Revue de presse ( 15 - 21 juillet 2013)

Musées de la région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Chateaudun) “Mille milliards d’insectes et nous et nous et nous !”

Avec son nom à rallonge, “Mille milliards d’insectes et nous et nous et nous !”, la grande exposition annuelle du musée des beaux arts et d’histoire naturelle de Châteaudun se penche sur l’univers du petit peuple de l’herbe, du sol, de l’eau et de l’air pour en dévoiler tous les secrets. Ludique et pédagogique, cette installation plaira très certainement aux enfants. Jusqu’au 6 janvier 2014, au musée des beaux arts et d’histoire naturelle, 2, rue Toufaire à Châteaudun. Ouvert tous les jours de 9 h 30 à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures. Tarifs : 4,10 € ; 2,30 € réduit ; gratuit jusqu’à 18 ans inclus. Tél. 02.37.45.55.36. (intégral)
L'Echo, 15/07

(Thésée) Le préfet au chevet du musée

Mercredi 10 juillet dernier, le maire de Thésée, Daniel Charluteau, et son conseil municipal ont accueilli le préfet du Loir-et-Cher, Gilles Lagarde. La visite de la commune a commencé par le musée implanté au 1er  étage de la mairie qui ne rassemble qu’une partie des collections en provenance des fouilles effectuées sur les différents sites archéologiques de Pouillé, Thésée et Monthou. La visite s’est poursuivie au site gallo- romain des Maselles, visite commentée par Philippe Pimbert, passionné par l’histoire du lieu et président de l’association Les Amis du musée. Le préfet, impressionné par cet imposant monument dont la vocation  reste énigmatique, a reconnu le bien-fondé d’un musée à côté du site, tant pour accroître le nombre de visites et rassembler en un lieu unique toutes les pièces des collections, que pour permettre l’accessibilité à tous publics y compris à mobilité réduite.
Nr, Loir et Cher, 16/07, p.12

(Lerné) Il était une fois… la boule de fort

A Lerné, près de Chinon, existe un musée peu connu du grand public. Il s’appelle Picroboule. Ici, un jeu ancien et mystérieux est à l’honneur : la boule de fort. Si le nom ne vous dit rien, sachez déjà que le jeu fait  office d’institution dans le Val de Loire, le berceau de la boule de fort. Pour le reste, le musée ravira tous les curieux. Avec des panneaux explicatifs, des vidéos et une collection d’objets authentiques, Picroboule  raconte l’histoire de la boule de fort, ses caractéristiques ainsi que les règles de ce jeu original. Les visiteurs pourront découvrir les spécificités de l’intrigante boule.
NR, Indre et LoireT, 16/07, p.3

(Thésée) Il était une fois… la boule de fort

Après une première tentative de projection avortée à cause de la pluie le 8 juin dernier, l’association des Amis du musée de Tasciaca de Thésée a pu faire sa projection nocturne sans problème, jeudi dernier. C’est la  première année qu’un tel événement est organisé sur le site des Mazelles pour mettre en valeur l’histoire locale de Thésée, Pouillé et Monthou-sur-Cher. Une trentaine de personnes étaient réunies, jeudi soir,  beaucoup d’enfants étaient présents. Pour Philippe Pimbert, un des fondateurs de l’association, «cette projection est importante pour prendre conscience de la beauté du site. Notre histoire locale est encore pleine  de mystère, c’est vraiment très passionnant.» Une histoire depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours Et pour cause, de nombreuses hypothèses existent quant à la fonction du site, mais aucune ne peut être confirmée. Le  site aurait servi de relais le long de la voie romaine de Bourges à Tours et du Cher.
NR, Loir et Cher, 17/07, p.7

(Pithiviers) Attention, départs le jeudi

Nouveauté cette année au Musée des transports de Pithiviers de la rue Carnot : le temple du chemin de fer est maintenant ouvert et les balades estivales assurées le jeudi, en plus du weekend et des jours fériés pendant les vacances d’été. Autre actualité : mardi, les «mécanos» du musée ont rallumé la chaudière de la «040 DFB» qui sortait d’une révision complète d’un an.
RC, Pithiviers, 18/07, p.10

(Lignières) Vous serez incollables sur les ânes !

Sitazin doit son nom à un jeu autour du mot «asin», adjectif signifiant «relatif à l’âne». Comme son nom l’indique, le musée de Lignières est donc entièrement consacré à cet animal, qui n’est peut être pas le meilleur ami de l’homme mais son compagnon de balade et de labeur dans le monde entier. Sur les 350 mètres carrés d’une ancienne grange plongée dans la pénombre, le visiteur découvre l’histoire de l’âne à travers les siècles, son usage, la renaissance de la race grand noir du Berry…
Le Berry, 18/07, p.4

(Ingrandes) Un aventurier à redécouvrir

Aventurier, écrivain, aquarelliste. Henry de Monfreid – qui reconnaissons-le, est un peu oublié – fut tout cela et connut une vie aussi étonnante qu’invraisemblable. Pour tout savoir de cet homme, qui fut l’ami de  Joseph Kessel et de Cocteau, il ne faut pas hésiter à se rendre dans la charmante commune d’Ingrandes qui abrite le musée qui lui est dédié.
NR, Indre, 19/07, p.5


(Tours) De la charrette au tramway

De ses déplacements personnels, à l’acheminement de la nourriture d’un endroit à un autre, en passant par la découverte de nouveaux territoires, l’humanité n’a cessé, depuis sa naissance, de faire des transports  une de ses principales occupations. C’est cette dimension que le musée du Compagnonnage de Tours souhaite mettre en évidence. En effet, comme le souligne Laurent Bastard, conservateur du musée, «les transports font partie de la vie de chacun d’entre-nous. Ils favorisent les échanges culturels, mais aussi les transformations politiques, les flux migratoires.» L’exposition intitulée «Transports sur terre, sur l’eau et dans les airs» se divise en plusieurs parties, allant des engins tirés par les chevaux jusqu’à la conquête de l’air et de l’espace.
Nr, Indre et LoireW, 19/07, p.8

(Orleans) Ce que le muséum ne vous montre pas

Derrière le cabinet des curiosités, attraction appréciée du public au 1ere étage, d’autres curiosités. Inaccessibles celles là. Une porte discrète,mais verrouillée à double tour, pour s’assurer que nul intrus ne pénètre. Dans cette grande salle plongée dans l’obscurité, émane une odeur de poussière et de poils d’animaux mêlés. Des dizaines de spécimens naturalisés reposent dans le noir : ours, loups, okapis, léopards… Propriétés du muséum, certains ont été chassés au XIXe siècle, dans la savane, par le duc d’Orléans, lui même. Tous profitent d’une retraite bien méritée.
+ Les trésors de la bibliothèque
RC, Orleans, 21/07, p.7

(Bou) Ouverture de la maison de la distillation

L’ancienne distillerie datant de 1920 ayant cessé ses activités depuis 1980, la demeure qui abritait cette installation a été transformée depuis en maison de la distillation, également appelée « la Brûlerie ». Des passionnés maintiennent l’histoire de cet ancien outil des vignerons de la commune de Bou et de ses alentours, tout en essayant d’en enrichir son patrimoine.
RC, Orleans, 21/07, p.10

(Chateauneuf sur Loire) Une exposition sur les poissons migrateurs

Créée par l’association Logrami, dans le cadre du plan Loire grandeur nature, l’exposition itinérante «Grands migrateurs de Loire» se tient actuellement au musée de la Marine de Loire. Tout l’été, les locaux et les vacanciers peuvent y découvrir l’univers des poissons migrateurs du bassin de la Loire et leur gestion. Dix panneaux, composés de textes explicatifs illustrés de superbes photographies, présentent les problématiques de ces espèces ainsi que l’état des populations sur le bassin versant de la Loire.
RC, Montargis/Gien, 20/07, p;11

(Bourges) La préhistoire démystifiée et corrigée

En entrant, le visiteur est fort surpris par le troupeau de mammouths en carton qui l’accueille dans la salle des expositions temporaires du muséum d’histoire naturelle de Bourges. Toutefois, quoi de plus représentatif que cette bête poilue pour une exposition sur cette période lointaine et mystérieuse qu’est la préhistoire ? Le but de ses concepteurs, par cette scénographie originale, est de faire déambuler le visiteur au milieu des animaux, à la découverte des explications, des objets et illustrations cachés derrière ces grands panneaux. Outre cette mise en scène ludique, l’objectif de l’exposition Mythique Préhistoire est de reprendre certains clichés relatifs à cette époque afin de les corriger.
Le Berry, 20/07, p.4

