Revue de presse (8 septembre au 14 septembre 2014)

Musées en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Chartres) Il faut sauver le roi Métabus !

Dans les réserves du musée des Beaux Arts depuis 1872, Métabus, roi des Volsques, a beaucoup souffert. Pliée, roulée, la toile de grand format, peinte en 1821, veut retrouver sa superbe. «Nous avons fait rentoiler le tableau, dans les années 1990, indique Séverine Berger, conservateur du musée des Beaux Arts, car il avait des trous. Nous lui avons aussi retrouvé un châssis». Il faudra investir entre 30.000 et 35.000 € pour retrouver Métabus, tel que l’auteur, contemporain de Géricault (Le Radeau de la Méduse, 1819) et de  Delacroix (La Liberté guidant le peuple, 1830), l’avait envisagé. «Nous proposons trois formes d’investissement : une participation de 3€ à l’entrée du musée, un système de dons libres dans une urne et le mécénat d’entreprise». Sollicitée, la Ville pourrait faire figurer une ligne “restauration” au budget primitif 2015. La Direction des affaires culturelles (Drac) est contactée pour subventionner 40 % du travail, qui sera attribué sur appel d’offres.
L'Echo, 09/09, p.8
En savoir + sur l'appel aux dons
Téléchargez la plaquette d'appel aux dons "Ensemble sauvons Métabus et Camille"

(Sainte Montaine) En attendant le futur musée

Si l’installation du musée Marguerite Audoux n’aura lieu qu’en novembre prochain, le centre socioculturel, lui, est terminé. La décision de construire dans le coeur du bourg un centre socioculturel a donc vu son terme, samedi, lors d’une inauguration remarquée en présence de nombreuses autorités et d’élus locaux. Pour arriver à finaliser ce projet, des soutiens financiers ont été accordés : 20.000 euros de fonds parlementaires, 32.000 euros du conseil général et 70.000 euros des services de l’État, le reste étant financé par les fonds propres de la commune. Hervé de Pomyers, maire, s’est également arrêté sur le projet du futur musée consacré à l’écrivain montainaise, Marguerite Audoux, et a donné rendez vous début 2015 pour une seconde inauguration. Ce musée est actuellement dans la ville d’Aubigny sur Nère qui le transférera dans la ville natale de l’auteur.
Le Berry, 09/09, p.25

Le musée de l’Ermitage se dévoile au Méga CGR de Bourges

Dans le cadre d’Expositions au cinéma, un documentaire sur le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg (Russie) sera diffusé au Méga CGR de Bourges, mardi 16 septembre.
Berry rép. 12/09/2014, p. 11

(Orleans) Péguy, l’enfant du pays

Samedi, le Musée des Beaux Arts d’Orléans proposait une table ronde autour de «Péguy et la critique du monde moderne». Cette rencontre avec le public s’inscrit dans un hommage à Charles Péguy, «l’enfant du pays, l’homme des cahiers de la quinzaine, le poète, l’écrivain, le mystique…» qui lui est rendu, tout au long de l’année, en commémoration du centenaire de sa mort. Cet échange, animé par Géraldi Leroy, professeur émérite de littérature contemporaine et auteur d’une biographie sur Péguy ; Yann Moix, écrivain ; Serge Grouard, député maire d’Orléans et Jean-Pierre Sueur, sénateur, grand lecteur et spécialiste de Péguy, a mis l’accent sur l’écrivain, le frondeur du monde moderne. Après un rappel détaillé, par Géraldi Leroy, de ce qu’était le monde moderne il y a cent ans, chacun des intervenants a pu s’exprimer librement. Jean-Pierre Sueur a regretté qu’«Orléans ne se soit jamais reconnue en Péguy», tout en saluant l’initiative des manifestations pour l’anniversaire de sa mort. Il a rappelé l’homme qu’il était, «dénonciateur du totalitarisme, chrétien anticlérical, socialiste contre son parti…», ponctuant son discours d’extraits de «Notre jeunesse», «Clio», «L’argent», «Eve», où l’écrivain dit tout ce qui ne peut pas sauver le monde. Autant d’oeuvres qui ont leur place dans les programmes scolaires. Jean-Pierre Sueur a ainsi résumé le style de Péguy : «C’est un torrent, une parole, une écriture, qui ne se comprend que si l’on se plonge dedans !» (intégral)
RC, Loiret, 14/09

(Saint Marcel) L’archéologue vénère les dieux antiques

Elle est devenue la vestale de Mercure et se montre intarissable sur les dieux lares. Ingénieur au CNRS, Isabelle Fauduet étudie de longue date les pratiques cultuelles en Gaule romaine. Cet engouement pour le sacré antique l’a incitée à s’installer à Saint-Marcel, à un jet de pierre des vestiges de la cité d’Argentomagus, dont l’âge d’or se situe justement aux premiers siècles de notre ère. Profondément imprégnée de son sujet, l’archéologue a fouillé le site pitolat dans les années soixante avec le docteur Jacques Allain, en s’intéressant déjà ses sanctuaires. La présence, à Argentomagus, d’une zone cultuelle regroupant trois fanums alignés et un quatrième monument à vocation religieuse dans un autre quartier, souligne que ses cinq mille habitants accordaient une place importante au divin. Le fil conducteur de l’exposition estivale du musée était donc tout trouvé et l’archéologue a pris beaucoup de plaisir à mettre ses connaissances au service du grand public.
Nr, Indre, 14/09, p.7

