Revue de presse (18 - 24 novembre 2013)

Musées région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Romorantin) La 530 Vignale s’installe au musée Matra

C’est une pièce unique dont les passionnés avaient perdu la trace. La 530 Vignale est venue rejoindre, dimanche, les 80 véhicules exposés au musée Matra. «Je savais que cette voiture existait, les gens m’en parlaient, mas nous n’avions aucune nouvelle de la Vignale», raconte Dany Chamfrault, directeur de l’Espace automobiles Matra. Un modèle revisité de la célèbre 530 sortie des ateliers Matra. «La Vignale est plus embourgeoisée, plus italienne», commente Dany Chamfrault.
Nr, Loir et Cher, 18/11, p.14

(La Riche) La Chine “ encrée ” au prieuré Saint-Cosme

L’exposition abritée jusqu’à la fin de l’année au prieuré Saint-Cosme peut se lire comme un poème. Intitulée «De l’encre à la poésie», l’installation de cinq artistes chinois, tous originaires de la ville de Suzhou, connue pour sa richesse artistique, permet de découvrir des techniques artistiques ancestrales. L’envie de l’association Regards d’Orient et d’Occident, à l’initiative de l’exposition, est de montrer la richesse des arts traditionnels chinois, leur magnificence, la finesse et les significations cachées, ou inconnues, aux visiteurs occidentaux. «Ces peintures, explique Véronique   Brient, commissaire de l’exposition et présidente de l’association Regards d’Orient et d’Occident, réunissent toutes les valeurs morales et esthétiques d’une civilisation dont la richesse culturelle reste trop méconnue.»
Nr, Indre et Loire, 20/11, p.9

(Loches) Le Moulin des Forges, futur écomusée ?

Le fonds de dotation Loches Patrimoine et Culture (LPC) réfléchit à aider le projet d’écomusée de Beaulieu-lès-Loches à travers la restauration du Moulin des Forges. Ce moulin, appelé aussi «Moulin Commun», est la propriété de Beaulieu-lès-Loches depuis 2008, par legs de Mme Commun. A l’intérieur se trouve encore du matériel de forge : roue à aube au fil de l’eau, tour à canneler, scies, raboteuse, dégauchisseuse, mortaiseuse, meule et forge. «Selon les accords de subventions obtenus, notamment la DRAC ou le conseil général, les travaux devraient débuter en 2014 pour s’achever en 2015». Ce projet de réhabilitation est mentionné dans le dernier bulletin d’information de LPC.
Nr, Indre et LoireE, 20/11, p.16

(Orleans) Le voyage oriental des épices et des gemmes continue

L’exposition «Cannelle et saphir» transporte les visiteurs du muséum aux quatre coins du monde, dans les pays d’origine des épices et gemmes les plus connues. Chine, Indonésie, Birmanie, Sri Lanka, côte de Malabar, Inde, Golf du Bengale, Pakistan, Afghanistan, Asie Mineure, Égypte et mer Rouge. Chaque escale permet de découvrir un étal coloré, une vitrine, une mise en situation géographique, des explications historiques, scientifiques. Et des anecdotes. L’exposition, conçue en collaboration avec la gemmologue orléanaise Maryse Grenet, fera voyager ses visiteurs jusqu’au 31 août 2014.
RC, Orleans, 21/11, p.12

(Saint-Marcel) Hommage au docteur Allain

C'est tout naturellement dans la crypte du Musée d’Argentomagus, entre les vieux murs gallo-romains exhumés par plusieurs générations de fouilleurs, que se déroulera, samedi, le centenaire de la mort du docteur Allain. Cette journée témoignage a pour but d’honorer la mémoire d’un personnage hors du commun, médecin de campagne reconnu et apprécié, très impliqué dans la découverte et la mise en valeur du patrimoine archéologique de l’Indre.
NR, Indre, 22/11, p.6

(Orleans) Le centre Charles Péguy vient d'acquérir 12 lettres de l'écrivain

Directrice des fonds documentaires Charles Péguy et Jeanne d’Arc, Aurélie Bonnet-Chavigny a participé, le 14 novembre, à une vente aux enchères organisée à l’hôtel Drouot. La  prestigieuse institution mettait en vente des lettres écrites par Péguy, entre 1910 et 1914, et qui comptent parmi les dernières missives envoyées par l’auteur avant sa mort. Dans ces courriers, adressés à Blanche Raphaël, son grand amour caché, l’écrivain orléanais raconte son quotidien à la guerre, parle la santé de son fils, etc. Le musée a pu acquérir 12 lettres, ainsi qu’un lot de documents divers, dont beaucoup pourront être exposés à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre. (intégral)
RC, Orleans, 22/11

(Lorris) Le musée horloger en mouvement

Le musée horloger de Lorris va prochainement subir un rafraîchissement afin de ne pas fermer ses portes. Grâce au partenariat avec l’équipe de l’office de tourisme, une exposition d’horlogerie est actuellement installée dans les salles. L’exposition se poursuivra durant une partie des travaux. Elle est visible aux heures d’ouverture de l’office de tourisme. La rénovation du musée se réalise aussi grâce à plusieurs subventions, conseil général, commune et ministère de la Culture. Rendez vous dans quelques semaines pour la nouvelle aventure du musée horloger. (intégral)
RC, Beauce, 22/11