(Blancafort) L’école des apprentis sorciers

Depuis vingt ans et la création du musée, Serge Van Poucke et Brigitte Haond transmettent aux visiteurs leur passion pour l’histoire de la sorcellerie. «Nous avons eu l’idée de ce musée à Blancafort car le Berry est le pays des sorciers ! La fraîche vallée de la Sauldre qui serpente depuis les collines du Sancerrois jusqu’à la mystèrieuse Sologne, a abrité un véritable repère de sorciers ! L’histoire de la sorcellerie est tellement riche, complexe et surtout méconnue, qu’il est important de la partager», explique Serge Van Poucke, le maître de s lieux. Chaque jeudi, durant l’été, mais aussi durant les vacances scolaires, le musée organise un après midi magique.
Le Berry, 20/07, p.20

(Saint Amand) Une visite qui dégénère

Une trentaine de personnes attendait sagement l’ouverture du musée, vendredi vers 20h30, profitant du cadre et de la météo, agréables, quand est arrivé Paulo, employé municipal. Présent sur les lieux pour un problème de plomberie, il a réussi à faire entrer la foule, non sans avoir sonné et frappé à la porte du musée. Cette visite s’annonçait un peu exceptionnelle : le musée a enfin récupéré un de ses tableaux, le portrait de Charles II d’Amboise. Il en existe trois au monde : à New York, à Paris au Louvre, et à Saint Amand. En attendant la visite de Constance Delcourt, adjointe au maire, pour dévoiler ce tableau, la visite commence avec le nouveau guide du musée : Jean-Eudes de Breuil. Ancien employé du château de Meillant, parti suite à une affaire de crime, il a été aidé et embauché par Maryse de la Touffe d’Autruche, vieille fille et aristocrate, conservatrice du musée.
Le Berry, 21/07, p.10

(Argenton) Les modes masculines

Le Musée de la chemiserie et de l’élégance masculine, propose, dans de découvrir une exposition sur vingt ans de mode en création masculine, jusqu’au 15 septembre. Parler de la mode masculine contemporaine est un sujet peu traité dans les musées textiles. Ce choix de l’établissement d’Argenton n’est pas le fait du hasard : le musée fête son son 20e anniversaire. «Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en mode masculine, il n’y a pas de haute couture, mais plutôt des modèles de créateurs en terme de vêtements», explique la directrice du musée, Nathalie Gaillard.
NR, Indre, 20/07, p.13

(La Chatre) Le musée George-Sand doit absolument déménager

Absence d’accès handicapé, de salle pédagogique : le musée George-Sand ne peut même pas tirer parti de tous ses volumes pour des raisons de sécurité. L’échelle des pompiers ne pouvant accéder au troisième étage, la partie haute du donjon est et restera fermée au public. Quant aux réserves qui y sont installées, elles souffrent aussi de mauvaises conditions de conservation. « De toute façon, à moyen terme, il faudra qu’on déménage, affirme Annick Dussault, responsable du service tourisme communautaire.
NR, Indre, 21/07, p.8

(Le Blanc) “ Je suis un généraliste de l’architecture rurale ”

Rien ne me prédestinait à travailler dans un musée, constate Benoît Huyghe, Brennou pure souche originaire de Chitray. Un BTS agricole en poche, il a en effet préféré les murs épais du Château Naillac aux champs de blés. «En 1989, j’ai eu l’opportunité d’embaucher au musée géré à l’époque par la Ville du Blanc. Mon rôle était au départ de surveiller la restauration du site mais, comme je suis très manuel, on m’a chargé de réaliser des maquettes. A travers ce travail, je me suis intéressé de plus en plus au patrimoine rural.» Benoît aux mains d’or a ainsi participé activement aux expositions sur les tuileries anciennes, la construction des étangs et même reproduit le bac qui traversait jadis la Creuse. Devenu agent du patrimoine à la création de l’écomusée de Brenne, il effectue de nombreuses recherches sur l’architecture rurale en se déplaçant sur le terrain, en prenant des photos et en reconstituant des éléments bâtis comme les maisons traditionnelles ou les fours à chaux du territoire.
NR, Indre, 21/07, p.10

Archéologie région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Ivry la bataille) Un travail titanesque pour le château

Des travaux de mise à jour et de valorisation des vestiges de la forteresse féodale ont été entrepris sur le site du château d’Ivry la bataille. L’archéologue Dominique Pitte a réalisé plusieurs campagnes de fouilles pour faire «parler» le château, grâce au club archéologique de Robert Baudet qui fut à l’origine d’un travail colossal. Des bénévoles motivés Les vestiges du château féodal d’Ivry étaient aux trois quarts enfouis sous un remblai, atteignant par endroit 7 mètres de haut. Un travail titanesque (25.000 mètres cubes de gravats furent enlevés en 12 ans), avait alors été entrepris, avec une dizaine de jeunes bénévoles motivés. «Ce que j’ai fait en 1968, je ne pourrais plus le faire. Personne ne se lancerait dans une telle aventure de nos jours. Notre satisfaction, c’est que notre travail a permis ces fouilles scientifiques, avec l’aide de la municipalité qui a décidé depuis plusieurs années, de s’impliquer financièrement dans la restauration de notre château, reconnu comme une pièce majeure de l’architecture médiévale», a confié Robert Baudet. (intégral)
L'Echo, 19/07

(Montbazon) Les origines de la chapelle Saint-Georges

Actuellement et jusqu’au 9 août, se déroulent, au sein de la forteresse, des fouilles supervisées par Marie- Denise Dalayeun, archéologue responsable d’opération à l’Inrap. Elles sont financées par le ministère de la Culture, la région Centre et l’Inrap. Treize personnes sont à pied d’œuvre afin de permettre la datation des origines de la chapelle Saint-Georges située à la jonction des deux basses-cours de l’ancien château du XVIIe. Suite à une année d’interruption, les recherches ont repris sur les niveaux antérieurs au XVIe à la fois au niveau du chœur et de la nef avec, pour finalité, de comprendre l’aménagement de cet édifice sur le promontoire rocheux sur lequel elle est installée.
NR, Indre et LoireT, 20/07, p.21

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

Il était une fois le château de Montargis

«Ce trou dans le mur que vous voyez ici, il a été creusé par les chercheurs de trésors», raconte Simon. «Et là, qu’est ce que vous remarquez dans la crypte ?» Cet été, ce lycéen a pour mission de remonter le temps et de conter le passé du château de Montargis. Une occasion pour les Montargois de découvrir des choses inédites concernant leur ville, mais aussi une attraction touristique digne des plus grands châteaux forts. Une forteresse empreinte de mystères À travers la visite de la crypte, des caves, de la chapelle, Simon entraîne les visiteurs dans les secrets de la forteresse. Les Montargois savent que du château, il ne reste rien. Ou presque. Ceux qui pensent que le château a brûlé lors d’un incendie gigantesque qui a ravagé toute la ville se trompent.
RC, Montargis/Gien , 15/07, p.7

(Bourges) La vie des Berruyers à travers les siècles tout en s’amusant

Le service éducatif du patrimoine de la ville propose des ateliers ludiques pour comprendre l’histoire de la ville et ses monuments, découvrir l’habitat et la vie des Berruyers à travers les siècles tout en s’amusant, jusqu’au vendredi 30 août, de 15 à 17 heures.
Le Berry, 15/07, p.12

(Saint Eloy de Gy) Visite commentée de l’église

Le Bureau des guides de Bourges organisait mercredi dernier une visite de quatre lieux, dont l’église de la commune. Une dizaine de personnes participaient. La guide a expliqué que cette église qui présente une particularité architecturale rare, deux nefs parallèles, avait été construite en deux étapes : l’église Saint Jean Baptiste au début du 12e siècle et l’église Notre Dame au 13e siècle.
Le Berry, 15/07, p.18