Archéologie en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Châteaumeillant) Sophie Krausz, une passion gauloise

Sophie Krausz n’a jamais douté qu’elle serait un jour archéologue. «En fait, je n’ai jamais voulu faire autre chose», constate en souriant la Berrichonne d’adoption. L’archéologue dédiée à l’oppidum de Châteaumeillant est née à Paris il y a cinquante ans. «Mes parents ont fait 36.000 trucs, mais ils étaient sensibles à l’art, à la musique… J’ai donc baigné dans un milieu artistique.» À 13 ans, la petite fille est fascinée par les langues qu’on ne parle plus. «Le latin, le grec, l’hébreu, le phénicien…» Un jour, dans la boulangerie de sa petite ville du Vald’Oise, sa mère remarque une affiche : «On cherchait des fouilleurs bénévoles pour un chantier archéologique.» Sophie Krausz a 14 ans, et n’a plus jamais arrêté de fouiller depuis. En 2012, à Châteaumeillant, l’archéologue Sophie Krausz a fait ce qu’elle qualifie comme étant «la découverte de sa vie», 5.600 objets datant de la fin du IIe et du début du IIIe siècles après J.-C. Parmi ces trésors, un lion en bronze avec des yeux incrustés d’argent. Une pièce exceptionnelle de près de 4 kg, qui était très certainement le loquet d’une lourde porte en bronze.
Le Berry, 09/09, p.8

(Orleans) Une voie romaine découverte

Après avoir trouvé les traces qu’ils cherchaient en lien avec la présence de la résidence ducale, les archéologues du ser vice municipal ont fait d’autres découvertes intéressantes. En effet, depuis le 22 juillet et jusqu’à la fin de la semaine, ils explorent les sols au 80, quai du Châtelet, préalablement au projet de construction d’un hôtel. «Nous sommes désormais à 3,70 mètres au dessous du sol actuel, nous n’irons pas plus bas», détaille Émilie Roux-Capron, responsable d’opération. Parmi leurs trouvailles majeures, la présence d’une voie romaine.
RC, Orleans, 10/09, p.10

Neuville-aux-Bois. Hommage à André Thibault, l’archéologue

Le centre archéologique et historique de Neuville aux Bois a désormais pour nom « André Thibault » (fondateur de la société archéologique de Neuville aux Bois, et de celle du Loiret. La plaque qui scelle cette nouvelle dénomination a été dévoilée, samedi, par Michel Martin, maire, et Pierre Calvo, l’actuel président de la société archéologique.
RC Orléans, 11/09/2014, p. 27


L’expo Duthoo a réhabilité un peintre souvent ignoré

Plus de 8.000 visiteurs ont découvert, au château de Tours, l’oeuvre d’un peintre trop méconnu des Tourangeaux : Jacques Duthoo.
NR 37 Tours, 11/09/2014, p. 11

(Loches) Des découvertes fascinantes

On est arrivé à la moitié de la campagne de fouilles. La découverte de la sépulture d’un chien, tout près de la chapelle Saint-Louis, a de quoi intriguer…
NR 37 Est, 12/09/2014, p. 19

(Orleans) Des ossements humains découverts sur un chantier

Branle bas de combat policier hier, vers 9 h 30, rue Notre Dame de Recouvrance. En perçant, la dalle de béton d’une maison en cours de rénovation, un ouvrier vient de tomber sur… un crâne humain et des morceaux de fémur. Une enquête est ouverte auprès du parquet d’Orléans. Elle sera très vite classée. Le service archéologie de la ville a confirmé que les os étaient vieux de plusieurs centaines d’années. Ils pourraient provenir d’un ancien cimetière voisin. (intégral)
RC, Orleans, 13/09

Patrimoine en région Centre

Source : Panorama de presse de la DRAC Centre

(Vallenay) L’église Saint-Martin est enfin rénovée

L’église Saint Martin avait été délaissée pendant de nombreuses années. Du XIIe siècle, remaniée au XVe et au XVIIe , elle fut abandonnée en 1897. Mais suite à un don en 1997 de Marie Sol de la Tour d’Auvergne qui est attachée à cette chapelle et qui est membre de l’association franco-américaine Friends of vieilles maisons françaises, la commune s’est engagée dans la rénovation. Sous son premier mandat, le maire Christian Faucher a relancé ce dossier en 2008 en demandant une étude et des devis. La première estimation s’élevait à environ 353.000 euros pour au final une somme totale de travaux de 398.000 euros, subventionnée à 55 % par une souscription par la Fondation du patrimoine, le crédit agricole et autres organismes, et un emprunt de la commune.
Le Berry, 08/09, p.39

(Le Magny) Quel destin pour le prieuré ?

