Patrimoine région CentreSource : Mag'centreBlois-Chambord : 2016, une année à part pour le tourismeAttentats, insécurité, grèves, météo pluvieuse, inondations : rien n’aura été épargné à l’année 2016, annus horribilis. La filière touristique française enregistre, comme on s’y attendait, une baisse de fréquentation. Le Centre-Val de Loire – tout en s’en sortant honorablement – a lui aussi souffert. La destination Blois-Chambord n’a pas été épargnée non plus par la diminution de touristes étrangers, toutefois les Français continuent à partir et sur des destinations plus proches, et Blois-Chambord en a bien bénéficié.
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http://www.magcentre.fr/120031-blois-chambord-2016-une-annee-a-part-pour-le-tourisme/Source : [Région Centre-Val de Loire] ActuOCentre - N°57 - Février 2017 Chambord cultive son jardin… à la françaiseGrâce au financement de la Région, la reconstitution des jardins à la française du Château de Chambord, tels qu’ils avaient été aménagés sous le règne de Louis XV, a été rendue possible.
À l’identique ! Lauréate de l’Appel à projets «Innovation» régional, l’entreprise orléanaise J. Richard a réussi le tour de force de reproduire, devant la façade nord du château de Chambord, les jardins à la française tels qu’ils avaient été aménagés sous le règne de Louis XV. « Plus de 6.000 m3 de terre ont été remués pour décaper la surface et aménager les fosses de plantation », précise un dirigeant de la société J. Richard. Quelques 600 arbres, dont des prunus, des ifs, et des tilleuls, ont été plantés cet hiver pour que ces jardins à la française reprennent vie et forme au printemps, dans une version végétale d’une parfaite fidélité historique. Un nouveau sacre pour le château et une prouesse paysagère rendue possible, notamment, grâce à l’enveloppe de 103.000 euros versée par la Région à travers cet appel à projets. Vivement le printemps !
Source : Panorama de presse de la DRAC Centre(Aschères le Marché) Le sort du château de Rougemont devant la justiceC’est un répit, tant pour l’artiste peintre, Nadine Forster, locataire du château de Rougemont, que pour la commune d’Aschères le Marché où est implantée l’imposante bâtisse. Le juge des référés du tribunal administratif d’Orléans a rejeté hier la requête initiée par la SCI Jules Ferry. En juillet dernier, cette société avait acquis, pour 124.000 euros, le manoir et ses dépendances, lors d’une vente aux enchères publiques. Or, depuis très longtemps, le château de Rougemont est occupé par
Nadine Forster, aujourd’hui âgée de 86 ans, et par son fils. D’abord propriétaire des lieux, l’illustratrice renommée a fait l’objet, voici plus de vingt ans, d’une saisie immobilière. Malgré tout, l’octogénaire a été autorisée à résider dans le manoir. Aujourd’hui, la vieille dame ne dispose plus que de modestes ressources et le rachat du château de Rougemont remet en cause son maintien dans les lieux. C’est précisément pour éviter son expulsion que la municipalité d’Aschères le Marché a fait usage de son droit de préemption, dont le nouveau propriétaire contestait la validité devant la juridiction administrative.
RC Loiret, 11/02, p.14(Bourges) JeanclosLe Centre des monuments nationaux et la Galerie Capazza vont organiser, au palais Jacques Coeur à Bourges et à la Galerie Capazza à Nançay, une exposition estivale consacrée à l’un des plus grands sculpteurs du XXe siècle, Georges Jeanclos. Intitulée Murmures, elle sera présentée dans les deux lieux du 17 juin au 17 septembre. (intégral)
Le Berry, 11/02(Chartres) Chartres sanctuaire du monde se mobilise pour la chapelle Saint PiatActuellement en pleine rénovation, la chapelle Saint Piat, située derrière le choeur de la cathédrale NotreDame, accueillera à nouveau le trésor de la cathédrale, fin 2018. Accessible par un escalier droit depuis le déambulatoire, la chapelle recevra une série de vitrines, dans lesquelles seront présentés l’orfèvrerie ancienne et moderne, ainsi que des ornements liturgiques. Un projet suivi de près par Chartres sanctuaire du monde, avec à sa tête la présidente Servane de Layre Mathéus, présidente. L’association, qui oeuvre au rayonnement de la cathédrale, a décidé de s’associer en lançant une vaste opération de mécénat pour la restauration des verrières : « Ce sont des vitraux moins connus que ceux de la nef et des bas côtés, mais pourtant admirables. » Sept verrières (XIVe et XVIe siècles) seront restaurées. L’appel aux dons est donc ouvert pour cette opération, qui s’élève à 93.000 €, sachant qu’une partie pourrait probablement être financée par une entreprise. Une fois déposés (fin février), les vitraux partiront chez des maîtres verriers sélectionnés par la Drac pour leur restauration.