(Sagonne) La plaque Maison des illustres dévoilée

François Spang Babou et son fils, Philippe Spang, étaient bien entourés à l’occasion du dévoilementde la plaque Maison des illustres apposée sur un mur du château de Sagonne. Pour ce moment solennel, Francis Blondieau, sous préfet de Saint Amand Montrond, était présent, en compagnie de Francis Deguilly, secrétaire général de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), Paul Bernard, vice président du conseil général, Andrée Joly, maire de Sagonne, et Pierre Caldi. Le label Maisons des illustres a été créé par le ministère de la culture et a été décerné une cent onze fois sur l’ensemble de l’Hexagone… C’est dire si la distinction reçue par le château ravit ses propriétaires qui ouvrent le site aux visiteurs une bonne partie de l’année (c’est d’ailleurs un des critères pour être labellisé). Mais, comment aurait il pu en être autrement pour cette bâtisse qui, en son temps, fut la propriété de Jules Hardouin Mansart, grand architecte de Louis XIV ?
Le Berry, 15/07, p.30

(Le Blanc) Une balade pédagogique à travers la ville

Les animations proposées, comme chaque été, par l’office de tourisme ont débuté mardi par la visite De la ville basse au château. Ce produit classique, en place depuis douze ans, fait toujours recette, même si l’offre a été diversifiée et enrichi par la mise en place des visites nocturnes de la ville haute et de la chasse au trésor dans les rues du Blanc. La balade, étroitement liée à l’histoire locale, dure entre une heure et  demie et deux heures, Julien, guide pour la neuvième saison d’affilée, n’hésitant pas à sortir du circuit officiel pour montrer quelques curiosités alentour, dont une tourelle du XVIe siècle et une porte datée de 1762.
Nr, Indre, 15/07, p.11

(saint-aignan) Sauvegarde du couvent des Bernardines

À propos de l’ancien couvent des Bernardines, le maire explique qu’il fut racheté 70.000 € par la municipalité après son incendie en 2009. Il relate encore le récent désistement de la communauté de communes pour  les premiers travaux de sauvegarde estimés à environ 200.000 €. La municipalité maintenant seule devant ces frais décide de refaire un inventaire chiffré d’ultime sauvegarde qui étayera ses demandes d’allocations. (intégral)
Nr, Loir et cher, 15/07

(Chaon) Boulangerie : la souscription est lancée

Samedi dernier a eu lieu le lancement de la souscription pour la réhabilitation du four à pain et de la façade de la boulangerie-épicerie de Chaon, en présence de Mme Doire de la Fondation du patrimoine, d'Alain Gueydan sous préfet de Romorantin et de l’architecte Antoine Simonnet. Le maire a rappelé l’engagement de la municipalité pour la réhabilitation de la boulangerie-épicerie. Il a également indiqué que les appels à  candidatures pour les entreprises ont débuté en juin, avec un démarrage des travaux espéré en septembre. Mme Doire s’est exprimée sur le petit patrimoine rural de proximité qui comme elle le souligne fait la vie dans ce petit village. La rénovation du vieux four à pain est aussi l’occasion de transmettre un savoir historique.
Nr, Loir et Cher, 15/07, p.16

(Manthelan) Le mail de la mairie en beauté

La réfection du perron de la mairie en façade basse est en bonne voie. Le mail se pare également de mobilier urbain. Les sanitaires placés à côté ont droit également à une toilette. Le monument aux morts est entièrement ravalé et la gravure des inscriptions va être refaite. Ce projet réalisé grâce à la participation de la fondation du patrimoine a permis un financement à hauteur de 80 %. C’est l’association ORCHIS (organisation chantier insertion solidaires) qui assure ce travail. L’inauguration du mail de la mairie aura lieu samedi 21 septembre avec l’inauguration de la maison du carnaval (ancien café Branger). (intégral)
Nr, Indre et LoireW, 15/07

(Langeais) Au château, de très nobles guides

Chaque jeudi, les dames prennent le pouvoir au château. Dans la journée, c’est Anne de Bretagne en personne qui fait découvrir aux enfants les usages de la cour et leur raconte son mariage avec le roi Charles VIII :  à 10 h et 14 h (sur réservation). Mais la nouveauté est la visite théâtralisée mise en place au moment de la fermeture. Là, c’est Jehanne de Kermeur, l’une de ses dames de compagnie, qui mène les visiteurs. Pendant une heure, Raphaëlle Lenglare, la comédienne qui s’est glissée dans les habits de Jehanne avec un naturel saisissant, tour à tour ironique, confidente, solennelle, fait partager au groupe la vie de la femme à la cour au XVe siècle sur un scénario de Eric Manini.
Nr, Indre et LoireW, 15/07, p.19

(Bléré) Succès de la “ vit visite bonus ”

Vendredi soir, la première des «vit visites bonus», que propose le Pays Loire Touraine dans plusieurs communes du département, se déroulait à Bléré pour la découverte du patrimoine de la ville. Intrigués par cette programmation comprenant théâtre et chansons, de nombreux Blérois étaient au rendez- vous parmi une soixantaine de participants. Accueillis devant l’église, Audrey, guide touristique, leur a parlé de l’histoire et de l’architecture de l’édifice. Direction ensuite les bords du Cher où les attendaient, habillés de blanc et violet, valise à la main, Wenceslas-Christian, porte parole, et Marie-Odile, porte fanion. Avec un humour décalé, le duo leur a conté l’histoire de Bléré, entrecoupée de jingles façon publicités années 60 pour promouvoir le Pays Loire Touraine. Tous repartaient poursuivre la visite vers la chapelle Johan de Seigne, en ayant retenu pourquoi la rue du Pont n’est pas en face du Pont ou encore les mésaventures de Jeanne de France avec Louis XII. Un patrimoine riche, un temps radieux, un guide intarissable, des comédiens talentueux : tout était réuni pour que cette visite estivale soit pleinement réussie. (intégral)
Nr, Indre et LoireE, 15/07

(Bourges) Une abbaye sur le chemin des pèlerins

Fondée au XIIe siècle, l’abbaye royale Notre-Dame de Varennes a connu bien des transformations au fil du temps. Contemporaine de Noirlac, elle présente un plan conforme à la règle cistercienne : les bâtiments s’organisent en carré autour du cloître avec l’église orientée est ouest. Au fil des siècles, le site a connu de nombreuses transformations qui font qu'il est difficile aujourd’hui de se rendre compte de son aspect initial. Les actuels propriétaires, Maurice et Micheline Wolkowitsch, séjournent ici de mai à septembre. Ils se sont attachés à restaurer les lieux. Chaque été, ils ouvrent gratuitement le site au public proposant des visites commentées sur demande.
Le Berry, 16/07, p.4

(Bessais le Fromental) Des objets liturgiques exposés

Devant le succès rencontré lors de l’exposition dans le cadre de la nuit des églises (une centaine de visiteurs), la municipalité a décidé que celle ci serait ouverte au public tout l’été. Dans l’église Saint Martin, le public pourra admirer de nombreux objets liturgiques. De nombreuses chasubles décorées de broderies raffinées, en fils d’or et d’argent, des bannières de procession, ciboires, calices, crucifix, sculptures et peintures sont exposés. Ces trésors, chargés de souvenirs, sont témoignent des grands moments de la vie religieuse : baptêmes, communions, mariages, obsèques. Pratique. Cette exposition est gratuite et ouverte du lundi au vendredi de 8 à 12 heures et de 13h30 à 16 heures. (intégral)
Le Berry, 16/07

(La Guerche sur l'Aubois) Une balade estivale du canal à la Tuilerie

Le Pays Loire Val d’Aubois (PLVA) organise une balade du canal à la Tuilerie, demain, mercredi. À pied, au fil de l’eau, sera contée l’histoire du canal de Berry, d’abord canal du Cher puis canal du duc de Berry avant de prendre en 1830 son nom actuel. Ce canal a la particularité d’être trois canaux en un seul, puisqu’il est constitué de trois branches distinctes qui se rejoignent à Fontblisse, commune de Bannegon (Cher) et qui a grandement contribué au développement économique du territoire.
Le Berry, 16/07, p.29

(Chartres) Une visite dans le passé de la cité

Dix personnes ont suivi la visite guidée proposée par l’office de tourisme samedi après-midi menée par Véronique Domagalski, guide conférencière.
L'Echo, 16/07, p.6

