapitres. Parmi les derniers châteaux habités en permanence, le château de Maupas, au coeur du vignoble de Menetou, est surtout célèbre pour les assiettes qui ornent l’escalier monumental.
Le Berry, 05/08, p.3

(Bourges) Le tourisme affiche un franc sourire

Le tiercé : cathédrale, palais Jacques-Coeur, musée des MOF - Si la cathédrale Saint Étienne et le palais Jacques Coeur ont la faveur des visiteurs, le musée des Meilleurs Ouvriers de France (MOF) se place juste après. Logique, il multiplie les avantages. Le premier d’entre eux est d’être bien placé. Le musée des MOF est dans l’ancien palais archiépiscopal, devenu plus tard mairie de Bourges et aujourd’hui ancienne mairie. Un mot sur le palais Jacques Coeur : les visiteurs qui ne le connaissent pas s’en disent enthousiasmés. La cathédrale enfin. S’il faut en recommander un ou deux points, pas d’hésitation : foncez vers la crypte, vous serez surpris par sa clarté unique. Puis montez au sommet de la tour de Beurre.
Le Berry, 05/08, p.8

(Vierzon) Grand lifting pour l’orgue de Saint-Jo

Le facteur est passé ! Et il repassera pendant un mois. Non pas pour vous donner du courrier, mais pour se consacrer entièrement à la rénovation de l’orgue de l’église Saint Joseph, installé dans le quartier des Forges. L’association des Amis de l’orgue du Pays de Vierzon, refondée en 2007, associée au comité culturel des Forges, à la ville, ainsi qu’au syndicat du Pays de Vierzon, a réuni cinq mille cent euros pour redonner un coup de jeune à cet instrument à vent si particulier dont certaines parties datent tout de même du XIXe siècle. À la rentrée, l’orgue aura terminé sa diète. Une inauguration est envisagée lors des Automnales de l’orgue, fin septembre et début octobre.
Le Berry, 05/08, p.16

(Gien) Le château agit pour son avenir

Que les visiteurs ne se fient pas aux apparences. Le château de Gien est certes presque entièrement entouré d’échafaudages, mais il n'en reste pas moins ouvert au public. Car le premier château de la Loire est aussi le musée international de la chasse. « À ce jour, l’ensemble des collections est accessible au public », précise le département. Ce sera le cas jusqu’au 15 février 2012, date d’ouverture du chantier à l’intérieur du musée. L’aile est du château sera alors la seule visible au public pour une période d’un an. Les échafaudages ont été montés dès avril dernier. Désormais, se croisent sur ce grand chantier, tailleurs de pierre, maçons, archéologues et touristes.
RC, Orléans métropole, 05/08, p.5

(Orléans) Tailleurs de pierre : les bâtisseurs de cathédrale

Les tracés sont géométriques, les coups de burins millimétrés. Depuis 1984, il taille, restaure et déplace des pierres par tous les temps. Être tailleur de pierre n’est pas une mince affaire, c’est une affaire de force, où la main de l’homme s’attaque à la dureté des éléments. «Les pierres les plus endommagées sont entièrement changées. Il faut alors tailler les nouvelles pour leur donner la forme des anciennes. Puis les replacer», indique Laurent Lusson. Du travail de précision mais aussi du gros oeuvre. Les tailleurs de pierre, qui n’ont rien à voir avec les sculpteurs de pierre en charge des gargouilles, manient les cathédrales comme les enfants, leurs Lego. «Mon meilleur souvenir reste le chantier de la tour nord, entre 2007 et 2010. On avait changé les 96 colonnes de la couronne à 70 mètres d’altitude !»
RC, Orléans métropole, 05/08, p.10

(Beaugency) La musique, patrimoine à part entière

Créée en 1972, l’association des Amis de l’orgue de Beaugency a alors pour objectif la restauration du grand orgue de tribune, dont la riche histoire remonte au milieu du XIXe siècle. Cinq années plus tard, en mai 1977, c’est chose faite. C’est l’organiste MarieClaire Alain qui inaugure l’instrument, restauré par la manufacture Koenig. L’abbatiale Notre Dame dispose d’un patrimoine instrumental exceptionnel, unique dans la région, associant un instrument de tribune de style XVIIIe et un plus modeste instrument de choeur de conception romantique. L’un des gros objectifs est de réunir des fonds en vue de l’indispensable relevage du grand orgue de tribune, ce qui signifie le démontage, le nettoyage et la réharmonisation de l’instrument.
RC, Orléans métropole, 05/08, p.17