(Bourges) Guerre des ondes en vue de la victoire

La nouvelle exposition du musée de la Résistance et de la Déportation du Cher, nommée Le grand-duc vole de nuit, a été inaugurée hier. Elle sera visible jusqu’au 9 mars 2014. Ce message personnel diffusé le 4 juillet 1944 par la BBC annonçait le parachutage à SuryèsBois de l’opérateur radio Félix ainsi que d’explosifs pour les FFI du Cher No rd. C’est tout naturellement qu’il donne son nom à cette exposition de grande valeur pédagogique. Qui sait que la première transmission à Londres d’un message chiffré a été réalisée depuis Châteauroux (Indre), le 9 mai 1941 par Georges Bégué ? Opérateur du SOE, il a été également l’inventeur de ces fameux messages personnels passés à la postérité – dont le plus fameux d’entre eux «les sanglots longs de l’automne bercent mon coeur d’une langueur monotone» annonçait l’imminence du débarquement allié.
Le Berry, 22/11, p.6

(la châtre) Azelma de Grandmaison quitte ses fonctions

Un hommage appuyé a été rendu à Azelma de Grandmaison, vendredi dernier, à la mairie. Pendant les deux dernières années, Azelma a travaillé à la fois au musée et à la bibliothèque, les deux sites se partageant 20.000 documents des fonds patrimoniaux. Elle y a effectué des tâches aussi diverses que spécialisées, comme la numérisation, la restauration, le catalogage et le récolement. Elle a aussi participé à l’animation culturelle de ces lieux par la prise en charge de visites guidées et d’ateliers pour enfant. A 27 ans, la jeune femme se met en disponibilité de la fonction territoriale pour suivre son conjoint, professeur de tennis, qui a trouvé un emploi à Cayenne (Guyane). Elle a envie de voir autre chose. Mais elle ne part pas totalement à l’aveugle puisqu’elle a un peu de famille en Guyane.
Nr, IndreE, 21/11, p.18

(Orleans) « Béni sois-tu, coeur pur… »

«Depuis mardi une immense paix dans une grande ferme abandonnée […] Depuis une semaine canonnades intermittentes. À vingt cinq kilomètres. Mais aucunes nouvelles. Je reçois des lettres de tout le monde excepté les vôtres…» 23 août 1914. Charles Péguy a 41 ans. Pris dans la tourmente de la Première guerre mondiale, il écrit. Il écrit au grand amour de sa vie, Blanche Raphaël. Cette missive, tout comme onze autres, envoyées par l’écrivain entre 1911 et 1914 à son amie, le centre Charles Péguy vient de l’acquérir, à l’issue d’une vente aux enchères organisée à l’hôtel Drouot, le 14 novembre. Au total, le musée orléanais a acheté neuf lots – dont un comprenant des documents divers, non écrits de la main de Péguy –, pour un montant de 20.000 euros, débloqués en urgence par la mairie. C’est Aurélie Bonnet-Chavigny, directrice des fonds documentaires Charles Péguy et Jeanne d’Arc, qui s’est rendue à Drouot. Une expérience qu’elle n’est pas prête d’oublier !
RC, Orleans, 23/11, p.9

(Meung s/Loire) Larguons les amarres à la Monnaye

La thématique 2013 «Meung au fil de l’eau» s’achève en beauté avec une exposition «Petits bateaux… au fil de l’eau», inaugurée jeudi, à la Monnaye, par Pauline Martin, le maire. De nombreux visiteurs ont profité du moment pour explorer l’univers des bateaux jouets : voiliers, maquettes, embarcations à propulsion, à ressort, à vapeur, ou électrique, symboles des jeux nautiques de la première moitié du XXe siècle. Le musée de la Marine de Loire de Châteauneuf sur Loire et le musée national de la Marine de Paris apportent leur contribution à cette magnifique exposition au travers de cartes postales, photographies et chromolithographies.
RC, Orleans, 24/11, p.13

Archéologie région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Gien) Les fouilles seront recouvertes

La réunion du conseil de la communauté des communes de vendredi soir fut promptement menée, c’est le moins que l’on puisse dire. Le président, Christian Bouleau a évoqué les fouilles du château de Gien, qui seront finalement recouvertes. «Mais seulement de terre, pas par du béton», a t il précisé. «Aucune plantation ne sera faite dessus. Le s fouilles seront mises en attente. On pourra les découvrir à tout moment.» On se souvient que des voix s’étaient élevées pour mettre en valeur ce chantier archéologique, révélant les fondations d’un château médiéval. Les représentants du conseil général, rencontrés par Christian Bouleau, ont décidé de ne pas modifier leur plan d’aménagement des abords du château, qui comprend une voie destinée aux camions des pompiers. Dans les années à venir, les fouilles pourraient donc être exhumées Si toutefois le projet n’est pas enterré… (intégral)
RC, Montargis/Gien, 18/11

(Chartres) La céramologue Pauline raconte l’histoire de la poterie

Une soixantaine de visiteurs, de tous âges ont assisté, dimanche, à la visite guidée de l’exposition «Çà s’est cassé près de chez vous» à la Maison de l’archéologie. Les sous sols de la périphérie chartraine recèlent une richesse culturelle. C’est ce qui a été mis en avant par la céramologue Pauline, animatrice d’une visite guidée commentée. Le public s’est plongé dans l’art des potiers.
L'Echo, 18/11, p.9

(Chateauroux) Nouvelles fouilles à St-Christophe

Conseil municipal - L’ex-radical de gauche, Michel Arroyo, s’étonne lui aussi de l’enveloppe de 130.000 € pour l’aménagement de la place Saint-Christophe : «Un projet abandonné ou modifié». Le maire,  Jean-François Mayet, montre qu’il est toujours le capitaine : «Sur ce point, on a découvert que l’ancienne église, disparue, était sous la place. De nouvelles fouilles sont prévues pour 70.000 €. Sinon, les travaux de la place devraient débuter au printemps, après les élections».
Nr, Indre, 20/11, p.9