(Maintenon) L'ombre du Roi-Soleil a illuminé les façades du château

Quelque cinq cents personnes se sont pressées jeudi soir au château de Maintenon pour l'avant première du spectacle nocturne qui aura lieu du 16 juillet au 17 août tous les jours (sauf dimanche et lundi) à partir de 21 heures. Cet éblouissant spectacle est l'oeuvre de Xavier de Richemond qui, malgré sa brillante carrière internationale, est surtout connu localement pour Chartres en lumière, qu'il a créé en 2003 et dont de nombreuses illuminations lui sont encore dues. Le sujet que lui a confié le Conseil général était Madame de Maintenon, dont on célèbre cette année le 330e anniversaire de mariage avec le Roi Soleil.
L'Echo, 16/07, p.10

(Nogent le Rotrou) Des balades au cœur des légendes

«Le Perche regorge de ces histoires surprenantes qui font l’âme d’une région et qui restituent à merveille le folklore local.» En quatre balades au coeur de la Ville, la conteuse Céline Cardot de la compagnie Le Manoir aux histoires basée à Soizé va faire resurgir des oubliettes du passé des histoires à faire trembler de peur tous ceux qui disent n’avoir peur de rien. «J’ai pas mal posé de questions, cherché dans les livres notamment dans celui de Philippe Siguret, Croyances et imaginaire du Perche d’hier et d’aujourd’hui édité par la Fédération des Amis du Perche. Nous avons sélectionné les contes et légendes les plus proches de Nogent le Rotrou. Et comme il y en a à foison, le choix était difficile. Ensuite, j’ai un peu retravaillé, transformé les histoires en y intégrant des dictons, des superstitions locales, des anecdotes», souligne Céline Cardot.
L'Echo, 16/07, p.21

(azay-le-rideau) Le mail de la mairie en beauté

Philippe Bélaval, président du Centre des Monuments nationaux et Chrystelle Laurent-Rogowsky ont inauguré mercredi dernier le nouveau spectacle nocturne au château d’Azay-le-Rideau en présence du sous-préfet, des élus locaux, des concepteurs du spectacle et d’une foule d’invités. Conçu et réalisé par «Histoires de…» et «Moving Stars», ce parcours intitulé «Les Nuits d’Azay, les murs ont des images» est cette année entièrement à l’intérieur du château. Il offre une nouvelle vision nocturne du monument, redonnant vie et couleurs aux tapisseries et évoquant la course du temps dans le château. Rappelant les travaux entrepris et la rénovation du parc qui doit retrouver toute sa splendeur, Philippe Bélaval a insisté sur le choix fait par le CMN de garder le château ouvert en nocturne pendant les travaux.
Nr, Indre et LoireW, 16/07, p.15

(Briaré) Le pont-canal révèle tous ses secrets

Une brise légère qui parcourt le corps. De quoi rendre plus doux les rayons du soleil. En contrebas, le port de marchandises du canal de Briare. La frénésie des temps passés a désormais laissé la place à la quiétude. «Ici on n’entend que le calme», souligne Minneke, guide d’origine hollandaise. Jusqu’à fin août, elle partage sa passion pour la cité des émaux avec les touristes de passage, dans le cadre des circuits  d’été. Une ville qu’elle connaît «comme sa poche». Fondée au XIIe siècle, l’absur demande. D’anecdotes en petites blagues, Minneke dévoile les secrets du célébrissime pont canal.
RC, Orleans, 17/07, p.3

(Beaune la Rolande) Démontage de l’ancienne baraque

Entamé lundi, le démontage de la baraque de l’ancien camp d’internement beaunois se poursuit. La 1re étape retirer la toiture a permis de révéler de nouvelles inscriptions que le Centre d’étude et de recherche sur les camps d’internement dans le Loiret et la déportation juive archive. Hier, tous les éléments qui en comportent ont été mis à l’abri par l’entreprise de Bellegarde chargée de l’opération. Le reste du bâtiment qui était installé dans le jardin d’un particulier depuis 1948 sera stocké dans la commune. (intégral)
RC, Pithiviers, 17/07

(Courtenay) Découvrons la chapelle de l’Hôpiteau

Pour se rendre à la chapelle de l’Hôpiteau, prendre à gauche à la sortie Est de la ville et suivre jusqu’au bout le petit chemin en terre. Récemment rénové, l’édifice s’élève sur le bord de la Clairis, à l’endroit même où une source se déverse dans la rivière qu’enjambe un charmant petit pont. La chapelle de l’Hôpiteau tire son nom d’un domaine créé au XIIe siècle par les chevaliers hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, grâce à une rente annuelle de cent sous attribuée par Elisabeth de Courtenay, mère du comte d’Auxerre, prise sur les revenus de ses terres de Piffonds.
RC, Pithiviers, 17/07, p.10

(Gien) La maison des Alix n’est plus divisée

Depuis la fin de l’année dernière, la ville de Gien possède l’ensemble de la maison des Alix, considérée comme la plus ancienne demeure de la cité encore debout (la chapelle Saint Lazare serait, elle, le plus vieux bâtiment de Gien). Elle aurait été édifiée aux XVe et XVIe siècles et a été miraculeusement épargnée par les bombardements de la Deuxième Guerre mondiale. Il y a un peu plus d’un an et demi, les élus décidaient d’acquérir la partie de la maison mise en vente par son propriétaire, en usant de leur droit de préemption, pour près de 190.000 €. Au rez de chaussée de la bâtisse, un salon de coiffure. Au premier et au deuxième étages, des appartements placés en location.
RC, Montargis/Gien, 17/07, p.11

(Bourges) Invitation à la découverte de l’orgue

Voilà presque cinquante ans que chaque été, les sons de l’orgue résonnent sur le parvis de la cathédrale. Dès 1968, date à laquelle a été créée la première association, des concerts étaient donnés tout l’été. Cela démontre «une longue tradition de la mise en valeur de l’orgue», souligne Marie-Reine Renon. Cette professeure d’université et musicologue est présidente depuis trois ans de l’association les Amis du grand orgue de la cathédrale de Bourges, qui s’occupe de l’organisation des Très Riches Heures de l’orgue en Berry. Comme pour chaque année, le festival s’inscrit dans une thématique, afin de donner une unité aux concerts. Pour cette édition la thématique est «des orgues et des hommes».
Le Berry, 17/07, p.3

(Menetou Salon) Faire salon au château de Menetou

Les origines de cet édifice remontent au XIe siècle, mais ce sont les comtes de Sancerre qui, au XIIIe siècle, ont construit le premier château sur ce site. Il est racheté par Jacques Coeur en 1448. C’est en 1773 que le domaine entre en la possession de la famille princière d’origine allemande d’Arenberg et devient la résidence principale de sa branche française. Le château est agrandi par le prince Auguste à la fin du XIXe siècle, il l’aura fortement marqué de sa personnalité. La visite théâtralisée avec des guides en costumes d’époque nous fait remonter le temps jusqu’en 1891, date de la fin des travaux.
Le Berry, 17/07, p.4

(Bourges) La cathédrale a été édifiée pierre par pierre...

Comment la cathédrale a t elle été édifiée ? Pierre par pierre ! C’est le thème de l’atelier mis en place à la maison du patrimoine demain et vendredi, pour lequel il reste quelques places. Les enfants y découvriront, au  travers une visite, les secrets de la construction du monument. Ils participeront également à la construction d’une voûte d’ogives. Atelier de 10 à 12 heures pour les six à huit ans et de 15 à 17 heures pour les huit à douze ans. Tarif : 4,30 euros. Inscriptions auprès du service du patrimoine (Tél. 02.48.57.81.46). Les ateliers sont inscrits dans le cadre d’une opération nationale du réseau Ville et pays d’art et d’histoire réalisée avec le soutien de la Drac du Centre. (intégral)
Le Berry, 17/07

(Plaimpied-Givaudins) Visites accompagnées de l’abbatiale

Aujourd’hui, à 15 heures, rendez vous devant l’abbatiale Saint Martin pour une première visite accompagnée gratuite et sans réservation, du lieu qui s’ouvre comme chaque été au public. Cette année, sera l’occasion de découvrir ou redécouvrir l’une des plus belles églises romanes en Berry, au travers de l’histoire originale de la communauté de chanoines, de qui elle tient sa renommée. Communauté qui s’étendait au Moyen Âge sur tout le sud est de l’ancien diocèse de Bourges.
Le Berry, 17/07, p.13