(Blois) Guide conférencière un métier passion

Depuis onze ans, Line Coutellier est guide conférencière. Elle travaille aussi comme conseillère en séjour à l'office de tourisme de Blois. Rencontre.Comme une comédienne derrière le rideau de la scène, Line le confesse d'emblée : «Il y a toujours une sorte de trac qui s'installe lors de la rencontre avec le groupe de touristes. D'autant que c'est une heure et demie sans entracte. Alors j'ai besoin de vingt minutes de concentration. C'est un moment privilégié où je relis mes notes.» Ce jour-là, sur la place du château de Blois, le groupe qui l'attend pour partir à la découverte de la chocolaterie et de la saga de la famille Poulain, n'est composé que d'une poignée de touristes. «Il m'arrive d'avoir des groupes de trente, ce sont les premières minutes qui comptent, je dois créer un ciment au sein du groupe afin que pendant le temps de la visite, je captive leur attention et que tout le monde se sente à l'aise.» Ballerines, jeans, Line a mis la tenue qui va bien pour arpenter la ville.
Nr, Loir et Cher, 05/08
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(Canton de Bléré) '' Hauts les clochers '' en exposition itinérante

L'exposition itinérante «Hauts les clochers», dans le cadre du programme «Laissez vous conter», se promène actuellement de commune en commune.
Nr, Indre et Loire, 05/08
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(Savigné-sur-Lathan) La Tour de garde bientôt réhabilitée

Le montant des travaux s'élevant à 50.430,35 €. Le conseil sollicite des subventions auprès de la Drac (20 %), de la Fondation du patrimoine et d'un sénateur. (intégral)
Nr, Indre et Loire, 08/08

(Cellettes) Le Beauregard des châtelains

Non, on ne se sent pas obligés de garder le château, mais on tient quand même à préserver le lieu de nos souvenirs familiaux, avoue avec nostalgie Guy Du Pavillon, l'actuel propriétaire du site de Beauregard. Même s'il a toujours vécu à Paris, il connaît très bien la propriété, dans la famille depuis 1926, pour y avoir séjourné à de nombreuses reprises depuis sa plus tendre enfance. «Nous sommes dépositaires d'un patrimoine, ça dépasse le simple bien privé», complète-t-il. En effet, les actuels propriétaires affichent une réelle volonté de faire partager la particularité historique de leur château, qui réside principalement dans son impressionnante galerie de portraits, initiée au XVIIe par l'historien Paul Ardier. Une restauration des 327 tableaux, presque intégralement achevée aujourd'hui, a ainsi été entreprise il y a plus de 20 ans. Ce travail de longue haleine est financé par la famille Du Pavillon à hauteur de 70 %, l'État prenant en charge le reste.
Nr, Loir et Cher, 08/08
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. . . Pour toutes les générations

Chenonceau, Amboise et Villandry arrivent en tête, bien sûr, quand on questionne les visiteurs attirés par la richesse du patrimoine. Mais le budget coince pour « en visiter autant qu'on voudrait, reconnaît Francis, Belge passionné de patrimoine. Alors, on choisit un grand et un plus petit, moins cher... » Pour ce couple d'Allemands, Villandry fait l'objet d'un pèlerinage annuel, ou presque.
Nr, Indre et Loire, 06/08
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(Bruère-Allichamps) Visite au coeur d’un joyau architectural

Lieu de mémoire, lieu de respect, lieu hors du commun, pénétrer dans l’abbaye de Noirlac suppose de la part du visiteur de se laisser envelopper d’une certaine atmosphère, peut être propice au recueillement, peut être tournée vers une certaine introspection. Quoi qu’il en soit, cette architecture, à la richesse patrimoniale incontestable, aujourd’hui, au vingt et unième ne peut laisser indifférent. Propriété du département du Cher depuis 1909, aujourd’hui, les lieux sont dédiés à la culture et aux rencontres. Toute l’année, des artistes y viennent en résidence. Grâce à diverses manifestations, le public s’empare de ces lieux hors normes.
Le Berry, 07/08, p.3

