Revue de presse (10 novembre au 16 novembre 2014)

Musées en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(La Chatre) Le fonds sandien continue de s’enrichir

Une partie importante des collections du Musée George-Sand et de la Vallée Noire est forcément consacrée à la Dame de Nohant. Ces 1.500 pièces présentées au premier étage du vieux donjon qui surplombe l’Indre, proviennent d’achats et de dons. Cet été, une Américaine a, par exemple, offert une lettre rédigée par l’écrivain. «Nous possédons des estampes, des dendrites, des portraits, de la correspondance, le manuscrit d’un des Contes d’une grand-mère, L’Orgue de Titan, précise Annick Dussault, directrice de l’établissement. Mais aussi des vêtements et des objets, dont des bijoux, un fume-cigarette, un presse-papiers qui lui ont appartenu.» Ce fonds exceptionnel, exposé en permanence ou par roulement dans un souci de conservation, vient de s’étoffer de sept lots acquis mercredi dernier, à l’Hôtel Drouot, à Paris. «Une centaine de lots étaient disponibles, il y a longtemps qu’on n’avait pas vu une aussi belle vente d’autographes et de manuscrits de George Sand, poursuit la responsable du site castrais, qui se trouvait sur place. Le fait d’être labellisé Musée de France nous avait permis de préempter sur ces enchères. Lorsque des éléments en rapport avec George Sand sont à vendre, l’expert Thierry Bodin, spécialiste du sujet, nous avertit.»
+ Une lettre inédite de 1858
Nr, Indre, 12/11, p.8

(Eguzon) L’hommage au vannier Guy Barbier

A Éguzon, le Musée de la Vallée de la Creuse consacre une exposition au regretté Guy Barbier qui a beaucoup œuvré pour l’établissement. « Cette exposition était pour nous une évidence », explique Carine Tschudi, directrice du Musée de la Vallée de la Creuse d’Éguzon, qui rend actuellement hommage au vannier Guy Barbier. L’artisan du Pont-Chrétien, disparu début juillet, avait en effet beaucoup œuvré pour l’établissement. Dès 1987, il avait aidé l’association Aspharesd à construire les différents espaces du site, en mettant notamment en place la collection des vanneries. Grâce à ses connaissances pointues, les différentes créations ont pu être présentées région par région mais, sans doute par modestie, son travail personnel manquait à ce fonds pédagogique.
Nr, Indre, 13/11, p.7

Archéologie en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Chartres) Déménagement

À partir du 17 novembre et pendant deux semaines environ, les 55 employés du service municipal d’archéologie vont déménager des locaux de la rue au Lin. Une partie s’installera aux abbayes Saint Brice, l’autre dans l’ancien siège lucéen de Chartres Métropole. Le chantier de fouilles, mené rue au Lin, continue. Toutes les découvertes sont sur archeologie.chartres.fr. (intégral)
L'Echo, 12/11

(Vendôme) Société archéologique : tradition respectée

Sophie Lesieux, sous-préfet de Vendôme, a respecté mercredi soir la tradition en ouvrant les portes des salons de la sous-préfecture à la Société archéologique du Vendômois qui lui présentait son bulletin annuel. Le président de l’association, Bernard Diry a rapidement énuméré les articles abordés dans ce recueil «qui va de la préhistoire à notre époque moderne». Le président a profité aussi de la récente installation de Sophie Lesieux à la sous-préfecture pour rappeler le grand principe de ce bulletin qui parait depuis plus de 150 ans, âge de la société. «Il est toujours envoyé à plus de soixante-dix sociétés savantes avec qui nous échangeons parfois depuis la création de la société. Il s’agit à chaque fois de recherches historiques inédites sur des sujets de notre patrimoine.» La représentante de l’État a souligné ce lien historique fort du territoire avec l’association. «Depuis que je suis arrivée, je me rends compte qu’on ne peut saisir toute la dimension de ce territoire qu’en connaissant son histoire», soulignait cette dernière. (intégral)
Nr, Loir et Cher, 14/11