L'Echo, 11/02, p.9
Château d’Argy : la vente aura bien lieuLe Club du Vieux Manoir, propriétaire du château d’Argy, leconfirme : « Oui, le château est actuellement en vente, et il le restera, n’en déplaise à l’association des Amis du château d’Argy. » Les membres de l’AACA se sont réunis, la semaine dernière, pour leur assemblée générale dont le principal début a été, évidemment, leur avenir incertain auprès du bâtiment qu’ils ont rénové, mis en valeur et fait connaître depuis neuf ans. Présents à l’assemblée générale, Régis Blanchet, maire de Buzançais et vice-président du conseil départemental, ainsi que d’autres maires et conseillers municipaux des cantons voisins, n’ont pu qu’écouter Françoise Bonnin, présidente de l’association, dresser le bilan de la situation : « Le CVM, qui connaît de graves difficultés financières, a en effet décidé, en octobre 2016, la mise en vente du château d’Argy et signifié tout de go qu’il rompait le contrat qui liait les deux associations, CVM et AACA. L’AACA a assumé 10.000 € de travaux dans le château, en 2016, indépendamment du temps considérable passé par ses bénévoles pour réaménager la cuisine, mettre en conformité une bonne partie de son système électrique, assurer les visites, les locations, la gestion du gîte et des salles, en un mot se substituer à la gestion défaillante et absente du Club du Vieux Manoir. Nous finançons annuellement entre 7.000 € et 12.000 € de travaux d’entretien dans le château et on avait finalisé la plantation du verger conservatoire. Tous ces efforts pour que le château soit finalement mis en vente sans préavis par le CVM. » Mais les membres de l’AACA ont manifesté leur volonté de rester mobilisés.
NR Indre, 11/02, p.5(Selles Saint Denis) Église : réparation couvertureLe conseil municipal accepte le don de 10.598 € de l’Association de sauvegarde de l’église, ce qui lui permettra d’effectuer les travaux nécessaires à la mise hors eau du bâtiment. (intégral)
NR Loir et Cher, 11/02(Saint Georges Motel) La propriété de Saint Georges Motel a hébergé Henri IV, Winston Churchill ou GoebbelsSa coquette longère donne sur le vaste parc arboré du château de Saint Georges Motel, à une dizaine de kilomètres de Dreux. Membre de l’Association de sauvegarde du patrimoine, Martine Jones a réalisé de vastes recherches sur une propriété privée qui, érigée à partir de 1547 par une famille de la haute noblesse (De Pilliers De Menou), a connu plusieurs propriétaires, de la royauté à l’époque actuelle. « On est passé de la haute noblesse à la grande bourgeoisie». L’actuel propriétaire est David Hamilton. « Il n’a aucun lien avec le photographe disparu ». Le châtelain est un riche agriculteur américain « qui vient assez rarement au château ». Le site, classé monument historique (parc et façade), rayonne sur 94 hectares, à la confluence de l’ Avre et de l’Eure. Plusieurs figures historiques y ont logé au fil des siècles.