(Chartres) Pour en prendre plein les yeux

Chartres ne dort jamais. Dès la tombée de la nuit, les plus beaux sites de la ville sont inondés de lumières. Sur 350 hectares, 27 lieux sont ainsi illuminés, de la tombée de la nuit jusqu’à 1 heure du matin. Quatorze sont animés, des petits films étant diffusés sur les façades des bâtiments, treize autres sont statiques, avec une mosaïque de couleurs. Cette année, un nouveau site illuminé fait son apparition, le portail sud de la cathédrale, tandis que les scénographies de l’église SaintAignan, de la collégiale SaintAndré et de la rue des Ecuyers sont renouvelées, permettant ainsi aux visiteurs revenant régulièrement d’admirer, d’année en année, un spectacle différent.
RC, Orléans métropole, 06/08, p.4

(St Pryvé St Mesmin) Un morceau d’histoire locale préservé par le vieux four

Vieux de plus de deux siècles, le four à briques fait l’objet d’un projet de restauration qui doit redonner vie à ce bâtiment classé à l’inventaire des monuments historiques. Ce dernier vestige de l’ancienne fabrique de briques et de tuiles, qui a fonctionné jusqu’à la Première Guerre mondiale et a été détruite en 1990, présente aujourd’hui des signes clairs de détérioration. Cette situation a poussé les différents acteurs locaux, et en premier lieu la mairie, à réagir pour préserver ce bâtiment, témoin du lien historique entre cette activité et Saint Pryvé, qui a compté jusqu’à une vingtaine de tuileries au début du XIXe siècle.
RC, Orléans métropole, 06/08, p.17

(Loiret) L’habitat, gardien du temps passé

Maisons à colombages dans le centre ville d’Orléans, habitat marinier en bord de Loire, fermes beauceronnes au milieu des champs. Invisible aux yeux des passants trop pressés, le patrimoine architectural du Loiret peut être fier de sa richesse et de sa diversité. Mieux, témoin d’une vie passée, trop souvent oubliée par les jeunes générations, il doit être préservé. Rénover sa demeure dans le respect des traditions «Cette exposition, “Construire le patrimoine en Loiret”, s’adresse aux touristes, afin de leur faire découvrir notre territoire. Mais aussi aux jeunes pour les encourager à se lancer dans des corps de métier liés à l’habitat traditionnel, en voie de disparition. Et aux propriétaires locaux, afin de les inciter à rénover leur demeure dans le respect d’un savoir faire d’antan», confie, depuis l’église Saint Germain de Sully sur Loire, Florence Dugrillon, conservatrice départementale en chef. En effet, la plupart du bâti ancien, relevant du « patrimoine rural non protégé », ne répond à aucune obligation, comme c‘est pourtant le cas pour les monuments historiques. À découvrir jusqu’au 18 septembre.
RC, Orléans métropole, 08/08, p.3

Actualités France

Musées

Source : www.lefigaro.fr

Le Louvre Lens prend ses marques

01/08/11 - Sept ans après l'annonce de sa création, l'extension du musée parisien promet 900 œuvres pour son inauguration, en 2012.
À la sortie de la gare de Lens, les voyageurs sont mis dans le bain: le Louvre Lens, «c'est pour 2012», peut-on lire sur des panneaux lumineux. Et tandis qu'on marche sur des pavés estampillés «Louvre Lens», on croise sur le chemin du chantier une opportune «Pharmacie du musée». Sept ans après l'annonce d'une extension sur Louvre majoritairement portée par la région Nord - Pas-de-Calais, et après des années de retard, tout le monde est en ordre de marche. Les bâtiments, que l'on doit à l'agence d'architectes japonaise Sanaa, sortent de terre. Situé dans ce qui sera un grand parc, le futur musée sera un ensemble de quadrilatères purs, habillés de verre ou de métal réfléchissant et doux. Une galerie du temps - déjà visible - côtoiera un pavillon de verre, pour les expositions temporaires, et un centre de réserves enfoui, mais offert aux regards des visiteurs.
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Source : www.lemonde.fr