(Grand-Pressigny) Une collection à trier et à inventorier

Depuis quelques jours, Patrimoine vivant en Claise tourangelle (PVCT) a ouvert un chantier des collections en partenariat avec Antoine Riobé, qui arrive du Maroc, pour inventorier sa collection archéologique entreposée à la Maison de la préhistoire et dont une partie est en exposition à l’office de tourisme de Descartes. Toujours rattaché au diocèse d’Angers, l’abbé Antoine Riobé est prêtre fidei-donum à Rabat depuis 27 ans. Il fait partie de la famille Chabrier, qui fit don de sa maison et des parcs et jardins à la commune de Descartes en 1986. La maison abrite des collections, dont celles de l’abbé. Il est au Grand-Pressigny pour essayer d’identifier les différentes pièces de sa collection qui ont subi une inondation et dont les étiquettes ont disparu sous un épais limon. Pour ce faire il a besoin des compétences  techniques de Mélanie Gagnerot, préhistorienne, lui même étant «la mémoire» de cette collection.
Nr, Indre et LoireE, 20/11, p.17

(Gien) Les fouilles du château refont surface

Qui eût cru que les vestiges d’une forteresse médiévale s’immisceraient dans la campagne municipale ? Nul n’aurait pu le parier, en août, lorsque les archéologues du conseil général ont fait des découvertes, et pourtant… En octobre, des voix, dont celle de Christian Bouleau, président de la comcom’ et candidat aux municipales à Gien, se faisaient entendre pour valoriser les fouilles qui, initialement, devaient être recouvertes. De son côté, la liste socialiste «Pour Gien autrement», emmenée par Michel Ravoyard, a lancé un sondage auprès de la population pour recueillir son avis sur l’avenir du site. Vendredi soir, lors de la réunion de la communauté des communes, Christian Bouleau a annoncé que le conseil général avait pris sa décision et que les fouilles seraient ensevelies sous de la terre. «On pourra donc les découvrir à tout moment», a précisé le président, qui a expliqué que cette décision laissait toute latitude aux élus d’envisager, plus tard, une mise en valeur par la pose de plaques transparentes, comme on en voit sur de nombreux sites remarquables. Très bien. Sauf que cette annonce a suscité la stupéfaction.
RC, Pithiviers, 23/11, p.13

Patrimoine région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Bourges) La carte postale se numérise

La carte postale a la cote, celle des collectionneurs, des rêveurs mais aussi des archivistes. Les richesses départementales numérisées réunissent trois fonds importants d’éditeurs locaux, celui d’Aristide Auxenfans pour les châteaux, monuments et témoignages religieux ; le catalogue d’Eugène Maquaire en foires, marchés et vie quotidienne ; le fonds Lapie, spécialisé dans les vues aériennes. Elle est désormais à la page numérique des archives départementales, consultable et transférable gratuitement.
Le Berry, 18/11, p.8

(Chartres) Ses nuitées sont bercées par l’Histoire

«Il se passe des choses dans cette maison», relève Valérie Génique, propriétaire de La Maison Ailleurs, conquise par l’aspect patrimonial du site. Inaugurée jeudi soir, la propriété chartraine située au 17 rue Muret, à proximité de la cathédrale, dévoile deux chambres d’hôtes et une location meublée de tourisme. «Cela fait six ans que l’on veut s’installer à Chartres. On ne trouvait pas le coup de coeur et puis, il y a eu la rencontre avec cette maison», explique celle qui a auparavant travaillé pour des fonds d’investissement dans l’immobilier à l’international. Apprenant en novembre 2011 qu’une mise en vente est à l’étude, elle en fait l’acquisition en avril 2012 et y emménage avec son mari et ses quatre enfants en février dernier. Les anciens propriétaires ont eu la bonne idée de remonter le temps en fouillant les archives départementales. «Les plus anciennes anecdotes que l’on possède au sujet de cette maison remontent au XIVe siècle», note Valérie Génique.
L'Echo, 19/11, p.7

26.500 euros pour Saint-Hilaire

«La fondation “Pays de France” du Crédit agricole, à laquelle nous avions adressé un dossier de candidature, vient de nous octroyer une aide de 12.500 euros». C’est avec une légitime satisfaction que Patrick Hoguet, président de l’association des Amis de l’église Saint Hilaire de Nogent le Rotrou, a fait cette annonce à la soixantaine de personnes présentes lors de l’assemblée générale de l’association, vendredi soir, à la salle Simone Signoret. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Laure de La Raudière, députée (UMP) de la circonscription, a annoncé qu’elle avait prévu de consacrer 7.000 euros de sa réserve parlementaire de l’année prochaine à la restauration de l’église. Et dans la foulée, François Huwart, maire (PRG) de Nogent le Rotrou, a indiqué que la Ville allait elle aussi consacrer, l’an prochain, 7.000 euros au profit de cette église. Une somme de 26.500 euros au total, à laquelle devraient encore s’ajouter des dotations de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et du Conseil général d’Eure et Loir.
L'Echo, 19/11, p.28

(Vierzon) La Société-Française continue sa mue

Cela fait sept ans que la Société Française attendait cela. Le site industriel le plus emblématique de la ville, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, va bénéficier à partir du 16 décembre de nouveaux travaux. Ils concernent la réhabilitation de trois travées du bâtiment dit B3, l’ancienne halle de fonderie, destinées à accueillir un bowling. Après plusieurs projets non aboutis, cet important chantier a été décidé afin de permettre l’implantation d’un bowling. «Le clos et le couvert, c’est une obligation de notre part, explique Jean-Claude Sandrier, le président de la communauté de communes Vierzon Sologne Berry,  propriétaire du site. Quel que soit ce qu’on mettra dessous, un quart du bâtiment sera ainsi refait.»
+ Nouveau chantier dans un site symbolique du patrimoine industriel
Le Berry, 19/11, p.20