+ Une écurie réputée qui a gagné plusieurs prix de l’Arc de Triomphe
L'Echo, 12/02, p.8(Déols) L’abbaye Notre-Dame souhaite se refaire une beautéLe Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) de l’Indre et la Ville de Déols organiseront, les 9 et 10 mai, un forum de l’architecture et du patrimoine intitulé Mise en valeur du site de l’abbaye de Déols. Au cours d’un atelier de deux jours sur le site ancien, des professionnels seront invités à présenter des éléments de réflexion sur la reconversion et l’utilisation du site. Ainsi un appel à manifestation d’intérêt est lancé jusqu’au 10 mars auprès d’architectes, urbanistes et paysagistes qui souhaitent se lancer dans ce projet particulier. « Ce forum est une première dans l’Indre. La CAUE du Loiret a déjà organisé ce genre d’atelier, à Sully-sur-Loire et à Cléry-Saint-André. Devant le succès qu’ils ont eu, nous avons décidé de le mettre en place, explique Alexandre Martin, directeur du CAUE 36. L’atelier a pour but de définir le programme de rénovation du site de l’abbaye. Les professionnels se trouveront sur place ; ils seront immergés dans le contexte, ce qui permettra d’échanger avec élus et habitants pendant ces deux jours. »
NR Indre et Loire, 12/02, p.6(Blois) 400 lettres d’un poilu cédées aux archives départementalesMon cher petit, tu viens d’avoir neuf ans […] trop jeune encore pour participer à la guerre, tu es assez grand pour avoir l’esprit marqué de ces souvenirs. Cette lettre de l’officier Albert-Jean Després, daté d’octobre 1916, et les 400 autres de sa correspondance épistolaire ont été données par ses descendants aux Archives départementales du Loir-et-Cher, mardi 7 février à Paris. Mobilisé dès août 1914, Albert-Jean Després, alors commerçant et secrétaire de mairie à Pierrefitte-sur-Sauldre, est blessé une première fois en 1915. Il a combattu sur le front jusqu’à sa mort lors de la bataille de Flandres en avril 1918, quelques mois avant la fin des
combats. Durant ces quatre années, le père de famille n’a cessé d’écrire à sa femme et à son fils, sur la vie au front, ses réflexions sur la guerre ou sur sa nostalgie de la maison. Connue, la lettre pour l’anniversaire des neuf ans de son fils, Albert Després, était le sujet du concours de la Fondation Varenne en 2014. Dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, les élèves de collège devaient écrire la réponse du fils à la lettre de son père.
NR Loir et Blanc, 12/02, p.2Un vent nouveau souffle sur le château de TalcyIci, on a l’impression que le propriétaire peut sortir de derrière une porte pour vous accueillir, déclare Ludivine Garrigue, chargée d’actions éducatives au château.
Intimiste, le château de Talcy est riche de quatre siècles d’histoire. Pourtant, il est encore discret sur la route des châteaux de la Loire. Alors que le nombre de visites s’est maintenu en 2016 avec 12.300 entrées, le programme de l’année à venir prend un nouveau tournant. Quatre siècles d’histoire, quatre visites. Face à la richesse historique du monument, il sera désormais possible de visiter le château en fonction de la période choisie.
+ ••• Le manuscrit retrouvé
NR Loir et Cher, 12/02, p.3(La Chapelle-Enchérie et Epuisay) Implanter des éoliennesEnergie renouvelable et captage de l’eau sont, aujourd’hui, des sujets au coeur des préoccupations. Soulevant les doutes voire déchaînant les passions, ces installations sont loin de faire l’unanimité. Il y a un siècle et demi, les polémiques n’étaient pas à l’ordre du jour et l’élévation des fameuses éoliennes Bollée, comme à La Chapelle-Enchérie et Epuisay respectivement en 1900 et 1911 (*), était considérée comme un privilège. Famille d’origine mancelle, les Bollée développent de belles qualités d’ingénieurs-inventeurs. 80 % furent installés dans des châteaux comme celui de Maugué à La Chapelle-Enchérie qui fut équipé dès 1900. Les éoliennes alimentant des lavoirs ou des fontaines publiques étaient beaucoup plus rares. C’est en 1911 qu’Epuisay se dota de cette technologie à côté de laquelle le réservoir de 200 m3 reste impressionnant. Les deux sites ont conservé cet équipement (qui a fonctionné jusqu’en 1967 à Epuisay) alors que beaucoup furent démontés. C’est cette rareté qui a valu à Epuisay de voir son éolienne classée au titre des Monuments historiques en 1992.