La Fondation Maeght, maison d'art pour les artistes

04/08/11 - Il y a deux points communs entre Les Bergers d'Arcadie, célèbre tableau peint par Poussin en 1642, et la Fondation Maeght de Saint-Paul-de-Vence (Alpes-Maritimes). Le premier, c'est le paysage. Poussin se serait inspiré pour le sien du Baou de Saint-Jeannet, cet éperon rocheux qui découpe le paysage au nord de la Fondation. Le second, c'est la morale du tableau : même si l'Arcadie est le pays du bonheur, la mort y existe aussi. La Fondation Maeght est née d'un deuil, et les soubresauts qu'a connus ces dernières années ce lieu unique ont rappelé qu'il était aussi fragile. En 1953 meurt Bernard Maeght, 11 ans, fils de Marguerite et Aimé Maeght, qui sont alors parmi les plus grands marchands d'art moderne du monde. Le couple effondré s'entend alors conseiller par un de leurs artistes, Georges Braque, "d'entreprendre quelque chose qui les dépasse", et de consacrer leur temps à bâtir, sur cette colline qu'ils viennent d'acquérir en Provence, un village. Un village où leurs amis, Léger, Chagall, Giacometti, Miro, Calder, Braque lui-même, pourraient venir travailler à l'occasion. En arpentant le terrain en question, les Maeght découvrent une chapelle en ruine. Renseignement pris, elle s'avère avoir été jadis dédiée à saint Bernard.
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Oeuvres - Patrimoine

Source : www.artclair.com

La France financera la prochaine restauration de la galerie des Carrache en Italie

ROME (ITALIE) [01.08.11] – La restauration de la galerie des Carrache vient d’être officiellement annoncée. La France qui a fait du Palais Farnèse le siège de son ambassade en Italie participera au financement du chantier. Au Palais Farnèse, la galerie des Carrache va être restaurée. Le projet définitif vient d’être officialisé, selon BBC News. Les travaux devraient commencer avant la fin de l’année 2011 et coûter 1 million d’euros. L’ambassade de France en Italie qui siège au Palais financera une partie de la restauration, tout comme une autre institution française, la Fondation de l’Orangerie pour la philanthropie individuelle. Le World Monuments Fund y pourvoira aussi.
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Le musée Unterlinden suspend la restauration contestée du retable d'Issenheim

COLMAR [02.08.11] – Le musée Unterlinden à Colmar vient de stopper la restauration du retable d'Issenheim, chef-d’œuvre de Matthias Grünewald. Cette intervention, débutée il y a trois semaines, suscite de vives inquiétudes auprès des historiens d'art. Débutée le 6 juillet dernier, la restauration du célèbre retable d'Issenheim vient d'être arrêtée, en attendant la réunion du comité scientifique du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF).
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Source : www.latribunedelart.com

Un buste de Mme de Sermezy et une esquisse de Bonnat pour le Musée des Beaux-Arts de Lyon

2/8/11– Acquisitions – Lyon, Musée des Beaux-Arts – Elève de Joseph Chinard, la lyonnaise Clémence-Sophie de Sermezy est surtout connue pour ses petits groupes en terre cuite ou en plâtre. Elle pratiqua la sculpture en amateur, sans jamais vendre sa production, ce qui explique que l’on ne trouve pratiquement aucune grande statue de sa main même si le Musée de Lyon conserve une Psyché abandonnée presque grandeur nature.
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Source : www.artclair.com

Dix millions d'euros pour les remparts de Carcassonne

CARCASSONNE [03.08.11] – Une vaste campagne de conservation va être lancée durant l'hiver 2011-2012 pour restaurer les remparts de la Cité de Carcassonne, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Dix millions d'euros seront investis sur quatre ans, une opération d'une ampleur inédite depuis le XIXe siècle. Au cours des quatre prochaines années, environ dix millions d'euros vont être investis pour la conservation des célèbres remparts de la cité médiévale de Carcassonne, a annoncé Jean-Christophe Simon, directeur de la maitrise d'ouvrage du Centre des monuments nationaux.
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Source : www.lefigaro.fr

Un chef-d'œuvre dans la tempête

05/08/11 - À Colmar, la restauration du retable d'Issenheim provoque une vive polémique, peut-être déclenchée par un quiproquo…
C'était, dit-elle, «le rêve de sa vie». Sa voix tremble à l'idée de devoir y renoncer. «Tout a été fait dans les règles de l'art», affirme Carole Juillet. Elle est l'une des deux restauratrices du grand retable d'Issemheim, joyau du Musée Unterlinden, à Colmar, dont les travaux viennent d'être suspendus. Ce n'est pas cela qui la désole. L'interruption était prévue, par principe de précaution, entre chacun des onze panneaux à nettoyer jusqu'en 2013, année prévue de l'ouverture de l'extension du musée. Mais la polémique qui fait rage remet en cause sa méthode qui peut sembler peu orthodoxe, notamment la rapidité d'exécution (six jours pour un panneau) par rapport à ce qui se fait habituellement (trois mois). Contrairement à ce qu'on a l'habitude de voir, c'est avec des gestes amples que les deux femmes ont appliqué sur le premier panneau, L'Agression de saint Antoine, devant les visiteurs, «des solvants très légers et très volatils qui ne touchent pas à la couche picturale».
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Source : www.latribunedelart.com