(Villedieu) Les travaux de l’église bloqués par la Drac

Le conseil municipal de Villedieu, réuni jeudi, a pris les décisions suivantes. Réhabilitation de l’église. Même si la Ville dispose du financement pour lancer l’opération, avec une somme de 250.000 € inscrite au budget, il lui est impossible de débuter sans l’accord préalable de la Direction régionale des Affaires culturelles (Drac). (intégral)
Nr, Indre, 19/11

(Issoudun) Collecter la mémoire orale des travailleurs du passé

Le temps s’est figé. Rue Saint-Martin, les façades défraîchies des mégisseries témoignent d’une activité jadis florissante, le long de la rivière forcée. «Cette rivière, je l’ai connue de toutes les couleurs quand je travaillais ! Comme mes mains, d’ailleurs, raconte cet ancien ouvrier de mégisserie, qui a fini sa carrière chez Guyard. «J’en ai eu des patrons différents. J’ai goûté à tout : la mégisserie, le dégraissage des peaux, la maroquinerie, poursuit le retraité. C’était le bon temps. Quand le travail ne nous plaisait plus chez un patron, il suffisait de demander son salaire et d’aller voir chez celui d’à côté.» Ce nouveau témoignage est venu s’ajouter à la mémoire orale déjà collectée par les équipes du Centre de la mémoire. Vendredi soir, elles ont ainsi reçu dans ce but, une vingtaine d’anciens ouvriers et patrons de mégisseries et maroquineries, pour leur première rencontre-débat consacrée à l’industrie du cuir.
Nr, Indre, 19/11, p.21

(nazelles-négron) Retour des vitraux en musique !

Pour marquer le retour des vitraux de l’église Saint-Pierre de Nazelles après leur restauration, la commune organisait, samedi après-midi dans l’église, une conférence sur les différents corps de métiers qui sont intervenus dans cette rénovation. Les sept vitraux de l’église, du XIXe siècle, ont dû être déposés, en urgence en 2006 devant leur état de dégradation très avancée. Ils avaient été remplacés par des feuilles de polycarbonate. Mathieu Julien, architecte du patrimoine, a été chargé par la commune de gérer l’ensemble de cette restauration. Samedi, lors de son intervention, il est revenu sur le mauvais état initial, puis sur la restauration nécessaire, pierres de taille et maçonnerie, pour les soutenir. De son côté Laurence Cuzange, maître verrier, de l’atelier Debitus a relaté les différentes opérations qui ont été nécessaires pour leur redonner vie (nettoyage, consolidation collage, renouvellement des plombs, remplacement des parties inexistantes). Le coût total de l’opération s’élève à 93.500€, avec une subvention de la Drac de 24.300€.
Nr, Indre et LoireE, 19/11, p.20

(Jargeau) Un concert pour restaurer l’église

Le concert donné dimanche à l’église Saint Étienne, par l’ensemble vocal de la Bonne chanson, a été un succès. Plus de trois cents personnes étaient réunies pour écouter Mendelssohn ou Bach, mais aussi pour  soutenir, de leurs dons pécuniaires, la restauration de l’église de la ville. Ce chantier, d’un montant de 1,1 million d’euros, consiste essentiellement en la réfection des charpentes et des couvertures. Il a été  prévu en plusieurs tranches, afin de répartir les coûts sur plusieurs années. Une première phase de travaux concernait la consolidation de l’édifice. Elle a été réalisée fin 2010 et début 2011, pour un montant de 222.643 euros. La réalisation de la deuxième tranche de travaux prévoit la restauration d’une partie de la charpente et de la couverture.
RC, Beauce, 20/11, p.20

(Nargis) Le retour de Saint Mathieu à l’église

Absent pour une cure de rajeunissement, Saint Mathieu a regagné sa stèle. Le centre de soins était un atelier de restauration spécialisé dans la remise en état des œuvres d’art et choisi par la Direction régionale des affaires culturelles. La statue de Saint Mathieu a reçu une protection contre l’usure du temps par une application de cire satinée qui fait ressortir les veines du bois et sa teinte naturelle. (intégral)
RC, Pithiviers, 20/11

Mécénat

La Fondation VMF a lancé, le 7 novembre, l’opération de mécénat populaire Fous de patrimoine. En quelques jours, le projet de restauration de l’abbaye de la Clarté Dieu en Indre et Loire a atteint le premier objectif de dix mille euros. Le réfectoire va pouvoir être étayé pour éviter son écroulement, imminent à l’arrivée de l’hiver. La magnifique salle voûtée d’ogives à plan carré dans le plus pur style cistercien ne résisterait pas à  une nouvelle tempête. La végétation fait déjà chuter les pierres et les voûtes. Les dons peuvent se poursuivre. Prochain palier à 15.000 euros pour lancer les travaux de déblaiement afin de permettre les travaux. Tous les détails sur fr.ulule.com/clartedieu.  (intégral)
Le Berry, 20/11

(Bourges) L’acheteur est européen

Adjugés plus de 4 millions d’euros, les deux pleurants du tombeau du duc Jean de Berry ont trouvé pour preneur le 8 novembre un collectionneur privé d’Europe, d’après la maison d’enchères Christie’s. Cinq enchérisseurs se sont battus au téléphone pour acquérir les deux sculptures. Aucune institution n’a fait valoir son droit de préemption. Le niveau du prix a sans aucun doute découragé les musées intéressés… Aucun musée français n’a fait valoir de droit de préemption.
Le Berry, 20/11, p.8