(*) Sur ce sujet des éoliennes la notice de récolement de Dominique Menanteau de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) est une importante source d’information.
NR Loir et Cher, 12/02, p.3Un “ Made in Château-Renault ” reconnuIl y a huit ans, la maison Rémy Garnier, fondée à Paris en 1832 et spécialisée dans la fabrication de serrureries d’art et de luxe en bronze, ouvrait une antenne à Château-Renault en reprenant la Compagnie du Bronze. L’entreprise, de renommée mondiale, qui a reçu récemment le label « Entreprise du
patrimoine vivant », restaure et renouvelle les serrureries des plus grands hôtels, châteaux ou autres ambassades. La société emploie une trentaine de salariés sur son site castelrenaudais, spécialisé dans la fonderie. A l’initiative du directeur local, Thierry Roland, la société, tout en conservant la fabrication traditionnelle et le savoir-faire ancestral avec ses fondeurs, ciseleurs et monteurs en bronze, innove en se lançant dans la transformation des modèles existants pour les fabriquer de manière numérique tout en restant dans le haut de gamme. On utilise aussi l’imprimante 3 D.
NR Indre et Loire, 12/02, p.10(Chateaudun) Le château va “faire tapisserie” en maiL’expression « faire tapisserie » va prendre une nouvelle signification, cette année, au château de Châteaudun. Afin de mettre en avant ses riches collections et de faire découvrir un aspect peu connu du patrimoine, le Centre des monuments nationaux a décidé de dédier sa nouvelle saison « En lices ! » à cet art textile séculaire. Le château de Jehan de Dunois, abritant une centaine de tapisseries flamandes et françaises des XVIe et XVIIe siècles, fait partie des six monuments qui seront mis à l’honneur au niveau national. « L’année 2017 va être marquée par une nouvelle présentation des tapisseries dans l’aile Longueville du château à compter du mois de mai, a annoncé, vendredi, l’administratrice, Anne Rousset. Un nouveau parcours de visite, intitulé « Du fil à la trame, l’art de la tapisserie », comprendra la présentation de très belles tapisseries restaurées et quatre salles thématiques dédiées à l’art et l’histoire de la tapisserie. »
+ Expositions, spectacles vivants et animations pour les familles
L'Echo, 13/02, p.17L’Urbex dépoussière des lieux tombés dans l’oubliUne fois qu’on y a goûté, c’est difficile de s’en passer. Guillaume, Castelroussin fondu de photos et d’histoire, a trouvé avec l’Urbex («Urban exploration») une pratique qui combine ses deux passions. Avec, en plus, une bonne dose d’adrénaline. Lors de ses explorations photographiques, il déniche des lieux figés. Comme si le temps s’était arrêté il y a quelques dizaines d’années, après le départ des derniers occupants. « J’ai découvert des maisons avec les couverts encore sur la table, ou une bouteille de bière prête à être bue. Dans une pièce, un calendrier de l’année 1978 était accroché au mur. » Les lieux sont souvent auréolés d’un mystère difficile à percer. Les dernières traces de vie révèlent une part de la personnalité des occupants, sans dévoiler tous leurs secrets. Dans le respect des derniers occupants, Guillaume se conforme à la philosophie de l’Urbex. « Nous ne devons jamais rien prendre, rien déplacer, rien détériorer. » Et entrer sans effraction. « Nous devons trouver une fenêtre cassée, un passage étroit, une cave pour y accéder. Très souvent, nous ne pouvons pas entrer. C’est décevant, mais c’est le jeu. La seule trace que nous laissons est celle de nos pas. Les seules choses que nous ramenons sont nos photos. » Cette discipline underground « est illégale, rappelle Guillaume, qui restera anonyme. On ne peut pas exactement parler de lieux abandonnés. Ils ont toujours un propriétaire, plus ou moins lointain. Je dirai plutôt qu’ils sont délaissés. »