(Neuillé le Lierre) Une histoire millénaire

Alerté par la Drac (Direction régionale des affaires culturelles), l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a envoyé ses équipes d’archéologues et d’anthropologues pour intervenir sur l’emprise des travaux. D’après les premiers éléments, on serait sur un site d’époque mérovingienne. «Le premier sarcophage découvert, de forme légèrement trapézoïdale, apporte en effet une indication : nous serions à l’époque du haut Moyen Age. Nous allons les ouvrir, car en ces temps-là, il n’était pas rare d’y trouver plusieurs personnes», remarque Isabelle Pichon, archéologue médiéviste, coordinatrice des fouilles.
NR, Indre et Loire, 16/11, p.6

Patrimoine en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

Un nouveau souffle pour les 500 ans de Chambord

La stratégie pour les cinq années à venir «met l’accueil du public au coeur de ses projets». Parmi les grandes actions envisagées, on peut retenir la construction d’une nouvelle halle d’accueil à l’entrée de la place Saint Louis (en 2016) ; la création de jardins à la française et l’illumination des façades (2017) ou encore l’ouverture au numérique avec l’Histopad, une tablette en douze langues pour la visite du château, dès juin prochain. Selon les promoteurs de ce projet d’établissement «l’autofinancement à 100% (contre 86% aujourd’hui) et une fréquentation d’un million de visiteurs (contre 770.000 par an aujourd’hui) sont des objectifs réalistes et nécessaires, compte tenu de l’accroissement du marché du tourisme au plan mondial».
RC, Orleans, 12/11, p.7

(Chantecoq) Le nouveau taillandier du Gâtinais

Le Marteau, un lieudit au nom prédestiné, situé dans la vallée de la Cléry, à quelques kilomètres du centre bourg de Chantecoq. Une modeste forge aménagée sous un petit hangar. Seuls les coups réguliers portés sur l’enclume répondent au bruit de la rivière. Le long des murs en brique, Pierre Lebrun a rangé ses outils. Il en a forgé la plupart. Son atelier renvoie aux images des métiers rares. Dans un coin, un martinet électrique, acheté d’occasion. Sur le sol, une première enclume, un don. Une autre, amenée à hauteur d’homme grâce à un montage massif en bois. Toujours cette frappe puissante et régulière du marteau sur une pièce chauffée au rouge grâce à la petite forge à gaz. Les coups amenuisent l’ancienne lame de ressort pour en faire une future lame de couteau. Lorsqu’il forge, le regard de Pierre se fait dur, précis. Bien loin de cette fausse indolence qu’il affiche pour raconter son parcours. L’histoire d’une approche lissée au fil des mois.
RC, Orleans, 12/11, p.49

(Tours) Une souscription publique pour rénover Saint-Martin

Je souhaite que pour 2016 le dôme de la basilique Saint-Marin et la statue soient rénovés. Pour cela, je vais proposer une souscription publique. Lundi soir, Serge Babary a profité de la fête de l’Été de la Saint-Martin pour lancer l’idée d’un appel à la générosité citoyenne, déjà retenue en 2012 pour l’aménagement de la Tour Charlemagne. Rappelons qu’en février dernier, la statue de saint Martin avait dû être déposée ; le socle situé sur le dôme de la basilique, abîmé par le temps, montrait des
signes d’usure et menaçait de céder. «Nous présenterons lundi en conseil municipal les travaux du dôme et de la statue en
bronze de 2,4 tonnes», a ajouté le maire. Ces travaux, dont le montant s’élève à deux millions d’euros, doivent normalement être terminés pour l’été 2016, à l’occasion du 1.700e anniversaire de la naissance de saint Martin le 4 juillet.
NR, Indre et Loire, 12/11, p.15