Née en 2011, l’Association de préfiguration de la Maison européenne de la poésie au Magny a réussi son premier pari : créer un lien fort avec le territoire autour de son projet. Forte de ces succès, l’association a préparé la deuxième étape du projet qui prévoit la restauration de l’ancien prieuré comme site de la future Maison de la poésie. Les deux granges du domaine ayant été restaurées par le passé, l’une pour abriter la mairie, l’autre pour créer une salle à vocation culturelle, cet édifice constitue le dernier maillon de la réhabilitation de cet ensemble patrimonial remarquable. Pour lancer l’opération, le soutien financier de plusieurs tutelles a été sollicité, en particulier celui de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), de la Région et de la communauté de communes. Après la présentation d’un premier dossier, les collectivités ont demandé un complément de précision l’an dernier.
Nr, Indre, 08/09, p.15

(Sully sur Loire) Les gisants royaux s’invitent au château

L’exposition d’Antoine Schneck, dans la salle basse du château de Sully, connaît un bel engouement depuis le 21 juin. Les visiteurs découvrent, à travers d’impressionnantes captures photographiques, le corps des rois et reines de France. Le gisant est une sculpture funéraire de l’art chrétien représentant un personnage allongé. Dans l’interprétation d’Antoine Schneck, il devient un cliché de grande taille figeant une stature corporelle de haut en bas, ainsi que des portraits d’une finesse incroyable.
RC, Loiret, 09/09, p.22

(Bourges) Conférence-projection autour de la Maison de la Culture

De nombreux extraits des vidéos produites par la Maison de la Culture de Bourges (MCB) depuis les années soixante-dix seront présentés mardi prochain, dans le cadre des conférences organisées par l’association Double-Coeur. La conférence projection sera animée par Julie Guillaumot, responsable du pôle patrimoine de Ciclic, qui évoquera les évolutions de cette pratique au sein de la MCB. Les films produits par la MCB ont été déposés à Ciclic par les Archives départementales du Cher en 2010.
Le Berry, 09/09, p.12

(Saran) L’histoire de la typographie à découvrir

Jusqu’au 28 septembre, le pôle culturel de la ville de Saran propose d’entrer dans l’univers historique de la typographie, par le biais d’une exposition présentée à la galerie du château de l’Étang. Proposée par l’association Format typographique, en collaboration avec l’atelier le Cassetin, cette exposition, intitulée «Mémoire d’un art», intéressera les petits et les grands, avec la découverte de la typographie et des différentes techniques ou procédés d’imprimerie, de Gutenberg aux technologies d’aujourd’hui, comme la PAO (publication assistée par ordinateur).
RC, Orleans, 09/09, p.18

(Bourges) La cathédrale commence doucement à se dévoiler

Après trois ans de travaux sur la toiture et les charpentes, le chantier touche à sa fin. Les bâches situées l’échafaudage ont été retirées dévoilant en partie le monument. Le toit parapluie devrait être enlevé la semaine prochaine. (intégral)
Le Berry, 09/09

(La Celle) Le voyage de Marie-Françoise

Le 27 septembre, cela fera exactement trois cents ans que Marie-Françoise a été bénite et installée dans le clocher de l’église d’Allichamps. Pour fêter cet anniversaire, des membres de l’association Les Amis du Prieuré d’Allichamps, sont montés il y a quelques jours dans le clocher de l’église de La Celle, enregistrer le tintement de la cloche, pour la faire sonner virtuellement, à l’occasion de la réception qui saluera la fin de la saison culturelle du Prieuré Saint Etienne d’Allichamps.
Le Berry, 09/09, p.31


(Chanceaux-près-Loches) La cloche de 1745 descendue pour être restaurée

Elle s’appelle Marie et elle est âgée de 269 ans. Travaillant sans relâche depuis le roi Louis XV, la cloche de l’église de Chanceaux-près-Loches commence à présenter des signes de fatigue certains. Hier matin, elle a été descendue délicatement de son clocher par l’entreprise Desperches. Pour marquer l’événement, le maire Jean-Louis Dumortier, des Chancellois, mais aussi le sous-préfet de Loches Edmond Aïchoun, le curé de la paroisse de Loches le père Benoît Menoux et Guy du Chazaud, conservateur départemental des antiquités et objets d’art, ont assisté à cette dépose. «La cloche est immobilisée depuis 2010. La bélière, le battant de la cloche, est en train de l’abîmer », explique Jean-Louis Dumortier. Les élus municipaux ont donc décidé de faire restaurer cette cloche, épargnée par la Révolution française. Elle a été inscrite au titre des monuments historiques en juin dernier. Coût de l’opération : 12.701 € HT (comprenant la mise en sécurité du clocher) avec 4.386 € d’aides du conseil général.
Nr, Indre et LoireE, 09/09, p.19

(Amboise) Le Pays lève le voile sur les Journées du patrimoine

C’est devenu une tradition. Chaque année, le Pays d’art et d’histoire, émanation du Pays Loire Touraine, choisit un lieu de son territoire pour lancer les Journées du patrimoine. Cette année, parmi les 58 communes de tout l’est du département, c’est La Croix-en-Touraine qui a été choisie pour accueillir plus de 80 invités, élus, responsables associatifs ou de patrimoine, pour cette présentation. C’est l’animatrice du Pays d’art et d’histoire, Laurianne Keil, qui fit une présentation succincte de ces Journées du patrimoine et de son programme. Cette année, c’est au tour du patrimoine d’Azay-sur-Cher d’être le temps fort de ces journées.
Nr, Indre et Loire, 09/09, p.23