(Saint Martin d'Auxigny) L’art du vitrail et son évolution expliqués

Monika Riefer guide conférencière à Bourges était invitée par Monique Duteil, présidente de l’association du Prieuré de Bléron. Elle a donné une conférence sur le vitrail, dimanche à la salle polyvalente. Sujet  développé à l’aide d’un diaporama qu’elle a commenté. Devant une cinquantaine de personnes, elle a expliqué l’art du vitrail, sa technique et son évolution. Le matériau employé depuis les époquesles plus reculées est le verre, issu d’une roche volcanique.
Le Berry, 21/11, p.20

(Courville s/Eure) Le Favril

Dans l‘église favriloise, autrefois église paroissiale de la Famille d’Aligre, un imposant monument est situé dans l’édifice religieux à quelques pas du chœur. Longtemps, on a cru qu’il était le tombe au d’Étienne II, seigneur de La Rivière (1559-1635) et garde des Sceaux de 1624 à 1626 sous le règne de Louis XIII. Il n’en est rien… En réalité ce tombeau est un faux, le marquis d’Aligre meurt en 1635, à l’âge de 75 ans, dans son château de La Rivière, à Pontgouin, et, à sa demande, il a été enterré au prieuré voisin de Belhomert où deux de ses filles étaient religieuses. Les armes de la famille sur le socle et l’inscription sur la dalle noire indiquant le nom des deux époux ont trompé leur monde durant des décennies. L’histoire ne dit pourtant pas pourquoi. Mystère… (intégral)
L'Echo, 21/11

(la chapelle-orthemale) La cloche de l’église sera réparée

Son état se dégradant avec le temps, le conseil décide de procéder à des réparations. (intégral)
Nr, Indre, 21/11

(Vicq-exemplet) La sauvegarde du patrimoine s’organise

Vendredi soir, une tren-taine de personnes ont participé à la création de l’Association de sauvegarde et de valorisation du patrimoine de Vicq-Exemplet (ASVPVE). Un conseil d’administration a été constitué et une  quarantaine d’adhérents sont déjà recensés. «Après la journée du 26 octobre, où près de soixante personnes avaient assisté à la visite animée de l’église Saint-Martin, nous avons décidé de cette réunion. Merci à ceux qui ont travaillé à l’expertise des sites et monuments de Vicq-Exemplet dont nous ne faisons que reprendre la suite. Merci aux personnes et associations alentours, Gérard Guillaume et Yves Guèze, Les Amis du musée George-Sand avec le docteur Cambray, qui nous soutiennent dans notre démarche, les institutions comme la Fondation du patrimoine ou le CAUE», a déclaré le président de séance, Jean-Claude Bailly, épaulé par Emmanuel Daudon, secrétaire de séance.
Nr, Indre, 21/11, p.19

(Saint Amand) Moins de vignes mais une loge témoin

Quand on l’entraîne sur le terrain de l’archéologie et de l’histoire, Jean-Pierre Quillet parle à toute vitesse. Ce n’est plus le président du comité des fêtes et d’animations culturelles de Drevant La Groutte (CFAC) qui s’exprime, mais la passion. Une passion qui vient de loin. «À l’école, j’étais bon élève mais turbulent. Quand j’étais puni, l’instituteur nous envoyait désherber son jardin. C’est là que j’ai trouvé mes premiers silex.» Sa passion pour l’archéologie est née comme ça, avec des cailloux dans les poches. Aujourd’hui, quand il navigue entre les sites de Drevant et La Groutte, l’homme est dans son élément. Et quand, après une exposition sur l’eau, le CFAC s’est penché sur le Saint Amandois de vin et de vigne, Jean-Pierre Quillet y voit un signe. «J’habite à SaintAmand, au lieudit les Fromentaux. C’est le nom d’un cépage de vigne.» Ce que met en lumière l’exposition installée depuis quelques mois à la maison du patrimoine de Drevant, c’est que le Saint Amandois a été une grande terre viticole entre le Moyen Âge et le XIXe siècle, jusqu’à la fameuse crise du phylloxéra.
Le Berry, 22/11, p.27

(Marçay) Deux roues de moulin en dix ans

«Je ne pensais pas en réaliser deux dans ma carrière.» Après en avoir fabriqué une en 2003, Yves Martinat vient de construire une deuxième roue de moulin. Le serrurier soudeur de 59 ans, à son compte depuis vingt huit ans, est installé à Marçais. «Je travaille dessus depuis le mois de juillet. Il y a deux cents heures de travail sur cette roue de moulin.» Cette création artisanale mesure 4,40 mètres de diamètre et 90 centimètres de large. «Son poids est de 2,2 tonnes», précise Yves Martinat. L’enfant de Marçais en avait déjà créé une en 2003 pour la rénovation d’un moulin à Loye sur Arnon. «La nouvelle roue ira dans un moulin en rénovation à Charenton du Cher. Cette fois ci, j’ai eu moins de difficultés à la fabriquer. Je savais comment m’y prendre.» Cette roue de moulin sera aura sûrement été le dernier gros chantier de l’artisan : «J’aurai 60 ans en avril 2014 et je pense que je vais prendre ma retraite.»
Le Berry, 22/11, p.29

(Muides s/Loire) Amis de Saint-Lubin : une année réussie

Dernièrement, à la salle de la Cressonnière, se tenait la première assemblée générale de l’association des Amis de Saint-Lubin, animée par Lucie Deprouw, présidente. Cette dernière a rappelé les objectifs : «Nous nous adressons à tous ceux qui se sentent concernés par le patrimoine du village dans lequel ils vivent. Il est important de se rassembler autour d’un édifice qu’il nous faut transmettre aux générations suivantes.» «Il était essentiel de comprendre comment procéder, quelles étaient les différentes étapes dans la démarche de restauration d’une église» affirme la présidente. La mairie est naturellement le partenaire incontournable sur ce sujet : «Le conseil municipal a accepté le principe de cette étude et, après appels d’offres, le choix s’est porté sur la proposition de M.  Ruel, architecte, qui doit rendre les conclusions du diagnostic fin 2013». A ce sujet, le maire Bernard Clément a confirmé que «l’extérieur de l’église serait réalisé en premier avec le drainage. La toiture a été faite en 1977 et nécessite de petites retouches.»
Nr, Loir et CherS, 22/11, p.19