(Loches) Trophée national pour des artisans lochois

Corinne Tual, d’Orbigny, et Alejandro Cadena, de Genillé, viennent de recevoir le Trophée du Geste d’Or, samedi 8 novembre, à l’occasion du salon international du patrimoine culturel, au Carroussel du Louvre. Ils partagent cette récompense avec un autre artisan qui, comme eux, a pris part à la restauration des fresques de La Villa Rose à Saint Aignan-sur-Cher : Sabine de Freitas, de Chenonceaux. Ce Trophée est la plus haute distinction décernée par l’association coopérative Le Geste d’or. Il salue le remarquable travail de restauration des fresques de la Villa Rose, récemment achevé. Le concours du Geste d’Or et son jury indépendant ont pour objectif de recenser et de faire connaître les chantiers exemplaires concernant le patrimoine bâti existant.
Nr, Indre et Loire, 12/11, p.21

(Bourges) La mise en conformité continue

Depuis la fin mai, le théâtre Jacques Cœur n’est plus ouvert au public pour cause de mise en conformité des locaux. L’évolution de la réglementation de sécurité dans les établissements recevant du public est telle que la préfecture a émis un avis défavorable le 14 mars 2013 à l’accès du public tant que des travaux ne seraient pas effectués. La  mairie a donc dû procéder à des travaux en soumettant ceux ci à l’architecte des bâtiments de France dans la mesure où le théâtre Jacques Cœur est inscrit aux monuments historiques depuis 2004. C’est ainsi que les portes coupe feu doivent respecter l’esthétique d’origine, que la façade côté place Jacques Cœur doit être modifiée dans le respect des baies existantes. Le tout a un prix, soit la bagatelle de 643.410 euros TTC. «Un peu moins que l’espace de convivialité du stade Alfred Depège», a glissé discrètement Pascal Blanc.
Le Berry, 13/11, p.14

(Graçay) 1,5 million d’euros pour sauver l’église

La réunion publique organisée par la municipalité, concernant l’avenir de l’église Notre Dame a intéressé une bonne soixantaine de participants du canton. Présenté par l’architecte Benoît Moreau, le diagnostic a fait état, depuis la construction de l’édifice, des différentes difficultés rencontrées pour son édification. Le maire Jean-Pierre Charles a déjà pris la décision de mettre en sécurité l’accès à l’église avec des travaux qui démarreront début décembre pour un coût de 20.000 euros. Les gros travaux, évalués à 1,5 million d’euros, ne pourront se faire qu’avec l’aide de subventions. «Est ce bien utile d’engager de gros moyens financiers ?» interrogent des participants. Jean-Pierre Charles précise que pour une éventuelle démolition de l’église, 800.000 euros devraient être engagés sans aucune subvention ! (intégral)
Le Berry, 13/11

(Tours) Le spécialiste du vitrail passe la main à ses salariés

Un carnet de commandes rempli pour les trois ans qui viennent. Des clients aussi prestigieux que la Sainte-Chapelle ou la cathédrale de Chartres. Dans le contexte économique actuel, la société Debitus cultive sa différence. Il faut dire qu’il s’agit d’un marché de niche. Hervé Debitus, son fondateur, explique que la restauration des vitraux anciens ne représente plus qu’une toute petite partie de son activité. «Une branche qui n’est plus vraiment rentable, voilà pourquoi, il y a vingt ans, nous nous sommes diversifiés en mettant au point des verres de protection thermoformés.» Une manière efficace de protéger de la pollution les plus beaux spécimens des vitraux médiévaux sans que cela se voie de l’extérieur et sans que cela réduise la luminosité à l’intérieur des églises. Dans le même temps, ce maître d’art (NDLR : ils ne sont que quatre en France) a, en concertation avec le laboratoire de recherche des monuments historiques, retrouvé la manière dont les maîtres verriers composaient leurs peintures au Moyen Age. Laurence Cuzange, salariée de l’entreprise depuis quatorze ans, est devenue son «élève» dans la perspective de reprendre à terme l’entreprise. Le moment est arrivé.
NR, Indre et Loire, 13/11, p.7