La cathédrale timbrée

La Poste vient d’annoncer la sortie prochaine de timbres collector dans la série «Entre ciel et terre…», consacrée aux campagnes françaises, en vue de découvrir la diversité et la richesse des paysages de la région… vue du ciel. Pour cette nouvelle mouture, deux timbres mettront à l’honneur la cathédrale Sainte Croix d’Orléans et le château de Chambord (Loir et Cher). Ils seront mis en vente dès le 14 septembre, dans les bureaux de poste. (intégral)
RC, Orleans, 10/09

(Neuville-aux-Bois) La restauration de l’église bientôt lancée

Le maire a rappelé que la Drac accorde à la commune une subvention de 157.844 euros pour la restauration de l’église. Le conseil municipal doit s’engager à effectuer les travaux qui s’élèvent à 789.221 euros. Ces travaux seront financés pour 200.000 euros par le conseil général et le reste par de la souscription et de l’autofinancement. (intégral)
RC Orléans, 11/09/2014, p. 27

(Saint-Satur) L’abbatiale s’est refait une beauté

Depuis 2010, intérieur et extérieur, l'abbatiale fait peau neuve.
Berry rép., 12/09/2014, p. 25

(Chinon) Fin du bras de fer au château de Champigny

État et propriétaires sont parvenus à un accord : les travaux des remparts du château de Champigny-sur-Veude seront réalisés en 2015. L’État français et le couple Karl, propriétaire américain du château, ont trouvé un terrain d’entente. Le 3 octobre, une réunion entre les Bâtiments de France et les propriétaires est planifiée. Le point de départ d’une restauration qui s’impose,  dix-neuf mois après qu’un pan de mur s’est éboulé dans les douves. Si le calendrier est respecté, les travaux de remontage et de consolidation des remparts, qui servent notamment de soutien à la Sainte-Chapelle, seront lancés en 2015.
NR 37 ouest, 12/09/2014, p. 15

(Saint-Jean-Saint-Germain) L’église de Saint-Jean en travaux

L'église de Saint-Germain a été restaurée en 2011-2012. C’est donc maintenant le tour de sa voisine, qui date, pour la nef du XIe siècle, la façade du XIIIe avec un porche ajouré du XVe, ainsi qu’une chapelle seigneuriale, ajoutée dans l’angle formé par le choeur et le clocher. Depuis une cinquantaine d’années, des travaux importants ont déjà eu lieu concernant notamment le porche et le clocher. Cette fois, la restauration concerne la toiture, près de 350m2, la charpente et, en maçonnerie, les rondelis (les bourrelets de pierre dépassant la toiture au sommet des murs pignons). Le montant total des travaux est de 72.000 € hors taxes. Le conseil général apporte une subvention de 14.000 €. Et si les dons atteignent 3.650€, grâce à la subvention de la Fondation du patrimoine, il ne restera qu’environ 40.000 € à la charge de la commune.
NR 37 Est, 12/09/2014, p. 20

(Bourges) L’hôtel Jacques-Coeur va être restauré

Cela faisait environ neuf ans qu’il était inoccupé : l’hôtel Jacques Cœur, situé à côté du palais Jacques Coeur et du théâtre du même nom, vient d’être racheté par La Foncière berruyère. Le promoteur va le faire restaurer entièrement. Objectif : aménager 26 logements, des T1 et des T2, en loi Malraux, un dispositif qui facilite la rénovation immobilière. Les acheteurs bénéficieront ainsi de 30% de réductions d’impôts. L’hôtel Jacques Cœur est assez ancien, puisqu’en 1858, il existait déjà. Ce bâtiment abritait des militaires. En 1968, la ville de Bourges l’a acquis afin d’y créer des logements pour personnes âgées. Un premier projet de rénovation n’avait pas abouti. De lundi dernier à hier, une équipe d’archéologues de Bourges plus a mené des fouilles préventives.
Le Berry, 13/09, p.13

(Chartres) Ouverture

L’Hôtel de Ligneris est le nom de la résidence du préfet d’Eure-et-Loir, à Chartres. Le site reçoit peu de public en dehors des réceptions et des cérémonies officielles. Mais cette rentrée, les salons s’ouvrent, pour des opérations plutôt originales. Vendredi dernier, une collecte de sang a été organisée sur place. Une exposition sur l’organisation sanitaire dans le département est encore visible jusqu’à ce soir dans l’un des salons du rez-de-chaussée. Les locaux, qui sont une préfecture depuis le milieu du XIXe siècle, sont occupés aujourd’hui par Nicolas Quillet, préfet, auteur littéraire et grand amateur d’art. Ce n’est donc pas un hasard si l’Hôtel de Ligneris va accueillir un concert de piano-forte samedi 20 septembre à 18 heures. Laure Colladant y donnera un récital consacré Schubert, sur un instrument Molitor de 1800, dans le cadre des samedis musicaux de Chartres. (intégral)
L'Echo, 14/09