(Monts) Des tableaux restaurés dans l’église

Après la rénovation, à l’occasion des travaux du bourg historique, de ses extérieurs (parvis, place, illuminations), c’est à présent l’intérieur de l’église qui fait l’objet de toutes les attentions. C’est ainsi que, début novembre, deux tableaux appartenant au conseil général et issus de la collection Drake del Castillo ont été installés, après leur restauration, par un artiste de Joué-les- Tours, dans l’église de Monts. Il s’agit de «L’Annonciation», une copie d’un tableau d’un peintre vénitien du XVIIe siècle, dont le musée des Beaux-Arts Pouchkine, à Moscou, possède l’original peint par Sandro Botticelli, et de «Saint François d’assise adorant l’enfant Jésus», datant de 1626. Par ailleurs, la restauration des quatorze tableaux du Chemin de croix, datant du XIXe siècle, est en cours. Karine Hautefort, restauratrice, a déjà restauré (couche de céruse de plomb et d’huile de lin à enlever) celui de la station n° 7 «La Chute du Christ», qui a été installé le 7 novembre. Enfin, deux tableaux, appartenant à la famille Delaville Le Roulx et inscrits à l’inventaire du patrimoine, dont l’un, «Le Saint-Laurent», a été peint par Ziegler, sont aussi à restaurer. (intégral)
Nr, Indre, et LoireT,  22/11

(Amboise) Une réparation très spectaculaire

Pendant deux jours, lundi et mardi, une installation très particulière a bouché la rue Nationale entre la rue Jean-Jacques Rousseau et la place Debré. L’histoire débute il y a deux ans. Un gros orage s’abat sur Amboise et la foudre tombe sur le clocheton du beffroi. Cet édifice était au XVe siècle, la porte principale de la ville située au bord de la rivière, l’Amasse. C’est sous Charles VII, en 1445, qu’elle est transformée en beffroi. Une horloge y est installée en 1500. La foudre occasionne des dégâts sur la couverture de l’édifice. La ville cherche d’abord une entreprise capable de réaliser ces travaux acrobatiques puisque la tour culmine à 30 m au sommet. Mais cela semble difficile d’autant qu’il est impossible d’installer des points d’ancrage sans détériorer davantage la couverture du clocheton. Finalement, c’est une entreprise de Cour-Cheverny (Loir-et-Cher) qui emporte le marché en fin d’année dernière.
Nr, Indre, et LoireE,  22/11, p.19

(Pithiviers) Jacques Raunet, l’homme du patrimoine

Jacques Raunet n’est pas un homme d’honneurs. Jeudi soir, en lui remettant le Prix Servir, le président du Rotary club de Pithiviers, Marc Brendel, en est bien conscient. «Ta modestie doit en souffrir», dit il en souriant. Au sein de l’association Connaissance et sauvegarde du patrimoine, qu’il a présidée de 1985 à 1993 et dont il reste la cheville ouvrière, Jacques Raunet peut assouvir sa passion de l’Histoire. Depuis plusieurs décennies, ses recherches et les nombreuses visites commentées qu’il propose permettent de découvrir le passé des villes et villages. C’est ce travail fastidieux mais ô combien précieux qui lui vaut d’être distingué. «Avec ce prix, on a presque envie de se prendre au sérieux», plaisante Jacques Raunet, avant de dire avec le plus grand sérieux que le chèque de 700 euros versé à l’association et non pas à l’individu permettra d’éditer un volume consacré aux croix de chemins.
RC, Orleans, 24/11, p.14

(Selles-sur-Cher) Les cloches de Notre-Dame sont de retour

 Les cloches de l’église Notre-Dame la Blanche de Selles-sur-Cher ont retrouvé leur beffroi après plus de deux mois de voyage. Les campanes arrivent non pas de Rome mais de la ville de Cholet (Maine-et-Loire), où elles se sont offert à la fin du mois d’août une cure de jouvence pour subir quelques réparations. Mardi, les élèves de l’école Jules-Ferry et de Clamecy ont pu venir admirer ces pièces d’art et profiter des explications concernant les travaux réalisés. Des renseignements donnés par Michel Fournier, responsable du chantier. Cette opération a été financée par la commune, propriétaire de l’église, et subventionnée par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac).
Nr, Loir et Cher, 24/11, p.11

(Vierzon) PATRIMOINE SECRET (34) L’hôtel-Dieu, des soins à l’enseignement

Regardez bien cette grille carrée. La connaissez vous ? Elle est encastrée dans le mur de l’école Charot, et le promeneur averti pourra la voir en empruntant la rue Rabelais. Rien à voir, en vérité, avec les têtes blondes qui depuis des décennies apprennent le calcul et la grammaire dans ces murs. Non, c’est un vestige de l’ancien hôtel dieu de Vierzon ! Cette ouverture servait de parloir. Grâce à elle, les soeurs de l’hospice pouvaient converser de l’intérieur avec les quidams voulant pénétrer dans l’établissement. Une partie du corps de bâtiment qui se dresse encore aujourd’hui, longeant la rue Rabelais (autrefois rue de l’Hospice, justement), est celui qui, élevé au XVIIIe siècle, accueillait l’établissement. Les autres constructions, elles, sont caractéristiques du XIXe siècle.
Le Berry, 25/11, p.18