(Vendôme) Les plus belles “ goulines ” pour aller danser

Dans le cercle de danse La Gouline, une quinzaine de femmes portent, lors de leurs représentations, les traditionnels bonnets vendômois, aussi appelés «goulines». «Les femmes en avaient en réalité plusieurs : des cotonnades pour le travail tous les jours et ceux pour les messes les dimanches ou les fêtes», détaille Henriette, passionnée de ces bonnets depuis près de 50 ans. Et cette dernière de préciser que ces coiffes  ont été portées entre 1880 et 1914. «Ces bonnets sont apparentés à ceux de Tours, mais les Vendômois ont un fond avec de plus grandes broderies. C’était porté dans le Perche vendômois, en Beauce c’était encore différent.» Les danseuses de La Gouline, depuis quarante ans que l’association existe, les ont récupérés dans des greniers ou achetés. «Dernièrement, on nous a contactées pour nous proposer des bonnets et d’anciennes chemises.»
Nr, Loir et Cher, 13/11, p.23

Il retrace l’histoire des Anglais de La Ferté-Imbault

En travaillant sur l’histoire industrielle de la famille Normant (*), Laurent Leroy a eu connaissance de la présence d’Anglais en Sologne dès le XIXe siècle – «j’avais appris que les Normant avaient prêté de l’argent à des Anglais de La Ferté-Imbault» – un peu par hasard donc. Intrigué, l’historien romorantinais décida d’en savoir plus. «Je suis allé au cimetière de La Ferté- Imbault», raconte-t-il. Là, il  rencontre une «Australienne, descendante des anciens propriétaires du château.» Complètement par hasard ! «Elle m’a donné quelques informations sur sa famille. Et ça m’a donné envie de creuser», précise Laurent Leroy, qui est resté en contact avec elle tout le temps de ses recherches et qui a pu lui envoyer son livre.
(*) C’était son sujet de thèse alors qu’il préparait un master d’histoire à l’université de Tours.
Nr, Loir et Cher, 13/11, p.27

(Orleans) La cathédrale dans le jeu Assassin’s Creed Unity ?

La galerie parisienne Arludik présente, jusqu’à demain, une exposition dédiée à «L’art d’Assassin’s Creed Unity», le dernier jeu vidéo des studios Ubisoft, récemment sorti, qui plonge le joueur dans le Paris de la Révolution française. Parmi les toiles numériques représentant des images de concept de scènes du nouveau jeu, on trouve la cathédrale de Chartres (Eure-et-Loir), dessinée par l’illustrateur Ludovic Ribardière. Un dessin réalisé lors de la phase de préproduction, lorsque «nous n’avions aucune description sur le lieu d’ancrage du scénario», indique Ludovic Ribardière. Aussi a-t-il essayé de reproduire un face-à-face entre les soldats du roi et des révolutionnaires, le plus fidèlement possible. «Je me suis inspiré du roman de Patrick Süskind, Le Parfum». Le résultat est saisissant. (intégral)
+ « La notoriété de la ville vient de la cathédrale et de la Cosmétic Valley »
RC, Orleans, 14/11 + L'Echo, 14/11, p.7

(Restigné) L’église se refait une façade

L’église Saint-Martin de Restigné a été construite au XIe siècle. Au cours des décennies, en particulier au XIVe, elle a été remaniée et transformée. Il en a été ainsi de sa façade ouest. Le pignon, parementé et à appareil réticulé, a été surélevé au XIVe siècle. Comme lui, aujourd’hui, l’ensemble du bâtiment subit les rigueurs du temps qui passe et nécessite d’importants travaux de rénovation, estimés à 2 millions d’euros lors une étude du cabinet Architrav d’Angers, validée par la Direction régionale des affaires culturelles. Une estimation qui dépasse largement les possibilités financières de la commune. Aussi, celle-ci a-t-elle décidé d’effectuer les travaux très urgents en éliminant toutes les entrées d’eau parasites et en rénovant la façade ouest pour rouvrir en toute sécurité l’entrée principale.
NR, Indre et Loire, 14/11, p.21