(Dreux) Sauver les fresques de Saint-Martin

Aujourd’hui, seuls les enseignants en profitent pendant leurs réunions. Elles sont oubliées dans une salle presque toujours vide où ne passent que les petits de la maternelle, bien trop jeunes pour apprécier les merveilles qu’ils ont sous les yeux. Heureusement, le trésor de l’école Saint Martin va bientôt sortir de l’ombre : la salle des fresques va ouvrir ses portes au grand public dimanche après midi prochain. Et ces fresques pourraient être bientôt rénovées si les Drouais se montrent généreux.. Ces fresques ont été réalisées par Édouard Michon (1848-1943) un artiste né à Année, enseignant en arts plastiques. Il est également l’auteur de portraits de Comtes de Dreux au beffroi et a réalisé les peintures du plafond de la salle des mariages de l’ancienne Caisse d’épargne qui était alors la mairie de Dreux. «Les fresques de l’école Saint Martin ont sans doute été commandées à Édouard Michon par les anciennes écoles chrétiennes de Dreux», estime Axelle Marin, conservatrice du musée d’art et d’histoire.
L'Echo, 14/09, p.9

(Barlieu) Des mécènes sauvent un trésor

Son visage est craquelé, ses couleurs ternies par le temps, mais le buste reliquaire de Sainte Christine de l’église Saint Germain, à Barlieu, reste un trésor patrimonial. Un trésor pour lequel les habitants et les entreprises du Pays Fort n’ont pas hésité à mettre la main à la poche pour en financer la restauration. Plus de six mille euros ont été récoltés ces derniers mois, à l’appel de Gabrielle Antz, une étudiante originaire de Vailly sur Sauldre, membre de la junior entreprise de l’école du Louvre, à Paris. Son école, en partenariat avec la Sauvegarde de l’art français, premier mécène des églises de France, avait lancé en 2013 une campagne baptisée le Plus grand musée de France. La restauration devrait débuter dans quelques semaines. Le 20 septembre, les mécènes et les habitants de la commune sont d‘ailleurs conviés à 19 heures, à l’église, au lancement officiel de cette restauration.
+ Les objets anciens du département inspectés tous les cinq ans
Le Berry, 14/09, p.3

L’église de Ségry a fait peau neuve

La promenade vaut le coup d’oeil. Rares sont en effet les chantiers de rénovation d’une telle envergure dans une petite commune. Ségry a fait le choix, il y a près de huit ans, de sauver sa petite église romane en lui redonnant son éclat du XIIe siècle. Victime de deux incendies au cours de son histoire – l’un, en 1653, a détruit l’intérieur de la voûte et l’autre, en 1821, a calciné le haut des murs et la charpente – l’édifice vivait sa troisième grande rénovation. Un chantier qui a dévoilé à la fois des trésors et des vices cachés. «Il y a eu de bonnes surprises, comme ces peintures retrouvées sous les enduits des murs de la nef et qu’on a pu restaurer, précise le maire, Stéphane Gourier. Mais on a aussi découvert des pathologies dans les pierres brûlées et le bois de la charpente, qu’il a donc fallu solutionner.» Ce chantier de 1,2 M€ a duré cinq ans.
Nr, Indre, 14/09, p.11

(Sepmes) Feu de Grange au “ Grand-Bagneux ”

Jeudi, vers 17 h 30, un feu d’origine indéterminée a pris dans la grange de Claude et Françoise Lebaron, située au lieu dit «Le Grand-Bagneux», à Sepmes. Une personne a été blessée. Le vent soutenu n’a pas rendu la tâche aisée aux pompiers qui se sont rendus très rapidement sur place. Cinq casernes – Sainte-Maure, Ligueil, Descartes, Sepmes et Loches – sont intervenues sous les ordres du chef de colonne, le capitaine François Sardaine, pour circonscrire avec rapidité cet incendie qui aurait pu se propager à l’habitation attenante. «Ils ont fait un travail remarquable», précise Françoise Raguin, propriétaire de l’habitation voisine. La construction, classée du XIXe, d’une surface de 400 m², a été entièrement détruite. Françoise Lebaron, artiste peintre, était effondrée et très affectée psychologiquement. «Toutes mes œuvres y étaient entreposées. Mes dessins d’enfants, mes toiles et gravures monotypes et bien d’autres encore. 40 ans de travail sont partis en fumée. C’est comme si on avait gommé une partie de ma vie», précise-t-elle. Son époux, Claude, assez sérieusement brûlé en voulant sauver sa voiture et son tracteur, a été transporté à l’hôpital Trousseau d’où il est ressorti vendredi après-midi. Une enquête est en cours. (intégral)
Nr, Indre et Loire, 13/09