NR Indre, 13/02, p.6(Vendome) Une souscription pour le presbytèreDiscret, le bâtiment ne se voit pas de la rue Saint Jacques. Il faut entrer dans la cour du presbytère pour apercevoir la bâtisse près du chevet de l’église de La Madeleine. « Le presbytère est constitué de plusieurs bâtiments, un du XVIIIe siècle situé sur la rue des Béguines, la cure elle-même, ayant brûlé en 1805, a été reconstruite à partir de 1813. Et enfin un bâtiment de dépendances du XVIIIe siècle », peut on lire dans le bon de souscription signé de père Pierre Cabarat, curé de La Madeleine. Une souscription lancée par la Fondation du patrimoine pour aider l’Association diocésaine de Blois, propriétaire de l’ensemble qui était dans le passé propriété de la Ville. Elle se doit d’y conduire rapidement des travaux de conservation. La première priorité a été définie pour le bâtiment de la rue des Béguines dont la toiture a été refaite l’an passé. Suivra la rénovation de la dépendance proche de la roseraie. Et c’est grâce à la convention passée avec la Fondation du patrimoine qu’une part des dépenses de 57.000 € peut faire l’objet d’une souscription.
NR Loir et Cher, 13/02, p.15(Saint Denis en Val) Faire découvrir le patrimoine depuis quinze ansMuguette Rigaud, présidente de Histoire Patrimoine et Traditions Locales (HPTL), était satisfaite lors de l’assemblée générale. « Le bilan des 15 années qui se sont écoulées est largement positif. Par ses causeries, ses actions, l’association a permis de mieux faire connaître le patrimoine, le passé de notre commune et également de notre région. Nous nous efforçons de retenir par les écrits, les photos, ce qui subsiste encore de l’ancien village et ses traditions. Nous restons cependant vigilants en ce qui concerne la sauvegarde du patrimoine local, en particulier pour les ruines du château de l’Isle. »
RC Orleans, 14/02, p.14(Chateauneuf sur Loire) La Vierge à l’enfant installée en l’égliseOfferte par la famille Thévard, la statue en bois « la vierge à l’enfant » datant du XIIIe siècle a retrouvé toute sa place dans l’église Saint Martial. Elle a été bénie samedi matin, par le père René Rousseau et le curé de Châteauneuf, Olivier Musabé, au cours d’une cérémonie organisée conjointement par la municipalité et la paroisse, à laquelle de nombreuses personnes ont assisté. Gabriel Thévard a retracé l’historique de la statue même si on ne connaît pas sa provenance. Elle se trouvait dans une maison de vigneron à Châteauneuf, où la famille en question avait emménagé. À la mort des parents, les descendants ont pris contact avec les monuments historiques avant d’en faire don à la commune.
RC Orleans, 14/02 p.17(Bruère Allichamps) Une performance sur le thème de la résistance va être créée pour les Futurs de l’écrit à NoirlacChâteaufer est le point de départ de la création d’une performance artistique sur le thème de la résistance, Soulève toi !, qui sera présentée début juin à l’abbaye de Noirlac, à Bruère Allichamps, lors des Futurs de l’écrit. Une réunion d’information, vendredi soir, à la ferme créative de l’abbaye de Noirlac, a permis de dessiner les contours de ce projet qui fait l’objet d’un appel à participation. Uto, plasticien et artiste multimédia propose de monter une performance audiovisuelle participative qui s’inspire de l’histoire de Châteaufer et des foyers de résistance des environs : « Soulève toi !, c’est une invitation à prendre part à une oeuvre collective qui s’interroge sur la mémoire, les traces que laissent les guerres, l’acte de résistance, et surtout comment on écrit au présent et au futur à partir d’une histoire passée, en reliant des générations. » L’oeuvre se construira à partir de projections sur un écran géant.