(Nogent le Rotrou) La Radiotechnique revient sur les ondes

Convié par le Centre universitaire du temps libre (CUTL), Claude Hamelin va une nouvelle fois réveiller les anciens fleurons de l’industrie nogentaise. Cinq histoires qui ont marqué la vie économique et sociale de la commune. Il animera mardi une conférence puis une visite du patrimoine industriel nogentais.
L'Echo, 15/11, p.25

(Valençay) La table du Congrès de Vienne de retour

Le 14 mai dernier, la table du Congrès de Vienne, pièce d’importance des collections du château de Valençay, partait au château de Doberlug, en Allemagne, pour une exposition de six mois sur les relations entre la Prusse et la Saxe. C’est à l’occasion du bicentenaire de la signature du traité, que la Maison de l’histoire brandebourgeoise-prussienne de Potsdam, près de Berlin, a sollicité le prêt, pour six mois, de cette pièce unique. L’exposition s’est tenue du 7 juin au 2 novembre, au château de Doberlug qui appartenait aux Princes électeurs de Saxe. Surnommé «Saxon pearl of Brandenburg», il a été rouvert à la visite pour l’occasion, après d’importants travaux de rénovation.
NR, Indre, 15/11, p.19

(Beaugency) Le château Dunois officiellement inauguré

Jeudi soir, l’ambiance était festive et seigneuriale au château Dunois, à l’occasion de l’inauguration orchestrée par son propriétaire Xavier Lelevé, épaulé par son épouse et son équipe. Dès l’entrée, les invités étaient transportés dans un autre temps, avec deux gardes en armure d’époque pour les accueillir. Dans la cour, près de 180 convives ont découvert l’éclairage magnifique de l’édifice, entourés de gardes et de figurants en costumes d’époque. Ils ont ensuite rejoint la de garde où se tenait la cérémonie, en présence de Michel Jau, préfet, d’Éric Doligé, président du Département, d’Agnès Quatrehomme, conseillère régionale, et de nombreuses personnalités.
RC, Loiret, 16/11, p.14

(Vierzon) PATRIMOINE SECRET (66) Le temple protestant à livre ouvert

Discret, pour sûr, il l’est. Rue Edgard Quinet, bien des automobilistes passent sans même le remarquer… Depuis la fin du XIXe siècle, le temple accueille le culte protestant à Vierzon. Discrètes aussi, quelques lettres gravées en façade, sur pierre d’angle. Une date, 1897. Et un nom, celui de l’architecte, Jules Loth. Un nom qu’Angelica Krause connaît bien. Pasteur de la paroisse protestante de Bourges-Vierzon, elle a potassé son parcours. Un destin peu banal, d’ailleurs. Alors qu’il était jeune architecte, ingénieur issu de l’École centrale des arts et manufactures, Jules Loth avait participé à la construction du canal de Suez, en Égypte, percé de 1859 à 1869. «C’est là bas qu’il a rencontré celle qui allait devenir sa femme.» Loth avait ensuite élu domicile à Vierzon, où il était pris par la fonction d’architecte municipal.
Le Berry, 10/11, p.16