Une maison de vignes témoin d’une activité disparue

Lorsque les propriétaires ont visité leur actuelle maison au bas du coteau blésois, ils ont bien sûr repéré cette petite bâtisse située à l’un des angles du jardin, cachée dans la verdure. «Sur le moment on a considéré que cette petite maison rajoutait au charme de la propriété et qu’elle serait idéale pour ranger les outils et y entreposer les meubles de jardin ! Mais à y regarder de plus près quand nous avons emménagé nous nous sommes aperçus qu’elle avait une histoire», confie l’un des occupants des lieux. C’est ainsi que les propriétaires découvrent que sur leur terrain a été conservée une loge de vignes, témoignage d’une activité viticole aujourd’hui dis parue. Son existence à cet endroit peut aisément s’expliquer par la présence de vignobles au début du XIXe siècle, avant l’arrivée du chemin de fer, non loin sur le coteau ensoleillé.
NR, Loir et Cher, 14/09, p;6

(Orgères en Beauce) Le livre de Bernadette Pécassou plébiscité

Réuni hier à la Maison de la Beauce, à Orgères en Beauce (Eure et Loir), le jury de l’Association du prix littéraire des Grands espaces Maurice Dousset, présidé par Jacques Camus, a désigné Bernadette Pécassou comme lauréate de la 12e édition, pour son livre «Sous le toit du monde», paru chez Flammarion. L’ouvrage de la journaliste écrivain retrace d’une plume vive et authentique l’histoire d’une jeune Népalaise devenue journaliste en vue de promouvoir la lutte pour l’émancipation des femmes dans un Népal tourmenté, entre ombre et lumière, entre poésie et violence. Le prix, doté de 4.000 euros, sera remis à l’auteur le 12 octobre prochain, à la Maison de la Beauce. (intégral)
RC, Orleans, 13/09

Source : La Tribune de l'Art

Des sites internet utiles

Il est de plus en plus difficile de s’y retrouver sur le web tant le nombre de sites internet utiles pour l’histoire de l’art sont nombreux. Voici quelques-uns d’entre eux dont nous n’avions pas encore parlé. Certains sont nés récemment, d’autres sont plus anciens. Ils nous paraissent tous dignes d’une visite.
Le 07/09 - Lire la suite...

Un tableau de Thomas Blanchet pour Valence

Le Musée de Valence s’est fait une spécialité de la peinture de paysage et mène une politique volontaire d’acquisition dans ce domaine. Il vient ainsi d’acheter à la galerie Descours de Lyon un tableau de Thomas Blanchet représentant L’Amour nourri par l’Espérance. On voit, dans le paysage urbain qui se déploie à l’arrière-plan, la silhouette caractéristique du Colisée. Il s’agit donc d’une vue romaine, mais en partie imaginaire (on distingue également sur la droite un obélisque, tandis que nous n’avons pas pu identifier le temple en ruine du premier plan). Blanchet, pendant son séjour dans la Ville éternelle où il est documenté entre 1647 et 1653 multiplia ce type de caprices architecturaux.
Le 08/09 - Lire la suite...

Peintures et sculptures hispaniques acquises par le Metropolitan Museum

New York, The Metropolitan Museum of Art - L’année 2014 est particulièrement faste pour le Metropolitan Museum dont la politique d’achat est complétée par de nombreux dons. C’est ainsi que plusieurs peintures et sculptures espagnoles viennent d’enrichir ses collections. Alors que le Fitzwilliam Museum tente d’acheter un buste de Vierge de Pedro de Mena (voir la brève du 1/8/14), le musée new yorkais a acquis deux sculptures de cet artiste, en bois polychrome : un Ecce Homo et une Mater Dolorosa formant pendants. Les deux œuvres sont des demi-figures, d’une très grande qualité dont l’artiste est coutumier. On peut, cependant, s’interroger à leur propos : l’historique, donné par le marchand qui les a vendus (Coll & Cortés) et le Metropolitan Museum, indique une provenance française ancienne : la chapelle du Boisseleau (privée) et une vente en 2013. On ne comprend pas bien comment ces deux œuvres ont pu obtenir une autorisation de sortie alors que les sculptures espagnoles du XVIIe siècle sont si rares sur le marché et que le Louvre ne possède aucun Pedro de Mena...
Le 09/09 - Lire la suite...

Les récentes acquisitions du musée des Augustins

Toulouse, Musée des Augustins - Souvent convenu, voire guindé, le portrait collectif permet du moins de distinguer les peintres les meilleurs des plus médiocres. Outre les officiers du corps d’archers, les régents d’hospices ou les prévôts des marchands, les capitouls aussi posèrent devant les peintres. Ces magistrats, chargés d’administrer la Ville de Toulouse dès la fin du XIIe siècle, étaient officiellement nommés les « Seigneurs du chapitre des nobles de la royale ville et faubourg de Toulouse », en bref les « Seigneurs du Chapitre » autrement dit les « Domini de Capitulo » ou « Capitouls ». Leurs devoirs et leurs droits étaient consignés dans les Annales de la Ville dont la lettrine était décorée d’une représentation des magistrats réunis. Ce portrait collectif prit peu à peu de l’importance, l’enluminure évolua en tableau et, à partir du XVIe siècle, on nomma un « peintre de l’Hôtel de Ville » chargé officiellement de réaliser un portrait de groupe enluminé, un autre peint, ainsi que des portraits individuels. Parmi les artistes qui assurèrent cette fonction, on compte Jean Faguelin, Jean Chalette et Antoine Durand, André Lebré, Antoine Rivalz, ou encore Guillaume Cammas...
Le 11/09 - Lire la suite...