+ Ouverture inédite au public, du 1er au 15 juillet et du 15 août au 15 septembre (sauf semaine avant la rentrée scolaire).
Le Berry, 11/02(Neuvy le Roi) Les Amis de la chapelle Saint-André réunisVendredi soir, les Amis de la chapelle Saint-André organisaient leur assemblée générale à la salle d’accueil. Le but de l’association est de valoriser la chapelle Saint-André, devenue, ces dernières années, propriété de l’intercommunalité. Avant de présenter le rapport moral de 2016, Madeleine Fargues, présidente de l’association, rendit hommage Anne-Marie Babonneaux, créatrice, avec son époux, de l’association. L’année écoulée fut déterminante pour les travaux de l’édifice : le pan ouest a été restauré, une réfection électrique et scénographique ont été réalisés ainsi qu’un espace d’exposition avec lampes et fixations. L’espace tourisme de cet été est une expérience à renouveler. En mars, l’association a reçu l’architecte Adrienne Barthélémy ; en mai, a eu lieu une conférence de généalogie ; en juin, Jean-Pierre Meyer a organisé une promenade historique sur Marray. En juillet, une rencontre musicale, en août, la participation aux 3es journées découverte en Pays de Racan, en septembre, un concert de jazz et en octobre l’inauguration des travaux, soit un bilan très satisfaisant avec un très petit budget.
NR Indre et LoireE, 14/02, p.21Jussy-le-Chaudrier veut démolir son égliseSituée à 187 mètres d’altitude, la grande église domine le village de JussyleChaudrier. Mais il n’est plus possible de visiter l’édifice qui peut accueillir environ deux cents personnes. Depuis le 5 avril 2011, un arrêté municipal interdit l’accès à l’église pour des raisons de sécurité. La veille, une paroi intérieure du bâtiment s’était effondrée. Lorsque l’on s’approche de l’église, on s’aperçoit que le mur méridional penche dangereusement vers l’est. À l’intérieur, de nombreuses fissures parsèment la voûte, dans la partie située près du clocher. Le choeur semble moins affecté. Face à ce danger, la commune a pris une décision radicale, le 9 décembre dernier, par 14 voix pour, 1 voix contre et 2 abstentions : « Le conseil municipal décide de démonter l’édifice de l’église qui menace. » Le conseil municipal est également « favorable à la reconstruction en lieu et place d’une chapelle avec l’avis et le soutien financier du diocèse. » L’église est en effet propriété de la commune, comme le sont tous les lieux de culte français construits avant 1905. De nombreux sites Internet se sont émus de la démolition annoncée, tout comme la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France ou l’Observatoire du patrimoine religieux, qui appellent le maire à revoir sa position. Avec une église qui s’effondre et des paroissiens quasi inexistants, la démolition semble inévitable. « C’est sûrement à mon avis la meilleure solution », déclare le père Jean-Paul Maréchal. Et quand on l’interroge sur le symbolisme de l’église, il relativise : « À La Chapelle Montlinard et à Saint Martin des Champs, il n’y a rien du tout. » Le diocèse de Bourges préfère ne pas se prononcer pour le moment. Pourtant, avant la démolition, il reste à recueillir l’avis de l’architecte des bâtiments de France, qui aura le dernier mot. « Le dossier est en cours de traitement par nos services », indique, de son côté, la direction régionale des affaires culturelles.