(Dreux) La maison à la phrase mystère

Un couple entre dans la rue de Sénarmont, côté souspréfecture. L’homme et la femme franchissent le petit pont qui enjambe l’un des bras de la Blaise. Leur regard est attiré par une maison ancienne qui retrouve des couleurs : ocre pour les murs, avec une pointe de vert au dessus du premier étage. Ce vert foncé forme les lettres d’une phrase en latin. Une quasi énigme peinte par le maître des lieux, Régis Martin. Cet amoureux de vieilles pierres en a fait son métier puisqu’il est architecte des Monuments historiques, basé en Eure et Loir. Cette maison de la rue de Sénarmont, il l’a acquise en 2007, avec son épouse Laurence. C’est le deuxième coup de cœur du couple pour une demeure ancienne de Dreux, la première est située juste à côté. Ils l’ont achetée en 2005. Construite au XIXe siècle, elle affiche de hauts murs blancs. Mais il y a sept ans, sa voisine qui serait née au XVIIIe siècle est alors «presqu’en ruine». Les importants travaux n’effraient pas Régis Martin. Il la restaure, recherche des informations sur son passé.
L'Echo, 11/11, p.16

(Chinon) Vers une nouvelle vie pour la maison Dutilleux

Les touristes passent devant, sans y porter attention. Construite en tuffeau, avec vue imprenable sur la confluence, la bâtisse a pourtant abrité Henri Dutilleux, grand compositeur français décédé en 2013. A Candes, le musicien y a composé durant une trentaine d’années, Geneviève, sa pianiste de femme, jamais très loin. Un lieu de retraite pour le couple, qui partageait sa vie entre Paris, la Suisse et les bords de Vienne. Aujourd’hui, la «maison Dutilleux» s’apprête à démarrer une nouvelle vie. Fermée depuis son legs par l’artiste en 2009, elle entrevoit (enfin) une réouverture. Mercredi, la communauté de communes Chinon, Vienne et Loire a paraphé un bail de 70 ans avec le Fonds Dutilleux. Un préalable à un projet d’aménagement d’un lieu dédié à la composition et au piano, tel que l’avait demandé le compositeur avant sa mort. Le chantier devrait flirter avec les 400.000 €. Une facture que la commune, qui a hérité de la maison au décès de Geneviève Joy-Dutilleux, ne peut assumer et pour laquelle la Direction régionale des affaires culturelles, le conseil général et la Région ont été sollicités sans qu’aucun engagement n’ait été pris. D’où le renfort apporté par l’intercommunalité, désignée maître d’ouvrage des travaux.
NR, Indre et Loire, 10/11, p.14

(Nogent le Rotrou) La Radiotechnique revient sur les ondes

Convié par le Centre universitaire du temps libre (CUTL), Claude Hamelin va une nouvelle fois réveiller les anciens fleurons de l’industrie nogentaise. Cinq histoires qui ont marqué la vie économique et sociale de la commune. Il animera mardi une conférence puis une visite du patrimoine industriel nogentais.
L'Echo, 15/11, p.25

(Valençay) La table du Congrès de Vienne de retour

Le 14 mai dernier, la table du Congrès de Vienne, pièce d’importance des collections du château de Valençay, partait au château de Doberlug, en Allemagne, pour une exposition de six mois sur les relations entre la Prusse et la Saxe. C’est à l’occasion du bicentenaire de la signature du traité, que la Maison de l’histoire brandebourgeoise-prussienne de Potsdam, près de Berlin, a sollicité le prêt, pour six mois, de cette pièce unique. L’exposition s’est tenue du 7 juin au 2 novembre, au château de Doberlug qui appartenait aux Princes électeurs de Saxe. Surnommé «Saxon pearl of Brandenburg», il a été rouvert à la visite pour l’occasion, après d’importants travaux de rénovation.
NR, Indre, 15/11, p.19

(Beaugency) Le château Dunois officiellement inauguré

Jeudi soir, l’ambiance était festive et seigneuriale au château Dunois, à l’occasion de l’inauguration orchestrée par son propriétaire Xavier Lelevé, épaulé par son épouse et son équipe. Dès l’entrée, les invités étaient transportés dans un autre temps, avec deux gardes en armure d’époque pour les accueillir. Dans la cour, près de 180 convives ont découvert l’éclairage magnifique de l’édifice, entourés de gardes et de figurants en costumes d’époque. Ils ont ensuite rejoint la de garde où se tenait la cérémonie, en présence de Michel Jau, préfet, d’Éric Doligé, président du Département, d’Agnès Quatrehomme, conseillère régionale, et de nombreuses personnalités.
RC, Loiret, 16/11, p.14