Un paysage de Ladislas de Paal acquis par le musée départemental des peintres de Barbizon

Barbizon, Musée départemental des peintres de Barbizon - Le Musée départemental des peintres de Barbizon a récemment acquis, auprès d’un particulier, un Paysage près de Barbizon du peintre hongrois Ladislas de Paal aussi appelé Laszlo Paal. Méconnu au XIXe siècle, il le demeure aujourd’hui, bien que ses œuvres passent assez régulièrement en vente et que la Hungarian National Gallery de Budapest conserve sept de ses paysages. En France, seul le Musée des Beaux-Arts de Rouen semblait jusqu’à présent conserver une de ses œuvres, Clairière à Fontainebleau, très proche de celles de Barbizon.
Le 11/09 - Lire la suite...

La restauration de la rose de la Sainte-Chapelle de Paris

La campagne de restauration des verrières de la Sainte-Chapelle de Paris, engagée depuis 2008 par le Centre des Monuments Nationaux et financée pour moitié par les Fondations Velux, s’achèvera en décembre prochain avec la repose de la Rose de l’Apocalypse sur la façade occidentale. Avant elle, plusieurs grandes campagnes de restauration avaient déjà été menées sur ces vitraux. La première, au XIXe siècle, concerna l’ensemble de l’édifice endommagé par les incendies de 1630 et 1776 puis par la Révolution. La seconde, initiée en 1970 sur la rose occidentale et les verrières de la façade sud, fut poursuivie dans l’abside en 1999-2002 puis en 2007. Depuis 2008, l’ensemble des quatre verrières de la façade nord est pour majorité restauré dans les ateliers chartrains de Claire Babet. Deux sont déjà réinstallées tandis qu’une est en cours de repose et la dernière encore en restauration. Pour la rose composée de 136 panneaux, c’est l’Atelier VitrailFrance dirigé par Emmanuel Putanier, au Mans, qui a été retenu.
Le 13/09 - Lire la suite...

Source : Le Monde

Du street art pour colorer la 13e Nuit Blanche

Samedi 4 octobre, il faudra suivre à Paris la ligne bleue. Un flèchage de cette couleur guidera les amateurs et les curieux d'art contemporain tout au long de cette « grande randonnée artistique », jalonnée de six « points de vue », organisée à travers la capitale et sa banlieue pour la 13e Nuit Blanche.
Le 08/09 - Lire la suite...

A Djerba, le street art étend sa toile

« Petit village, grande histoire » : l'élégant « calligraffiti » bleu dessiné à la bombe sur un mur immaculé par eL Seed résume bien l’esprit et l’effervescence des dernières semaines dans le village d'Erriadh, au cœur de l'île tunisienne de Djerba. C'est ici que le suractif galeriste parisien Mehdi Ben Cheikh a choisi d'implanter « Djerbahood », son nouveau projet hors normes après celui de la Tour Paris 13 : rien de moins qu'« un musée idéal du street art à ciel ouvert » dans un territoire jusqu'alors étranger à cette forme d'expression urbaine. Depuis la fin juin, une centaine d’artistes, invités du monde entier, se sont donc succédé à Djerba par vagues, jusqu’au bouclage prévu aux premiers jours de septembre.
Le 09/09 - Lire la suite...

Source : Le Figaro

La Dame à l'hermine, ou les doutes de Vinci

Une campagne d'analyses photographiques en très haute résolution permet de mieux comprendre le processus créatif du maître toscan lorsqu'il composa ce portrait, considéré comme la Joconde du Musée Czartoryski de Cracovie. Bien que magistrale, la rétrospective consacrée aux années milanaises de Léonard de Vinci, en 2011-2012 à la National Gallery de Londres, n'en soufflait mot. La fameuse Dame à l'hermine, portrait de Cecilia Gallerani, une des maîtresses du duc de Milan Ludovic Sforza, recelait quelques secrets spectaculaires que le laboratoire parisien d'expertises Lumiere Technology révèle aujourd'hui.
Le 08/09 - Lire la suite...

Le Musée des années 30 à la dérive

Le Musée des années 30 s'est doucement endormi depuis bientôt deux ans. Plus de grandes expositions, des salles désertées, des aménagements intérieurs qui ne changent plus… Quel paradoxe, au cœur d'une ville hautement culturelle qui avait tout misé sur cet âge d'or de l'entre-deux-guerres, l'époque bénie où elle accueillait une trentaine d'ateliers d'artistes, construits par de grands architectes, de Le Corbusier à Mallet-Stevens et que les figures marquantes de la vie artistique et intellectuelle française, de Juan Gris à Malraux, s'y installaient au milieu des arbres.
Le 10/09 - Lire la suite...