La gestion du Musée d’Unterlinden : une affaire compliquée

05/08/11 - Alors que la question de la restauration du retable d’Issenheim continue de défrayer la chronique (voir aujourd’hui l’article du Figaro et notre propre article), il nous semble important de parler d’un sujet que nous n’avions pas encore abordé alors qu’il fait, depuis déjà des mois, débat à Colmar et dans la presse régionale. L’affaire du retable risque en effet de jouer un rôle dans le bras de fer qui oppose actuellement la Société Schongauer et le maire de Colmar, Gilbert Meyer, à propos de la gestion du musée. Il faut d’abord rappeler qu’Unterlinden n’est pas tout à fait un musée comme les autres puisqu’il est géré par cette association sans but lucratif fondée en 1847, soit six ans avant sa création. Selon ses statuts, d’après ce que l’on trouve sur le site Internet, « la Société Schongauer a pour mission de conserver, étudier, classer, et enrichir les collections d’œuvres réunies au Musée d’Unterlinden. Elle assure la présentation, en facilite l’accès et la connaissance au public, prend toutes les mesures propres à assurer leur sécurité [...]. Elle est responsable de la programmation et de l’organisation des expositions temporaires ».
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La restauration express de l’Elysée

6/8/11– Restauration – Paris, Palais de l’Elysée – L’annonce a pu surprendre : la restauration de la Cour d’Honneur de l’Elysée, du Salon Murat (où se tient habituellement le Conseil des Ministres) et du Salon des Ambassadeurs doit se faire en quatre semaines chrono, pendant le mois d’août. Quatre semaines, un temps bien plus court que toutes les restaurations de ce type. On pouvait donc craindre que ce délai, imposé par la Présidence de la République, ne se fasse au détriment de la qualité des travaux. Nous avons pu visiter ce chantier et, fort heureusement, d’après ce que nous avons pu voir, il semble que les choses se passent pour l’essentiel dans les règles de l’art, à l’exception d’un point très important sur lequel nous reviendrons un peu plus loin.
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Ressources

Source : www.artclair.com

Le musée de l’Education inaugure son centre de ressources

ROUEN [04.08.11] – A Rouen, le musée national de l’Education est désormais doté d’un centre de ressources. Ouvert aux chercheurs, celui-ci regroupe près de 940 000 documents couvrant l’histoire de la pédagogie en France, depuis le XVIe siècle.
Le Centre national de documentation pédagogique (CNDP) vient d’annoncer l’inauguration par le musée de l’Education de son centre de ressources, le 6 juillet 2011. Situé à Rouen, comme le musée, ce centre gère plus de 900 000 documents pédagogiques retraçant l’évolution historique de l’éducation française. Il dépend du CNDP.
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Actualités internationales

Politique culturelle

Source : www.artclair.com

L’impact des restrictions budgétaires sur les musées britanniques

LONDRES (ROYAUME-UNI) [05.08.11] – Au Royaume-Uni, The Museums Association vient de publier un rapport sur les mesures prises par les musées britanniques pour pallier aux restrictions budgétaires mises en place par le gouvernement en 2010. Au menu, diminution des activités, limitation des heures d’ouverture et baisse des effectifs. En octobre 2010, le gouvernement britannique avait annoncé d’importantes réductions pour le budget de la culture avec des diminutions pouvant aller jusqu’à 15 % des ressources des musées. En juillet 2011, un rapport réalisé pour The Museums Association – organisme de représentation des musées - analyse l’impact de cette décision gouvernementale sur le fonctionnement muséal.
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Oeuvres

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Le sphinx de Bogazköy de retour en Turquie