Source : Le Monde

A Genève, un nouveau vaisseau pour l’ethnographie

Affluence record, le premier week-end de novembre, pour l’inauguration du nouveau Musée d’ethnographie de Genève (MEG) qui a accueilli 13 000 visiteurs, « avec des queues interminables, très rares en ville », note Philippe Mathez, responsable des expositions. La collection permanente du musée, en accès gratuit, une des plus réputées de Suisse, n’était pas visible depuis 2003 – sauf de manière épisodique, entre 2005 et 2010.
Le 10/11 - Lire la suite...

Harcèlement et parachutage : le cas d’une directrice de FRAC crée le malaise

Après le Centre Pompidou ou le Musée Picasso, c’est une institution culturelle plus discrète qui est secouée par des accusations de harcèlement au travail : la « Cathédrale », c’est-à-dire le fonds régional d’art contemporain (FRAC) Nord – Pas-de-Calais, qui a déménagé de Lille à Dunkerque il y a un an. Rien ne va plus, en effet, pour Hilde Teerlinck, qui a quitté ses fonctions à la direction du FRAC dans un climat délétère, le 15 septembre, pour se voir imposer par le ministère de la culture à la tête de l’Ecole nationale supérieure d’art (ENSA) de Bourges… école qui refuse de l’accueillir.
Le 14/11 - Lire la suite...

Source : Le Figaro

Avec Paris Tableau, la peinture ancienne reprend des couleurs

Ce salon international ouvre les portes de sa 4e édition au Palais Brongniart. Avec des prix moins spectaculaires que l'art contemporain. Après la Fiac, qui a comptabilisé 74.567 entrées en cinq jours, l'intimiste salon Paris Tableau prend ses quartiers au Palais Brongniart, autour de 26 exposants de Paris, Londres, Vienne, New York, Amsterdam, Bâle, dont quatre nouveaux: Maurizio Nobile (Bologne), Thomas Agnew & Sons (Londres), Porcini (Naples) et Grassi Studio (New York). La crème des spécialistes de la peinture ancienne, du Moyen Âge à 1870, sélectionnés par les dix meilleurs marchands de Paris, fondateurs de l'événement.
Le 13/11 - Lire la suite...

Source : La Tribune de l'Art

Un Nicolas Tournier acquis par la Fondation Bemberg à Toulouse

Il y a un peu plus de dix ans, nous publiions un article sur les acquisitions de la Fondation Bemberg (voir la brève du 6/5/04). Depuis, ce musée qui a pris place dans le bel hôtel d’Assézat à Toulouse s’est fait discret. Aussi discret que son fondateur, Georges Bemberg, décédé à l’âge de 96 ans le 17 juillet 2011.
Le 10/11 - Lire la suite...

Les nombreuses - et belles - acquisitions du Musée Granet

Aix-en-Provence, Musée Granet - Dans notre brève consacrée à l’achat d’un tableau de Pierre Revoil par Aix-en-Provence, nous signalions que le Musée Granet avait réalisé, en même temps, plusieurs acquisitions. Nous ne pensions pas que celles-ci étaient d’une telle qualité. Qu’on en juge plutôt...
Le 10/11 - Lire la suite...

La faillite et le déshonneur

Que le président de la République soit François Hollande ou Nicolas Sarkozy, une chose ne change pas : la volonté de brader son patrimoine sans aucune considération pour l’histoire de notre pays et l’intérêt de nos descendants. Une vision à court terme aussi écœurante qu’inefficace sur son objectif avoué : réduire les déficits que les mêmes ont d’ailleurs contribué à creuser.
Le 10/11 - Lire la suite...