À la découverte du château de Villebon

Pour la première fois, en plus des dimanches habituels (1er et 3e du mois) le château de Villebon ouvre ses portes jusqu’au 28 juillet inclus de 14 à 18 heures. «Le visiteur pourra découvrir ce lieu chargé d’histoire, véritable forteresse du XIVe siècle construite sur une frontière franco-anglaise, embellie à la Renaissance et vendue seulement deux fois depuis six cents ans», a présenté Jean de La Raudière, qui guide les visiteurs dans cette demeure de caractère «Villebon fut la propriété de l’illustre famille d’Estouteville qui construisit le château grâce à un don de Charles VI.»
L'Echo, 17/07, p.9

(Chateauroux) La Martinerie dynamise aussi le tourisme

Payer 9 € pour visiter la friche militaire de La Martinerie, en voie de reconversion ? Quarante personnes ont tenté l’expérience, hier, et n’ont pas regretté. C’était une nouveauté décalée pour l’office de tourisme : une visite en bus de la zone Sud de La Martinerie. Il fallait oser le faire. Mais la friche militaire de 250 hectares, en voie de reconversion depuis le départ des  militaires du 517e régiment du train, le 30 juin 2012, mérite effectivement le détour. Francis Mory, président de l’office de tourisme, était bien placé pour commenter cette sortie. L’ancien délégué militaire départemental, a travaillé quinze ans à La Martinerie, à partir de 1967.
Nr, Indre, 17/07, p.7

(Blois) Une nuit en prison : rien que du bonheur !

Cela fait une quinzaine d’années qu’Axel Fontaine est devenu propriétaire de la Tour Beauvoir de Blois. Architecte de formation, il s’intéresse beaucoup au patrimoine historique et c’est en lisant La Nouvelle République qu’il apprend que l’ancien propriétaire du monument, M. Carbonel, le vend. Pour rappel, ce dernier avait racheté la tour au conseil général dans les années soixante-dix pour le franc symbolique. Il y avait mené de nombreux travaux de rénovation. «Je considère que le rôle d’un architecte c’est d’avoir des  idées», explique-t-il. Axel Fontaine a alors transformé la Tour Beauvoir qui a été une prison du XIVe siècle jusqu’aux années soixante en cachots  d’hôtes. «J’ai travaillé d’arrache-pied pour que les cachots d’hôtes soient prêts pour la saison 2013» avoue-t-il.
Nr, Loir et Cher, 17/07, p.5

Les merveilleux vitraux de Huisseau

Vue de l’extérieur ou de l’intérieur, l’église de Huisseau porte gaillardement ses 800 ans d’âge. Il faut dire que dans les dernières décennies du siècle dernier, elle a fait l’objet d’une restauration intégrale plutôt réussie,  même si le ton de certains enduits intérieurs ne fait pas l’unanimité. Dédié à saint Étienne, l’un des premiers martyrs de la chrétienté, l’édifice conserve également la mémoire de Saint My, un pieux ermite de l’époque mérovingienne qui se serait établi dans la région, guérissant les malades. Pour autant, peu de petits Huissellois se prénomment My. Mais une croix et une fontaine portent son nom et une châsse a été réalisée en son honneur, toujours visible dans le choeur. Mais ce qui frappe quand on pénètre dans la nef principale coiffée d’une voûte en lambris, c’est la lumière.
Nr, Loir et Cher, 17/07, p.5

Ces monuments historiques qui pèsent lourd sur le Conseil général

Près de la moitié du budget destiné aux arts et à la culture du Conseil général d'Indre-et-Loire est investie cette année dans les huit monuments appartenant au Département, soit 2,8 millions sur 6 M€ environ. C'est  800.000 € de plus qu'en 2012. S'il représente un atout considérable, ce patrimoine historique, qui connaît une baisse de fréquentation (-6% en 2012), oblige la collectivité à mettre la main à la poche en ces temps de
vaches maigres. Avec huit monuments, le Conseil général d'Indre-et-Loire est la deuxième collectivité après la Ville de Paris à posséder une aussi lourde charge patrimoniale. La baisse globale de 6% de leur fréquentation en 2012, garante de recettes, a sonné l'alerte. Le Département a donc engagé une politique renforcée d'animations (Candé, Chinon) et de rénovations (Hôtel Goüin, Prieuré St-Cosme...) de ses monuments en 2013.
Tribune Tours, 18/07, p.6

(Cher nord) Le tourisme vers de nouveaux horizons

Il n’y a pas que Sancerre et Aubigny sur Nère qui ont de l’attrait pour les touristes dans le Cher Nord. Certaines petites communes mettent en place des animations pour faire connaître leurs richesses. Des activités à destination des touristes mais aussi des locaux qui ne connaissent pas forcément bien les communes voisines. Visites guidées, balades ou festivals, certaines petites communes du Cher Nord comme Ivoy-le-Pré ou Jalognes proposent des animations.
RC, Montargis/Gien, 18/07, p.13 + Berry, p.20

(Yèvre-la-Ville) Que l’église Sainte Brigide sonne

Ceux qui connaissent le Pithiverais sur le bout des ongles ou les internautes qui aiment glaner des informations sur la Toile savent à coup sûr que l’église Sainte-Brigide de Yèvre-la-Ville est «dotée d’un clocher  roman et de trois absides des XIe et XIIe siècles», entre autres richesses. Mais une nouveauté concernant le bâtiment est attendue cette semaine. Laquelle ? Les habitants pourront peut-être la percevoir à l’oreille : il s’agit tout simplement du remplacement des cloches. (intégral)
RC, Pithiviers, 18/07

(Bourges) Attirer par la complémentarité

Bourges a sa cathédrale, patrimoine mondial de l’Unesco, atout touristique incontestable, que spécialistes et auteurs de travaux savants ont mis au premier rang… que lui conteste Chartres (Eure et Loir). Mais la question n’est pas là. Si la capitale du Berry mise son pouvoir d’attraction et son charme sur sa cathédrale, le palais Jacques Coeur et un ensemble de compléments, comment font des villes comparables en terme de population, de patrimoine et de notoriété ? Plusieurs d’entre elles jouent le jeu de présenter ce qu’elles considèrent comme leurs points forts, via leur responsable du tourisme.
Le Berry, 18/07, p.8

(Bourges) Un concert pour l’église Saint-Martin

Elle est peu visible de la route principale mais quand on s’approche, l’église Saint Martin, située au cœur de Vallenay et aux portes du cimetière, est une belle découverte. Car cette église qui date du XIIe siècle a subi les ravages du temps. Et ceux commis par les hommes. Depuis 1982, elle appartient à la commune qui a entrepris un grand chantier de restauration. Aidée, notamment financièrement par l’Association pour la restauration de l’église Saint Martin de Vallenay (Aresmav) créée en 2010. «À l’origine, l’église Saint Martin était celle du village. Elle date du XIIe siècle puis a été ravagée par un incendie, modifiée, résume Bernard Renard, le président d’Aresmav. L’église a servi de lieu du culte jusqu’au 9 avril 1897 puis elle a été désacralisée après la construction de l’église actuelle du village.» En octobre 2009, la commune décide la restauration complète de l’église pour un montant de 430.000 euros. Les demandes de subvention sont effectuées, mais pour obtenir celle de la fondation du   patrimoine, il faut apporter 5% de la somme totale. C’est alors que des amoureux de l’église, désireux de lui redonner vie, créent l’Aresmav et lancent une souscription. Aujourd’hui, la souscription est terminée et les travaux de rénovation sont en cours. Déjà, l’église a retrouvé son charme extérieur. À l’intérieur, tout n’est encore qu’échafaudages, gravats et poussière.
Le Berry, 18/07, p.25

(Chartres) Picassiette met les petits plats dans les grands

«Cétait un simple loisir au début, c’est devenu une obsession», raconte JeanMichel Gavard, régisseur principal de la Maison Picassiette. Raymond Isidore (1900-1964) a consacré trente trois ans de sa vie, soit 29.000 heures de travail, à transformer sa petite maisonnette, construite avec ses deux beauxfils, en chefd’oeuvre de l’architecture naïve. Sans relâche, le balayeur du cimetière Saint Chéron récupéra des milliers de morceaux de faïence et de verre dans les décharges publiques pour faire de sa maison une mosaïque géante. Sol, plafond, table, chaises, lit, tout y passe, même la machine à couture de sa femme Adrienne. Une fois l’intérieur entièrement décoré, il s’attaque à l’extérieur. Il crée des mosaïques sur les parterres de fleurs et peint des fresques.
L'Echo, 18/07, p.3