Rencontres pour célébrer la loi Malraux

Les 28 et 29 novembre, les villes de Tours et de Chinon accueilleront les 9es Rencontres nationales des Espaces protégés. Il s’agit en fait de rendre hommage à la loi Malraux dont on fête le cinquantième anniversaire. «On ne le sait peut-être pas, mais les villes de Tours et de Chinon ont servi de laboratoire pour cette loi dans les années 58-60», confie Yves Dauge, adjoint au maire de Chinon, ancien sénateur et ancien président de la Commission nationale des Secteurs sauvegardés. «Il y avait la volonté d’un architecte comme Pierre Boyle, celle de Jean Royer qui ont fait école. Elles ont rencontré au niveau national celles de Pierre Sudreau, alors ministre de la Reconstruction et d’un autre Tourangeau, Michel Debré, Premier ministre et bien sûr celle d’André Malraux. Cette rencontre de volontés entre des citoyens militants et des politiques a permis d’arrêter qu’on démolisse les vieux centres des villes comme certains voulaient le faire il y a cinquante ans.»
Nr, Indre et Loire, 25/11, p.8

(Luynes) Hôtel-Dieu : facture moins salée que prévu

Patrimoine : réhabilitation de l’Hôtel-Dieu, d’un ensemble immobilier et des voiries limitrophes. Les travaux de réhabilitation sont prévus dés décembre, pour une durée de 14 mois. 15 entreprises régionales uniront leur travail pour mettre en oeuvre ce projet divisé en 18 lots, du gros oeuvre jusqu’aux espaces verts . Montant 2.713.020 €. M. Perrin (opposition) s’est étonné du peu d’entreprises ayant répondu à l’appel public. Bertrand Ritouret, le maire explique qu’étant donné le caractère patrimonial et historique du chantier, les contrats sont soumis à de rigoureux cahiers des charges. Sur 108 retraits de dossiers, 38 entreprises ont répondu et 15 ont été retenues. M. Perrin observe que le budget de ce projet manque de clarté. Le maire lui répond que les subventions sont conditionnées à l’ensemble des travaux réalisés sur le projet. Il signale également qu’à l’issue d’une réunion entre tous les acteurs, une négociation a permis de réduire la facture de 42.600 €. Le projet a été adopté et le maire autorisé à signer les ordres de travaux. Cinq membres de l’opposition se sont abstenus. (intégral)
Nr, Indre et LoireT, 25/11

Centenaire

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Savonnières) Bientôt le centenaire de la Grande Guerre

A peine passées les commémorations du 11 Novembre, l’association « Histoire et patrimoine de Savonnières » prépare 2014 et le centenaire de la Grande Guerre. Afin de mettre sur pied une exposition exceptionnelle qui sera présentée au public à l’occasion des journées du Patrimoine en septembre, mais aussi, naturellement, au moment de la commémoration de l’armistice, l’association recherche tous les documents d’époque relatifs à Savonnières. Les personnes qui détiendraient des lettres, des photos, des documents officiels, des cartes postales ou des objets datant de la Première guerre mondiale et qui concernent Savonnières et les Saponariens sont invités à contacter l’association.
Nr, Indre et LoireT, 19/11, p.15

(Chartres) Numérisation de vos documents

La médiathèque de Chartres, L’Apostrophe, propose de prendre part à la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale. La médiathèque propose aux particuliers qui possèdent des documents (journaux intimes, carnets, lettres, photos, tracts…) à participer à la «Grande Collecte». À partir du jeudi 21 novembre et sur rendezvous, les bibliothécaires accueilleront les personnes qui le souhaitent pour identifier leurs documents, les numériser et inscrire les témoignages sur le portail d’Europeana (Bibliothèque numérique européenne). Les documents originaux seront restitués. La médiathèque invite également les particuliers à prêter documents et objets datant de 1914-1918 pour les présenter lors d’une exposition qui sera organisée au dernier trimestre 2014. Renseignements auprès de la médiathèque l’Apostrophe de Chartres. Tél. 02.37.23.42.00 (intégral)
L'Echo, 20/11

(Châteauroux) 1914-1918 : les trésors de la Grande Collecte

L’appel avait été lancé dans nos colonnes : en vue de numérisation et de parution sur le net, les archives départementales et municipales d’Issoudun et de Châteauroux souhaitaient recueillir le maximum de pièces d’archives sur la Première Guerre mondiale. Pour les Archives départementales, la récolte a été fructueuse. Aux archives municipales castelroussines, la vingtaine de dépôts effectués s’est révélée d’un intérêt tout simplement extraordinaire. Jean-Louis Cires, responsable des lieux, n’en revient toujours pas ! Pour la Grande Collecte, c’est donc terminé. «Mais si des personnes veulent effectuer des dons pour l’exposition franco allemande prévue l’année prochaine, nous sommes toujours preneurs, souligne Jean-Louis Cires. Nous continuerons à collecter jusqu’en mars 2014.»
NR, Indre, 23/11, p.9

Source : la-croix.com

Débat sur la gestion des musées municipaux parisiens

La ville de Paris dispose d’un patrimoine museographique d’une très grande richesse et diversité, sans équivalent dans les autres villes françaises. La plus grande partie est rassemblée dans 14 musées, créés entre 1 880 et 1994 (il s’agit des Musées Carnavalet, Petit Palais, Cernuschi, Cognacq-Jay, Hugo, Balzac, de la Vie romantique, Zadkine, Bourdelle, d’Art Moderne ou MAM, du maréchal Leclercq de Hauteclocque et de la libération de Paris-Jean Moulin, Galliera, la Crypte du parvis Notre-Dame et les Catacombes).
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Source : Latribunedelart.com