Roland Garros : à quoi sert une enquête publique ?

Il fallait une sacrée dose de naïveté, reconnaissons-le, pour avoir ne serait-ce qu’un espoir, que l’enquête publique (menée par Madame Marie-Claire Eustache) sur le projet d’installation du tournoi de Roland-Garros sur les Serres d’Auteuil allait émettre, comme certaines rumeurs le disaient, un avis prenant en compte de manière forte la contre-proposition des associations.
Le 13/11 - Lire la suite...

Des Danois à La Piscine

Roubaix, Musée d’Art et d’Industrie André Diligent, La Piscine - La Piscine, qui avait consacré une exposition à l’âge d’or danois, c’est-à-dire au XIXe siècle (voir l’article), s’intéresse aujourd’hui à l’art du XXe siècle au Danemark avec la donation récente de deux statues des années 1920 et 1930 par Jean-Loup Champion qui avait assuré le commissariat de l’exposition.
Le 14/11 - Lire la suite...

Le musée de Stockholm acquiert un tableau de Fetti

David avec la tête de Goliath par Domenico Fetti : l’œuvre est célèbre, on en connaît de nombreuses versions réalisées dans l’atelier de l’artiste ou par des suiveurs. Deux d’entre elles cependant semblent de la main du maître lui-même, dont l’une, qui se trouvait dans une collection suédoise, a été mise en vente par Christie’s le 4 juin 2014 à New York et acquise pour 533 000 dollars par le Nationalmuseum de Stockholm.
Le 15/11 - Lire la suite...

Expositions et ventes sur la rive droite

Si Paris Tableau n’a pas encore entraîné autour de lui la même effervescence que le Salon du Dessin avec la semaine du Dessin, de nombreuses expositions sont néanmoins organisées à son occasion, qui réunissent, outre des peintures anciennes et du XIXe siècle, des dessins et des sculptures. Nous parlerons ici des galeries de la Rive Droite et de ventes aux enchères.
Le 16/11 - Lire la suite...

Source : Le Parisien

Le Conservatoire Citroën à Aulnay: un patrimoine source d'inspiration

L'entrepôt est anonyme, près d'une autoroute en banlieue. Mais il recèle un trésor: des exemplaires de tous les modèles produits depuis 95 ans par Citroën, patrimoine de plus en plus assumé par la marque et source d'inspiration pour ses designers. Des ancêtres sorties au lendemain de la Première Guerre mondiale aux véhicules visant le marché chinois du XXIe siècle, le conservatoire de la firme aux chevrons permet de revenir sur l'héritage d'une entreprise dont des modèles comme la Traction Avant ou la 2CV ont marqué l'histoire mondiale de l'automobile.
Le 12/11 - Lire la suite...

A 92 ans, le couturier Pierre Cardin ancre son musée au coeur de Paris

Motifs géométriques, silhouettes futuristes, couleurs vives: à 92 ans, le patriarche de la mode Pierre Cardin livre "toute sa vie de travail" dans son musée, fraîchement déménagé de la banlieue vers le coeur de Paris pour plus de visibilité. "Il a fait le tour du monde, ce manteau! C'est à ce moment là que j'ai commencé à gagner de l'argent": le couturier s'arrête devant l'un des premiers modèles exposés, un manteau rouge évasé dont le plissé avait nécessité de fabriquer exprès une machine.
Le 13/11 - Lire la suite...

Source : Libération

Chère Fleur Pellerin

Je sais que vous n’avez pas le temps de lire, surtout depuis deux ans. On vous a demandé quel livre de Modiano vous préfériez. Vous avez répondu n’avoir aucun problème à avouer que vous n’aviez pas le temps de lire. On ne vous a pas demandé de vous excuser. Vous avez assumé, dit avoir apprécié votre déjeuner avec l’écrivain. On aurait dû vous demander de vous excuser.
Le 14/11 - Lire la suite...