(Athée-sur-Cher) Le château de Nitray et sa formule “ 3-en-1 ”

Si l’ on veut faire vivre un château mineur de Touraine, qui ne peut pas rivaliser avec les géants que sont Chenonceau, Amboise ou Villandry, il faut arriver à se démarquer en trouvant une signature. La nôtre, c’est l’alliance de l’Histoire et du vin. Hubert de l’Espinay, du château de Nitray à Athée-sur-Cher, pourrait y ajouter la convivialité, tant Monsieur le comte donne de sa personne pour assurer le succès de ses visites guidées. Chaque année, 8.000 touristes payants choisissent la formule visite-déjeuner proposée ici : «Notre marque de fabrique c’est le trois-en-un : le visiteur a droit à une visite guidée des lieux, des dégustations gratuites de nos vins et un repas copieux, avec vin à volonté, pris dans la salle bistrot face au château, le tout pour 19 €. C’est du fait maison et en rapport plaisir-prix, c’est imbattable !»
Nr, Indre et LoireT, 18/07, p.3

(Restigné) Restauration de la nef de l’église

Lors de sa séance du 8 juillet dernier le conseil municipal : A retenu l’offre du cabinet Architrav d’un montant de 21.528 € TTC pour assurer la maîtrise  d’oeuvre des travaux d’urgence de restauration de la nef (façade ouest) de l’église Saint-Martin. Ce marché à tranches sera conditionné aux subventions accordées. (intégral)
Nr, Indre et LoireW, 18/07

(Nazelles) La vie de château… pour une nuit ou plus

Il n’y a pas de réception, ce n’est pas un hôtel. Ici, c’est comme une maison privée. Je fais comme si c’était ma maison. François Xavier Hastings est  le directeur du château de Perreux, dans la vallée de la Cisse, rue de Pocé à Nazelles-Négron. Le monument se découvre au bout d’une allée, derrière une grille d’entrée discrète qui donne sur la rue. Depuis deux ans, le domaine revit. Les nouveaux propriétaires ont fait de gros investissements avec la création d’un ascenseur dans une anfractuosité de la paroi rocheuse, la climatisation dans les chambres, l’aménagement des combles. Le château a rouvert ses portes aux touristes pour la saison 2012, au bout d’un an de travaux.
Nr, Indre et LoireE, 18/07, p.16

(Yèvre-la-Ville) Brigitte-Sophie sonne de nouveau

Les habitants de Yèvre la Ville ne l’avaient pas entendue depuis des années. Hier, après quelques heures de suspense, Brigitte-Sophie, leur grosse cloche de près d’une tonne baptisée en 1871 a signifié qu’elle reprenait du service par un «doux» tintement sur les coups de 19 heures. Un miracle ? Non, parce que la dame d’airain un alliage n’avait pas disparu. Mais l’état de certaines pièces de son mécanisme l’avait condamnée au silence, jusqu’à l’intervention de la commune, de l’association paroissiale et de campanistes venus de Saint Doulchard (Cher).
RC, Pithiviers, 19/07, p.9

(Chateauroux) Le château Raoul entrouvre ses portes

Apporter un peu de culture à mon fils. Comme Agnès, la maman de Rémi, 5 ans et demi, plus de vingt personnes avaient pris place dans les rangs, serrés et motivés, des visiteurs du château Raoul, hier. Prendre le frais au sein de la salle de bal ou de la salle de réception n’étaient pas leur seul intérêt. Comme Vanessa, la trentaine, Castelroussine, cette occasion était d’abord celle de découvrir un lieu habituellement fermé au public. Et même si elle connaissait déjà l’histoire de sa commune, la jeune femme a apprécié les commentaires de la guide de l’office de tourisme, Anna Sabathé.
Nr, Indre, 19/07, p.7

(Varennes) La restauration des vestiges de l’église de Saint-Senoch

Pour la 5e année consécutive, une vingtaine de jeunes volontaires, parmi lesquels des étudiants en architecture, participent au chantier de restauration des ruines de l’église de Saint-Senoch, à Varennes. L’Association de sauvegarde du cadre ligolien, présidée par Frantz Schoenstein, participe à la préservation et à la mise en valeur du patrimoine sur le Grand Ligueillois. Ce site a fait l’objet de fouilles archéologiques au XIXe siècle, et des recherches historiques plus récentes ont été réalisées par Henri Détroussel.
Nr, Indre et LoireE, 19/07, p.13

(Loiret) Les touristes déclarent

Un flot ténu mais continu de personnes, appareils photos à la main, «Guide du routard» sous le bras, qui lèvent la tête pour admirer les tours de la cathédrale Sainte Croix d’Orléans, avant de s’y engouffrer. D’après le diocèse, 800 visiteurs se pressent ici chaque jour, en juillet et août. Dans le lot, Aline et Antoine. Ce couple de Grenoblois a planifié un crochet par la ville préfecture du Loiret, sur la route qui les mène en Bretagne. «Nous restons un jour à Orléans mais sommes venus spécialement. Notre programme : la cathédrale, la Maison de Jeanne d’Arc et le centre ancien.» Un programme qui reflète bien les demandes formulées à l’office de tourisme, confirme Typhaine Leblanc, responsable du service accueil. Pour les amateurs d’histoire, le Loiret ne manque pas de trésors.
RC, Orleans, 21/07, p.2/3

(Montargis) Le port de Grignon fête la batellerie

Ils se font appeler les Mariniers de Grignon. Depuis quelques années, ces amoureux de la batellerie, tous bénévoles et adhérents de la Maison des loisirs et de la culture (MLC) de Vieilles Maisons sur Joudry, se sont lancés dans un projet culturel et pédagogique autour du glorieux passé de leur port situé sur le canal d’Orléans. C’est principalement à travers la construction d’une flûte berrichonne, embarcation typique de la navigation sur le canal d’Orléans aux alentours du XIXe siècle, que cet engagement a pris forme. Ces mariniers de Grignon, une bande de copains, ont investi des centaines d’heures de leur temps depuis 2010 sur ce colossal chantier.
RC, Montargis/Gien, 20/07, p.7

(Loye sur Arnon) Première cuisson du four à bois réhabilité

Acteur incontournable de la réhabilitation de l’église Saint Martin, l’association Patrimoine de Loye présidée par François Bournaud ne se penche pas que sur le sacré. Elle ne néglige pas le profane puisqu’elle a financé récemment la réfection d’un four à pain. Installé chemin de l’Abreuvoir dans un bâtiment communal baptisé La Grange qui abrita une boucherie avant guerre, ce four à bois à chauffe directe a été bâti avec des briques dont l’argile a été tirée et cuite sur la commune.
Le Berry, 20/07, p.24

(Charly) Notre-Dame s’ouvre aux visiteurs

Le pays Val d’Aubois organise, chaque été, un circuit de visites découvertes du patrimoine roman en Berry. Il passe par Charly, commune célèbre pour ses carrières et sa belle pierre. Celle ci compose d’ailleurs une partie importante de la cathédrale de Bourges. Les amateurs d’art roman n’étaient toutefois pas nombreux à l’occasion de la récente visite de l’église locale. Concurrence du Tour de France à Saint Amand oblige. Roger Douillard, du bureau des guides de Bourges, a toutefois régalé le couple de Berruyers présent, plus amateur d’art que de petite reine.
Le Berry, 20/07, p.25

(Cuffy) L’église expliquée sous toutes ses coutures

Jean-Pierre Lesueur, président de l’Association de sauvegarde du patrimoine historique de Cuffy et de son église, a récemment animé sa toute première visite guidée de l’édifice, dédié à Saint Maurice et classé monument historique le 30 août 1911. Passionné par le patrimoine et notamment celui de sa commune, le président a partagé ses connaissances avec le public, qui a pu observer le chevet, le clocher et l’abside, ou encore l’imposante peinture murale.
Le Berry, 20/07, p.25

(Sancerre) Laissez-vous guider dans la cité médiévale

Si Sancerre est connue dans le monde entier pour ses vins, des visites guidées ont lieu tous les mardis et jeudis pour découvrir d’autres facettes de la commune. Jeudi, trois couples de parisiens et une famille américaine ont décidé de saisir cette opportunité pour se plonger au cœur de l’histoire de Sancerre. Tombés sous le charme du piton il y a quelques années, ces touristes reviennent régulièrement. Cette fois, ils repartiront avec des bagages culturels supplémentaires. En route, pour une visite guidée d’une heure trente.
Le Berry, 21/07, p.9