Musée Picasso : dernière ligne droite

Après bien des remous et trois mois d'efforts diplomatiques, Laurent Le Bon prévoit d'ouvrir les portes de l'Hôtel Salé le 25 octobre. Il aura fallu le temps, mais l'accrochage commence. Jeudi, les premières œuvres sont arrivées à l'Hôtel Salé. Anne Baldassari, l'ex-présidente du Musée Picasso, situé à Paris (IIIe), les y a accueillies. Ainsi que l'avait souhaité Laurent Le Bon, son successeur, peu après son arrivée, c'est elle qui accroche bel et bien.
Le 12/09 - Lire la suite...

Sainte-Chapelle : la rosace s'épanouit

Après un nettoyage de fond, elle regagnera l'île de la Cité, à Paris, en décembre avec des couleurs rafraîchies. Et ravira ainsi les visiteurs toujours plus nombreux. Quelle chance de pouvoir manipuler les vitraux de la Sainte-Chapelle! Dans l'atelier de VitrailFrance, au Mans, des centaines de fragments de la grande rosace sont posés sur de longues tables. Leur présence attire les historiens et les spécialistes, tous ceux qui sentent à quel point ce moment est magique. Tandis que certains observent les dessins datant des XIIIe et XVe siècles, d'autres nettoient et grattent les surfaces, mettant à jour une mèche de cheveux, le sabot d'un cheval ou des couleurs oubliées.
Le 12/09 - Lire la suite...

Source : La Croix

Anne Baldassari assurera la réouverture du Musée Picasso

L’ancienne ministre de la culture le lui avait proposé, mais c’est avec la nouvelle, Fleur Pellerin, qu’Anne Baldassari a conclu un accord pour assurer l’accrochage de l’exposition inaugurale du Musée Picasso. Retour sur son parcours. Révoquée en mai dernier à cause d’un « climat social dégradé » au sein du musée, Anne Baldassari, spécialiste de l’œuvre de l’auteur de Guernica,a accepté de mettre en scène les 400 pièces proposées au regard du visiteur dans le musée Picasso rénové et agrandi, au terme de plus de cinq années de travaux. La Croix revient sur son parcours au sein du musée de l’Hôtel Salé.
Le 08/09 - Lire la suite...

La Renaissance italienne dans la lumière

Dans le cadre d’une saison italienne, le domaine de Chantilly, dans l’Oise, réunit les fragments dispersés à travers le monde de retables et polyptyques peints par Fra Angelico ou Sandro Botticelli. Le travail des historiens d’art relève parfois du jeu de piste, dans lequel la radiographie des œuvres joue un rôle crucial.
Le 12/09 - Lire la suite...

Source : Le Parisien

L'oeuvre de Le Corbusier candidate à son classement par l'Unesco en 2016

Le classement de l'oeuvre de l'architecte Le Corbusier au Patrimoine mondial de l'humanité sera une nouvelle fois soumis à l'Unesco en 2016, a annoncé mardi le maire de Firminy (Loire), qui préside l'Association des sites Le Corbusier.
Le dossier de candidature porte sur "une série transnationale de dix-sept sites, répartis sur sept pays, représentative du caractère universel de l'oeuvre de Le Corbusier et de sa contribution au mouvement architectural moderne", a déclaré Marc Petit, lors d'une conférence de presse. Il a précisé qu'un pré-examen du dossier sera effectué par le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco à partir d'octobre, dans la catégorie des biens culturels, avant une remise définitive de la candidature en janvier.
Le 09/09 - Lire la suite...

Source : Télérama

“Le MuCEM ne doit pas devenir un musée pour touristes”, Jean-François Chougnet, son nouveau président

Tout juste nommé nouveau président du MuCEM, Jean-François Chougnet nous explique ses ambitions pour le musée marseillais. Jean-François Chougnet ne quittera pas Marseille. Après avoir dirigé l’organisation de la Capitale culturelle européenne, à la tête de l’association Marseille-Provence 2013, il vient d’être officiellement nommé à la présidence du Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM). Choisi au cours de l’été par Aurélie Filippetti pour succéder à Bruno Suzzarelli, atteint par la limite d’âge, l’ancien patron de MP 2013, 57 ans, a dû patienter quelques semaines pour voir sa désignation validée par la nouvelle ministre de la Culture, Fleur Pellerin, dans un décret paru ce mercredi 10 septembre. Avant sa prise de fonction, en début de semaine prochaine, Jean-François Chougnet pose les défis à venir d’un musée qui n’a que quinze mois. Première interview officielle.
Le 10/09 - Lire la suite...

Source : Libération

RATP: M.Chat en terrain minet

Après la plainte de la régie à l'encontre de l'artiste, une pétition en ligne a déjà recueilli plus de 16 500 signatures. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Et pourtant, la vue de quelques dessins de matous sur les murs du métro Châtelet, actuellement en rénovation, a suffit à hérisser les poils de la RATP. Le trouble-fête n’est autre que Thoma Vuille, alias M. Chat. De fait, l’artiste-graffeur y a laissé, au début du mois d’août, plusieurs de ses célèbres gros chats jaunes, noirs et blancs au sourire rayonnant, qu’il réalise à la bombe ou à la peinture.
Le 11/09 - Lire la suite...