+ Un mobilier ancien
+ Retrouvez d’autres photos de l’intérieur et de l’extérieur de l’église Saint-Julien sur le site
www.leberry.frLe Berry, 15/02, p.2/3(Vesdun) Un tableau du Christ a été restauréC’est lors des rencontres poétiques d’octobre 2016 qu’avait organisé l’association la Forêt des Mille poètes, qu’Éliane Hurtado, artiste peintre de renommée internationale, poétesse et restauratrice de tableaux anciens, a repéré, en visitant l’église romaine Saint Cyr, un tableau datant du XIXe siècle qui représente un portrait du Christ, en bien mauvais état. Sous le charme, elle a proposé au maire, Gilles Pointereau, la restauration de cette oeuvre à titre gracieux. Avec son accord, elle a emporté le tableau dans son atelier à Paris et l’a remis en état en lui donnant une deuxième jeunesse. « Ce qui m’importe, c’est de continuer à faire vivre le tableau » confiait elle. Ce travail lui a demandé une trentaine d’heures. Du dépoussiérage au nettoyage de la peinture, au masticage et rebouchage de petits trous, elle a recomposé la partie du portrait abîmé avec minutie en utilisant une peinture italienne spéciale pour la restauration. Elle a ensuite appliqué une couche de vernis qui préservera l’oeuvre, non signée, et l’a affairé d’un cadre américain noir, qui évitera au tableau de toucher directement le mur de l’église évitant qu’il ne se dégrade à nouveau.
Le Berry, 15/02, p.23(Lavardin) Le château attend ses premiers soinsLes Amis de Lavardin organisent le premier débroussaillage du château de Lavardin. Le président Jean-Paul Brillard décline : « Le château se lamente dans ses vieux vêtements d’hiver usagés. Il demande une nouvelle parure pour le printemps. Pour lui prouver notre admiration et notre respect nous avons décidé de répondre à sa sollicitation et de l’habiller dignement pour recevoir les dizaines de milliers de touristes français et étrangers qui viendront cette année encore pour l’admirer. L’association fait donc appel à vous, bénévoles amoureux de cette magnifique forteresse pour un premier toilettage le samedi 25 février à 8 h place du château où un premier café vous accueillera pour créer l’ambiance conviviale qui vous aidera à l’embellissement de ce joyau historique de la région. N’oubliez pas vos outils ». Un repas est prévu vers 14 h dans la salle des fêtes. (intégral)
NR Loir etCherN, 15/02, p.17(Talcy) Le château célèbre ses 500 ansC’était en 1517. Bernardo Salviati, marchand et banquier lié aux Médicis, acquérait la terre de Talcy sur laquelle il allait faire construire un château, une résidence où se reposer lorsqu’il n’était pas à la cour royale de Blois. L’édifice a aujourd’hui 500 ans. Un anniversaire que le Centre des monuments nationaux célèbre à travers des manifestations plus nombreuses que les autres années.
RC Orleans, 16/02, p.15(Lamotte-Beuvron) Une société historique pleine de vitalitéSamedi après midi, le Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne (Grahs) a tenu son assemblée générale, à la maison des animations. L’association, de 368 membres, est dirigée par Frédéric Auger, directeur coordinateur du Grahs, employé dans le cadre d’un contrat Cap’Asso. Les projets pour cette nouvelle année sont : une étude sur deux ans sur le bâti solognot en briques, avec l’aide de l’enveloppe parlementaire du député Patrice Martin-Lalande ; poursuite de la publication des bulletins ; conférence ; diffusion de l’exposition itinérante « Se soigner autrefois en Sologne ».
RC Orleans, 16/02, p.16
Connaissance et sauvegarde du patrimoine publie une série d’ouvrages sur le PithiveraisLes membres de Connaissance et sauvegarde du patrimoine se sont réunis pour leur assemblée générale. L’occasion d’apprendre que l’année 2017 devrait voir la conclusion d’un long travail entrepris par l’association, à savoir la publication de plusieurs ouvrages consacrés au Nord Loiret. L’année dernière sortait ainsi un nouveau tome de Croix de chemin, mais aussi des livres sur les églises de l’Outarvillois et du Bellegardois. Le dernier volet de la série, consacré aux paroisses du Neuvillois, doit sortir au cours de ce premier trimestre. Un énorme travail, mais qui a fait des heureux dans toutes les communes dont le patrimoine était mis à l’honneur.