ISTANBUL (TURQUIE) [01.08.11] - L'Allemagne, qui refuse toute restitution lorsque l'objet concerné a été régulièrement acquis, vient de rendre à la Turquie son sphinx de Bogazköy. Cette décision intervient après que le ministre turc de la Culture a menacé d'interdire aux archéologues allemands de fouiller son pays.
Le 28 juillet 2011, une statue antique a été restituée par l'Allemagne à la Turquie. Il s'agit du sphinx de Bogazköy, « un objet vieux de plus de trois mille ans ». Découvert sur un site turc par des archéologues allemands il y a 95 ans, celui-ci était depuis exposé à Berlin. Mais, Ankara réclamait son retour.
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Le Metropolitan Museum rend à l'Égypte 19 objets de la tombe de Toutankhamon

LE CAIRE (EGYPTE) [02.08.11] – Dix-neuf objets provenant de la tombe de Toutankhamon et conservés au Metropolitan Museum de New York doivent être restitués le 2 août 2011 au musée égyptien du Caire, selon des négociations entreprises avant les évènements survenus au printemps en Égypte.
Selon l'agence de presse officielle égyptienne Mena cité par l'Associated Press, c'est le mardi 2 août que le Metropolitan Museum devrait restituer dix-neuf objets provenant de la tombe de Toutankhamon, le plus célèbre des pharaons égyptiens de la XVIIIe Dynastie.
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De la casse qui fait du bruit à la Cité Interdite

PEKIN (CHINE) [05.08.11] – Une rare pièce de porcelaine du musée de la Cité Interdite a été accidentellement cassée par un chercheur lors d'une étude de conservation. Un geste maladroit aux conséquences bruyantes lorsque le net chinois s'enflamme.
Dans un communiqué daté du 31 juillet et relayé par l'agence de presse Xinhua, le musée du Palais de la Cité Interdite, à Pékin, a admis qu'une rare porcelaine avait été accidentellement brisée au cours de recherches menées dans le laboratoire de conservation et de restauration de l'institution.
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Musées

Source : www.artclair.com

Ultime recours en justice pour les Amis de la Fondation Barnes

PHILADELPHIE (ETATS-UNIS) [03.08.11] – Un groupe nommé les Amis de la Fondation Barnes vient de demander l'annulation du déménagement de la Fondation à Philadelphie en raison de la possible partialité du procureur général de l'Etat. Un épisode de plus dans une interminable saga judiciaire. Alors que la Fondation Barnes doit rouvrir ses portes au printemps 2012 dans un nouveau bâtiment à Philadelphie, la bataille judiciaire entourant sa relocalisation de Merion à Philadelphie ne semble pas terminée. Les Amis de la Fondation Barnes, un groupe de citoyens de Merion, demandent l'annulation de la permission donnée en 2004 de faire déménager la Fondation.
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Maisons de vente

Source : www.artclair.com

Piquet de grève des manutentionnaires de Sotheby's à New York

NEW YORK (ETATS-UNIS) [04.08.11] – Les manutentionnaires qui menaçaient de faire grève ont installé un piquet de grève devant la maison de ventes Sotheby's à New York. La maison de ventes se dit prête à engager des intérimaires si le conflit se poursuit. Depuis le 1er août, les quarante-trois manutentionnaires de la maison de ventes Sotheby's de New York qui menaçaient de faire grève la semaine dernière ont installé leur piquet de grève devant l'entrée de la salle des ventes new-yorkaise, selon l'agence Reuters.
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Résultats historiques pour Sotheby's au premier semestre 2011

NEW YORK (ETATS-UNIS) [09.08.11] – La maison de ventes Sotheby's a rendu public le 3 août son bilan financier pour le premier semestre 2011, annonçant des résultats historiques et un bénéfice net en hausse de 48 % par rapport à l'année dernière.
« Le meilleur trimestre dans l'histoire de Sotheby's » : c'est en ces termes que Bill Ruprecht, directeur général de la maison de ventes, a présenté le 3 août le bilan du premier semestre 2011 de Sotheby's lors d'une conférence à New York. Avec un bénéfice net de 127,2 millions de dollars pour le deuxième trimestre de l'année, soit une hausse de 48% par rapport à l'année précédente, Sotheby's a connu sa plus forte progression jamais enregistrée selon Bloomberg (1). La société a ainsi engrangé un total de ventes de près de 3,4 milliards de dollars entre le 1er janvier et le 30 juin de cette année.
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