(Chartres) Les trésors cachés de Saint-Pierre

C’est une église qui cache ses trésors. Classée monument historique en 1840, on la trouve sur la place Saint Pierre, au détour d’une promenade en basse ville. Bâti au VIIe siècle, le lieu saint a traversé les siècles et a vu son architecture évoluer avec le temps. La principale particularité de cette église, c’est cette tour proche de 20 mètres de haut, orientée vers l’ouest, imposante et sobre, qu’il est difficile de deviner. Cette tour contraste fortement avec la finesse des arcs boutants du chevet, l’extrémité extérieure de l’église.
L'Echo, 20/07, p.3

(Blandainville) Rosalie rythme à nouveau le village

En l’an de grâce 1834, Pierre Toutain, alors curé de Blandainville, avait béni Rosalie, la cloche qui venait d’être suspendue dans le clocher de l’église Saint Aignan. Cette dernière a rythmé durant des décennies la vie du village avant de cesser de sonner depuis une bonne trentaine d’années suite à la décision du maire de l’époque qui, suite à la chute dramatique de la cloche d’une église, située dans une commune voisine. Considérant qu’un tel accident pouvait sur venir à Blandainville, il avait, sur les conseils d’experts, joué la carte de la sécurité en mettant Rosalie hors service.
L'Echo, 20/07, p.13

(Bonneval) Le reliquat financier donné aux moulins

L’office de tourisme du canton de Bonneval, qui a été dissous l’an passé, a, dans une ultime action, apporté son aide financière au développement touristique local. Lors de l’assemblée générale prononçant la dissolution de l’association, il a, en effet, été décidé que les fonds encore en caisse seraient dévolus aux deux associations de sauvegarde des moulins du Paradis de Sancheville et Pelard au Bois de Feugères. Celles ci ont donc reçu chacune 1.335 €. La première a profité de ce don pour effectuer des travaux d’entretien au moulin et la seconde s’est offert deux panneaux de signalisation qui ont été posés en bordure de la RN 10, en amont et en aval du site. (intégral)
L'Echo, 20/07

(Chartres) Des reliques et des grands personnages

La cathédrale de Chartres possède le plus vaste ensemble de vitraux médiévaux au monde. Une spécificité qui lui vaut une renommée largement méritée. Ce saisissant ensemble remonte, pour l’essentiel, au XIIIe siècle et continue, encore aujourd’hui, à offrir au visiteur son livre d’images aux couleurs chatoyantes. L’iconographie des vitraux est très variée, depuis les scènes de la Bible jusqu’aux figures des Prophètes, des Apôtres et du Christ.
L'Echo, 21/07, p.5

Le prieuré du Magny de plus en plus populaire

Vu de l’extérieur, il n’y parait pas. Et pourtant. De plus près, le prieuré médiéval du Magny, avec ses trois étages, totalise 800 m² de surface. En attente de subventions régionales et de la Direction régionale des Affaires culturelles, entre autres, il pourrait bien devenir – peut être en 2014, selon le maire, Pierre Julien – une Maison de la poésie, et être membre de la fédération européenne des maisons de poésie. En attendant, le lieu est déjà bien identifié comme espace de culture, puisque s’y tient déjà, depuis trois ans, chaque premier week-end de juin, un Salon de la poésie. Et, pour la première fois, le prieuré accueillera un concert de Darc au pays.
NR, Indre, 20/07, p.6

(Chateauroux) Claude Genais le faiseux de cordes

Si vous aimez les fêtes médiévales, les rencontres de vieux métiers, vous l’avez forcément, un jour, croisé sur votre chemin. Claude Genais aime travailler avec ses mains le fer, le bronze. Il y a quelques années, il fabriquait des cadenas à l’ancienne et réalisait de magnifiques représentations de monnaies gauloises en bronze. «Le hasard d’une rencontre avec Prim Druesne, au sein du groupe Ardams, à Châteauroux, qui réunissait des artistes amateurs, m’a conduit à devenir cordier. Elle cherchait à faire revivre ce vieux métier pour les Fêtes médiévales de Palluau, mais ne connaissait pas d’artisan.» Claude Genais s’est alors souvenu qu’enfant, dans les années 50, dans la ferme où travaillaient ses parents, on fabriquait des cordes.
NR, Indre, 20/07, p.7

(Déols) Deux heures à travers l’histoire de la ville

Au Moyen-Âge, la cité était toute puissante. Les touristes qui traversent Déols se douteraient-ils de l’importance que joua la célèbre abbaye dans l’histoire de la province et de toute la chrétienté ? L’abbatiale mesurait 113 mètres de long et comptait parmi les plus grandes églises romanes de France Au cours de leur visite, les visiteurs découvriront aussi la porte du Pont-Perrin, construite au XVe siècle, passage obligé pour découvrir l’ancienne rue principale, bordée de vieilles demeures avec quelques fenêtres à meneaux. On peut remarquer encore le passage de la herse qui était abaissée le soir ou en cas de conflit. A retenir qu’en 1465, Louis XI passa sous cette porte.
NR, Indre, 21/07, p.6

(Saint Marcel) Fières de leurs chapelles

La commune de Saint-Marcel se feuillette comme un livre d’histoire. Sur les rives de la Creuse, les grottes de La Garenne rappellent la présence de nos lointains ancêtres magdaléniens. Aux Mersans, un oppidum atteste une présence gauloise. Et l’importance des vestiges de la cité d’Argentomagus souligne la prégnance de la civilisation romaine. Les anciens remparts et l’église du bourg nous ramènent au Moyen Age et de vieilles maisons vigneronnes illustrent l’âge d’or de la viticulture locale. Depuis 2002, la commission culture et patrimoine du conseil municipal s’emploie à les mettre en valeur, en impliquant la population locale. C’est le cas aujourd’hui avec des visites guidées assurées par une dizaine de retraitées du voisinage désireuses de faire partager des connaissances enrichies par un long vécu.
NR, Indre, 21/07, p.11

(La Ville-aux-Clercs) Claire, chargée d’étude patrimoniale

La commune de La Ville-aux-Clercs a été choisie par le Comité départemental du patrimoine et de l’archéologie en Loir-et-Cher, pour réaliser une étude patrimoniale. Le travail a d’ores et déjà bien avancé et les richesses communales sont importantes. Une publication est en cours et une sortie s’annonce pour le 6 octobre. Durant l’année, le CDPA 41 a accueilli Claire Nagode, habitant à Villebarou, étudiante en BTSA «Développement et animation des territoires ruraux» au lycée agricole Le Sollier, à Bourges. Elle a pris en charge l’étude d’une ferme rattachée au XIXe siècle au château de la Gaudinière, à La Ville-aux-Clercs, propriété de Stanislas de la Rochefoucauld.
NR, Loir et Cher, 20/07, p.19

(Blois) Un lieu pour incarner l’esprit de la Contre-Réforme

Classée au titre des monuments historiques le 8 août 1917, l’église Saint-Vincent-de-Paul à Blois a bénéficié d’une reconnaissance fort tardive pour un édifice débuté en 1624 et achevé en 1671 grâce aux largesses de Gaston d’Orléans, puis de sa fille Anne-Marie de Montpensier dont les initiales sont reportées sur la façade. Pourtant, son intérêt architectural ne souffre aucun doute, mais il est vrai que l’art jésuite a longtemps été méprisé avant d’être redécouvert au XXe siècle. A l’intérieur, l’édifice renferme de nombreux trésors liturgiques et mobiliers parmi lesquels un maître-autel signé Gaspard Imbert en tombeau en bois et stuc avec dorure, surmonté d’un retable portant la statue de l’Immaculée Conception. A la fin du XIXe siècle, cette statue, qualifiée de «regrettable» par plusieurs historiens, est venue remplacer un grand tableau disparu à la Révolution et, à la même époque, les parois intérieures ont été peintes.
NR, Loir et Cher, 21/07, p.4