RC Loiret, 16/02, p.8
(Chartres) Le projet de reconstitution de la Porte Guillaume a besoin d’une nouvelle étudeC’est un dossier qui commençait à s’enliser. Le projet de reconstitution de la Porte Guillaume, en basse ville de Chartres, sort de l’impasse. La semaine dernière, Patrick Géroudet, adjoint au maire en charge du patrimoine, a fait le point sur le calendrier de cette opération au long cours, devant les adhérents de l’association Porte Guillaume, réunis en assemblée générale, dans l’Hôtel Montescot. L’élu a annoncé qu’un appel d’offres avait été lancé, fin 2016, pour choisir un architecte, qui aura la maîtrise d’oeuvre du chantier : « Comme les vestiges sont classés, nous devons faire appel à un architecte des monuments historiques. La personne qui sera choisie devra mener une étude complémentaire à celle réalisée en 2010, par Patrice Calvel (NDLR : l’ancien architecte en chef des monuments historiques). » La Direction régionale des affaures culturelles (Drac) du Centre-Val de Loire a demandé à la Ville qu’une étude plus poussée soit réalisée sur les fondations de la Porte Guillaume et de la barbacane, qui servait de protection à l’une des principales entrées de la ville.
+ Des bénévoles sont très impliqués pour la renaissance du site
+ Feu vert du ministère de la Culture
L'Echo, 16/02, p.6(Vendome) L’aile Saint-Jacques : la ruche municipaleParc Ronsard, c’est une nouvelle vie qui commence pour l’aile Saint-Jacques. Un superbe bâtiment XVIIe, coquille de divers services administratifs, qui vient d’être totalement revu. Au rez-de-chaussée, après la relocalisation de la police municipale et de ses vestiaires, c’est une salle de réunions de 110 m2 qui a pris en partie l’espace occupé jusqu’en 2013 par le centre communal et intercommunal d’action sociale. Une salle pour quarante-quatre personnes assises autour d’une table et de douze places dans le public qui sera utilisée dès ce jeudi soir lors du conseil municipal. Une séance « délocalisée » de la Porte Saint-Georges pour cause… de travaux, cette fois d’accessibilité. « Une exception car cette salle va essentiellement être utilisée par les services et les diverses réunions municipales ou communautaires. Ou encore pour les syndicats qui siègent ici comme TEA, SieraVL et le Scot », commente le maire Pascal Brindeau.
NR Loir etCherN, 16/02, p.14Deux médailles d’or pour NolanC’est à la Sorbonne, à Paris, que s’est déroulée la remise de diplômes et de médailles au niveau national du concours MAF (Meilleurs Apprentis de France) organisée par les MOF (Meilleurs Ouvriers de France). 347 jeunes se sont retrouvés dans ce lieu emblématique. Parmi tous les lauréats, Nolan Poirrier, 19 ans, apprenti de l’entreprise Martineau et Fils, charpente-couverture-zinguerie d’ornement à Saint-Paterne- Racan, a eu l’honneur de recevoir ses diplômes et ses deux médailles. Il a, en effet, obtenu les médailles d’or nationales MAF zinguerie et MAF ornement. Six médailles en 2017 C’est une performance sans précédent pour le jeune homme puisqu’il est le seul à avoir réussi deux concours MAF la même année, portant ainsi le nombre de ses médailles d’or 2017 à six : deux au niveau départemental, deux en régional et deux en national. Nolan a intégré l’entreprise Martineau en 2013. Il y a trouvé une passion dans la restauration du patrimoine ancien et monuments historiques en charpente-couverture-zinguerie ornement.
NR Indre et Loire, 16/02, p.5(Chinon) 120C’est le nombre de places maximum que pourra accueillir la nouvelle salle de spectacles qui va être aménagée dans l’ancien abattoir, quai Pasteur. Voilà qui offrira un lieu à petite jauge, permettant une proximité avec les artistes, un endroit à caractère intimiste qui manquait dans l’offre culturelle chinonaise. L’Espace Rabelais est dimensionné pour un large public jusqu’à 650 places, mais la structure ne peut guère être configurée à dimension plus propice à un échange entre le public et l’artiste. L’abattoir y pourvoira.
NR Indre et LoireW, 16/02