Le musée de Nevers a rouvert ses portes

Rénové, restauré, agrandi, le Musée de la Faïence de Nevers, autrefois appelé Musée Frédéric-Blandin1, a rouvert ses portes le 28 septembre 2013, après dix ans de fermeture. Il faut dire que le chantier a connu quelques rebondissements - des fouilles archéologiques ont mis à jour des sépultures et des vestiges de l’abbatiale romane - quelques vicissitudes également : l’incendie du nouveau vestibule en 2011 et surtout le désengagement de l’État en 2008, qui devait assurer 700 000 euros. La participation de l’Europe, par le biais du FEDER (Le Fonds européen de développement régional), a finalement assuré 32% de subvention.
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Source : aqui.fr

Landes: 800 000€ d'investissement pour le "réenchantement" de l'Ecomusée de Marquèze

Avec ses presque 70 000 visiteurs en 2013, l'écomusée de Marquèze, qui propose un voyage dans le temps au cœur de la vie pastorale landaise du 19ème siècle, est le premier musée d'Aquitaine en entrées payantes. Mais ces résultats, bien que remarquables, sont en perte de vitesse ces dernières années et surtout bien loin des 100 000 visites qu'affichait la fréquentation du musée en plein air dans les années 80 par exemple. Pour redorer son blason, renouveler l'offre et parvenir à attirer de nouveaux visiteurs sur l'airial de Marquèze, le Conseil régional, le Conseil général des Landes et la Communauté de Communes de la Haute-Landes vont y investir 800 000 € en quatre ans.
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Source : midilibre.fr

Narbonne : Le coût du musée régional de la romanité se creuse de 4 M€

Le budget du musée régional de la Narbonne antique (Muréna), passe de 40 à 44 millions d'euros. Deux raisons à cela : l'actualisation des prix, et la pose de pieux du fait de la fragilité avérée du sol.

La délibération est passée, vendredi, inaperçue. Et pourtant : c’est un bond de 4 M€ dans le budget de Muréna, le musée régional de la Narbonne antique, que vient de valider le conseil régional, après son débat d’orientation budgétaire.
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Source : tendanceouest.com

Un nouveau musée se construit sur les bords de la Seine

C’est à Caudebec-en-Caux, à une quarantaine de kilomètres de Rouen, que va s’ouvrir MuséoSeine, consacré entièrement à l'histoire du grand fleuve.

Appelés MuséoSeine, les lieux remplaceront l’ancien musée de la Marine et plongeront le visiteur au cœur de l’histoire du fleuve, de ses hommes et de ses paysages.

Ce projet de construction, dont les travaux ont commencé en août dernier, est mené par la communauté de communes Caux Vallée de Seine. Le site s’ouvrira sur la partie du fleuve appelée Basse Seine, entre Paris et Rouen, avec la mise en place de grandes baies vitrées sur les deux niveaux.
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Source : localtis.info

Lancement d'une mission d'information sur la gestion des réserves et dépôts des musées

Mise en place le 14 mai dernier avec la désignation de ses rapporteurs, la mission d'information sur la gestion des réserves et des dépôts des musées, créée à l'initiative de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, va entamer ses travaux. Elle est composée de quatre députés : Isabelle Attard (Ecologiste, Calvados), rapporteure, et Michel Herbillon, (UMP, Val-de-Marne), Michel Piron (UDI, Maine-et-Loire) et Marcel Rogemont (PS, Ille-et-Vilaine), co-rapporteurs.
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Source : assemblee-nationale.fr

Commission des affaires culturelles : création de la mission d’information sur la gestion des réserves et dépôts des musées
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Source : latribunedelart.com

L’escalier de la Bnf et la malédiction du ministère de la Culture

Le poste de ministre de la Culture est-il définitivement réservé à des gens indifférents aux musées et au patrimoine, incapables d’agir ou tout simplement nuls ? La question peut être posée, quand on apprend qu’Aurélie Filippetti a donné finalement l’autorisation à la Bibliothèque nationale de France de détruire l’escalier construit par Jean-Louis Pascal.
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Source : latribunedelart.com

Dernières nouvelles des églises parisiennes

Ce serait risible si ce n’était tragique. La seule réaction de la Mairie de Paris au sévère constat effectué par le World Monument Fund, les associations ou la presse (dont La Tribune de l’Art) sur l’état désastreux des églises parisiennes est un communiqué de presse publié le 13 novembre dont la mauvaise foi le dispute au grotesque.

Les chiffres que nous citons régulièrement ne sont même pas contestés par la Mairie de Paris. Celle-ci explique en effet qu’entre 2001 et 2014 elle a investi 10,8 millions d’euros par an pour entretenir les édifices religieux. Nous ne reprendrons pas ici les seules comparaisons qui vaillent, à savoir celles avec les projets aussi pharaoniques que destructeurs que la paire Delanoë/Hidalgo inflige à Paris et qui se chiffrent par centaine de millions d’euros.
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Enrichissement des musées

Source : latribunedelart.com

Récentes acquisitions du Musée des Beaux-Arts de Nantes

a première est un tableau qu’on ne peut qualifier d’ossianesque que par son sujet car son exécution ne montre pas du tout cette atmosphère fantastique que l’on trouve dans les illustrations du poème de McPherson par Girodet, Gérard, Ingres ou de nombreux autres peintres de la première moitié du XIXe siècle.
L’œuvre, néoclassique, représente Malvina pleurant la perte d’Oscar et est due au pinceau d’une femme, Alexandrine Delaval, qui la peignit en 1810. La fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle vit de nombreuses artistes féminines présenter des tableaux au Salon. Celle-ci, dont apparemment aucune œuvre n’était encore conservée dans une collection publique, fut l’élève de Jean-Baptiste Regnault. Le tableau a été acquis de la galerie Leegenhoek à Paris.
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