(Tours) Saint Martin l’autre atout touristique

Lorsqu’on pénètre dans la crypte de la basilique Saint-Martin, le silence est absolu. Les pierres murales sont recouvertes d’inscriptions. De la mère anonyme aux soldats français, en passant par des pèlerins venus de nombreux pays, la popularité du saint, au delà de nos frontières, transparaît à travers cette multitude de remerciements. C’est dans le quartier du Vieux-Tours, au pied de la tour Charlemagne, que la visite «A la découverte de la Martinopole» débute. Proposée gratuitement et sans réservation par le service du patrimoine de la mairie, elle attire le plus souvent des Tourangeaux qui désirent approfondir leurs connaissances de la ville.
NR, Indre et LoireT, 20/07, p.13

(Larçay) Visite et découverte du patrimoine de la ville

Initiée par Le Pays de Loire Touraine qui appartient au réseau national des Villes et Pays d’art et d’histoire, une visite découverte était organisée, mardi, au cœur de la commune. «Pour une ville de 2.300 habitants, Larçay dispose d’un patrimoine bâti extraordinaire», explique Anna Brisson, guide-conférencière en charge de la quinzaine de participants.
NR, Indre et LoireT, 20/07, p.19

Les musées qui s'enrichissent

Source : latribunedelart.com

Une souscription lancée par le Musée barrois pour un tableau de Nicolas de Bar

C’est un tableau rare et important que cherche à acheter le Musée Barrois auprès du marchand parisien Franck Baulme, en lançant une souscription publique. Les œuvres connues de François Nicolas, dit Nicolas de Bar, ne sont en effet pas nombreuses. Né vers 1632 sans doute à Bar-le-Duc, raison pour laquelle il ajoutait lui même à sa signature : « de Bar », François Nicolas était à Rome dès 1652 et il ne quitta plus cette ville jusqu’à sa mort en 1695.
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Un nouveau Jacques de Létin pour le Musée des Beaux-Arts de Troyes

Le 25 mai 2012, un petit tableau sur cuivre de Jacques de Létin représentant le Martyre de sainte Catherine d’Alexandrie était volé à Paris dans une galerie. Grâce à une annonce passée sur La Tribune de l’Art, quelques jours plus tard, l’œuvre était reconnue par un expert parisien à qui elle était proposée, ce qui a permis de la restituer à son propriétaire.
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Deux tableaux surprenants acquis par Orsay

Le Musée d’Orsay a acquis, auprès de la galerie Vincent Lécuyer qui les avait présentés tous les deux à la BRAFA 2013 où nous les avions remarqués (voir l’article) deux tableaux surprenants, voire déconcertants, réalisés à l’extrême fin du XIXe siècle par des peintres d’histoire français.
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Un tableau de Mostaert pour le Rijksmuseum

Il s’agit de la première représentation du Nouveau Monde que l’on connaisse dans l’histoire de la peinture occidentale : elle aurait été réalisée entre 1525 et 1540, à peine quarante ans après la découverte de Christophe Colomb. On avait pu admirer ce tableau de Jan Mostaert à la TEFAF, sur le stand de la galerie Dickinson qui a trouvé un acquéreur : le Rijksmuseum.
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Source : lemonde.fr

Les musées fragilisés par le mécénat

Au Palais de Tokyo, à Paris, scène phare de l'art contemporain, Jean de Loisy met les pieds dans le plat. Le président d'un lieu dont l'Etat est l'unique actionnaire avance franchement sur un terrain où les musées se risquent avec précaution. Il est le seul à accepter que des entreprises privées tiennent une place importante dans ce centre d'art public, allant à jusqu'à faire participer des mécènes au choix des expositions et de la programmation.
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Source : lemonde.fr

Vol dans un musée de Bruxelles

Une dizaine d'oeuvres d'art, dont les tableaux La penseuse, du Néerlandais Kees Van Dongen, et Crevettes et coquillages, du Belge James Ensor, ont été dérobées dans la nuit de lundi à mardi 16 juillet dans un musée bruxellois.
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Le musée d’Histoire urbaine et sociale de Suresnes

Source : ocim.fr

Inauguré en juin dernier, le musée d’Histoire urbaine et sociale de Suresnes (MUS) est implanté au cœur de la ville dans l’ancienne gare de Suresnes-Longchamp, construite en 1889 pour l’Exposition universelle.
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Source : lavenirdelartois.fr

Liévin va accueillir les réserves nationales du Louvre

Abu Dhabi. Atlanta. Paris. Ou encore Lens. Le musée du Louvre a des antennes un peu partout dans le monde. Et une nouvelle va s'ouvrir à Liévin.
Un bâtiment de 23000m2, installé à la cité Jean-Jaurès, va accueillir toutes les réserves nationales du musée. Une bouffée d'oxygène pour le musée parisien mais aussi pour le bassin artésien.
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Source : evous.f

Code QR, le patrimoine dans votre portable

Topic Topos, éditeur numérique spécialiste du patrimoine s’associe au Département pour une découverte expérimentale du patrimoine de Tournan-en-Brie. Tout au long d’un circuit « QR codé » de découverte du patrimoine de la ville, c’est à l’aide de leur portable que les visiteurs peuvent en prendre connaissance grâce à un contenu interactif.
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Source : leparisien.fr

Un château fort découvert sous la mairie de Viarmes

C’est une découverte rarissime. Des archéologues viennent de mettre au jour un château fort médiéval sous l’hôtel de ville de Viarmes. Le chantier de fouilles sera exceptionnellement ouvert au public demain dimanche. L’occasion d’en savoir plus sur ce bâtiment dont tout le monde ignorait jusqu’à maintenant l’existence.
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Source : leparisien.fr

Archéologie: vers la création d'une banque de données européenne

D'importants instituts archéologiques européens se sont fédérés pour créer, sous l'égide et grâce au financement de l'UE, une banque de données archéologiques, a annoncé vendredi à Vienne une coordinatrice du projet, l'Autrichienne Edeltraud Aspöck.
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Source : lefigaro.fr

Un masque hopi restitué à sa tribu

L'un des objets sacrés mis aux enchères à Paris en avril a été restitué aux Indiens hopis d'Arizona par l'association Survival International le 15 juillet dernier. Une première victoire pour cette communauté outrée par la dispersion de son patrimoine sacré.
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Source : lefigaro.fr

Enchères d'exception pour la muse de Maillol

Il y a des couples mythiques qui font rêver les collectionneurs. Maillol et Dina Vierny sont de ceux-là. Lui ne fut rien sans sa muse. Elle serait restée dans l'ombre sans son Pygmalion. C'est à l'âge de 15 ans que ce petit bout de femme forgée dans le bronze fait la connaissance du sculpteur. Née du hasard, la rencontre est fulgurante. L'artiste qui a entendu parler par l'architecte Dondel de cette jolie Ukrainienne au visage rond souligné par des sourcils arqués lui écrit: «Mademoiselle, on me dit que vous ressemblez à un Maillol et à un Renoir, je me contenterai d'un Renoir.»
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Source : leparisien.fr

Vol de tableaux aux Pays-Bas: traces de toiles dans des cendres

Des cendres saisies chez la mère d'un Roumain accusé d'avoir commis un spectaculaire vol de toiles de maîtres aux Pays-Bas contiennent "des fragments typiques de tableaux à l'huile brûlés", a précisé jeudi à l'AFP le musée chargé de leur analyse.
"On a découvert des pigments spéciaux pour les peintres, très chers, qui ne sont plus utilisés depuis la deuxième moitié du XXe siècle", a déclaré le directeur du Musée national d'Histoire de la Roumanie, Ernest Oberländer-Tarnoveanu.
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Source : lefigaro.fr

La liste de Schindler proposée sur eBay

Le document qui a permis de sauver plus de 1000 juifs de la déportation pendant la Seconde guerre mondiale est mis aux enchères sur le site de vente en ligne.
Oui, on ne rêve pas. La liste de Schindler est placée aux enchères depuis le 18 juillet sur le site de vente en ligne eBay. À quel prix? 3.000.000 de dollars (2.286.330 euros). Il ne s'agit là que d'un prix de réserve. Les marchands espèrent en retirer cinq millions de dollars selon le New York Post...
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Source : leparisien.fr

Le musée Würth d'Erstein, écrin d'une passion pour l'art contemporain

En pleine zone industrielle, au sud de Strasbourg, se dresse un musée d'art contemporain: l'un des quinze édifiés à travers l'Europe par l'entrepreneur allemand Reinhold Würth, surnommé le "roi de la vis", pour qui art et affaires vont de pair.

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